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HUMOUR...NOIR

L'assertion du politique prétendant agir pour le bien de la nation ne peut susciter qu'un éclat de rire. Si c'était le cas, les candidats à la fonction suprême ne se battraient pas comme des chiffonniers de bas étages en s'invectivant à longueur de journée. Il y a là une volonté délibérée de détruire ceux qui leur font de l'ombre. Accéder au faîte, se frayer un chemin à travers le dédale des obstacles menant au pouvoir n'est pas une sinécure. C'est une guerre d'ego au service de l'orgueil. Quelques semaines durant, te temps du spectacle, le politique flatte l'électeur pour que ce dernier lui fasse la courte échelle pour accéder à l'estrade du pouvoir. Après, seulement après le sollicité rejoindra la cohorte des abusés. Quant à la mention « intérêt général » qui tend à enluminer les discours, ce n'est qu'un slogan électoral. Une magnanimité pour cocus. Péroraisons, promesses ou injonctions ne sont que fumet de bonimenteur. Du remplissage pour combler les vides d'une harangue mal ficelée. L'électeur est avide de jeux  de cirque et captivé par les diatribes de l'élu. Intéressé par les formules creuses du prétendant au trône, il n'est pas dupe du discours.  


La soif du pouvoir a force d'orgasme. Elle permet de vivre au dessus de sa condition, de donner de laforce à sa faiblesse. D'être considéré par autrui quand on manque de considération envers soi-même. C'est aussi chercher à combler le poids de la solitude. l'Homme d'état...celui qui se fait attendre depuis des lustres, se révélera lors de la faillite du système. Faillite imminente, laissant toutefois aux pleutres du pouvoir le temps de se carapater. La plupart des opportunistes de la chose publique réalisent que c'est la fin de la récréation. Pourtant il est trop tôt pour mettre un terme à cette déchéance annoncée car beaucoup de bras cassés, de nombrilistes, d'infatués et d'handicapés de la vision, de vaniteux en attente de leur quart d'heure de célébrité (dixit A. Warhol ),  ne se sont pas encore soulagés dans l'urinoir collectif de leur posture intellectuelle.

Shootés à l'herbe de l'irréalisme, ces champions du verbe sont entraînés à donner du sens à leur impuissance. Ils essayent de justifier l'inanité de leur présence au pouvoir. Une présence toutefois nécessaire pour asséner le coup de grâce à la société encore trop ancrée dans l'habitude du laisser aller et laisser faire. 


Le chaos mettra fin à la dialectique spécieuse, à la prédominance de ces parfumeurs de l'esprit qui pérorent, braillant de l'inconséquence tous azimut pour flatter leur vanité. Marine Le Pen est une chance pour le renouveau. Elle sait mettre en scène son appétit pour la domination et le pouvoir hégémonique. Elle sait mentir, dissimuler, promettre et rassurer. Elle sait éluder les questions embarrassantes et glisser les réalités du moment sous le tapis de sa cuisine électorale. Sa mauvaise foi patente n'a d'égal que l'incurie de sa conception de la gouvernance. Elle n'est pas seule dans ce cas. Ses adversaires cultivent le même type de champignon hallucinogène. 



Avec le candidat Fillon, Rolls des batteries de cuisine, Benoît Hamon l'illusionniste K.O debout, entourés de Mélenchon, le tribun talentueux dispensant sa petite musique voluptueuse en accompagnement de la saga des lendemains qui chantent et Emmanuel Macron, l'ennemi à abattre, la politique française versus présidentielle, fait preuve d'une élasticité proche du porte-jarretelle. En fait c'est la saga du temps perdu. Les cinq candidats ont des propositions dont certaines pourraient faire l'objet d'un consensus. Pourquoi ne pas l'admettre et en discuter autour d'une table pour essayer d'en dégager des avantages en faveur de la nation et de sa population. Pourquoi toujours  opposer, diviser au lieu d'unir. Est ce que le manque de maturité politique est telle que cela s'avère impossible.


