DU GRAND GUIGNOL


Cacophonie, coups tordus, trahisons. Un système de gouvernance érigé en idéologie. Mensonges, bluffs et abus de pouvoir se sacralisent au sommet et deviennent monnaye courantes. Le triste spectacle d'une bande d'adultes irresponsables  se comportant comme des adolescents en rupture de ban. De petites révolutions de palais en guerres de succession, la mafia aux affaires joue les prolongations. Une population trahie, gavée de fausse promesses et méprisée. Le vain combat d'une élite dispersée, en perte de repaires, démissionnant devant une bande d'égotistes œuvrant pour le maintient de leurs acquis et toujours en recherche de nouvelles prébendes. 


L'apathie d'un nombre d'ahuris ouvre une autoroute aux délinquants de l'autorité. Toute l'incapacité de la France réunie autour d'une poignée d'assoiffés de pouvoir. Assoiffés dont le poids des ambitions rejailli comme d'habitude sur ceux qui remplissent correctement leur fonction. Avec le tintamarre des casseroles, les conflits d'intérêts ou les abus de pouvoir, il n'y a décidément pas de limite aux petites ou grandes malversations dont le poids financier sera, bien entendu, à la charge du contribuable. Des irrécupérables qui s'autorisent et profitent de tout ce qu'ils interdisent à la population. La corruption ou art de vivre, devient une référence, une carte de visite à exhiber.


Le spectacle confondant que nous offrent ces messieurs en quête de politique avec vue sur finance, adeptes du « self service » -  méthode méticuleusement mise au point par la coterie des sous payés du pouvoir. Ils s'étonnent  de ne plus avoir l'oreille du peuple. Ils oublient que ce dernier a une bonne mémoire et qu'il se rend compte que ces ladres s'enrichissent depuis des lustres à ses dépends. Devenir audibles en abreuvant la plèbe de promesses le temps d'une élection n'est plus vendeur. Le besoin de vérité, l'appétence pour les enjeux qui détermineront l'avenir incertain de beaucoup et la nécessité de recevoir de vraies réponses aux questions posées, est devenu l'enjeu primordial du bon fonctionnement de la chose publique. Compétences et probité sont des revendications incontournables. Les promesses qui font pschitt au bout de six mois n'ont plus la cote. Les vénérables docteurs ès concussions devraient changer leur fusil d'épaule et réapprendre à gouverner. 

Apprendre à faire de la politique dans le but de faciliter la vie des habitants et non la leur. Le carrousel des ego et le désintérêt témoigné envers la population sont des habitudes lourdes de conséquences qui se payent au comptant. Soit par un vote blanc, soit en tournant le dos au cirque des élections.


Les sociopathes de la finance feraient bien de redescendre sur terre et de mettre une sourdine au désir du « toujours plus ». A partir d'une certaine fortune l'argent n'a plus de sens. Il n'est plus qu'une carte de visite à susciter flatteries et envies au service de la corruption. Les politiques, cupidité aidant, se sont laissés déposséder de leur aptitude à réglementer la finance. Au lieu de maîtriser ce pouvoir, c'est la finance qui maîtrise le politique. Faire marche arrière pour renouer avec une éthique salutaire ne sera pas chose aisée. Il faudra beaucoup de courage et de persévérance à une nouvelle équipe de politiciens pour ne pas succomber à la puissance des lobbys. Réparer les erreurs et être à l'écoute des habitants du pays. 


Être dans le partage et expliquer sans cesse  les grandes lignes à emprunter pour s'approcher le plus possible d'une justice pour tous. Avoir à l'esprit qu'on gouverne pour le peuple au nom du peuple et non pour satisfaire des ego. La classe politique actuelle en est incapable. On ne se débarrasse pas aisément de quarante ans de mauvaises habitudes et de tricheries.


