Affichage des articles dont le libellé est chaos. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est chaos. Afficher tous les articles

RENOUVEAU

Nouvel an ! Le temps de la frénésie, des derniers achats et des projets culinaires. Le temps où tout fait ventre, où la bouffe s’associé aux bonnes résolutions. Le passage obligeant la frustration de s’ouvrir à l’envie et le regret à l’espoir. L’hypocrisie permanente des petits souhaits à enjoliver l’avenir. Les religions continuent à exercer leur fonds de commerce et tempèrent à peine les sempiternels ravages commis au nom du Dieu unique. La course aux faux besoins, aux amis virtuels et objets inutiles. La ronde des présents pour motiver la reconnaissance et susciter un sentiment d’appartenance, de proximité avec l’autre et rompre ainsi le cercle des solitudes. L’homme abandonné, ignorant l’ami qu’il nourrit en son sein. Spectre noyé dans le vacarme du quotidien et vêtu de néons à la lumière blafarde, il participe aux danses éphémères de l’illusoire sur la crête séparant les abîmes du vide et de l’insignifiance. 

La société où l’avoir n’est qu’une possession supplémentaire versé sur le tas de l’inutile, où les étrennes à peine déballées et sitôt revendus, sont accompagnés de vœux qui ne servent que l'espérance d'une aube rassurante aux promesses de bonheur acheté à crédit. La peur mêlée d'indifférence, le regard aveugle à l'avenir. Des repères perdus dans le chaos du non-sens. L’horizon des possibles s'éloigne à mesure que grandissent les angoisses du vide. Ils parlent, prononcent des phrases sans contenus pour rassurer les imbéciles en attente de solutions. Une cacophonie de l’intransigeance où les égoïsmes se mesurent à l'incompréhension de l'autre. La planète traverse une très mauvaise passe qui pourrait correspondre à l’effondrement de notre civilisation. Plus de sept milliards d'individus peuplent nos cinq continents. Cinq cents multinationales se  sont emparées de cinquante-deux pour cent des richesses de notre planète, laissant un grand nombre d'indigents au bord de la route. Une misère programmée dans le but non avoué de favoriser la docilité d'une main-d’œuvre corvéable et bon marché. 


Un maigre salaire remplace le fouet de l'esclavage des sévices utiles du temps des barbares. Une poignée de politiques au service de la finance, accompagnés d’une tribu de religieux,  scellent le sort d'une multitude de hères en déshérence. 

Un noyau restreint de cyniques entament les grandes manœuvres politico religieuses pour le pouvoir et la possession des biens de notre planète. Les faits sont avérés et ces entreprises à caractère pseudo spirituelle élaborent leur fortune en puisant avoirs et pouvoir dans la poche du pénitent qui, a l’écoute des chants du livre et bercé par une liturgie parfumé à l’encens, s'achète les indulgences, gages de paradis. La bonne parole permet de rendre tolérable l’intolérable et nous enjoint à considérer la souffrance comme un rachat de pêchés. Une bourgeoisie de la bonne parole, porteuse du dogme et souvent avide de pouvoir, prompte à condamner le chemin non conforme aux livre, interdisant toute recherche personnelle.

Le contribuable, cet homme de peine au service de quelques « happy few » aura droit aux discours, aux promesses sans lendemains et à l’espoir d’une aube joyeuse. Promesses sans conséquences qui permettent aux politiques de s’affranchir du temps entre deux élections. Le contribuable, ce bâtard sans mémoire situé entre deux extrêmes, finance les guerres que se déclarent les gouvernements, ainsi que la reconstruction des pays dévastés par ces dernières. En outre il a le privilège de mourir au champ d'honneur pour sauvegarder les intérêts de ceux qui encaissent les dividendes générés par les conflits. Une médaille posthume habillera la victime du cynisme ambiant. L’opulence démesurée pour une poignée de spéculateurs, la misère crasse pour un nombre croissant de déshérités, victimes de l’avidité et de la corruption. Guerres, révoltes et saccages…une suite d’escroqueries sous forme de paquets cadeaux livrés franco de port à l’humanité. Politiciens asservis aux lois de la finance. Quel sort pour la nouvelle année ? Une répétition de la précédente…avec sa cohorte de mots, d’intentions, de promesses et de projets inutiles ou un « remake » des années quarante ? 

Tous les ingrédients en faveur d’une catastrophe sont réunis. Bulles économiques et son cortège de faillites annoncée, soulèvements, révoltes, guerres, famines, corruption et incompétences généralisées ne demandent qu’à éclater au grand jour. Aucune instance ne dispose des armes capables d’endiguer une telle déferlante. Les bonnes volontés, il y en a, ne suffiront probablement pas à freiner les velléités suicidaires d’une bande d’illuminés qui tiennent nos sociétés en otage. Des gouvernements incompétents, des politiciens achetés et des spéculateurs inconscients, conduisent notre civilisation au désastre. Que pourrions-nous souhaiter pour cette nouvelle année si ce n’est la démission collective de tous les imbéciles qui nous gouvernent. Donner des voix à l’intelligence et découvrir ce qui nous unis plutôt que de guerroyer pour s’approprier les biens d’autrui. Savoir vivre ce que nous sommes. 

Ce ne sont là que des souhaits à court terme, disons valables du premier au quinze janvier, avant que les mauvaises habitudes ne reprennent le dessus et nous rapprochent de l’inéluctable échéance...

L'ATTENTAT

Victimes terrasse
L'Incroyable attentat fomenté par une poignée de barbares blasphématoires, utilisant l'islam comme prétexte pour donner libre cours à la haine d'eux-mêmes, dont ils rendent le monde responsable. La bêtise au service de l'ignorance. Des pervertis revanchards essayant de gagner à leur cause des jeunes en déshérence. Faux prophètes, vrais criminels dont l'évolution mentale s'est arrêtée à l'âge de bronze. Les réactions à chaud, fatalement émotionnelles provoquent peur, dégoût, révolte et soif de vengeance. Rien de plus naturel dans un premier temps. Puis viennent les questions embarrassantes. Les pourquoi et les comment. Des interrogations à ne pas passer sous silence si nous voulons éviter la répétition des scènes de carnage qui ont fait tant de morts, de blessés et de désespérés  parmi les parisiens, victimes de ce massacre inutile. 

Il n’est plus possible, dans le monde où tout se vit en accéléré, où chaque information voyage à la vitesse du son et se partage brut sur les réseaux sociaux, de continuer à exister comme par le passé. Aujourd’hui nous vivons par procuration, que cela soit par l’image où le texte, les situations les plus diverses de sociétés perdus aux confins de notre planète. Sur informés ou sous Informés, l’avalanche de nouvelles qui se succèdent en continu, souvent partielles, parfois de sources incertaines ou non vérifiées, nous prennent de vitesse. Suivant l’éclairage et le contexte, des images volontairement manipulées, peuvent exprimer le contraire de la réalité et désinformer le chaland. Nombreux ceux qui ne disposent pas des clés permettant de décrypter objectivement le flux de nouvelles.

Le Coran assassiné  
Les politiques, habitués à ronronner sur leurs acquis, dépassés par les événements et incapables de prendre le recul nécessaire pour appréhender une situation donnée, ne tiennent souvent pas compte des effets induits à court et moyen terme, des décisions prises. Il n’est pas facile de gérer un pays en période de haute conjoncture, mais l'homme politique se révélera « homme d’état » dès l'instant où il saurât faire face à la nation en danger. C’est le moment où l’acte prend le pas sur le verbe, où le pouvoir cesse de mentir, de parader ou de s’engraisser sur le dos du citoyen. C’est le jour où il devient la conscience de son pays et cesse de considérer le citoyen comme un outil électoral, un échelon supplémentaire vers le pouvoir.

L’Histoire n’oublie pas, le temps n’efface rien et la situation actuelle n’est que la conséquence des erreurs commises par le passé. Nous pourrions remonter aux croisades où les catholiques n’ont pas été très compassionnels envers les populations d’Afrique et du Moyen-Orient. C’est le moins qu’on puisse dire. Contentons-nous de remonter à l’époque coloniale. L'Esprit « conquistador »  de l'époque n'avait cure des séquelles dues aux invasions. Une vision limitée au court terme et des perspectives d'enrichissements rapides, balayèrent toute réflexion pouvant s'opposer à la marche des événements. Envahir une population jugée comme culturellement inférieur ou considérée dans certains cas comme de simples sauvages fut, dans l'esprit d'aucuns, apprécié comme un bienfait, un apport éducatif et religieux. Le sceptre et le goupillon suivirent de près casques et fusils. 

