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QUEL AVENIR...

Il est tard. Le paysage planétaire évolue et se transforme. Une poignée de clairvoyants, soucieux des effets négatifs de la pollution généralisée, prennent conscience de la vulnérabilité de notre planète. Ce n'est que le début d'un mouvement de fonds, encore peu perceptible. Les choses bougent. Une fraction de l'humanité prend conscience de l'inanité de la course aux biens, le plus souvent inutiles. Des biens encombrant l'esprit,  ne servant pas ou qui  donnent corps au sentiment de solitude quand ils ne servent qu'à valoriser l'ego. L'homme perdu, à la merci des industriels de toutes sortes qui produisent, cumulent et finissent par jeter. Tout s’établi, s'organise autour d'une consommation effrénée et rapide. Travailler et consommer, consommer pour travailler. L'identité de l'absurde et cercle luciférien. Plus d'un tiers de là population mondiale meurt de faim au profit d'une oligarchie qui entasse pouvoirs et avoirs pour exister. J'ai...donc je suis. L'oligarque aguerri aux aléas du grand capital oublie que trop de financiarisation tue la finance et qu'il scie la branche sur laquelle il est assis. Posséder n'est pas un motif d'existence, ne l'a jamais été, ne le sera jamais.

La fin de notre histoire s'approche. Les gouvernants, quels qu'ils soient, abdiquent, rendent les armes, laissent filer le peu de courage qui leur reste et démontrent leur impuissance et ignorance quant aux solutions à imaginer. Plus personne n'est à sa place. Le souffle d'une certaine « dite »  modernité nous prend de vitesse. Les dynamiteurs de l'espèce humaine, crabes au regard de boue, n'ont qu'un but : enrichir toujours plus ceux qui ont tout. Piller la classe moyenne, affamer le monde ouvrier ne sont que des avantages pour le calcul des dividendes. Surproduire n'est pas un problème, on stock au frais de l'électeur et polluer ne coûte qu'au contribuable. Quant à l'avenir ? Cette question n'est pas à l'ordre du jour. Dans le cas hautement improbable où le calcul de rentabilité des faussaires de la finance s’avérerait erroné, ce ne seront toujours que les assujettis qui payeront l’ardoise.

La communication en 2017
Les quelques familles qui se sont emparés de la planète divisent pour régner. Elles encouragent la corruption et le trafic en tous genres, favorisant soulèvements, révolutions et guerres claniques. Tous les moyens qui permettent de promouvoir mort, destruction et misères sont bons. Ce conglomérat de taille internationale est gagnant sur tous les tableaux, puisque la facture des  « guerres, destructions et reconstructions » sont réglées par le contribuable. La puissance financière de ces pourvoyeurs de solutions mortifères est telle qu'ils s’arrogent, quasi impunément, le droit de polluer en rond. Tous les aliments consommables et disponibles sur la planète sont empoisonnés. De la viande à la pénicilline, au plomb et aux pesticides -  des  poissons et crustacés au mercure, toute nourriture potentielle s'est transformée en denrées à risques. 


Les siècles défilent, les habitudes et la bêtise restent. Les coutumes de la Rome antique : « Panem et circences », pain et jeux du cirque, fut un concept qui a ouvert la voie royale permettant de garder la haute main sur les citoyens. Aujourd'hui le portable, pourvoyeur de jeux vidéo, plus dans l'air du temps et approprié au monde moderne assomme l'utilisateur, engendre dépendance et docilité. 

La vision de l'homme n'a guère changé depuis des millénaires. Les soumis par habitude, les insoumis par vocation avec un choix restreint entre fuites ou prison et l'establishment qui tient le couteau par le manche et fait danser le monde sur une musique de dividendes. Il n'y a rien de bien nouveau sous le soleil si ce n'est l'accroissement ravageur d'une pollution sans limites. L'Avenir, genre d'utopie que l'imagination populaire brandit comme parole à tout faire sous le nez du pouvoir, dans l'espoir de bénéficier d'une bienveillance inexistante, sont comme autant de coups d'épée dans l'eau. La planète s'est rétrécie. L’Évolution technologique a mis les continents à portée de clique de l'individu où qu'il soit. En quelques secondes nous disposons des images de lieux situés de l'autre côté l'hémisphère. Les exodes, la misère, les révoltes et les guerres se déroulent dans nos salons, sur grand écran, dans une  indifférence générale à force de voir l'événement tourner en boucle dans les téléviseurs. 