L'Altruisme semble, en tous les cas être un gros mot et une tare dans ce domaine. En attendant l'homme providentiel, De Gaulle en 1939 était un illustre inconnu, il faut continuer à administrer l'incommensurable volatilité de la réflexion humaine. Continuer à brûler ce qui a été adoré et combattre ce qui a valorisé la société le temps d'une l'illusion. Hurler avec les loups, mordre la main tendue et trahir sa parole, tout en prorogeant le temps de la jalousie, de l'envie, les deux mamelles de la concussion. Faire la guerre en pleurant la paix et tuer pour exorciser la vie. Pas facile d'harmoniser ces contradictions sans être au bénéfice d'une adhésion populaire, même temporaire.

RENOUVEAU

Nouvel an ! Le temps de la frénésie, des derniers achats et des projets culinaires. Le temps où tout fait ventre, où la bouffe s’associé aux bonnes résolutions. Le passage obligeant la frustration de s’ouvrir à l’envie et le regret à l’espoir. L’hypocrisie permanente des petits souhaits à enjoliver l’avenir. Les religions continuent à exercer leur fonds de commerce et tempèrent à peine les sempiternels ravages commis au nom du Dieu unique. La course aux faux besoins, aux amis virtuels et objets inutiles. La ronde des présents pour motiver la reconnaissance et susciter un sentiment d’appartenance, de proximité avec l’autre et rompre ainsi le cercle des solitudes. L’homme abandonné, ignorant l’ami qu’il nourrit en son sein. Spectre noyé dans le vacarme du quotidien et vêtu de néons à la lumière blafarde, il participe aux danses éphémères de l’illusoire sur la crête séparant les abîmes du vide et de l’insignifiance. 

La société où l’avoir n’est qu’une possession supplémentaire versé sur le tas de l’inutile, où les étrennes à peine déballées et sitôt revendus, sont accompagnés de vœux qui ne servent que l'espérance d'une aube rassurante aux promesses de bonheur acheté à crédit. La peur mêlée d'indifférence, le regard aveugle à l'avenir. Des repères perdus dans le chaos du non-sens. L’horizon des possibles s'éloigne à mesure que grandissent les angoisses du vide. Ils parlent, prononcent des phrases sans contenus pour rassurer les imbéciles en attente de solutions. Une cacophonie de l’intransigeance où les égoïsmes se mesurent à l'incompréhension de l'autre. La planète traverse une très mauvaise passe qui pourrait correspondre à l’effondrement de notre civilisation. Plus de sept milliards d'individus peuplent nos cinq continents. Cinq cents multinationales se  sont emparées de cinquante-deux pour cent des richesses de notre planète, laissant un grand nombre d'indigents au bord de la route. Une misère programmée dans le but non avoué de favoriser la docilité d'une main-d’œuvre corvéable et bon marché. 


Un maigre salaire remplace le fouet de l'esclavage des sévices utiles du temps des barbares. Une poignée de politiques au service de la finance, accompagnés d’une tribu de religieux,  scellent le sort d'une multitude de hères en déshérence. 

Un noyau restreint de cyniques entament les grandes manœuvres politico religieuses pour le pouvoir et la possession des biens de notre planète. Les faits sont avérés et ces entreprises à caractère pseudo spirituelle élaborent leur fortune en puisant avoirs et pouvoir dans la poche du pénitent qui, a l’écoute des chants du livre et bercé par une liturgie parfumé à l’encens, s'achète les indulgences, gages de paradis. La bonne parole permet de rendre tolérable l’intolérable et nous enjoint à considérer la souffrance comme un rachat de pêchés. Une bourgeoisie de la bonne parole, porteuse du dogme et souvent avide de pouvoir, prompte à condamner le chemin non conforme aux livre, interdisant toute recherche personnelle.