Essayer de comprendre l'humiliation que nous faisions subir à ces communautés ne fut jamais à l'ordre du jour. Il fallait donc logiquement nous attendre à ce que les populations, soumises aux diktats occidentaux, comme ce fut le cas pour les trois quart de l'humanité, finissent par éprouver des sentiments d'agacement envers l'occupant. Le prévisible s'est réalisé naturellement et plus tôt que désiré. S'approprier les richesses d'un pays et utiliser le vaincu comme serviteur soumis à la volonté d'un maître autoproclamé, ne peut que provoquer amertume et rébellion avec à terme, une légitime soif de revanche. La situation d'aujourd'hui, pour dramatique qu'elle soit, est le prix à payer pour les exactions du passé. 

Pour ne pas avoir su rencontrer l'autre et avoir fait passer le    « gain et le pouvoir » avant toute notion de partage ou main offerte à la différence. Essayer de comprendre nos différences nous permet souvent de compléter nos connaissances, de combler des vides, d'apprendre à construire des ponts et de tracer des chemin. L'Homme, hélas, a trop l'habitude de combattre et de détruire ce qui échappe à son entendement.

L’Attentat perpétré à Paris ressemble fort à une déclaration de guerre. Un retour à l'obscurantisme  de groupes djihadistes inféodés aux dogmes d'un autre temps qui, faute de connaissance et dans la plus totale ignorance des préceptes coraniques, ouvrent la voie à l'hystérie barbaresque. Un nombre restreint de meneurs fait main basse sur la naïveté d'une jeunesse en déshérence. Des adolescents fragilisés par le manque de perspectives, ignorés par l'état, représentent dès lors des proies idéales pour le recruteur des sacrifices suprêmes. L'incommensurable soif de pouvoir d’un cercle limité d'extrémistes prenant l'Islam en otage et l'aveuglement stupide des occidentaux ont permis l'émergence de cette catastrophe sans commune mesure. Laisser aller et indifférence gouvernementale.


Des politiques trop absorbés à se faire élire ou réélire ont favorisés l'apparition de ces structures et une coupable tolérance  les a laissé prospérer jusqu'à devenir incontrôlables. La recherche du consensus à tout prix en vue des élections où l'intérêt général fut négligé au profit du seul politique, coûte aujourd'hui un bras au contribuable. Samuel Huntington, l'auteur du « Choc des Civilisations », très controversé par un certain nombre d'intellectuels nous a fourni la preuve d'une juste vision prémonitoire. 

Or par le laxisme avéré et imprévoyant du politique nous nous trouvons  aujourd'hui durablement partie prenante dans cette guerre qui n'ose dire son nom. 

Une certitude toutefois, nous sommes condamnés à combattre le fléau Daech avec l'espoir de mettre un terme aux exactions de cette bande de criminels. Les mots: « coalition et diplomatie » sont peut-être les clés indispensables pour mettre fin à l'horreur. Une solidarité européenne à tous niveaux ne serait pas seulement souhaitable mais devrait être exemplaire. La catastrophe vécue par les citoyens de ce pays aura peut-être le mérite de faire comprendre, au plus grand nombre, l'importance du rôle que doit jouer l'Europe face aux dangers potentiels. Les temps de demi-mesures et des petites fantaisies égotistes sont révolues sous peine d'effondrement.

GUERROYER EN 2015

Repos après tuerie ... 
Guerroyer à travers les continents pour éprouver plaisirs et orgasmes du pouvoir. La belle affaire. Assassiner hommes, femmes et enfants pour refus de soumission au diktat d'un dogme. La belle affaire ! Contraindre par la force et la torture des individus à penser leur existence en fonction de règles établies par des roitelets, aux conceptions politiques moyenâgeuses, serait inimaginable au vingt et unième siècle. Et pourtant...Plusieurs millénaires au service de la destruction, le nom des dieux en bandoulière pour justifier mort et misère, le temps n'a hélas réussi à infléchir la cruauté de l’individu malgré la présence des philosophes qui ont jalonné les chemins de l'histoire. Sacrifier au nom des dieux à qui nous faisons dire n'importe quoi pour justifier l'injustifiable. Élever églises et monuments en guise de pénitence tout en éliminant ce qui gêne, ce qui fait obstacle aux ambitions afin de légaliser un projet ou une volonté d’asseoir le pouvoir. Il semble que le passé ne nous ait pas permis d'assimiler grand-chose. 

Les barbares exécutent
Le stratège en col blanc, as de la financiarisation, sait comment prendre une population en otage pour servir la soupe au chef. Intense travail de lobby où mensonges et cupidité sont mamelles prévaricatrices. Une règle du savoir vivre dans le monde du business international. Le petit peuple y fait office de garantie bancaire avec la bénédiction de gouvernants à la recherche de plus-values. Aux deux bouts de la chaîne les perdants. Le contribuable et encore le contribuable. Le même passe trois fois à la caisse. Une fois à l'aller, une fois au retour et une fois pour rembourser la plus-value du député lobbyiste. Notre société cherche à incarner le sommet d'une civilisation exemplaire mais ne craint pas d'échanger la mort contre un coin de paradis éphémère. Avoir un instant l'illusion d'exister...sur le dos des autres. Cinq, dix ou vingt ans pour créer des camps de souffrance et noyer des ethnies au nom d'idéologies elles aussi éphémères. Avoir raison le temps d'un massacre. Vivre l'inutile le temps de paraître et de jouir du cercle des parasites. Et pourtant et pourtant ! 

Victimes des guerres de Religions
L'Homme dispose d'un privilège incommensurable, celui de la réflexion. Une conformation d'esprit le portant naturellement à découvrir sa réalité et se porter à la hauteur de ses semblables. Le chaos, « concernant l'homme », n'est pas inscrit dans le marbre. La guerre n'est pas une option. L'Homme n'est pas l’ennemi de l’homme. Il le devient quand agressé il subit l'humiliation et la maltraitance de l'autre. Dès lors c'est la porte ouverte à la révolte vengeresse. Les exemples en remplissent les livres histoires. Le sang qui imbibe la terre des continents découverts, puis convoités et exploités pour satisfaire la cupidité et la soif de certains pouvoirs est inimaginable. En témoigne la presque extinction des autochtones du premier continent émergé de notre planète, l'actuelle Australie. 

Puis ceux des Amériques, en grande partie décimés sous prétexte d'y apporter la bonne parole, inquisition oblige. Des siècles de tueries, de mensonges et de rapines pour déboucher sur le chaos et le mépris de la vie humaine. Il est toujours interdit de penser faux, ce qui permet aux guerres de religions de prospérer, aux politiques de se déchirer et aux imbéciles d'exister. Discourir sur la démocratie sans jamais l'appliquer. Leitmotiv de la modernité. 

Efficacité de l'OTAN
L'Homme, par le passé, n'a pensé qu'à détruire et s'enrichir. Aujourd'hui, rompu à cet exercice il met les bouchées doubles. Le constat est évident en considérant la fumisterie du Moyen-Orient. Chaque jour qui passe augmente notre responsabilité face à la misère des réfugiés et le danger que représentent les émissaires de Daech, utilisant cette filière pour mieux infiltrer l'Europe. L'anarchie meurtrière qui sévit dans cette partie du monde est le résultat de nos incohérences politiques. Vouloir soumettre une société à la volonté d'un tyran, voire d'un envahisseur, quel qu'il soit, est à terme voué à l'échec. Tracer des frontières artificielles à sa convenance en y incluant des ethnies en dissidence séculaire est un autre échec garanti. Notre arrogance naturelle et le sentiment chevillé au corps de notre supériorité en toutes choses ont façonné les galères auxquelles nous sommes confrontées aujourd'hui. L'Ironie ne nous empêche pas de répéter à satiété : « Plus jamais cela ».

Nous sommes loin d'avoir su tirer profit des leçons de l'histoire et continuons à vivre l'holocauste au quotidien comme si de rien était. 

LE CONSTAT

Un constat et une interrogation. Des lustres de fourvoiement politique, suivis de décennies de gestion aberrante où le pays s'est déconstruit au hasard de l’inspiration des uns ou de la fantaisie des autres. L'atonie avérée des locataires de la Versailles moderne, politicards à l’affût de votes avec comme antienne, celle de perdurer jusqu'à ce que mort s'ensuive. Exercer le pouvoir au détriment d'une population et pouvoir décider du sort des autres en étant soi-même à l’abri, doit être grisant. Mais est-ce tenable ? Ces tribus de joyeux énarques aux manettes du pouvoir, auto promus la plupart du temps, sont principalement au service d’eux-mêmes. Ils exercent leurs débordantes prérogatives dans une atmosphère de roi soleil vautrés dans les dorures du passé. 

