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PARTAGE DU MONDE

Notre Europe ? Une longue séance d’éclats de rire. Vingt sept miettes à la disposition des éboueurs de service. Vingt sept voix dispersées dans le vent de l’indifférence des mastodontes qui font vraiment de la politique. Des mastodontes traçant les nouvelles frontières d’influences en se préparant à faire main basse sur les matières premières.

La Chine, associée aux pays de l’Asean, gagnera probablement la lutte pour le sous sol australien convoité par les Etats Unis. L’Amérique du nord et L’Amérique du sud - avec le Brésil pour principal interlocuteur- s’associeront très certainement pour faire face à l’extrême orient. 


Quant à nous, prisonniers de l’Otan, instrumentalisés par Washington, nous nous offrons pieds et poings liés aux intérêts des Etats unis. Qui plus est en ordre dispersé. Nous ne pourrons pas toujours compter sur les autres sans en subir les conséquences. Des certitudes se profileront à moyen terme et sans une intervention drastique des deux ou trois caciques surnageant la foule des incompétents,  l’Europe finira son rêve d’unité dans la corbeille aux souvenirs.

Sans idées, sans ambitions, sans volonté politique, tirant à hue et à dia, trop occupé par les petites histoires intestines et les sordides luttes de pouvoir, nous serons condamnés à nous livrer avec pertes et fracas à ceux qui, déjà, bâillonnent nos entreprises en les rachetant à tours de bras.

Nos actions à la petite semaine qui consistent à coller des emplâtres sur des jambes de bois ne font qu’empirer la situation. Nos dirigeants par leur indécision, sèment peurs et inquiétudes sur les parcours du quotidien. Les tergiversations entravent tout sauvetage. 


Seul le courage d’hommes à l’abri de la couardise, ouverts à l’inhabituel et visionnaires pourront apporter des solutions. Privés de boussole, intoxiqués par la finance et obnubilés par le court terme, nous perdons le chemin de l’initiative et finirons, à n’en pas douter, dans la besace de nos prédateurs. Tout est à repenser et à construire.                  
Bruxelles, capitale de l’échec grandeur nature, agrégat hétéroclite de politique sans envergure ni vision, mêlant son rêve de puissance à l’illusion de grandeur, combat le dragon avec son sabre en bois. Bruxelles est une capitale aux ambitions limitées à la circonférence du petit pois, ne suggérant qu’une pédagogie de langouste et des mini chefs qui rejouent Waterloo. 

Tels sont les tristes les atouts d’une capitale, seule face au nouveau monde en formation. Le gouffre financier mondial, admirablement sculpté par de savants ignorants depuis des décennies, ne fonctionne plus. Les grands chefs à l’esprit toujours colonialiste, aux bureaux tapissés de diplômes qui n’auront jamais servis, si ce n’est à satisfaire des egos démesurés, seraient à échanger contre quelques grammes de bons sens. Ils ne savent pas, par manque de conscience coupable, qu’ils ont des bâtons de dynamite collés sous leurs sièges.

 

C’est avec fébrilité et inconscience que nous nous dirigeons vers une révolution populaire. La rapacité de l’homme, son cynisme et son addiction maladive pour le pouvoir nous en balise le chemin. 

En quelque sorte le « remake »  de l’incendie de Rome. Les quelques 200 familles détenant la majeure partie des richesses de notre planète préfèrent la mort plutôt que la perte du pouvoir.

Si les dirigeants de notre continent s’obstinent à naviguer au jour le jour et s’accrochent au faux espoir du miracle de dernière heure, une troisième guerre mondiale nous mettra tous d’accord. Les braves inutiles, adeptes de l’illusion permanente, nous préparent, dans un ultime sursaut, à rejouer les séquences du Titanic. L’Echec de la finance est planétaire. Il s’est mis en place dès la crise de 1929 !



C’est grâce au dernier conflit mondial et ses soubresauts que nous avons vécu les trente glorieuses, au détriment du tiers monde et des pays émergents. Nous avons réussis à prospérer jusqu’à ce jour en mettant à sac, en corrompant et en pillant les damnés de la terre. 

Aujourd’hui nous avons atteint nos limites et tout retour semble impossible. L’Homme, celui des 200 familles vantant il y a peu son pouvoir sur les autres, n’en a plus sur lui-même. Il ne maîtrise plus l’emballement général et les contradictions se faisant jour aux quatre coins du monde. Il réalise l’inconfort de sa possible chute…qui nous entraînera inévitablement avec elle.