L'image et le son nous permettent de participer à la misère subie à quelques quinze mille kilomètres de chez nous et de nous en émouvoir durant dix secondes.Le chaos, pratiquement inévitable, tisse sa toile. Les contours de l'avènement se précisent grâce à la déconcertante bêtise du genre humain. Des querelles futiles au combats de religions, les révoltes dues aux égoïsmes en tous genre, des doctrines sournoises et des concepts hors entendement. 


Tout concourt à l'anéantissement de l'homme par lui même. Les gouvernants jouent la planète aux dés. Ils ont déjà perdus leur mise ! A croire que l’être humain soit incapable de se remettre en question, de s'amender. Celui qui a tout veut plus. Celui qui n'a rien veut beaucoup. La faim diminue, la précarité augmente. La lâcheté s'arrange avec les statistiques. La spiritualité trace son chemin vers l'obscurité, laissant de plus en plus de place à la politique des religions, des dogmes. C'est plus facile, plus rentable et permet aux sociétés de croître dans l'arnaque. Nous allons bientôt nous effondrer comme naguère l'Empire du Milieu ou comme les civilisations Gréco-romaines et Égyptiennes.


La troisième guerre mondiale est dans les starting blocs et la finance contre nature, l'allumette à la main, se chargera  de mettre le feu à la mèche avec un plaisir non dissimulé. Les politiques, comme d'habitude, regarderont passer le train.

PAR PITIE

Par pitié...qu'ils disparaissent ! Qu'on ne les entendent plus. C'est l'overdose et une atteinte à l'intelligence que de subir les élucubrations de ces histrions de bazar qui se prennent pour des politiques. Ces grotesques du verbe, la mauvaise foi chevillée au corps, rassis de rancœurs, se perdent dans l'autosatisfaction. Ils reprochent aux nouveaux arrivants ce qu'ils ont été incapables de réaliser lorsqu'ils furent au pouvoir. Leur comportement méprisable est une insulte au peuple et relève d'une totale irresponsabilité. Ils arborent critiques et adjurations comme des trophées à la gloire de leurs ego démesurés, empoisonnent l'air par des formules et concepts creux dans l'unique espoir de reconquérir du pouvoir. Des « has been », des petits bras s’agrippant à l'insulte comme une teigne sur une peau de vache. Toujours prêts au sabotage, au déni et la tromperie.


L'algarade facile, ces décadents de la politique et girouettes de l'absurde n'ont pas besoin de vent pour se placer gagnant dans la course aux ambitions.Tout est bon à prendre...tout fait ventre. Ils sont la honte du pays. 

Les scabreux de la fonction publique, souteneurs à l'abri d'un système à bout de souffle, quémandeurs, la main rapine tendue telle une sébile vers les biens de la république, portent haut la soif de portefeuilles ministériels et des prérogatives y inhérent. Ils sont en capacité d'échafauder les  pires  vilenies pour parvenir à leur fin. Cette coterie d'aigris, totalement dépourvu du sens moral qu'ils exigent d'autrui à longueur de mandat, vivent dans un monde parallèle et pratiquent à grande échelle l'extorsion de fonds. Un exemple éclairant quant à la pratique politique des copains et des coquins. Aucune conscience politique mais l'ardent désir d'en être, d'être à la place de ceux qui gouvernent, de disposer de sa limousine de service et de ses gardes du corps. Être considéré par le petit peuple et avoir son rond de serviette dans les meilleurs établissements. Tout cela pour masquer le vide sidéral de la pensée dite politique. Ceux qui ont vraiment quelque chose à dire sont interdits de parole ou trop bien éduqués pour assurer des spectacles de déshonneur. Beaucoup de pays vont mal à cause d'une poignée de dirigeants arque boutés sur le désir de puissance et de richesse. Peu importe que le peuple n'y trouve son compte. L'important c'est de paraître, d'étaler sa morgue, de faire fortune  et de se croire éternel.