Ils tendent à touiller l’injonction comme un chef étoilé sa crème fouettée, à cette différence près que ceux qui la dégustent, ne la digèrent plus. Le monde du pouvoir flirt avec la dynamite en manipulant  ses citoyens à outrance. L'ambiance suinte la grenade dégoupillée pouvant à tout instant nous exploser à la figure, car la cécité de nos faiseurs de miracles ne varie guère. Au contraire, elle se renforce à chaque élections. Pardi, on ne change pas une équipe qui gagne en inefficacité, mais rapporte gros sur un plan personnel. Rien, ni personne ne fera bouger ces gesticulateurs en charge de notre bien-être. Ils sont aphones et sourds une fois pour toutes. Est-ce supportable ?

Notre planète, dirigée depuis trop longtemps par l'incompétence des uns et l'égocentrisme des autres succombe à l'asphyxie. Soumise à une financiarisation spéculative indécente elle enrichi ceux qui le sont déjà au détriment des d'investissement industriels créateurs d'emplois. Les classes moyennes se paupérisent et l'exigence du politique croit à mesure qu'il assure sa pérennité...sur le dos du citoyen. 

La couardise du politique et sa volonté de maintenir le statut quo font que nous sommes à portée d'allumette du baril de poudre. Le rêve européen, faute d'ambition se délite. Il n'y a plus que le carnet d'adresse et l'espoir d'un miracle de dernière minute qui suscite encore quel qu’intérêt. Les gouvernements peinent à agir en prévision des échéances électorales et de fait, mettent à mal le peu qui tient encore debout. Les grandes questions concernant la Grèce, l'Ukraine, Daech, le terrorisme et ses réfugiés, toujours en attente de solutions et potentiellement explosifs, exigent pourtant des réponses immédiates et urgentes. 

L'Europe, comme image de marque, avec ses atouts scientifiques, industriels et historique n'a pas besoin de baisser les bras en se défaussant de ses responsabilités sur le reste du monde. Nous somme suffisamment puissants pour tenir tête aux grandes structures qui se mettent en place autour de nous. Il suffit d'en être conscient et de mettre au pas les pieds nickelés de Bruxelles qui se prennent pour des astres. La boutique Europe ne se dirige pas comme le bar tabac du coin. Il faut du souffle, un esprit de pionnier et l'envie de faire l'histoire. Le petit personnel politique de la capitale, loin de l'Europe mais proche de ses ambitions personnelles, n'en comprend pas les enjeux faute de maturité politique.


Même mes chiens ...
La perte de crédibilité des ministres, députés, haut fonctionnaires ou faiseurs de lois prend  des proportions inégalées. Jean Monnet, Robert Schumann, les géants visionnaires tels que De Gaulle, De Gasperi et Adenauer, pères fondateurs de l’Europe se retourneraient dans leurs tombes en constatant l'écroulement de cette édifice qu'ils ont si minutieusement mis en place. « To big to fail » La formule a ses limites. L'Europe doit se remettre en question au risque de se disloquer en limitant ses prétentions au stade d'une communauté commerciale sans influence politique majeur. Pour nourrir une authentique appartenance continentale, il faut aussi savoir faire rêver. Offrir de réelles perspectives aux jeunes en démontrant que leur avenir ne se limite  pas forcément  au rôle de combattant ou de kamikaze en Syrie ou en Irak. 


Sortons de notre traditionnelle arrogance, créons des projets, réfléchissons aux possibles perspectives d'avenir au lieu de verser dans un défaitisme qui n'a aucune raison d'être. Les vingt-huit pays constituant notre communauté semblent très peu concernés par l'indispensable « union européenne », seule voie possible pour répondre efficacement aux mastodontes qui s'édifient autour de nous. Il ne faut pas compter sur des amis qui n'existent pas ou espérer une aide miraculeuse qui ne viendra jamais. En politique il n'y a pas d'amis, il n'y a que des opportunités... La Chine, le continent Africain, l'Inde et l'ensemble des pays de l’Amérique du nord et du sud, sont des compétiteurs et n'agissent que dans leurs seuls intérêts. Si nous voulons exister nous devons êtres forts et seule l'Europe « unie » nous permet de l'être.

Retraités en détresse ... 
Trop de palabres, de nombrilisme, de politiciens plus attirés par le verbe que par l'action. Trop de lois, trop de fonctionnaires, de commissions inutiles qui ne sont que prétextes à engranger des gains. Trop d'énarques sans expérience aux responsabilités à Bruxelles,  capitale offerte à une brochette de cols blancs, officiant dans le virtuel avec une grande connaissance sur peu de choses. Il serait grand temps d'investir dans l'humain, de se rendre compte que ce sont les populations qui construisent nos sociétés et non la poignée d'élus sensés les représenter. Si nous voulons donner une réponse démocratique aux aspirations du génie populaire il est nécessaire de connaître ses besoins, ses rêves et ses attentes. Mais souvent non concernés, ces édiles du farniente, bloquent toute évolution afin de sauvegarder leurs prérogatives. 

Pour que la population puisse comprendre les enjeux de son devenir, les gouvernements ont le devoir absolu d'expliquer les raisons rendant « l'union européenne » indispensable. Nous ne pouvons sans cesse mettre le citoyen devant les faits accomplis. Il doit pouvoir en comprendre les tenants et aboutissants, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui. 

Vouloir l'union et ne pas l'assumer en s'appuyant sur l'Otan pour notre défense, n'a pas de sens. Est-il normal d'habiller les frontons de nos édifices publiques avec le drapeau de l'union en acceptant que les États-Unis nous dictent la marche à suivre envers l'Ukraine? Le mot « liberté » signifie-t-il encore quelque chose ou subissons-nous définitivement la tutelle américaine ?  D'autre part est-il imaginable de vouloir une Europe sans céder une part de souveraineté ? Il faut savoir ce que nous voulons.  Un avenir ou la chute..!

Changer l'homme pour que change la politique ? Aussi difficile qu’essayer de faire voler une girafe.

FRANCE LAIQUE (divertissement halal)

La France, pays où la confusion et le drapeau de la laïcité, à l'image du petit personnel politique, se la joue halal. Une laïcité tendance élastique, en étroite corrélation avec le vote utile, selon les partis au pouvoir et le désir d'y rester. Entre foulard et Burqa, menus spéciaux dans les cantines scolaires, séparation hommes/femmes dans les piscines et aujourd'hui le foie gras halal nous nageons en pleine duplicité, partageant lâcheté et ignorance avec les guignols au pouvoir. L'ENA aux manettes, esprits brillants barbotant dans l'inexpérience des cuisines gouvernementales, mijotant formules verbeuses et menus indigestes à la gloire du petit peuple. Il s'agit avant tout de satisfaire leur ego croissant dans le but d'épater les copains de promotion.

Salafistes, islamistes, djihadistes ou musulmans sans autres titres de noblesse que l'observance du coran, le livre de toutes les contradictions et ouvert aux interprétations les plus hallucinantes selon le degré d'intelligence du lecteur. Chacun y trouve de quoi satisfaire ses ambitions. La brute, de quoi alimenter son ignorance et l'ignorant peut y découvrir son appétence pour la barbarie avec l'aide précieuse de certains imams autoproclamés. Les pitres aux affaires, à force de prudence et l'envie de ne pas trop déplaire à un électorat toujours utile aux ambitions personnelles, se font rouler dans la farine, non sans une naïve bienveillance. Ou seraient-ils, par un cynisme bien compris dans les coulisses de l'histoire, les complices avérés d'un système de gouvernance qui nous échappe? Une chose est certaine, ces manutentionnaires de la délinquance ont perdus toute crédibilité politique. Ils se sont atomisés dans les bacs à souvenirs, irrécupérables. Depuis l'antiquité des sages ont prétendus que gouverner c'est prévoir. En l’occurrence ils ne nous disent pas si cette prévoyance concerne uniquement leur propre devenir où si elle prévoit également celui de leurs administrés.


Un immense éclat de rire nous étreint les gencives lorsque nous entendons parler de démocratie. Constatant que ce magnifique pays est dirigé par des infirmes intellectuels, partiellement soumis aux lobbys tant sionistes, qu'islamistes d'où toute liberté d'expression est bannie. Une liberté qui n'est plus qu'un mythe. La petite gauche sans souffle, vivant dans une pénurie de l'imaginaire, accros aux interdits, lobotomisée par la trouille, met la France en stand-by des espoirs déçus. Une attente qui risquent de durer tant que nos lobotomisés resteront aux commandes et même au-delà, si les projets d'une relève droitière, déjà en déshérence, tient ses promesses. Religions, libertés (d'expression) ou démocratie, signes distinctifs religieux...voilà de vastes sujets ouvrant  portes et fenêtres à toutes les extravagances, dérives et contradictions. Kippa oui, voile non! Pourquoi ce qui est autorisé aux uns serait interdit aux autres? La Kippa ne serait-elle pas un signe distinctif religieux?