Le contribuable, cet homme de peine au service de quelques « happy few » aura droit aux discours, aux promesses sans lendemains et à l’espoir d’une aube joyeuse. Promesses sans conséquences qui permettent aux politiques de s’affranchir du temps entre deux élections. Le contribuable, ce bâtard sans mémoire situé entre deux extrêmes, finance les guerres que se déclarent les gouvernements, ainsi que la reconstruction des pays dévastés par ces dernières. En outre il a le privilège de mourir au champ d'honneur pour sauvegarder les intérêts de ceux qui encaissent les dividendes générés par les conflits. Une médaille posthume habillera la victime du cynisme ambiant. L’opulence démesurée pour une poignée de spéculateurs, la misère crasse pour un nombre croissant de déshérités, victimes de l’avidité et de la corruption. Guerres, révoltes et saccages…une suite d’escroqueries sous forme de paquets cadeaux livrés franco de port à l’humanité. Politiciens asservis aux lois de la finance. Quel sort pour la nouvelle année ? Une répétition de la précédente…avec sa cohorte de mots, d’intentions, de promesses et de projets inutiles ou un « remake » des années quarante ? 

Tous les ingrédients en faveur d’une catastrophe sont réunis. Bulles économiques et son cortège de faillites annoncée, soulèvements, révoltes, guerres, famines, corruption et incompétences généralisées ne demandent qu’à éclater au grand jour. Aucune instance ne dispose des armes capables d’endiguer une telle déferlante. Les bonnes volontés, il y en a, ne suffiront probablement pas à freiner les velléités suicidaires d’une bande d’illuminés qui tiennent nos sociétés en otage. Des gouvernements incompétents, des politiciens achetés et des spéculateurs inconscients, conduisent notre civilisation au désastre. Que pourrions-nous souhaiter pour cette nouvelle année si ce n’est la démission collective de tous les imbéciles qui nous gouvernent. Donner des voix à l’intelligence et découvrir ce qui nous unis plutôt que de guerroyer pour s’approprier les biens d’autrui. Savoir vivre ce que nous sommes. 

Ce ne sont là que des souhaits à court terme, disons valables du premier au quinze janvier, avant que les mauvaises habitudes ne reprennent le dessus et nous rapprochent de l’inéluctable échéance...

GUERROYER EN 2015

Repos après tuerie ... 
Guerroyer à travers les continents pour éprouver plaisirs et orgasmes du pouvoir. La belle affaire. Assassiner hommes, femmes et enfants pour refus de soumission au diktat d'un dogme. La belle affaire ! Contraindre par la force et la torture des individus à penser leur existence en fonction de règles établies par des roitelets, aux conceptions politiques moyenâgeuses, serait inimaginable au vingt et unième siècle. Et pourtant...Plusieurs millénaires au service de la destruction, le nom des dieux en bandoulière pour justifier mort et misère, le temps n'a hélas réussi à infléchir la cruauté de l’individu malgré la présence des philosophes qui ont jalonné les chemins de l'histoire. Sacrifier au nom des dieux à qui nous faisons dire n'importe quoi pour justifier l'injustifiable. Élever églises et monuments en guise de pénitence tout en éliminant ce qui gêne, ce qui fait obstacle aux ambitions afin de légaliser un projet ou une volonté d’asseoir le pouvoir. Il semble que le passé ne nous ait pas permis d'assimiler grand-chose. 