Côté Europe, cette belle idée née de la réflexion d'une poignée de visionnaires connaît de gros problèmes.  Sa réalisation, pour extraordinaire qu'elle soit, bat de l'aile. Une réalisation mal comprise et mal expliquée par des politiciens aux dogmes chevillés au corps, se comportant comme des cafards en errance planqués derrière des soubassements pourris. Des velléitaires aux notions géostratégiques hémiplégiques, n'ayant probablement jamais vus de mappe monde ou ouvert un livre de géographie. Des absents de la grande histoire et par conséquent ignorants de ce qui est et adviendra dans un proche avenir. Nous sommes ancrés dans la mondialisation  et un retour aux années trente est exclue, à moins d'en accepter les conséquences avec son cortège de dégâts, dégâts que le contribuable s'empressera de régler faute de pouvoir s'y opposer. L'Europe doit être repensée pour être en mesure d'assurer son unité et être en capacité de garantir sa défense, tant du point vue économique, militaire que stratégique. 

Elle devrait également avoir le courage d'exclure ou du moins de mettre hors d'état de nuire, le ou les pays incapables de se conformer à la charte européenne. Il est inacceptable de profiter des avantages de l'adhésion en refusant d'en partager les contraintes.

LE POLITIQUE AU COIN DU FEU

En soi une maladie mentale n'est pas grave. Les meilleures familles ont parfois des rebibes qui répondent à des aléas de cet d'ordre. Se prendre pour Napoléon, multiplier les petits pains ou voir le monde à l'envers, n'interdit pas d'apprécier les babas au rhum ou les éclairs au chocolat. Aider un esprit en mal de raison est un devoir, mais de là à confier les rênes du pouvoir à un sujet frappé par une déficience intellectuelle il y a une marge qu'il faudrait éviter de franchir. L'ami Trump semble être le candidat idéal permettant d'illustrer cette aberration du cerveau Au règne du virtuel les incapables sont rois. Les exemples sont hélas légion, ce qui n'augure rien de bon pour l'avenir de ce monde dirigé par une pléiade d'oligarques qui se remplissent les poches au détriment des pauvres et de la classe moyenne.  Cette déficience intellectuelle opère à rebours du bon sens et fini par peser sur les relations internationales qui de toute évidence ne sont déjà pas au beau fixe. 


Comme d'habitude la concussion et les conflits d'intérêts se vivent au grand jour avec la complicité de la haute finance. L'éthique en berne, le savoir faire monopolisé par les privilèges des grandes écoles et voilà le chemin qui s'ouvre aux futures compromissions élevées au rang d'élites.  Il n'y a plus qu'à stimuler avec cynisme théories et actions inutiles, voire pernicieuses, aux nations qui n'en demande pas tant. Les eunuques aux affaires, ces parangons de la carabistouille, une main sur le cœur, l'autre dans la poche du contribuable, audibles en période d'élection sont de la dynamite  pour l'avenir de la nation. Ils cumulent tous les avatars de la déchéance. Une véritable mise à feu de démagogies de bazar à l'attention d'une population excédée et fatiguée des rengaines habituelles. La montée des extrêmes rendue possible par la démission de nos pieds nickelés refusant obstinément d'abandonner langue de bois, fausses promesses et explications du monde dans lequel nous vivons. Faute peut-être de ne rien y comprendre eux-mêmes. Dans ce cas ils n'ont aucun droit aux fonctions qu'ils squattent. L'Incompétence généralisée et les concerts de casseroles semblent êtres, à l'image du psychopathe Trump, les passes-droits ou clés d'accès aux plus hautes fonctions.


La classe politique, désorientée, en pleine confusion, irresponsable, se parle à elle-même au lieu de s'adresser au peuple et peine, arrogance suprême, à remettre ses théories en question. Les besogneux du pouvoir, avec cynisme et persévérance, ne manquent aucune occasion de mettre à nu leur sens de l'inutile. A l'image de ces quelques entités qui à elles seules détiennent la moitié du PIB mondial, les  bras cassés de la politique sont, eux aussi, une petite minorité à tenir les populations en otage. Ils vivent le prurit du pouvoir comme un enfant sa scarlatine, à cette différence prêt que l'enfant en guérit. Quand on voit le Châtelain de la Sarthe enfouir la morale dans la poubelle des élections présidentielles, le commun des mortels vacille de stupéfaction. Les exemples se suivent et se ressemblent, De Marine le Pen aux Balkanys – la déontologie est en deuil et appelle à la défiance. Ces as de la combine et du démérite, de l'à peu près, des discours tronqués, aux contradictions multiples et parfois désavoués par leurs pairs, continuent sans  vergogne à alimenter leur prurit.  Le monde se délite, part en quenouille à la grande satisfaction d'un nombre croissant de dictateurs en voie d'éclosion. 