Nous pâtissons d'une politique gouvernementale sous influence qui subit le diktat de puissants lobbys sionistes. Une secte à des années-lumière des aspirations du juif orthodoxe, habité par le seul désir d'être dans le monde, loin, très loin des fureurs d'Israël et sa volonté de vouloir dominer la planète. Tous les postes clés de la finance internationale et la plupart des médias sont entre des mains sionistes, atout leur permettant de peser sur un nombre grandissant de gouvernements.


Beaucoup de politiques, accrochés à leurs prérogatives comme des sangsues sur une cuisse de poulet, se plient sans vergogne aux exigences de cette secte pernicieuse, va-t’en guerre et liberticide. Confusion également entre Islam, islamistes, salafistes, musulmans et arabes. Parmi les arabes il y a des musulmans, des catholiques, des juifs, des orthodoxes et des laïques au même titre qu'il existe des musulmans, des islamistes et salafistes occidentaux. Démocratie, un concept souvent utilisés dans les salons politico-littéraires, servant d'image cache misère aux discours politiques.


En fait, cela ressemble à un mot d'excuse pour masquer l'impuissance des montes en l'air qui nous gouvernent. Selon le dictionnaire Larousse, la démocratie est un système politique, une forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. Souveraineté espérée mais inexistante sauf lorsqu'en, en désespoir de cause, elle finit par s'exprimer dans la rue, mettant la peur à portée de cervelle des décérébrés gouvernementaux. Quant à la liberté, celle que nous prêtons à la parole exprimée, là aussi nous sommes les dindons de la farce. Notre ami Desproges serait aujourd'hui embastillé avec la plupart de ses amis humoristes des années quatre-vingt.


Il suffit aux  lobbys sionistes de froncer  les sourcils pour que les politiques se couchent, que les intellectuels étiquetés comme tels se lancent dans un verbiage abscons,   incompatible avec la logique la plus élémentaire. Au final, nous obtenons la condamnation au silence de Dieudonné. Hypocrisie et bonne conscience à peu de frais. Le rejet de l'autre devient une mode permettant d'accéder à l'autosatisfaction d'un devoir accompli. Le pays des « droits de l'homme » se configure dans l'abstraction, devient un titre, une sorte de carte de visite pour touristes. Un label qui décline à regret un vœu pieu.


L’Homme larmoyant qui nous habite, passe du « Jamais plus cela » à la pire des barbaries. Il persiste, signe et continue de barboter dans son ignorance historique. Nous nous habituons à vivre dans le paraître et le virtuel, probablement pour éviter de nous remettre en question. Pleurant des larmes de crocodiles sur le sort d'un animal torturé, nous restons incapables de nous révolter contre des gouvernements qui assassinent leurs peuples dès que la finance ou une menace de perte de pouvoir entrent en jeu.


Nous acceptons également sans trop nous formaliser l'arnaque du discours politique consistant à promouvoir la ritournelle du patriotisme enjoignant la soldatesque à mener une guerre forcément juste, dans le but de défendre, in fine, l’intérêt des gros calibres du business. Le pauvre combattant, victime du champ de bataille, aura droit aux honneurs posthumes. Une médaille avec ruban pour une vie gâchée. Les guerres, aux noms de la finance, de la religion ou du pouvoir, ont toujours la même finalité, devenir ce que l'homme est incapable d'espérer de lui-même.

Une certaine sagesse, une main tendue vers l'autre ! Nous ne faisons qu'usurper des souhaits, oubliant de nous offrir les moyens de les réaliser Un  nombre croissant d'organisations pillent d'une façon éhontée les biens de l'humanité sans bourse délié, transformant l'homme en simple « utilité », quand il ne s’agit pas de lui dérober ses connaissances environnementales, son savoir-faire ou son expérience. En brevetant les vols de ce savoir-faire, ils enrichissent la pharmacopée industrielle, dépouillant sans états d'âme l'autochtone, amazonien entre autres.


Ronald Haakman

CHEFAILLONS

C'est dément et incompréhensible. La classe politique, quel que soit son bord, se sait totalement dévalorisée dans l’esprit de la population. Par ses actions de chefaillon vindicatif, arrogant, menteur et autosuffisant, elle creuse son cimetière politique. Complètement décrédibilisée à force de trahisons, la classe au pouvoir, ainsi que celle qui trépigne d’impatience pour prendre sa place, sont pathétiques. Des décennies de coups tordus, de grandiloquence, d’abus de pouvoir et d’affaires peu reluisantes, ont fini par lasser le chaland. La plus grosse performance de nos édiles fut de se servir au lieu de servir et...surtout, de garder constamment son carnet d’adresse à jour. Leurs plus gros exploits furent de mettre sur pied des armées de petits soldats, divisés en factions pour combattre leurs adversaires politiques en vue d'améliorer l'exploitation d'une population en rupture d'illusions.

 La  politique, pour la plupart de ces braves, n'est qu'un  tremplin pour accéder au pouvoir et s'assurer des lendemains qui chantent. Ces bras cassés surpayés, chansonniers du chimérique, avec la nation comme scène, ne s'améliorent pas avec les années. De défaites programmées en rupture idéologique, les assistés de la république, tenants du dogme persistent et signent à promouvoir, avec enthousiasme, la « non politique » mise en cause. Le peuple est prié de se serrer la ceinture pour aider la tribu politicienne à vivre au-dessus de ses moyens. Dorures, luxe et services dispendieux alimentant ego et salaires pour le plaisir de pouvoir se rouler dans les privilèges de la république, comme le cochon dans la fange. Les sujets s'inclinent, râlent et payent.


L'Antienne de la lutte contre le chômage a de beaux jours devant lui. L’État, puits sans fond, monstre de prodigalité, embauche à tours de bras, augmentant d'autant les charges incombant aux contribuables. Il est manifestement plus facile de dépenser l'argent des autres. Quant au génial contribuable, il est là pour palier à toute perte de défraiement, de salaire ou de primes, de nos édiles. Un impôt est si vite revalorisé. Nous atteignons toutefois le sommet de l'absurde en constatant la pléthore de doublons dans la fonction publique. Fonctionnaires en surnombre constamment débordés. Un tel programme appliqué à l'industrie privée mènerait inévitablement à la faillite. La France, avec vingt millions d'habitants de moins que son voisin Allemand, entretien le double de fonctionnaires. La classe dirigeante n'y trouve rien à redire. C'est le simple quidam qui se sacrifie pour que députés, sénateurs et ministres n’aient pas à prendre de risques électoraux. Pour faire le job entre deux grèves, il nous faut deux fonctionnaires et demi, contre un seul en Allemagne.

 Où est le problème ?

Puis c'est l'exercice de la fonction. Les chefaillons, toques blanches partisans de la langue de bois nappée d'idées creuses, plats politiquement corrects, tolérés par le plus grand nombre, partent entamer la guerre du verbe. Ils houspillent insultent, éructent, font semblant de s'énerver et finissent par s'éteindre à l'appel de la sieste, rêvant de comptes bancaires et de prises d'intérêts.  Au réveil, l'estomac  gonflé au méthane, les sacrifiés du temps, passent aux votes, empilent les projets de lois inutiles, prennent des décisions qui ne servent à rien (la plupart du temps) et se congratulent dans un élan de solidarité politique.

Viennent les discours, soulignés parfois par une exclamation empruntée au Général en mai soixante-huit : « Je vous ai compris » air martial en moins et sans signification autre que celle de placer un bon mot. Ces flibustiers du pouvoir, passés maîtres en dé-tricotage de la nation, font feu de tout bois pour donner le change et faire croire qu'ils savent. Pas d'idées, pas de visions, ils sont accrochés à leurs prérogatives comme des moules à leur bout de rocher. Lâches, poltrons par essence, la crainte de perdre des voix en poussent certain aux compromis les plus sordides.

Certains fonctionnaires, caste aux privilèges parfois démesurés, continueront à dormir sur leurs deux oreilles et de faire à deux ou à trois, ce qui ailleurs ne nécessite qu'une personne.



Ces chefaillons auto-clonés en disponibilités permanente...belle brochette d'éléphants qui n'ont cessés de nous souffler dans les bronches durant plus de quatre décennies. Il suffit de changer le titre de la chanson en gardant les paroles, de faire de l'éboueur un technicien de surface pour donner l'illusion du neuf, du renouveau. Sourire Colgate, haleine fraîche – nos caciques du verbe remettent le couvert. Liftés au bonheur du pouvoir ils nous assurent des lendemains qui chantent, sans préciser s'il s'agit de leurs lendemains ou des nôtres. Le partis change de nom et devient ce qu'il fut. De peu crédibles, le parti innove dans l'illusoire continuité. Stratèges ou simples conseillers aux ordres ? Le doigt sur la couture du pantalon, ils pensent, disent proposent, écrivent et soumettent les appréciations portées par les vents de l'ambition. Chefaillon une fois, chefaillon toujours..! Courageux mais pas téméraires. Une voix est si vite perdue. Ils éviteront donc, comme la peste, d’ajouter des lois audacieuses à toutes celles déjà existantes et non appliquées...  ou de se lancer dans de grands projets susceptibles de mettre leur carrière en danger.