Les barbares exécutent
Le stratège en col blanc, as de la financiarisation, sait comment prendre une population en otage pour servir la soupe au chef. Intense travail de lobby où mensonges et cupidité sont mamelles prévaricatrices. Une règle du savoir vivre dans le monde du business international. Le petit peuple y fait office de garantie bancaire avec la bénédiction de gouvernants à la recherche de plus-values. Aux deux bouts de la chaîne les perdants. Le contribuable et encore le contribuable. Le même passe trois fois à la caisse. Une fois à l'aller, une fois au retour et une fois pour rembourser la plus-value du député lobbyiste. Notre société cherche à incarner le sommet d'une civilisation exemplaire mais ne craint pas d'échanger la mort contre un coin de paradis éphémère. Avoir un instant l'illusion d'exister...sur le dos des autres. Cinq, dix ou vingt ans pour créer des camps de souffrance et noyer des ethnies au nom d'idéologies elles aussi éphémères. Avoir raison le temps d'un massacre. Vivre l'inutile le temps de paraître et de jouir du cercle des parasites. Et pourtant et pourtant ! 

Victimes des guerres de Religions
L'Homme dispose d'un privilège incommensurable, celui de la réflexion. Une conformation d'esprit le portant naturellement à découvrir sa réalité et se porter à la hauteur de ses semblables. Le chaos, « concernant l'homme », n'est pas inscrit dans le marbre. La guerre n'est pas une option. L'Homme n'est pas l’ennemi de l’homme. Il le devient quand agressé il subit l'humiliation et la maltraitance de l'autre. Dès lors c'est la porte ouverte à la révolte vengeresse. Les exemples en remplissent les livres histoires. Le sang qui imbibe la terre des continents découverts, puis convoités et exploités pour satisfaire la cupidité et la soif de certains pouvoirs est inimaginable. En témoigne la presque extinction des autochtones du premier continent émergé de notre planète, l'actuelle Australie. 

Puis ceux des Amériques, en grande partie décimés sous prétexte d'y apporter la bonne parole, inquisition oblige. Des siècles de tueries, de mensonges et de rapines pour déboucher sur le chaos et le mépris de la vie humaine. Il est toujours interdit de penser faux, ce qui permet aux guerres de religions de prospérer, aux politiques de se déchirer et aux imbéciles d'exister. Discourir sur la démocratie sans jamais l'appliquer. Leitmotiv de la modernité. 

Efficacité de l'OTAN
L'Homme, par le passé, n'a pensé qu'à détruire et s'enrichir. Aujourd'hui, rompu à cet exercice il met les bouchées doubles. Le constat est évident en considérant la fumisterie du Moyen-Orient. Chaque jour qui passe augmente notre responsabilité face à la misère des réfugiés et le danger que représentent les émissaires de Daech, utilisant cette filière pour mieux infiltrer l'Europe. L'anarchie meurtrière qui sévit dans cette partie du monde est le résultat de nos incohérences politiques. Vouloir soumettre une société à la volonté d'un tyran, voire d'un envahisseur, quel qu'il soit, est à terme voué à l'échec. Tracer des frontières artificielles à sa convenance en y incluant des ethnies en dissidence séculaire est un autre échec garanti. Notre arrogance naturelle et le sentiment chevillé au corps de notre supériorité en toutes choses ont façonné les galères auxquelles nous sommes confrontées aujourd'hui. L'Ironie ne nous empêche pas de répéter à satiété : « Plus jamais cela ».

Nous sommes loin d'avoir su tirer profit des leçons de l'histoire et continuons à vivre l'holocauste au quotidien comme si de rien était. 

TRAGÉDIE EUROPÉENNE

Pericles
Cette fois il n'est plus question d'une tragédie grecque mais de la tragédie européenne. Une Europe en déliquescence, livrée à une financiarisation outrancière. Le pouvoir a changé de main. Les dobermans de l'investissement spéculatif tiennent les politiques en laisse. Ils ont le droit de danser la gigue des bénéfices en guise de pourboires pour services rendus. L’existence chiffonnée de l’humble au service du dividende. Aberrante situation où les plus riches raclent les poches du démuni, sans états d’âme. Les Grecques ont, environ cinq siècles avant la naissance du Christ et après quelques tentatives sumériennes, inventés la démocratie. Suffit-il d'une petite bande de cupides amortis, complexés, peu sûre d'eux et cyniques pour terroriser une population qui a connu plus de sages au kilomètre carré, que l'ensemble de notre continent ? La haute finance qui dicte la marche à suivre aux gouvernements, traite la plupart des populations par le mépris à l'image des colons lors des mémorables conquêtes territoriales du passé. 