Les sociétés civiles, abruties par l'éloquente dialectique de quelques fanfarons du verbe ne perçoivent pas les dangers qui se profilent. Ils ne réalisent pas que le soleil risque demain d'enflammer les désastres. L'homme croît sans cesse  dans l'absurdité de sa condition, véhiculant sa bêtise vers l'infini ne retenant aucune leçon. A croire que l'homme cultive ses malheurs et ses désespoirs comme un but d'existence à vivre collectivement.  A force d'accepter avec crédulité le règne des Pinocchio promettant des lendemains qui chantent et qui souvent se substituent aux responsabilités du citoyen, en guise de faveur en vue de prochaines élections, l'homme en perd ses défenses et sa combativité contre l'adversité. Nous rendre dépendant pour mieux nous asservir, entraver l'action individuelle, multiplier les chicanes décourage  toute initiative et amène le quidam à une docilité voulue et irréversible. L'homme n'est pas un business plan, ni une équation à materner jusqu’à ce que mort s'en suive. Il devrait pouvoir être l'aventurier de sa propre existence.

Autre problème de taille, la confusion qui s'inscrit dans l'ADN de la géostratégie mondiale. Le continent contrarié puis dispersé, inaudible et tirant à hue et à dia, sans programmes ni perspectives , démotivé et à bout de souffle est dans l'incapacité de construire un projet. De querelles de clocher en égoïsmes nationaux, les crises de jalousie du personnel et la masse dolente des « y a qu'à »  permettent à des petits chefs néo-nazi d'émerger pour régler le sort de l'Europe...sans intervention divine. Des pays qui n'ont rien à  faire dans la communauté se permettent de prendre des décisions unilatérales sans que Bruxelles n'intervienne. C'est un vrai bordel trois étoiles. La solidarité est également aux abonnés absent. Il est scandaleux que des pays comme la Grèce et l'Italie pour ne parler que d'eux soient seuls à faire face à l’immigration. 


Avec des aides a minima et qu'ils se débrouillent ??? Comme toujours c'est l'incrédule, l’ahuri, le bien pensant et le « faux » protecteur qui rafle la mise.  C'est un bis repetita des années trente. Et pendant ce temps le politique réfléchit à comment sauver ses billes. Il semble que L'Europe  entame sa marche vers le chaos. Encore un peu, quelques pieds nickelés de plus et le sort sera scellé... et mérité. Il y a un temps pour tout. Celui du déclin  et celui de la conquête, principalement attribuée à l'émergence de nos puissants voisins. La Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique étendent leurs influences et placent leurs pions grignotant petit à petit les espaces qui ont fait la force du continent. La déchéance annoncée était prévisible.

La question est de savoir comment nous allons finir.  Subirons nous une révolution interne à cause des injustices sociales et la corruption ? Ou seront nous asphyxiés par la puissance des nouveaux intervenants en voie de formation ? 

EST-CE QU'ON NAÎT IMBÉCILE ?