Ces forts en gueule à la science infuse, ceux qui savent tout lorsqu'ils sont dans l’opposition se font larves rampantes arrivés au pouvoir. Jamais responsables! Toujours prêts à égorger leurs concurrents potentiels en  utilisant la médisance et la calomnie comme arme de destruction massive. Lâcheté et concussion voilà les  deux mamelles d'une bonne gouvernance. Une vraie discipline permettant de durer et de faire fructifier son pouvoir. Les pauvres guignols de la politique, pions consensuels sur les plateaux de la manipulation sont à la merci du potentat en chef. Ils se doivent rassurants et apaisants, à l'image de la main d'un ministre sur le cul d'un ruminant. Cela ne coûte pas cher et met le politique à hauteur de sa victime. 


Pendant que la planète se délite les responsables regardent ailleurs, trop occupés à se faire du bien sur le dos du malheur. Rares sont ceux qui vivent les yeux ouverts, l'esprit réceptif avec la distance et la hauteur nécessaire qui permettrait de concevoir les situations dans leur globalité. Quatre-vingt quinze pour-cent de l'humanité vit dans ce qui fut et s'accrochent avec désespoir à ce qu'ils croient être immuable. Personne ne les mets en garde sur le sort que l'homme réserve à l'homme. (Voir le livre de Yuval Noah Harari : Homo Deo ou How data will destroy Human freedom) Quant aux édiles, absorbés par des luttes d'influence et petites révolutions de palais, ils n'ont plus le temps de s'interroger sur les besoins ou les peurs de leurs administrés. 
Ce sont, comme d'habitude, les plus valeureux qui paient pour une poignée de malfrats de la politique. 


Et comme toujours l'intelligence, quand elle se manifeste au sommet est combattue avec la dernière des énergies par la politicaillerie en mal de reconnaissance. Comme le formulait si bien M.Einstein : « Il n'existe que deux choses infinies. L'Univers et la bêtise...mais pour l'univers je n'ai pas de certitude absolue ». Le sort de la planète serait-elle scellée ? Les foules, sensibles au verbe, se déplacent derechef au sondu clairon. Les imbéciles aux voix de stentor ont réussis à maquiller la vérité, à créer un doute dans l'esprit des harangués de la court des miracles. Ces élites du non sens font ce qu'ils savent faire de mieux...détruire ce que les autres construisent, dans le seul but d'exister.



Jalousie, égoïsme et mensonges sont des bombes à retardement qui finiront, tôt ou tard, par nous éclater à la figure...


LE CONSTAT

Un constat et une interrogation. Des lustres de fourvoiement politique, suivis de décennies de gestion aberrante où le pays s'est déconstruit au hasard de l’inspiration des uns ou de la fantaisie des autres. L'atonie avérée des locataires de la Versailles moderne, politicards à l’affût de votes avec comme antienne, celle de perdurer jusqu'à ce que mort s'ensuive. Exercer le pouvoir au détriment d'une population et pouvoir décider du sort des autres en étant soi-même à l’abri, doit être grisant. Mais est-ce tenable ? Ces tribus de joyeux énarques aux manettes du pouvoir, auto promus la plupart du temps, sont principalement au service d’eux-mêmes. Ils exercent leurs débordantes prérogatives dans une atmosphère de roi soleil vautrés dans les dorures du passé. 

Ils tendent à touiller l’injonction comme un chef étoilé sa crème fouettée, à cette différence près que ceux qui la dégustent, ne la digèrent plus. Le monde du pouvoir flirt avec la dynamite en manipulant  ses citoyens à outrance. L'ambiance suinte la grenade dégoupillée pouvant à tout instant nous exploser à la figure, car la cécité de nos faiseurs de miracles ne varie guère. Au contraire, elle se renforce à chaque élections. Pardi, on ne change pas une équipe qui gagne en inefficacité, mais rapporte gros sur un plan personnel. Rien, ni personne ne fera bouger ces gesticulateurs en charge de notre bien-être. Ils sont aphones et sourds une fois pour toutes. Est-ce supportable ?

Notre planète, dirigée depuis trop longtemps par l'incompétence des uns et l'égocentrisme des autres succombe à l'asphyxie. Soumise à une financiarisation spéculative indécente elle enrichi ceux qui le sont déjà au détriment des d'investissement industriels créateurs d'emplois. Les classes moyennes se paupérisent et l'exigence du politique croit à mesure qu'il assure sa pérennité...sur le dos du citoyen. 