Parthénon
Si le roi dollar a peu à peu remplacé les fusils, le résultat n'en reste pas moins sanglant. Ce conglomérat des adeptes « du toujours plus » se substituent à l'ordre public, s'associent aux malfrats de l'investissement, avec la bénédiction et la duplicité du personnel politique. Tout le monde y trouve son compte...sauf le citoyen. L’image de la classe politique européenne, à quelques exceptions près, est désastreuse. Les inaptes de la chose publique, sont autant de démagogues serviles, d'affabulateurs hypocrites, de lâches et de carriéristes. Les peuples dont ils se servent sont des tremplins   vers l’accession du pouvoir et ces inutiles de la chose politique voudraient nous  expliquer la Grèce. Ils oublient de nous préciser que c'est Bruxelles (2001) qui a fait entrer ce pays dans la zone euro en étant parfaitement au courant de sa précarité économique et de ses bilans pour le moins opaques, présentés par la banque d'investissement Goldman-Sachs. Il était trop tôt pour la
Grèce d'y entrer.


Le théâtre du pavé : Antigone
L'Opportunisme de certains dirigeants met souvent les peuples dans la peine, mais l'histoire nous démontre que ceux qui subissent le joug de l'absurde, finissent toujours par avoir le dernier mot. L'Intransigeance allemande refusant tout compromis avec la Grèce nous semble pourtant assez inappropriée. Souvenons-nous pour mémoire, que la gigantesque dette bancaire de nos voisins Allemands a été effacée en mille neuf cent cinquante-trois et ne suscita guère  de protestations. Pour les visionnaires de la future Europe, la part financière ne fut pas le problème majeur. De toute façon le sort de la Grèce ne dépend pas que de l'Europe. Il y a le contexte géostratégique du pays. Les États-Unis (OTAN) verraient d'un mauvais œil la Grèce sortir de la zone euro et jusqu’à nouvel ordre, ce que l’Amérique veut… Il est facile aujourd'hui de désigner la Grèce comme seule responsable de cette situation. Toutefois, a quelque chose malheur est bon. Les circonstances actuelles permettront peut-être une prise de conscience salutaire. 


Notre continent, l'Europe, n'a de sens qu'en jouant la carte de l'unité. Nous devons nous poser les bonnes questions et avoir les idées claires sur ce que nous voulons vraiment. Un pays continent pour faire face aux défis à venir ou un ensemble hétéroclite de pays qui se tirent la bourre au gré des convenances. Une vraie solidarité ou des ententes en fonction des intérêts nationaux ? L’égoïsme national au service du dogme est dépassé au même titre que le patriotisme frileux, vecteur du repli sur soi.  Aujourd'hui le monde est ouvert et fonctionnera, quoi qu'il arrive, avec ou sans nous.

FRANCE LAIQUE (divertissement halal)

La France, pays où la confusion et le drapeau de la laïcité, à l'image du petit personnel politique, se la joue halal. Une laïcité tendance élastique, en étroite corrélation avec le vote utile, selon les partis au pouvoir et le désir d'y rester. Entre foulard et Burqa, menus spéciaux dans les cantines scolaires, séparation hommes/femmes dans les piscines et aujourd'hui le foie gras halal nous nageons en pleine duplicité, partageant lâcheté et ignorance avec les guignols au pouvoir. L'ENA aux manettes, esprits brillants barbotant dans l'inexpérience des cuisines gouvernementales, mijotant formules verbeuses et menus indigestes à la gloire du petit peuple. Il s'agit avant tout de satisfaire leur ego croissant dans le but d'épater les copains de promotion.