On prend les mêmes et on recommence. On verse une poignée d'ego au pot des pouvoirs et on consolide langues de bois et contes à dormir debout. Mêmes discours abscons, mêmes formules attrape couillons, et mêmes mensonges. Identique aussi, la propension à considérer l'électeur comme un demeuré. Le drame Européen réside dans un manque criant de visionnaires, tant politiquement que sur un plan  géostratégique. Il y a trop de fonctionnaires aux dents longues, sans imagination, incapables d’envisager ne serait-ce que le moyen terme et donc de prendre quelque responsabilité que ce soit à quelque niveau que ce soit. Le personnel politique, bousculé dans son ronron quotidien et trop affairé à préserver son confort, s'affole. Il s'accroche aux décennies de demi mesures, ponctuées de grèves et de laisser aller. Mêmes années qui se suivent et se ressemblent. Toujours. Toujours  encore le temps du non agir et des scandales, ce temps où la France s’acharne à persister dans l'illusion d'une grandeur post coloniale. Un temps qui dure et demeure d'actualité. 

Ne rien changer sinon à la marge afin de pouvoir continuer son train train quotidien en assurant ses arrières. Aujourd'hui la planète est en feu. Une nouvelle géostratégie, à l'image des plaques tectoniques se met en place. Des pays se regroupent pour unir leurs forces et dégager suffisamment de puissance pour faire face aux nouvelles donnes. Et l'Europe se délite, s'éparpille pour mieux servir d’appât. La courte vue des uns, le manque de discernement des autres, assoiffés de pouvoir, feront le malheur du plus grand nombre. Pendant que le stratège Poutine consolide ses influences, l'Europe discute du sexe des anges et se perd en palabres stériles.


La seule préoccupation de ces coûteux inutiles – c’est de rester en place. Certains, dont la bonne foi n'est peut être pas à mettre en doute, ont simplement atteint leur seuil d'incompétence. Incapables de comprendre le fil des événements. Ils ne savent plus où ils sont, ni où ils vont et se perdent en conjectures.  Aveugles aux transformations qui s'opèrent, ils oublient que la globalisation est une réalité et non un mythe. S’adapter ou disparaître, tel est le nouvel adage. L'Histoire, de l'antiquité à nos jours, le prouve. Les cacochymes de la tradition et tenants du dogme, sont paralysés par l'ignorance et l'incompréhension. Jouer aux éoliennes n'est que temps perdu. Ils devraient restaurer l'éthique de la fonction au lieu d'endormir le militant avec des discours lénifiants. Un gouvernement digne de ce nom, a le devoir d'armer sa population pour lui permettre d'affronter l'adversité avec un maximum de chances de réussite. Il est plus facile de gueuler le cul enrobé de velours que de mordre le mollet d'un puissant. Il faut du courage et de cela, les politiques sont hélas et évidemment complètement dépourvus.

L'Aveuglement de l'Europe est une catastrophe...ou une chance extraordinaire pour des hommes d'état tels que Vladimir Poutine ou pour une administration telle que Pékin...en passe de ravir la première place aux États-Unis. La  puissance mondiale change de camp. Les partis politiques, de l’extrême droite à l'extrême gauche portent une immense et lourde responsabilité dans l'émiettement de l'union. Ces pense petit de la politique, attachés au pouvoir comme des sangsues au cul d'une truie, sont à des années lumière des préoccupations de la population. Ils sont dans le déni, la dissimulation et l'escroquerie intellectuelle.. Le monde d'aujourd'hui n'est plus celui de hier et celui de demain est à...réinventer. Pour survivre il faudra plus de solidarité avec les pays en voie de développement et ceux du tiers monde. Nous sommes tous interdépendants. Évitons de prendre des vessies pour des lanternes et voyons la réalité des choses.

Il faudra bien accepter, bon gré malgré, la hausse constante de l'immigration tant que les conflits, dans lesquels nous avons une très large part de responsabilité, n'auront pas cessé. Réfléchir, prévoir, imaginer et faire preuve de bon sens. Il n'y a que les fascistes primaires dont la pensée s'arrête à hauteur de nombril qui peuvent affirmer que tout irait mieux sans l'Europe. Les écouter  c'est risquer un retour aux années sombres, celles de la dernière conflagration mondiale. Prétendre lutter contre le chômage c'est bien, mais cela ne veut rien dire. Ce ne sont que des formules pas même agréables à entendre. Lutter contre le chômage c'est investir dans l'éducation, dans la recherche, dans la formation et l’apprentissage. Lutter contre le chômage c'est prévoir et investir tous azimuts dans les nouvelles technologies en cessant de plaider pour un retour à l'orthodoxie.