Une ligne de conduite sommairement calquée sur celle de l'Europe, partant de rien pour mener nulle part. L'Ukraine fleuri dans l'amnésie, la Russie n'est pas à l'ordre du jour, l'Italie priée de se débrouiller seule avec le problème des réfugiés, dont les nombreux ex- colonisateurs coresponsables se détournent avec courage. De réunions en colloques le verbe triomphe, les décisions fusent dans un délire de propositions dont les réalisations se perdent dans la poignée de mains finale...coûteuse pour le contribuable. Le désastre Libyen, la guerre civile en Syrie, Malte, Lampedusa, les immigrés et réfugiés fuyant la mort programmée.

Les naufragés de la peur, de la misère et l’attitude scandaleuse de l’Europe dont la posture favorise également la montée de l'extrême droite. l'Europe a une large responsabilité dans ce drame sans équivalence. Les victimes, au delà de la mort, finiront par nous adresser la parole et...nous reprocher notre surdité. Quant aux gouvernementaux en place  de réunions en palabres ces politiciens de tous bords s’évertuent à nous démontrer leur degré de couardise institutionnalisée, ainsi que la nôtre par conséquent. Se taire s'est être complice de la barbarie et cet aveuglement n'est guère propice à l'Europe.

Les envoûtés de la politique sont, en fait, des amateurs dangereux et nuisibles. Le monde change, évolue, se transforme. Des alliances se créent, des pays fusionnent et le nombre de révolutions explosent. La barbarie s'installe et ne suscite qu'un verbiage limité et peu en rapport avec l'énorme enjeu. Les demeurés s'exerçant à la politique de confinement telle qu'elle s'exerça durant une partie du vingtième siècle, seraient bien inspirés de  reconsidérer leurs points de vues et de prendre acte de l’irréversibilité de notre situation actuelle.

Avant que l'Europe ne vole en éclats par l’incompétence d'une bande d’intrigants et de  sous-doués, essayons de lui suggérer un gouvernement. Pour avoir une chance de réussite optons pour la pédagogie. Pour communiquer et expliquer l’importance de l’Europe face aux multiples enjeux qui se profilent à l'horizon, évitons le fait accompli. Un seul pays au centre de l'Europe peut se targuer d'être une véritable démocratie, à savoir la Suisse, dont les dirigeants ont su dépasser leurs ambitions personnelles au profit de l'intérêt général. Un îlot d'intelligence et de savoir faire, jalousé et critiqué par les artificiers de l'incompétence. Peut-être un bel exemple...à suivre !

L'Europe, bouilli d'incohérence, ne peut fonctionner sans un gouvernement central, une diplomatie commune, une armée continentale et une indépendance totale vis à vis des États-Unis.  Compter  sur l'ex gendarme du monde pour assurer notre protection n'est qu'un leurre. Il n’est qu'à observer le nombre d'échecs retentissants subis lors des expédition organisées par nos amis américains. La plupart de leurs interventions se terminent en bérézina. Ils sèment cadavres et désolation puis s'en vont. Piètre stratèges, avec une connaissance géostratégique pour le moins lacunaire, doublée d'une méconnaissance historique de notre planète qui frise l'ignorance. C'est une démocratie approximative, guidée par la finance où le dieu dollar tient lieu d'église.


Se sachant en perte d’influence ils essayent de nous lier les mains avec des contrats à sens unique dans le but de sauvegarder leurs intérêts politiques et commerciaux. Les accords proposés   sont loin de nous êtres toujours favorables. 

De plus, ce qui est de bonne guerre, ils tentent, souvent avec succès, de diviser l'Europe. Ils ont  parfaitement compris que diviser était le meilleur moyen pour arriver à leur fin. Le dernier conflit Ukrainien en est le meilleur exemple. En laissant croire à une imminente intervention de l'OTAN  les États-Unis ont pratiquement élevés un mur virtuel entre l'Europe et la Russie. l'Europe de la  pensée hirsute et de dernier de classe, n'y a vu que du feu. Nous nous sommes mis à dos le seul pays du continent capable d'intervenir efficacement, à nos côtés, dans la lutte contre Daech et Al Qaida. Bravo ! Les divers cacochymes aux responsabilités seraient bien inspirés de suivre des cours intensifs de prospective.

Le temps où nous acceptions des « petits bras » pour assurer notre prospérité est révolu. Pour consolider l'unité européenne il nous faut des hommes de poigne, des responsables clairvoyants, des joueurs d'échec, dotés d'une vaste connaissance géostratégique et disposant d'un sens historique éclairé. Faire face aux défis que la planète nous imposera dans un avenir proche, ne sera pas une sinécure.

ATTENTAT

Évacuation des blessés
La guerre des religions ou troisième guerre mondiale, propos tenus au début du vingt et unième siècle et propos ridiculisés par la nomenclature intellectuelle. Une grande partie de l’intelligentsia et des seigneurs auto décrétés messagers du savoir universel et portés à bout de cervelle par un nombre croissant de chefaillons de la politique, se repaissent de certitudes qui n'ont d'égal que le poids de leur ego. Malraux a écrit que le vingt et unième siècle serait spirituel ou ne serait pas. Paul Craig Roberts ajoute que : « toute l'humanité est menacée par une poignée d'hommes et de femmes mal installés à des postes de pouvoir à Washington ». Samuel Huntington* parle du « choc des civilisations ». Quant à Jean Bernard Ravenel, il nous explique le pourquoi et le comment de l'avènement de la troisième guerre mondiale. Une guerre insidieuse qui ne dit pas son nom, évoluant de soulèvements en révolutions et se propageant comme une goutte d'huile sur un buvard. Le chaos semble inévitable, faute de mesures adéquates. Entre l'aveuglement grandissant des politiques, la paupérisation de la société et une très mauvaise redistribution des biens, nous parsemons nos chemins de grenades dégoupillées. 

Djihadistes
Il n'est plus possible de considérer les États-Unis comme unique rempart contre l'adversité et il est grand  temps d'ouvrir les yeux sur leurs nombreux échecs et leur façon « de faire de la politique ». Une aberration ! Le désir d'assumer le rôle de gendarme du monde n'est plus qu'une illusion. Continuer de croire et de compter sur eux pour la défense de notre  continent, c'est nous préparer à un enterrement de première classe. La seule façon de limiter les dégâts contre de nouveaux attentats consisterait à unifier l'Europe administrativement, politiquement, militairement et financièrement. Savoir accepter une certaine perte de souveraineté pour faire de cette Europe émiettée un continent uni. Faisons également preuve d'une vision plus planétaire en nous rapprochant de cette Russie que le Général de Gaulle, dernier visionnaire politique français, appelait de ses vœux. 

La population européenne dispose d'un avantage sur les politiciens. Ils ont l'intelligence, l'ouverture d'esprit et sont parfaitement capables d'appréhender le futur en acceptant de faire certains sacrifices pour baliser l'avenir. En témoigne la magnifique spontanéité quant au rassemblement du peuple français, lors de l'attentat de Charlie Hebdo. Descendus dans la rue pour une marche silencieuse, impressionnante, digne et solennelle. Le peuple était en deuil ! Une population mature face à un mur d'ego - de politiciens s'étripant comme des chiffonniers pour déterminer qui avait le droit de participer à cette marche.  

Les attentats ont encore de beaux jours devant eux. Nous n'en sommes qu'au début. En cause les décennies de laisser faire, de laisser aller et de comportements irresponsables. Parfois criminelles pour des raisons bassement électorales. Le refus d'admettre la réalité en considérant les minorités agissantes comme négligeables et non dangereuses. Pourtant  l'histoire nous prouve le contraire. Quelques centaines de nazis déclenchèrent la deuxième guerre mondiale avec les millions de morts qui s’ensuivirent. Le siècle dernier foisonne d'exemples. De Lénine à Mao nous n'avons que l'embarras du choix. Une poignée d'hommes suffit pour mettre le feu à la planète. Aujourd'hui nous en sommes là !