Au cas où cette perspective s’avérerait, nous serions aux premières loges pour assister à notre propre agonie. Une agonie suicidaire et sanguinaire accompagnant sans discernement la violence, les frustrations et les haines soulevées par nos agissements passés. Le tiers monde aura beau jeu de nous soumettre un portrait de nous-mêmes, dont la ressemblance sera proche de ceux que nous aurons combattu durant tant d’années chez nos adversaires. Un visage incrédule exprimant douleur, déception, tristesse, rage et haine.

 
« Homo homini lupus est », cet adage trouvera tout son sens dans les années à venir lorsqu’il  s’inscrira en lettres de sang sur les frontons de nos ruines. Comme toujours, le chaos engendrera un nouvel ordre. Comme annoncé par Franklin Delano Roosevelt*-  lors de sa conférence sur le « New Deal » du 4 mars 1933 - la finance seule en tant qu’outil de prospérité, inventé par l’homme mais non maitrisée dans le temps, a toujours contribué à la destruction des grandes civilisations qui nous ont précédés.

L’Homme si éduqué soit-il, est encore loin de savoir maîtriser ses pulsions. L’orgueil mal placé, la jalousie et le besoin de posséder lui assureront longtemps encore, la première place parmi les grands prédateurs de notre planète. 



L’acquisition du savoir ne sert à rien si nous n’en avons pas la compréhension. Des communautés d’intérêts se sont regroupées depuis plusieurs décennies, partiellement par nécessité mais également pour se dissocier des « pernicieuses » influences occidentales. Les pays ayant subis l’hégémonie capitaliste sans en partager les fruits et ceux issus du colonialisme tiennent à prendre leurs distances envers les anciens « maitres ». On ne saurait leur en tenir rigueur.

De rencontres en conférences, de démarches commerciales en ententes politiques, les divers pays concernés conçoivent l’évidente nécessité de collaborer. Une première étape vers une harmonisation technique et politique permettrait le bon déroulement du dispositif et la mise en œuvre de celui-ci  révèlerait  beaucoup plus rapide que la maigre  concrétisation de notre pauvre Europe en l’espace de cinquante ans.

 L’Asiatique a une perception différente du temps. Il s’accommode d’une vision à long terme, vision qui nous manque cruellement.

La Chine et les pays de l’Asean illustrent parfaitement cet exemple qui ne manquera pas de se répéter partout où les besoins s’en feront sentir.

 
L’Europe, en état d’hypnose devant ses craintes et ses carences, se noyant dans l’indécision, ne sachant que choisir, n’en finit plus de compter sur l’illusoire protection des américains.

N’oublions pas que l’opportuniste Amérique ne pense qu’à sa sauvegarde. Son hégémonie en déclin la pousse à restreindre ses zones d’influences et de fait à lâcher à terme ses alliés européens y compris l’Angleterre. Si nous n’agissons pas avec virulence avant l’avènement de cette politique de l’échec, l’Europe morcelée, finira aphone et deviendra une proie facile pour les nouveaux prédateurs. Notre continent, également fragilisé par le manque de matières premières a besoin d’une prise de conscience afin de s’exprimer « d’une seule voix » en prévoyant une armée forte pour garantir sa liberté.

Les bisbilles intergouvernementales ne présagent rien de bon. Elles ne font que masquer les urgences.


*Nous devons agir. Nous devons agir vite.  4 mars 1933

Et enfin, dans notre progression vers la reprise du travail, nous aurons besoin de deux protections contre le retour des maux de l'ordre ancien. Il devra y avoir un strict contrôle de toutes les activités bancaires, de crédits et d'investissements. Il devra être mis fin à la spéculation avec l'argent des autres, et des dispositions devront être prises en vue de rétablir une monnaie solide et disponible en quantité suffisante. (Franklin Roosevelt)

PESSIMISME

Pourquoi nous avons de plus en plus de peine à y croire.


Les Etats-Unis se fourvoient, avec la délicatesse du cowboy en rupture de ban. Ils possèdent la monnaie de référence, la banque centrale et une planche à billets utilisée sans modération. Partant du principe que ce qui est bon pour eux l’est pour l’univers, ils se comportent comme au dix-huitième siècle : la bible dans une main et le fusil dans l’autre. 