Lutter contre le chômage c'est collaborer avec des syndicats responsables en éliminant ceux qui ne cherchent qu'à conforter des rentes de situation.  C'est admettre le développement croissant de la robotisation qui à terme supprimera 15 à 20 pourcent de places de travail. C'est mettre les populations face aux évidences et expliquer que toute mutation comporte une certaine part de risque. Pour retisser des liens de confiance entre contribuables et politiques il faut user voire abuser d'un langage clair, compréhensible et transparent. C'est là qu'une nouvelle génération de visionnaires responsables devraient prendre les rênes du pouvoir car les enracinés du dogme, les austères et adeptes de ce qui fut, bref les tenants du conformisme, n'ont plus leur place dans ce monde en évolution constante.Si nous voulons donner une chance à l'Europe il serait opportun de mettre de l’ordre dans la maison afin de représenter dignement sa population.

Mettre fin aux prébendes de toutes sortes et cesser, entre autres, de considérer  la vie politique comme l'antichambre d'un bordel. Le citoyen a droit à un minimum de respect et mérite d'être traité sans condescendance ni paternalisme. Cela n’a que trop duré. Il faut que cela cesse. Maintenant. !


N.B. l'Homme et sa conception humanitaire frise l'impudence. Faire des gorges chaudes pour une fessée et accepter sans autre formes de procès que des millions de personnes, dont beaucoup d'enfants, meurent de faim ou soient assassinés pour des raisons opportunistes, est une honte pour tous ceux qui se targuent de faire de la politique. Accepter que « huit entités physiques » puissent détenir à eux seuls l'équivalent du P.I.B de plus de trois milliards d'habitants, est un scandale innommable. La plupart des inutiles de la chose publique vivent déconnectés de toute réalité, bien à l'abri de leurs égoïsmes et n'ont que faire de leurs administrés. La politique, à coups clairon, d'annonces irréfléchies et souvent hors propos, aux résultats de plus en plus virtuelles, ne servent qu'à rassurer pour durer, gagner du temps et tant pis si la crédibilité se dilue dans l'indifférence. 

La politique, telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui est morte et ceux qui croient l'exercer ne sont que pantins désarticulés et coûteux, tenus à bout de bras par les contribuables.

DE L'ATLANTIQUE A ...

Confusions politiques
Les hurluberlus, faux patriotes et vrais imbéciles arque-boutés sur des principes d'un autre âge, n'ont pas fini de dynamiter l'avenir : qu'il s'agisse d'ambitions dispersées, de projets incertains et de désarroi d'une élite manquant de branches auxquelles s'accrocher : du n'importe quoi dans le désordre ; des petits chefs en quête d'inspiration dans un contexte où tout le monde sait tout sur pas grand chose et le fait savoir, des pros de la politique perdus dans les labyrinthes du passé, plus sûrs de rien, avançant à l'aveugle, une canne blanche entre les oreilles. Ils sont Incapables de faire évoluer les pays du continent vers l'union si nécessaire à sa survie, comme des hybrides intellectuels pour moitié irresponsables, accrochés aux prébendes de la fonction, ils omettent de s’interroger sur la misère du citoyen, ces hâbleurs diplômés des grandes écoles, plus intéressés par le pouvoir doré et l’assurance d'une belle retraite.

Ils ont perdus toute crédibilité au seuil du vingt et unième siècle.Il est temps de créer les conditions permettant à une nouvelle génération, plus jeune et imaginative, d'accéder au pouvoir.