Manifestation Paris
Il n'est plus temps d'éviter, ce que d'aucuns appellent, la troisième guerre mondiale. Tout au plus pouvons-nous en limiter les dégâts. L'Ignorance, l'absence de repaires, une totale méconnaissance historique, ainsi qu'une corruption endémique ont permis les détestables aventures  Afghanes, celles du Moyen Orient, de la Palestine et de l'Afrique centrale. Une décolonisation malhabile et souvent désordonnée, effectuée par des gouvernements sans  autres projets qu'une mainmise sur les richesses du pays libéré, n'ont pas facilités les rapports de bonne entente. Cette politique de gribouille à échelle internationale a crée petit à petit une défiance envers l'occident dont nous payons aujourd’hui, par attentat interposé, la facture. Nous sommes pourtant responsables de cette situation difficile et peu enviable. La politique est un art interdit aux amateurs, mais dans le domaine où l'ego sert d'uniforme et domine les ambitions, les inutiles sont...légion. Les mouvements Salafistes, ainsi que le Califat autoproclamé en Irak et en Syrie, ont le vent en poupe. 

En ayant les moyens de croître et disposant de fonds en suffisance, d'un armement moderne et d'hommes entraînés, ils font au passage de plus en plus d'émules. Ils ont la capacité et l'intention avérée de mettre l'occident à sac. Ils y parviendront si nous ne réagissons pas avec énergie. Il s'agit de savoir ce que nous voulons. Une Europe solide et réactive ou le déclin. Accepter le combat avec une refonte sociétale et une meilleure prise en compte de la redistribution des richesses ou le chaos à court terme. L'Ego ou le bon sens ? Il reste à espérer que la gente gouvernementale ait compris le message véhiculé par l'attentat, ce qui n'est pas certain. Souhaitons que nos amis assassinés ne soient pas morts en vain...



NB : Dans un monde multi civilisationnel, la prévention de la guerre repose sur deux principes : 1. — l’abstention, les États phares devront s’abstenir « d’intervenir dans les conflits survenant dans des civilisations autres que la leur »; 2. — la médiation, les États phares devront s’entendre pour « contenir ou stopper des conflits frontaliers entre des États ou des groupes, relevant de leur propre sphère de civilisation ». L’Occident devra également renoncer à l’universalité de sa culture, croyance par ailleurs fausse, immorale et dangereuse, accepter la diversité et rechercher les points communs avec les autres civilisations...



  

IMPERMANENCE

Tout a été dit, tout a été écrit ou presque...sur les vertus du politique. Tout a été dit sur ses erreurs, passées, actuelles ou celles en préparation. l’Homme politique tarde à faire de la politique. Cruellement absent des réalités, il ne voit, ni n'anticipe les changements. Ancré dans ses certitudes, il ne voit pas bouger le curseur, restant étrangement absent et sourd aux appels de la société dont il a la charge, persuadé qu’il est, de ne pas être impliqué personnellement.  Accroché au pouvoir comme des  sangsues sur une peau de chevrette, il vit hors sol, loin des évidences. Pourtant certains gouvernants annoncent l’avènement de grands changements...avec l'espoir  de ne pas en être la proie. Nos pays et leurs habitants sont des corps vivants et par conséquent évolutifs.  Rien n’est immuable. Tout est en formation, en construction et en devenir. Difficile d'échanger des points de vue avec des politiciens à l'imagination bancale dont la  fêlure interdit toute projection vers l'avenir. Difficile de faire comprendre que l'union est une réponse adéquate à la nouvelle donne planétaire. Beaucoup de pays tissent des liens par nécessité ... parfois par affinité. 


Qu'ils soient d'ordre politiques, philosophiques  ou par opportunités industrielles, peu importe. A quoi ressemblerait un match de football avec onze joueurs d'un côté et un seul dans le camp adverse. Un peu à l'image d'une nation voulant sortir de l'Europe et devant faire face, seule, au  reste du monde. Ce serait une hérésie! La politique de papa est devenue une maladie honteuse infectant les bonnes volontés.

Un des chemins possible vers un mieux-être réside dans la formation. Apprendre aux jeunes que les frontières sont devenues obsolètes avec la mondialisation et ne sont qu'obstacles à l’épanouissement individuel. Partager le besoin de solidarité et se considérer citoyens du monde. La planète se modifie à vue d’œil, change de dimension et ressemble de plus en plus à un gros bourg où tout semble à portée de main.

Un des  obstacles à l'essor d'une société vers le mieux-être: le poids de la corruption, du pouvoir corrosif de la finance et d'une incompétence généralisée de nos édiles. Le savoir à portée de tous est l’arme absolue et  incontestable contre la bêtise humaine. Les écoles, les universités et les centres de recherche le mettent en évidence à chaque instant. Au lieu de surpayer des dividendes, il serait de loin plus approprié et certainement plus rentable à terme, d'investir dans la connaissance. Seul le savoir et une redistribution plus équitable des biens pourront donner naissance à un nouvel ordre mondial.


Quant au chômage, tant que nous n'aurons pas compris que les quelques outils dont nous disposons aujourd'hui ne correspondent plus aux exigences de demain, ce secteur sinistré aura encore de beaux jours devant lui. Avec l'introduction de la numérisation et l'avènement des chaînes de montage automatisées dans la plupart des industries, les suppressions d’emplois non qualifiés, deviendront monnaie courante. Les exemples sont légions. L'Ordinateur ouvre la porte au travail à distance et la mobilité deviendra une des clés de voûte de la recherche d'emplois.  A l'ère du voyage cosmique, de la robotisation et du changement permanent, les sociétés connaîtront nombre de bouleversements qui  à leur tour engendreront des situations douloureuses. Qu'il s'agisse de la naissance de nouvelles technologies ou de morts industrielles, tout s'accomplira dans une certaine «anarchie» ordonnée. Toute structure poussée à sa limite, finit par éclater et à engendrer autre chose. Il suffit pour s'en convaincre d'observer la nature. L'Impéritie des uns, hélas doublée de l'égoïsme des autres, mettent l'humanité en déliquescence.


Les gestionnaires politiques de tout bord, du haut de leur tour d'ivoire, ne comprennent et ne respectent que le pouvoir et le bulletin de vote. Ils sont les merveilleux instruments de l'inutile, des adeptes de la langue de bois sans aucune imagination créative si nécessaire à toute vision du futur.

Pour ouvrir une voie vers l'espoir il faudrait mettre fin au marasme politique, aux scandales à répétitions, à l'inefficacité des cloportes de la gouvernance. C’est une question de salubrité publique. Éliminer le pique assiette diplômé ainsi que l'inutile doublon d’un fonctionnariat pléthorique. Mettre fin au tintamarre des partis, des batailles de petits chefs, de sous chefs, d'aspirants révolutionnaires et autres fomentateurs de troubles, devient impératif.

Un gouvernement doit être à l’écoute de sa population et gouverner dans l'intérêt du pays sans puiser dans la caisse. Les désastres ou problèmes ne sont jamais les fruits du hasard, peu s'en faut. La responsabilité du politique est toujours engagée. Se défausser sur les autres, sur Bruxelles, sur les banques ou sur la crise, n’est qu'émanations d'incompétences et couardises. Pour gouverner il faut savoir assumer ses choix, savoir faire preuve de vision tout en prenant ses distances envers les pythies du « y a qu'à ».

Il n’est pas inutile, en passant, de reconnaître honnêtement que la réussite de Marine Le Pen est exclusivement due à l’abyssale incompétence des partis traditionnels.

Nos caciques, virtuoses ès destruction, insensibles aux souffrances des plus démunis sont également dépourvus de tout sens pédagogique. Valoriser de façon substantielle leurs salaires en demandant des sacrifices à la population c'est, non seulement se tirer une balle dans le pied, mais dénote un parfait mépris envers la population. Tout cela témoigne d'un grand désarroi politique. Ils ne savent plus, mais se cramponnent désespérément à leur mandat avec l'espoir de durer...à n'importe quel prix. L’Europe mériterait un coup de torchon pour mettre fin au règne des adeptes du prêt à penser et autre révolté de salon. Mettre un terme à la politique des magouilles, aux prises de positions des vertueux de fin de semaine et en finir avec l'empire des parasites. l'Europe mériterait un visionnaire capable de sentir le poids du continent à travers le prisme d'un esprit aiguisé. Ne pas seulement attester du présent mais également attribuer un visage à la notion d'un devenir.


Projeter l'image d'une réhabilitation politique en oubliant la cacophonie ambiante et pleurnicharde. Le peuple de France n’a hélas pas les politiques qu’il mérite.

INSTABILITES

En 2003* nous avions annoncé le désastre prévisible en cas d'invasion de l'Irak. Nous avions prétendu qu'une déclaration de guerre équivaudrait à mettre tout le Moyen-Orient à feu et à sang. Puis l'Oncle Sam, une fois de plus, nous prouva son incompétence en matière de géostratégie. Sous des prétextes fallacieux sentant le pétrole loin à la ronde il attaqua « le tyran et dictateur » Irakien sans en mesurer les conséquences.  A la manière des cow-boys du far-west, on tire d'abord, on discute ensuite.  Disposer du  pouvoir ne dispense pas du recours à la réflexion, surtout quand on rêve de manipuler la planète. L'Europe, hormis la France qui a sauvé l'honneur par le discours de Dominique de Villepin devant l'ONU, n'a pas été à la hauteur de ses ambitions. 