La couardise du politique et sa volonté de maintenir le statut quo font que nous sommes à portée d'allumette du baril de poudre. Le rêve européen, faute d'ambition se délite. Il n'y a plus que le carnet d'adresse et l'espoir d'un miracle de dernière minute qui suscite encore quel qu’intérêt. Les gouvernements peinent à agir en prévision des échéances électorales et de fait, mettent à mal le peu qui tient encore debout. Les grandes questions concernant la Grèce, l'Ukraine, Daech, le terrorisme et ses réfugiés, toujours en attente de solutions et potentiellement explosifs, exigent pourtant des réponses immédiates et urgentes. 

L'Europe, comme image de marque, avec ses atouts scientifiques, industriels et historique n'a pas besoin de baisser les bras en se défaussant de ses responsabilités sur le reste du monde. Nous somme suffisamment puissants pour tenir tête aux grandes structures qui se mettent en place autour de nous. Il suffit d'en être conscient et de mettre au pas les pieds nickelés de Bruxelles qui se prennent pour des astres. La boutique Europe ne se dirige pas comme le bar tabac du coin. Il faut du souffle, un esprit de pionnier et l'envie de faire l'histoire. Le petit personnel politique de la capitale, loin de l'Europe mais proche de ses ambitions personnelles, n'en comprend pas les enjeux faute de maturité politique.


Même mes chiens ...
La perte de crédibilité des ministres, députés, haut fonctionnaires ou faiseurs de lois prend  des proportions inégalées. Jean Monnet, Robert Schumann, les géants visionnaires tels que De Gaulle, De Gasperi et Adenauer, pères fondateurs de l’Europe se retourneraient dans leurs tombes en constatant l'écroulement de cette édifice qu'ils ont si minutieusement mis en place. « To big to fail » La formule a ses limites. L'Europe doit se remettre en question au risque de se disloquer en limitant ses prétentions au stade d'une communauté commerciale sans influence politique majeur. Pour nourrir une authentique appartenance continentale, il faut aussi savoir faire rêver. Offrir de réelles perspectives aux jeunes en démontrant que leur avenir ne se limite  pas forcément  au rôle de combattant ou de kamikaze en Syrie ou en Irak. 


Sortons de notre traditionnelle arrogance, créons des projets, réfléchissons aux possibles perspectives d'avenir au lieu de verser dans un défaitisme qui n'a aucune raison d'être. Les vingt-huit pays constituant notre communauté semblent très peu concernés par l'indispensable « union européenne », seule voie possible pour répondre efficacement aux mastodontes qui s'édifient autour de nous. Il ne faut pas compter sur des amis qui n'existent pas ou espérer une aide miraculeuse qui ne viendra jamais. En politique il n'y a pas d'amis, il n'y a que des opportunités... La Chine, le continent Africain, l'Inde et l'ensemble des pays de l’Amérique du nord et du sud, sont des compétiteurs et n'agissent que dans leurs seuls intérêts. Si nous voulons exister nous devons êtres forts et seule l'Europe « unie » nous permet de l'être.

Retraités en détresse ... 
Trop de palabres, de nombrilisme, de politiciens plus attirés par le verbe que par l'action. Trop de lois, trop de fonctionnaires, de commissions inutiles qui ne sont que prétextes à engranger des gains. Trop d'énarques sans expérience aux responsabilités à Bruxelles,  capitale offerte à une brochette de cols blancs, officiant dans le virtuel avec une grande connaissance sur peu de choses. Il serait grand temps d'investir dans l'humain, de se rendre compte que ce sont les populations qui construisent nos sociétés et non la poignée d'élus sensés les représenter. Si nous voulons donner une réponse démocratique aux aspirations du génie populaire il est nécessaire de connaître ses besoins, ses rêves et ses attentes. Mais souvent non concernés, ces édiles du farniente, bloquent toute évolution afin de sauvegarder leurs prérogatives. 

Pour que la population puisse comprendre les enjeux de son devenir, les gouvernements ont le devoir absolu d'expliquer les raisons rendant « l'union européenne » indispensable. Nous ne pouvons sans cesse mettre le citoyen devant les faits accomplis. Il doit pouvoir en comprendre les tenants et aboutissants, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui. 