Peu importe le sort du reste du monde qui, de toute façon, ne constitue qu’un troupeau de moutons suivant leur berger. Politiquement les USA n’ont tiré aucun enseignement de leur histoire, pas la moindre leçon de leurs échecs. Obnubilés par la puissance de l’enrichissement, au plan personnel ou à l’échelon national, il n’y a plus qu’une constante et consternante fuite en avant vers le grand capital. 

Responsables de la crise de 1929, ils remettent le couvert, plongeant la moitié de l’univers dans l’indigence, au bord du chaos. Les victimes n’ont pas d’importance car ceux qui distribuent les cartes s’enrichissent quoiqu’il advienne. Ils s’amusent tantôt à la hausse tantôt à la baisse.

Sur le plan géostratégique, ces  irradiés de l’immédiat ne font pas mieux.  Jouant la carte de l’autoflagellation, ils épousent la pente glissante de l’occident. Après les anglais, puis les soviétiques ils se persuadent de pouvoir réussir là où les autres ont connu l’échec. Même scénario pour le Viêtnam où ils échouèrent après les français. Que dire de l’Iraq, pays martyr par la grâce de cette Amérique de tous les possibles, le désastre s’y est installé pour plusieurs décennies, mettant potentiellement à mort l’approvisionnement énergétique de l’occident.

De guerre en révolte, les organisateurs des festivités sur champs de bataille, utilisent la vieille ficelle des discours patriotiques, rythmés au son des fanfares pour justifier les sacrifices à venir. Les responsables de la sauterie - le lobby des marchands d’arme, véritable état dans l’état - ont l’esprit concupiscent et l’œil humide à la perspective d’engranger des gains faramineux, car ils savent que le sang des futures victimes sera garant de nouvelles fortunes.

Il suffit d’exhorter la chair à canon pour qu’elle fasse son devoir dans l’intérêt de la nation, toujours confondu avec l’intérêt personnel, pour concrétiser le rendement de l’industrie de la mort…avec, de surcroît, la bénédiction des églises. Les droits de l’Homme ? De la poudre aux yeux pour la majorité silencieuse. Les décideurs n’en n’ont cure. Ils continuent à se caler dans leur fauteuil en jouant à qui perd gagne.

 La Russie n’est pas en reste.  A-t-elle besoin d’une ouverture sur la méditerranée ? Qu’à cela ne tienne, le peuple Syrien se fera un plaisir d’en payer la facture devant le regard indigné des pays limitrophes scotchés sur leurs chaises. Tout au plus murmureront-ils une lâche indignation d’opérette, sous l’œil indifférent de l’O.N.U, cette institution inutile mais pourvoyeuse de rentes pour possédants. 


On y palabre, c’est tout. Et le verbe n’est qu’un bouclier.

Quant à la Chine de la dictature, après avoir rejoint les exploiteurs anonymes, elle se met au diapason du club très sélect des joueurs de poker avec pour terrain de jeu les influences terrestres. Ayant la main en tant que créancière de la plupart des pays, c’est elle qui, par sa puissance financière, s’attribue le droit de distribuer les richesses de notre planète.

Tout se discute, se partage, s’exploite, s’aligne et s’encaisse par-dessus la tête des populations, auxquelles on concède avec générosité l’accès à la misère institutionnelle soit: la faim, la soif, la peur, le désordre, la maladie et la mort. 


Les mensonges et les trahisons, nourris par les égoïsmes nationaux et le manque de vision, font que la corruption sévit à tous les étages de la société…pour finir par tenir lieu de gouvernance. Désormais nourri de débats intellectuels sans fin pour exister et justifier privilèges et pouvoirs, le jeu de dupe est devenu irréversible.

L'AMERIQUE QUI NOUS VEUT DU BIEN



L’Amérique, continent conquis et façonné par la vieille Europe, pourchassant l'autochtone, décimant les tribus d'indiens en répondant par le canon aux flèches. Une histoire sans grand passé dont le présent d'alors a écrit le présent d'aujourd'hui en lettre de sang. Prendre de force ce qui n'était pas offert, tuant femmes et enfants pour un lopin de terre, une mine d'or ou un troupeau de bisons en suscitant haine et vengeance par l'exemple donné.

La brutalité appelle la brutalité et fini par s'infiltrer dans les gènes pour survivre au temps. L'excuse fut Dieu et l'argent, une religion de raison. Dérober, amonceler pour avoir et obtenir le pouvoir, la formule idéale pour donner naissance à... l'Amérique. Dans ce fatras de démences, de naïvetés, de contradictions, de misères, de lâchetés, de révoltes et d'héroïsmes, certaines règles de vie se sont affirmées.