Salafistes, islamistes, djihadistes ou musulmans sans autres titres de noblesse que l'observance du coran, le livre de toutes les contradictions et ouvert aux interprétations les plus hallucinantes selon le degré d'intelligence du lecteur. Chacun y trouve de quoi satisfaire ses ambitions. La brute, de quoi alimenter son ignorance et l'ignorant peut y découvrir son appétence pour la barbarie avec l'aide précieuse de certains imams autoproclamés. Les pitres aux affaires, à force de prudence et l'envie de ne pas trop déplaire à un électorat toujours utile aux ambitions personnelles, se font rouler dans la farine, non sans une naïve bienveillance. Ou seraient-ils, par un cynisme bien compris dans les coulisses de l'histoire, les complices avérés d'un système de gouvernance qui nous échappe? Une chose est certaine, ces manutentionnaires de la délinquance ont perdus toute crédibilité politique. Ils se sont atomisés dans les bacs à souvenirs, irrécupérables. Depuis l'antiquité des sages ont prétendus que gouverner c'est prévoir. En l’occurrence ils ne nous disent pas si cette prévoyance concerne uniquement leur propre devenir où si elle prévoit également celui de leurs administrés.


Un immense éclat de rire nous étreint les gencives lorsque nous entendons parler de démocratie. Constatant que ce magnifique pays est dirigé par des infirmes intellectuels, partiellement soumis aux lobbys tant sionistes, qu'islamistes d'où toute liberté d'expression est bannie. Une liberté qui n'est plus qu'un mythe. La petite gauche sans souffle, vivant dans une pénurie de l'imaginaire, accros aux interdits, lobotomisée par la trouille, met la France en stand-by des espoirs déçus. Une attente qui risquent de durer tant que nos lobotomisés resteront aux commandes et même au-delà, si les projets d'une relève droitière, déjà en déshérence, tient ses promesses. Religions, libertés (d'expression) ou démocratie, signes distinctifs religieux...voilà de vastes sujets ouvrant  portes et fenêtres à toutes les extravagances, dérives et contradictions. Kippa oui, voile non! Pourquoi ce qui est autorisé aux uns serait interdit aux autres? La Kippa ne serait-elle pas un signe distinctif religieux?


Nous pâtissons d'une politique gouvernementale sous influence qui subit le diktat de puissants lobbys sionistes. Une secte à des années-lumière des aspirations du juif orthodoxe, habité par le seul désir d'être dans le monde, loin, très loin des fureurs d'Israël et sa volonté de vouloir dominer la planète. Tous les postes clés de la finance internationale et la plupart des médias sont entre des mains sionistes, atout leur permettant de peser sur un nombre grandissant de gouvernements.


Beaucoup de politiques, accrochés à leurs prérogatives comme des sangsues sur une cuisse de poulet, se plient sans vergogne aux exigences de cette secte pernicieuse, va-t’en guerre et liberticide. Confusion également entre Islam, islamistes, salafistes, musulmans et arabes. Parmi les arabes il y a des musulmans, des catholiques, des juifs, des orthodoxes et des laïques au même titre qu'il existe des musulmans, des islamistes et salafistes occidentaux. Démocratie, un concept souvent utilisés dans les salons politico-littéraires, servant d'image cache misère aux discours politiques.


En fait, cela ressemble à un mot d'excuse pour masquer l'impuissance des montes en l'air qui nous gouvernent. Selon le dictionnaire Larousse, la démocratie est un système politique, une forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. Souveraineté espérée mais inexistante sauf lorsqu'en, en désespoir de cause, elle finit par s'exprimer dans la rue, mettant la peur à portée de cervelle des décérébrés gouvernementaux. Quant à la liberté, celle que nous prêtons à la parole exprimée, là aussi nous sommes les dindons de la farce. Notre ami Desproges serait aujourd'hui embastillé avec la plupart de ses amis humoristes des années quatre-vingt.