Vouloir l'union et ne pas l'assumer en s'appuyant sur l'Otan pour notre défense, n'a pas de sens. Est-il normal d'habiller les frontons de nos édifices publiques avec le drapeau de l'union en acceptant que les États-Unis nous dictent la marche à suivre envers l'Ukraine? Le mot « liberté » signifie-t-il encore quelque chose ou subissons-nous définitivement la tutelle américaine ?  D'autre part est-il imaginable de vouloir une Europe sans céder une part de souveraineté ? Il faut savoir ce que nous voulons.  Un avenir ou la chute..!

Changer l'homme pour que change la politique ? Aussi difficile qu’essayer de faire voler une girafe.

TRAGÉDIE EUROPÉENNE

Pericles
Cette fois il n'est plus question d'une tragédie grecque mais de la tragédie européenne. Une Europe en déliquescence, livrée à une financiarisation outrancière. Le pouvoir a changé de main. Les dobermans de l'investissement spéculatif tiennent les politiques en laisse. Ils ont le droit de danser la gigue des bénéfices en guise de pourboires pour services rendus. L’existence chiffonnée de l’humble au service du dividende. Aberrante situation où les plus riches raclent les poches du démuni, sans états d’âme. Les Grecques ont, environ cinq siècles avant la naissance du Christ et après quelques tentatives sumériennes, inventés la démocratie. Suffit-il d'une petite bande de cupides amortis, complexés, peu sûre d'eux et cyniques pour terroriser une population qui a connu plus de sages au kilomètre carré, que l'ensemble de notre continent ? La haute finance qui dicte la marche à suivre aux gouvernements, traite la plupart des populations par le mépris à l'image des colons lors des mémorables conquêtes territoriales du passé. 


Parthénon
Si le roi dollar a peu à peu remplacé les fusils, le résultat n'en reste pas moins sanglant. Ce conglomérat des adeptes « du toujours plus » se substituent à l'ordre public, s'associent aux malfrats de l'investissement, avec la bénédiction et la duplicité du personnel politique. Tout le monde y trouve son compte...sauf le citoyen. L’image de la classe politique européenne, à quelques exceptions près, est désastreuse. Les inaptes de la chose publique, sont autant de démagogues serviles, d'affabulateurs hypocrites, de lâches et de carriéristes. Les peuples dont ils se servent sont des tremplins   vers l’accession du pouvoir et ces inutiles de la chose politique voudraient nous  expliquer la Grèce. Ils oublient de nous préciser que c'est Bruxelles (2001) qui a fait entrer ce pays dans la zone euro en étant parfaitement au courant de sa précarité économique et de ses bilans pour le moins opaques, présentés par la banque d'investissement Goldman-Sachs. Il était trop tôt pour la
Grèce d'y entrer.


Le théâtre du pavé : Antigone
L'Opportunisme de certains dirigeants met souvent les peuples dans la peine, mais l'histoire nous démontre que ceux qui subissent le joug de l'absurde, finissent toujours par avoir le dernier mot. L'Intransigeance allemande refusant tout compromis avec la Grèce nous semble pourtant assez inappropriée. Souvenons-nous pour mémoire, que la gigantesque dette bancaire de nos voisins Allemands a été effacée en mille neuf cent cinquante-trois et ne suscita guère  de protestations. Pour les visionnaires de la future Europe, la part financière ne fut pas le problème majeur. De toute façon le sort de la Grèce ne dépend pas que de l'Europe. Il y a le contexte géostratégique du pays. Les États-Unis (OTAN) verraient d'un mauvais œil la Grèce sortir de la zone euro et jusqu’à nouvel ordre, ce que l’Amérique veut… Il est facile aujourd'hui de désigner la Grèce comme seule responsable de cette situation. Toutefois, a quelque chose malheur est bon. Les circonstances actuelles permettront peut-être une prise de conscience salutaire. 


Notre continent, l'Europe, n'a de sens qu'en jouant la carte de l'unité. Nous devons nous poser les bonnes questions et avoir les idées claires sur ce que nous voulons vraiment. Un pays continent pour faire face aux défis à venir ou un ensemble hétéroclite de pays qui se tirent la bourre au gré des convenances. Une vraie solidarité ou des ententes en fonction des intérêts nationaux ? L’égoïsme national au service du dogme est dépassé au même titre que le patriotisme frileux, vecteur du repli sur soi.  Aujourd'hui le monde est ouvert et fonctionnera, quoi qu'il arrive, avec ou sans nous.

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...