Voix discordantes, lâcheté et peur de déplaire aux États Unis, notre continent s’est plié aux exigences et aux allégations de la clique de Washington et son dévoyé en chef – Georges W. Bush. Le prétexte d'éliminer le despote Saddam Hussein, assassin de son peuple,  fut rapidement entériné pour des raisons morales par les va-t’en guerre.  

Le conflit de l'Irak fut un bon business, organisé de main de maître par une bande de truands esclavagistes, avec l'aide et le talent du baladin en chef Donald Rumsfeld dans le rôle du maître de cérémonie. 

Les affrontements entre pays musulman sont, la plupart du temps, le fait de stratèges gouvernementaux adeptes du toujours plus.  Pour répondre à leurs besoins territoriaux dans l'espoir d’établir un Califat à terme, les partisan du permis de tuer, se voient donc obligés  d'étendre leur hégémonie.  Il s'agit de  convaincre les populations concernées, d'adhérer à leur cause en acceptant de mourir pour glorifier l'Islam d'un côté ou le capital de l'autre. Tous les moyens sont bons. De la propagande à la pédagogie, de la terreur à l'élimination physique et de l'emprisonnement à la déportation. In fine ce sont toujours les dirigeants du jeu de massacre qui récoltent gloire et butin en foulant au pied les nombreuses victimes collatérales. Saddam Hussein assassin ? Efforçons nous de ne pas éclater de rire devant la tragédie du Moyen orient. Quel gouvernement n'a pas de sang sur les mains ? 

Quel gouvernement n'a pas son côté obscur, son tiroir à combines et ses placards à cadavres ?

Le cynisme des états est à son comble quand les marchands d'armes se substituent aux politiciens. Régnant à leur place à travers l'arme de la corruption, mettant la prévarication au tableau d'honneur en tablant sur le principe que tout homme a son prix. Si cela ne suffit pas on élimine !

Le Moyen-Orient, hier berceau d'une culture millénaire dont témoignent les nombreux vestiges qui parsèment les routes du savoir, est aujourd'hui en proie aux plus grands désordres. Luttes ethniques, luttes intestines, lutte de pouvoirs entremêlées de prétextes religieux. L'Occident, pétrole oblige, abat également ses cartes, ravivant les flammes de l'enfer.  Notre histoire a bien du mal à survivre dans cette situation désespérée. Le manque de discernement des uns, le fanatisme des autres, transforment petit à petit cette contrée en cimetière. Par manque de clairvoyance, par aveuglement et par la rapacité de pouvoirs dévoyés, ces pays  finiront par mettre genou à terre...  l'Intégrisme, une réponse imbécile, obscurantiste aux attentes des désespérés cherchant leurs voies dans l'existence. L'intégrisme n'est qu'un élément de pouvoir entre les mains d'un ignorant assoiffé de domination. Soumettre, écraser et terroriser sont les armes de destruction massive de l'ignare.

Les responsables politique des guerres de religions, Djihadistes et Al Qaida en tête, officient principalement dans des contrées tels que l'Afghanistan, le Moyen-Orient et l'Afrique. – Ces conflits idéologiques et géostratégiques où l'hypocrisie et le mensonge  le disputent à une démagogie de pacotille, ne sont que des combats d'arrière-garde. Gagner des zones d'influences pour les chiites comme pour les sunnites avec l'Amérique au centre faisant le jeu des deux avec l'assentiment bienveillant de l'occident. Livrer des armes, fermer les yeux et détourner la tête est une façon de gouverner convenant parfaitement aux industries. Les populations sont là pour essuyer les plâtres et faciliter l'accès au trône du grand capital. En armant les djihadistes pour combattre les russes en Afghanistan, nous avons ouvert les portes à nos adversaires de demain et favorisé la naissance d'une puissante armée intégriste. 


L'Europe mesure-t-elle seulement l'immense danger du fanatisme dans les pays musulman ? Fanatisme exportable vers nos contrées.

Notre statut d'anciens colonisateurs - dont nous ne nous sommes pas encore entièrement affranchis - nous confronte aujourd’hui au passé. Et à sa rançon. L’Histoire nous a montré et continue à nous enseigner que nous ne pouvons impunément exiger la soumission de peuples sans pâtir, tôt ou tard, de revers de médailles. Nos prétentions hégémoniques ont la peau dure.

Comme beaucoup semblent l'oublier, il n'y a pas de peuples inférieurs ou supérieurs. Il n'y a que des peuples différents et dignes de respect. Le bon sauvage n'est qu'une vue de l'esprit, entretenue par le sauvage qui est en nous. Une image qui nous rassure sur nous-mêmes. 

Alors quel avenir pour nos sociétés ? Le petit nombre de cumulards détenant la majorité des biens de notre planète, frustrant ainsi le plus grand nombre du minimum vital fera, à n'en pas douter, tout ce qui est nécessaire pour augmenter sa mainmise sur les richesses de nos continents. Ils sont dans leur rôle, du moins en sont-ils convaincus. De plus nous leur facilitons la tâche en leur tendons la verge pour nous faire molester. Incapables de cohésion dans nos démarches, nous attendons que cela se passe ! En écoutant un tribun talentueux raconter n'importe quoi, nous succombons facilement au charme du verbe, avec pour conséquence la division. La plupart d'entre nous acceptent, dans une  molle indifférence, de se plier au divers diktat, de se livrer pieds et poings liés aux exigences des modes de toutes sortes, de s'abrutir aux jeux informatiques et de payer pour les erreurs commises par ceux censés nous gouverner.


Le changement n'est pas encore pour demain !  Il n'interviendra pas avant que nous remettions la main sur notre dignité et que nous réapprenions à dire non. 



* Voir article "L'énorme éclat de rire de Saddam" (Archives HNS de 2006) 



  




PERSPECTIVES

Quelles priorités pour l'Europe ? Sa construction à n'en pas douter !

Pourtant faute d'en connaître les règles, la population  ignore souvent son fonctionnement. D’autre part  l’importance et les raisons que nous avons d’en faire partie échappent au plus grand nombre. L'Information circule mal ou est inexistante. Cela n’est pas surprenant puisque nos caciques tiennent à garder  haute main sur leur vision de l'Europe. Il s'agit de continuer à manipuler les populations en fonction des enjeux électoraux, de susciter des  craintes par ci ou des enthousiasmes par-là. Les  politiciens doivent se (re)mettre au travail en resituant la construction de l'Europe au centre de leurs préoccupations! Notre continent, que cela plaise ou non, représente l'alpha et l'oméga de notre avenir face aux bulldozers asiatiques et américains. 


Utopie?  Nous pouvions le considérer il y a une soixantaine années. Aujourd'hui nous avons le couteau sur la gorge et la construction européenne est devenue une obligation incontournable. Hormis quelques esprits chagrins n’ayant de l’histoire qu’une conception marginale et pour lesquels la notion de « prospective » est dénuée de sens, la plupart d’entre nous  est convaincue que l’Europe est notre seule issue.

Gardons à l’esprit que ce sont les pionniers qui ont dessinés le monde. Ce sont eux qui ont osés les risques. Ce sont eux qui ont ouverts les portes sur la plupart des découvertes et avancées de notre planète. C’est la somme de ces équations qui met la puissance entre les mains de ceux qui l'assument. Que voulons-nous ? Quels sacrifices, pour quels résultats ? Avant de vouloir donner corps à nos ambitions, nous devons avoir le courage de nous interroger sur nos aspirations. Évitons de nous faire souffler des suggestions par des politiciens nombrilistes. Redécouvrons le bon sens de nos aïeux et mettons-nous en route. L’avenir n’est pas un cadeau qui tombe du ciel, il n'est que la résultante  d'actions comportant peines et sacrifices. Une nouvelle ère est en train de naître sous nos yeux et comme tout accouchement, il ne se fait pas sans craintes, ni douleurs.

Le monde est en effervescence ! De nouvelles alliances  se mettent en place et  des pays sortent de leur coma. Le vieux lion britannique se reprend à rugir, l’Amérique s’ébroue, le Dragon Asiatique remet son savoir à jour. Le courage renaît un peu partout. Il n'y a que les « culs bordés de soie », paralysés par le manque d’audace et ne comptant que sur les autres qui s'étiolent et finiront par disparaître. Personne ne nie que la transformation politique et géostratégique soit d’une grande complexité ! Les changements en cours exigent de plus en plus de concertation. Car, à moins d’être devin, peu nombreux sont ceux qui pourraient parier en connaissance de cause sur notre avenir. 