Il suffit aux  lobbys sionistes de froncer  les sourcils pour que les politiques se couchent, que les intellectuels étiquetés comme tels se lancent dans un verbiage abscons,   incompatible avec la logique la plus élémentaire. Au final, nous obtenons la condamnation au silence de Dieudonné. Hypocrisie et bonne conscience à peu de frais. Le rejet de l'autre devient une mode permettant d'accéder à l'autosatisfaction d'un devoir accompli. Le pays des « droits de l'homme » se configure dans l'abstraction, devient un titre, une sorte de carte de visite pour touristes. Un label qui décline à regret un vœu pieu.


L’Homme larmoyant qui nous habite, passe du « Jamais plus cela » à la pire des barbaries. Il persiste, signe et continue de barboter dans son ignorance historique. Nous nous habituons à vivre dans le paraître et le virtuel, probablement pour éviter de nous remettre en question. Pleurant des larmes de crocodiles sur le sort d'un animal torturé, nous restons incapables de nous révolter contre des gouvernements qui assassinent leurs peuples dès que la finance ou une menace de perte de pouvoir entrent en jeu.


Nous acceptons également sans trop nous formaliser l'arnaque du discours politique consistant à promouvoir la ritournelle du patriotisme enjoignant la soldatesque à mener une guerre forcément juste, dans le but de défendre, in fine, l’intérêt des gros calibres du business. Le pauvre combattant, victime du champ de bataille, aura droit aux honneurs posthumes. Une médaille avec ruban pour une vie gâchée. Les guerres, aux noms de la finance, de la religion ou du pouvoir, ont toujours la même finalité, devenir ce que l'homme est incapable d'espérer de lui-même.

Une certaine sagesse, une main tendue vers l'autre ! Nous ne faisons qu'usurper des souhaits, oubliant de nous offrir les moyens de les réaliser Un  nombre croissant d'organisations pillent d'une façon éhontée les biens de l'humanité sans bourse délié, transformant l'homme en simple « utilité », quand il ne s’agit pas de lui dérober ses connaissances environnementales, son savoir-faire ou son expérience. En brevetant les vols de ce savoir-faire, ils enrichissent la pharmacopée industrielle, dépouillant sans états d'âme l'autochtone, amazonien entre autres.


Ronald Haakman

GOUVERNER

Gouverner suppose de l'intelligence et une aptitude aux savoir-faire pédagogique, indispensable talent permettant de dialoguer et d’expliquer les actions gouvernementales.  Une certaine hauteur de vue, une bonne connaissance du terrain ainsi qu’un esprit altruiste, sont les outils à minima, incontournables, pour assurer une bonne gouvernance. La politique « du fait accompli » brise la confiance et ne fait que renforcer les mécontentements. Une population peut accepter beaucoup de sacrifices pour autant  qu’on lui en explique les raisons et que l’état montre le chemin à suivre en donnant l’exemple. Il est également important d’apprécier les implications suscitées par toute décision de politique internationale. Qu’il s’agisse du commerce, de l’atome, de l’environnement, des pays en guerre ou de la lutte contre le terrorisme, les implications sont de première importance. 


Elles permettent de déterminer un choix d’options pour mettre fin aux différents ou conflits en cours. Ne pas négliger une bonne perception de la géopolitique. 

Hélas, nos pieds nickelés de la chose publique, braillards impénitents de l'auto promotion, sont bien loin du compte. Effets d'annonce et promesses électorales ne sont que  leurres pour justifier des ambitions très personnelles.  Lois votées  jamais appliquées,  prises de positions abandonnées dans la foulée. C’est l’image d’une classe politique corrompue et corruptible, tant sur le plan actif que passif, des députés s’insultant de façon ordurière, des élus souvent absent,  critiquant ouvertement des lois qu’ils ont eux-mêmes votés, autant de faits entamant sérieusement la crédibilité de la classe politique. Son savoir-faire est de plus en plus contesté et mis en doute. Il y a les affaires où le sordide côtoie l'ignoble..!