Principalement une volonté d'action, de faire, d'innover, de prise de risque et du savoir assumer.



Souvent cynique, c'est l'opportunisme qui crée l'ami et c'est le besoin de conquête qui guide les pas vers des contrées qui promettent la richesse. Petit à petit, à force de théoriser intrigues et acquis, le continent américain est devenu la première puissance mondiale s'arrogeant, derechef, le droit...de dicter sa loi. Misère et grandes tromperies, chantages, coups bas, meurtres et catastrophes provoquées ont permis à cette nation de soumettre des populations entières à sa seule volonté.Puis il y a le bombardement de  « Pearl Harbour » - le jour où l’histoire des Etats Unis bascule. L’évènement pousse la nation à s’incarner en sauveur de l’occident, donnant naissance à un formidable « Jackpot » qui permit à cet état d’engranger les dividendes de son intervention sur tous les fronts, dont les morts ne sont que le terreau de la nouvelle prospérité qui se dessine vers la fin des hostilités.
 

Suivent, à l’échelon mondial, les années de décolonisation plus ou moins heureuses avec son cortège de malhonnêtetés et de fausses promesses afin de ne pas perdre le monopole et la mainmise sur les richesses des colonisés. Pour certains, la passation des pouvoirs se révèle douloureuse et s’effectue à travers des révoltes et dans le sang.  Il n’est pas facile de tourner le dos au pouvoir et à la richesse quand on y a goûté.

Les Etats Unis, pour une question géostratégique décident de prendre la relève au Vietnam. Des centaines de millier de morts plus tard et comme toujours sur le dos des naïfs qui croyaient combattre pour la paix, un armistice est signé.

La plupart des gouvernements s’intéressent à leurs pauvres et à leurs miséreux lorsqu’ils y trouvent un quelconque intérêt, lors de votations par exemple. Pas d’intérêts, les laissés pour compte n’ont plus qu’à disparaitre. Une sorte d’Holocauste sans coupables, puisque la responsabilité n’est due qu’à la fatalité.Les années passent, permettant aux ossements de blanchir et aux victimes des raids au défoliant, de continuer à souffrir dans leur chair. Sans compensation, sans aide, dans la misère la plus totale.



L’Histoire se répète et le malheur s’installe partout où passent les chars américains. Le cynisme, le mensonge, la haine, la soif de pouvoir et d’argent, ouvrent une voie royale aux hordes barbares. Les gouvernements successifs peaufinent des discours anesthésiants aux relents patriotiques, destinés à préparer le petit peuple au sacrifice suprême, pour le bien des caciques se cachant derrière la notion de nation.


Rien de neuf sous le soleil, la danse des cadavres se perpétue avec l’ouverture de nouveaux fronts, l’Afghanistan, puis l’Iraq, notamment. Des guerres inutiles, brutales et génocidaires…financés par la population dont on cherche à faire des martyrs et qu’on envoie cyniquement à l’abattoir.

Il est à croire que le Far-West soit une composante de la nature américaine. La bible dans une main, le révolver dans l’autre.
Nation étrange aux mœurs particulières. A peine nobélisé par l’Unesco, le Président Obama s’oppose à la demande de reconnaissance de Mahmoud Abbas en faveur d’un état palestinien. Une illusion qui part en flamme.En vertu de quel principe un gouvernement, fut-il américain, peut-il s’arroger le droit d’interdire aux palestiniens de participer au concert des nations ?


L’Occident, par ses égoïsmes et son incapacité à faire naitre une vision, une prospective d’avenir capable d’entrainer la jeunesse vers un idéal collectif, n’est que le fossoyeur de son propre futur.

Colonisés par Israël avec le consentement aveugle de l’occident, l’oppression sioniste n’est possible que portée à bout de bras par le très influent lobby juif New-Yorkais et ses promesses de voix pour les prochaines élections présidentielles. Le bulletin de vote de six millions de juifs peut faire basculer le résultat d’une élection.

La politique, qu’elle soit nationale ou internationale, n’a aucune compassion pour l’être humain, facilement abandonné à son sort dès lors qu’il s’agit de garder ou récupérer une parcelle de pouvoir. Le cynisme,  la lâcheté et la compromission sont, à jamais, la nourriture favorite des décideurs américains.

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