Une chose est certaine, nous sommes obligés de nous unir pour pouvoir donner une réponse cohérente aux forces qui  s’accumulent devant nous. La réussite ou l’échec de la mondialisation dépendront de la maturité politique des hommes que les nations délégueront pour s’atteler à l’élaboration d’un tel projet.

Quant à la construction européenne, nous avons à notre disposition l’avis d’un des derniers grands visionnaires du vingtième siècle, le Général de Gaulle.  Il nous a proposé une nouvelle carte de l’Europe allant de l’Atlantique à l’Oural !* Que la Russie fasse partie intégrante de l’Europe ne fait aucun doute. Notre histoire commune, datant de plus de mille ans en témoigne. Non seulement nous sommes issus de la même philosophie religieuse, mais nos cultures n'ont cessé de s'enrichir mutuellement depuis le onzième siècle. L'Europe et la Russie partagent des fondamentaux et certaines pages d'histoire ont été écrites à quatre mains.
(Nous savons que les visionnaires n’ont pas la cote. On déteste habituellement ceux qui ont raison avant tout le monde.)

Dans les discours du Général il n’a jamais été question de la Turquie, pays musulman aux habitudes diamétralement opposées aux nôtres, où la laïcité, par exemple, est souvent remise en cause. D'ailleurs la Turquie n'est-elle pas plutôt tournée vers l'Asie centrale, aux influences Ottomanes, malgré la révolution Kémaliste.

L’Europe et la perspective d’un élargissement vers la Russie aurait également l'avantage de limiter notre dépendance énergétique au Moyen-Orient. L’Instabilité chaotique de cette partie du monde n’est qu’une source de problèmes. La somme des ethnies et religions diverses se combattant pour  le pouvoir suprême ne fait que croître.  La solution pour mettre fin à ce désordre se trouve entre les seules mains des belligérants de cette contrée.  C'est à eux et à eux seuls de mettre fin à leurs différends. Construire l'Europe, une Europe fédérale, c'est nous mettre à égalité avec les pouvoirs qui s'organisent autour de nous. Une œuvre commune qui donnerait sens au drapeau de l’union. Cela existe ailleurs ! 


Un petit pays, dont l’ego a depuis longtemps cédé la place au pragmatisme en témoigne tous les jours et nous montre un cheminement possible. En l'occurrence il s'agit de la Suisse!

GENEROSITE


Inégalités dans le monde ...
Que nous pouvons être ridicules, grotesques et vaniteux ! Faire la guerre pour conclure la paix et pleurer des larmes de crocodiles sur les misères dans le monde. Nous créons des institutions pour lutter contre la faim et récoltons des dons – dont, au passage, nous savons pertinemment que le plus souvent, ils ne parviennent pas à leurs destinataires- le tout sous une forêt de micros et de caméras à seule fin d’étaler notre générosité... 

L’occident aura dépouillé les populations d’une grande partie de leurs biens sur cette planète, ruinant l'existence de milliards d'hommes, de femmes et d’enfants. Souvent au nom de religions ou d’idéologies ethnocentristes, nous n’avons su que piller, martyriser et tuer.


Nous avons déboisé à tout va et sans vergogne la forêt  nourricière d'une multitude de peuples, expropriant à bras raccourcis pour nous approprier des sols et sous-sols riches en minerais de toute sorte. Aujourd’hui nous organisons un service après-vente pour, en réalité, maintenir ces pays spoliés dans le giron de l’occident, en se donnant l’illusion de se racheter une (bonne) conscience. La voracité de l'occident en matière d'enrichissement et de recherche de pouvoir, s'est élaborée et se perpétue sur le dos des autochtones éparpillés sur les cinq continents de notre planète. Ces derniers sont contraints de mendier les quelques miettes indispensables à leur survie, à ceux qui les ont chassés de leurs terres. Beaucoup de peuples vivant en autarcie dans leurs environnements respectifs, que nous considérions primitifs, se révèlent l'être beaucoup moins que nous le pensions. Ils vivent en étroite harmonie avec la nature, la respectant en ne prélevant que le stricte nécessaire à leur consommation du moment et laissent le temps à la nature de se régénérer. Ils représentent dans beaucoup de domaines l’équilibre du présent.

Par contre nous, les bâtisseurs de cathédrales, hissant notre arrogance à la hauteur des flèches de clochers d’églises, nous avons mis, par notre suffisance et par notre vanité, la planète en coupe réglée.

Inégalités en Afrique du sud
Nous empruntions la parole des dieux pour exterminer sans états d’âme tous ceux qui ne voulaient pas suivre la ligne évangélique imposée par les  (potentiellement) pédérastes  ecclésiastiques du cru. Nous nous comportions comme des intégristes de la pire espèce, à l’image de ceux pratiquant le djihad Islamique d’aujourd’hui.

Notre soif de conquête et notre besoin de dominer, de s’approprier et de  posséder les biens d’autrui, nous ont amené à soumettre, à détruire, à voler et par conséquent à mettre à mal des continents entiers. Sans complexes nous aimerions pouvoir continuer à afficher notre suffisance, nos certitudes et notre supériorité loin à la ronde, mais voilà…la situation n’est plus la même. Le monde change !


Le descendant des martyrs d’autrefois relève la tête et présente aujourd’hui une addition contraignante. Nos anciens colonisés, peut-être en réponse inconsciente aux exactions du passé, nous colonisent à leur tour. Il y a là un inévitable mais pourtant prévisible retour de bâton. Et cela nous fait réagir d’une manière disproportionnée, confrontés que nous sommes à nos démons de haine et de rejet. Lorsque nos pères ou grand-pères envahissaient un territoire, ils ne se posaient pas de questions. Si la tribu, le peuple à soumettre s’opposait aux méthodes employées, ils étaient tués ou, au mieux, emprisonnés. Notre vanité, notre certitude d’être au-dessus des autres nous poussent à la condescendance, et nous incitent à croire que les autres sont à notre service. Nous avons passés par l'épée, durant des siècles, les hommes, les femmes et les enfants  que nous découvrions au hasard des expéditions organisées par les Rois, les Princes ou de riches marchands de biens.  Qui plus est, nous les avons également soumis par l'esprit en permettant à l’église de les  évangéliser à tout va. Une autre manière de les dépouiller de leurs richesses.

La conquête par les croisades ...
Nous avons massacrés au nom de Dieu et nous nous étonnons  que certaines  populations nous demandent des comptes à travers leur descendance. Depuis nous n’avons eu cesse d’entretenir massacres, tortures et viols pour le plaisir de quelque gouvernement corrompu ou dictateur d’opérette. Une multiplication d’holocaustes auxquels l’occident a volontairement tourné le dos et qui sont tous restés impunis. Et ce n’est pas fini…

En mille neuf cent quarante-cinq, larme à l’œil, nous disions : « Plus jamais cela » or nous continuons de plus belle à massacrer en rond pour des motifs imbéciles liés à nos égoïsmes, à nos désirs de puissance, par convoitise ou par esprit de lucre.


Mille sept cents quatre-vingt-neuf, c’est l’année où un peuple a décidé de prendre son destin en main. Cet événement n’est pas si loin de nous et l'aveuglement des petits potentats, cette poignée de caciques qui détiennent le 60% des richesses de notre planète, seraient bien inspirés de s’en souvenir et de rester sur leurs gardes. Le jour où les laissés pour compte, dos au mur, n'auront plus rien à perdre et se mettront en mouvement, ces indécents seront les premiers à mordre la poussière. Le politiquement correct ne sera alors plus à l’ordre du jour.



NB.
Et maintenant ? Le moment serait-il venu de nous libérer de nos entraves ?

Le moment serait-il venu de mettre nos exigences du « toujours plus » sous le boisseau ? Serions-nous capables de donner une chance au genre humain, de distribuer plus équitablement les biens offerts par notre planète. Sommes nous enfin prêts à instaurer une morale universelle ou, pour le moins, y tendre ? Il est difficile de ne pas succomber au pessimisme en constatant que l'homme d’aujourd’hui ne dispose plus du recul nécessaire pour appréhender la réalité du fonctionnement de la société dans laquelle il vit. La situation générale et par conséquent la sienne, faute de perspectives, ne suggèrent que voies sans issues. Cette situation non maîtrisée et affolante démoralise le plus grand nombre et pousse l'individu à la déresponsabilisation. L'épée de Damoclès que la société mutante brandit au dessus de nos têtes n’engendre qu'angoisses, craintes et découragements.

Il est de plus en plus difficile de se faire une opinion, tant l’évolution de notre société est rapide et incohérente. Rapide aussi la détérioration de l’éthique politique. La corruption règne en maître a tous les échelons, renforçant le pouvoir de ceux qui l'ont au détriment des classes moyennes et des classes ouvrières. La perspective des lendemains qui chantent se met au soleil couchant et finira par disparaître complètement.

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...