84 millions de pauvres en Europe ...
Il est temps de faire la place à une conception politique plus adéquate en favorisant des regards neufs et prospectifs, plus à mêmes de diriger des gouvernements avec les armes et les savoirs actuels. Il est urgent de mettre hors d'état de nuire les vieilles badernes désespérément accrochées aux formules éculées, héritées des années trente. L'époque où le pouvoir s'exerçait par la division est révolue. Les responsabilités exercées aux plus hautes fonctions exigent la présence d'hommes d'état éclairés, dynamiques, volontaires et capables de saisir l'importance du long terme. Il est primordial de faire preuve de pédagogie pour amener le citoyen à adhérer aux projets de société en lui expliquant le pourquoi et le comment des décisions à prendre. Cette nécessité pédagogique doit pouvoir s'exercer à tous les échelons. Mettre le citoyen devant le fait accompli est voué à l'échec.


La nouvelle classe politique que l'homme de la rue appelle de ses vœux aurait tout à gagner à jouer la transparence en s'imposant, entre autres, la même discipline qu'elle exige de ses concitoyens. Il serait judicieux d'apprendre à communiquer, à expliquer, à interroger et à écouter sans cesse, avec une vision structurée qui puisse conduire vers une ouverture de moindre angoisse. Le peuple n'est pas idiot. Il sait faire face, mais en connaissance de cause. Un peu moins d'ego serait profitable à tout le monde. Les hommes, capables de telles performances, ne courent pas les rues et n'ont rien de commun avec les puits de bêtise de la politique spectacle habituelle.


W.Churchill Zurich 1946
De telles carrures ressemblent davantage aux personnages tels que des « De Gaulle » qui fut l'honneur de la France et sauva le pays de la déchéance ou d'un « Churchill » qui permit au Général d'exister face aux États-Unis. Roosevelt était effectivement opposé à la présence de De Gaulle, considéré comme un trublion arrogant, sans troupes et dont la présence fut jugée inutile aux côtés des armées américaines. Churchill, homme d'état visionnaire, préconisa - lors de son fameux discours de Zurich en septembre 1946 - l'absolue nécessité de créer les « États-Unis d'Europe » tout en  excluant de facto l'Angleterre de cette initiative, afin de répondre à la nouvelle donne géopolitique. Avec le soutien d'un « Konrad Adenauer » qui a su reconstruire le champ de ruines que fut l'Allemagne et un « Alcide De Gasperi » le peut-être devint probable.


La fin du deuxième conflit mondial donna un nouveau visage au monde, celui de puissances en formation dont nous voyons aujourd'hui les contours avec toujours plus de précision. Face à la Chine, les Amériques et ses zones d'influences, avec l'étoile montante Africaine, l'Europe fragmentée et dispersée, en équilibre précaire, ne pèse pas lourd. L'attitude européenne envers la Russie, plus particulièrement celle de la France demeure  un non-sens, un geste inutile et dangereux, une diplomatie d'amateur, d'imbéciles, à courte vue et à revers de bon sens. Un différent se règle autour d'une table par la discussion et non en agitant des menaces tous azimuts pouvant mettre certains pays en danger. 

Etats-Unis d'Europe possible
L'avenir se situe dans la cohésion et l'union des forces. Si l'Europe est tant décriée depuis quelques décennies, c'est que les politiques n'ont pas su ni voulu expliquer les raisons qui en font une nécessité absolue. Les givrés du pouvoir ont imposé leurs points de vues sans en référer au peuple, cumulant mensonges et fausses promesses. Ils ont oublié que la politique est aussi une affaire de talent et de clairvoyance, qu'ils sont là pour servir, non pour effectuer des ronds de jambes dans les salons à la mode. Il faut des hommes intègres, brillants et généreux, à l'intelligence chevillée au corps. Des phares. Des guides au service des populations et soucieux de l'avenir des citoyens. L’Éthique a hélas trop longtemps cédé la place à l'esprit de clan, aux combines électorales, aux mensonges et à la corruption.