De parjures en dissimulation, les injures et la couardise font bon ménage. Qui plus est, ils ont un don naturel à l'inefficacité. Certains élus dont la probité n'est pas à mettre en doute, paient et paieront pour l'ensemble de ces guignols corrompus. Ce sont, comme il en faut toujours, les malheureuses victimes des dommages collatéraux d'une guerre d'ego.  Ce combat de sous doués et d’égoïsmes stratifiés n'est pas prêt de prendre fin. Il nous semble pourtant que la France, avec son passé historique, son rayonnement, ses hommes illustres et sa culture quasi planétaire, mériterait mieux. Elle mériterait des responsables politique moins férus aux jeux des alliances et de stratégies au profit de leurs carrières personnelles…à l'image de l'époque des « combinazioni » à l'italienne des années quatre-vingt. Aimer pouvoir et sacre ne sont pas gages de bonne gouvernance. Le pouvoir oui, mais pourquoi faire ? S'il s'agit d'un alibi compensatoire de certaines frustrations vécues dans la petite enfance, la route sera courte pour le candidat et longue pour les sujets.


Que cherchent ces affabulateurs ? La politique du « moi d’abord » n'est qu'une vision à court terme et intellectuellement limité. Ces harengs de piscine, chloré  à l'ego, prétendant agir pour la communauté en se remplissant les poches, ne sont que de petits voyous en mal de potence. Ils auront la certitude de finir lynchés  par une population vengeresse, en colère et à bout de patience? Dans le déni mais jamais coupables ils sont aussi pernicieux que le phalanstère des va-t’en grève. 

Ces monuments de l'inutile précipitent leur pays dans le chaos avec une mauvaise joie, cynisme en sus. Tout se désagrège ! L’Éthique est devenue un mot réservé aux discours sans autre affectation que celle de marchand de sable. Gouverner, nous dit-on, c'est prévoir!  Mais nos très chers mutualistes de la politique ne connaissent que l'action tardive, désordonnée,  mal préparée et souvent effectuée dans l'urgence. 

Le monde change autour d'une Europe en déshérence, une Europe qui s'étiole, s’effrite et s'éparpille dans toutes les directions. Personne à la barre du navire malgré le gros temps.

Droite, gauche, extrême droite les politiques exercées sortent, à peu de choses près, du même moule égotiste. Les promesses sont les mêmes, irréalistes, Les mensonges érigés en happening et un courage aux abonnés absents. Il est vrai que le constat ne fait toutefois pas avancer de solution. Il est également clair qu'il nous manque l'homme providentiel capable d'entrevoir et d'anticiper la marche des événements. Un homme suffisamment charismatique pour convaincre le plus grand nombre. Les années trente nous ont gratifiés d'un sauveur nommé « Churchill » la seconde guerre mondiale nous a fait découvrir l'homme qui a sauvé l'honneur de la France en la personne du général « De Gaule ». Où  trouverions nous aujourd'hui un homme capable de nous hisser au dessus de la tambouille politicienne à l'air irrespirable ? Où se trouve l'homme providentiel capable d'insuffler une éthique dans l'esprit de nos sociétés dans laquelle une partie vit et cultive de faux besoins et un nombre croissant d'hommes crèvent dans le dénuement le plus total. La terre, ce cadeau des cieux que l'homme s'est indûment approprié ne l'empêche pas depuis des millénaires, d'assassiner, d'affamer et de torturer ses semblables pour garder mainmise sur ce  qui ne lui appartient pas. 


Il est dommage que nous ne puissions nous approprier ce bout de passé manquant à notre vécu d'aujourd'hui, pour accéder à une connaissance complémentaire afin d'étayer nos jugements, souvent sans recul nécessaire à une saine compréhension de la situation.

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...