Armée Européenne
Le citoyen n'est pas une réponse à des critères électoraux ou un outil performant entre les mains de quelque paladin de la finance ou de la politique.  Il incarne l'énergie, la force vitale d'une société en mouvement, en accord avec son  environnement. Le rôle du politique consiste à servir, à canaliser au mieux ces forces, parfois contradictoires, au bénéfice du plus grand nombre. Mais l'orgueil mal placé des jusqu'aux boutistes, des va t'en guerres, prompts à l'invective et toujours en opposition, à leur réflexion minimaliste, ainsi qu'une vision nombriliste de l'événement – fait qu'ils sont dans l'incapacité de prévoir ou d'anticiper le résultat de leurs actions. Autant de raisons qui expliquent que le politique n'a cessé de creuser le déficit de confiance du citoyen. A force de courir après les vides à combler et de cumuler l'inutile pour valoriser une image et nourrir l'illusion d'être entouré, ils en oublient l'essentiel et se repaissent de l'éphémère.

Le politique s'est auto-détruit avec persévérance. Le temps presse. Tous les domaines sont concernés, particulièrement ceux où sévissent les extrêmes.  Il est urgent de rendre à la diplomatie sa place d'honneur et d'en finir avec le massacre des innocents. Ces milliers de morts inutiles sacrifiés aux égoïsmes de gouvernements laxistes, ces millions de réfugiés, de déplacés à bout d'espoir et de vie, dont nous sommes intrinsèquement responsables si nous nous référons à l'histoire. Ne pas agir pour que cesse pareille situation dans le seul but de sauvegarder un confort aléatoire, est une honte pour l'humanité et risque d'aboutir à une troisième guerre mondiale.




Ronald Haakman                                                                                                        




NB. La période difficile que traversent la plupart des pays devrait faire réfléchir nos têtes pensantes, s'il en reste. Le brexit inattendu et jugé impossible par les faiseurs d'opinion, les élections américaines aux résultats longtemps considérés comme improbables, le nombre d'insurrections sans fin, les guerres civiles à répétition et le génocide du Moyen-Orient donnent du grain à moudre à cette Europe en déliquescence.  Il faut choisir entre renoncer ou agir, accepter la dislocation du continent ou se battre. Aujourd'hui  nous ne sommes pas loin de capituler pour nous contenter de l'illusoire, à la manière des accords de Munich en1938 sous l'égide de Neville Chamberlain. La fiabilité des États-Unis n'est plus ce qu'elle était. Leur centre d'intérêt s'est déplacé et la défense « sacrificielle » pour l'Europe n'est plus à l'ordre du jour. 

Fausses menaces
Bruxelles devrait en être consciente et changer son fusil d'épaule en favorisant la construction d'une défense européenne et en levant les sanctions envers la Russie. Des sanctions pour le moins hasardeuses et qui n'ont servis qu'à générer des graves problèmes pour la paysannerie et les éleveurs Français. Vladimir Poutine n'est certes pas la personne la plus saluée dans les sphères politiques, plus particulièrement en France, mais l'OTAN a également eu sa part de responsabilité dans le déroulement du scénario Ukrainien. Et l'amateurisme diplomatique dont ont fait preuve nos instances dirigeantes a aussi contribué à causer d'importants dégâts. Que cela nous plaise ou non, l'immense pays qu'est la Russie fait, historiquement et culturellement, partie de l'Europe depuis au moins le dixième siècle. Nous avons besoin l'un de l'autre, ne serait-ce que sur le plan économique pour commencer. 

Nous avons le choix entre nous détruire par l'émiettement des états, politique déjà en cours ou celui de construire une confédération européenne forte et capable de résister aux pressions extérieures. Nous devons apprendre  à parler d'une seule voix face aux mastodontes qui se mettent en place. Dans quelques décennies l'occident, déjà en perte de prestige, sera minoritaire et devra faire face à la montée de l'excellence Indienne, Chinoise et Africaine. Les meilleures Universités ne se trouvent plus majoritairement en Europe. Le savoir se déplace à grande vitesse et devient l'apanage des pays émergents. Si nous voulons exister au delà des prochaines décennies, nous devons impérativement prendre notre destin en main et bâtir sans perdre de temps cette Europe si désirée. Il faut cesser de miser sur le court terme et de jouer « petits bras » Le patriotisme devra déborder de ses frontières actuelles pour épouser celles du continent. 

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RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...