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LE BOUCHER

Fou furieux, malade mental ou torrent d'ego gonflé par l'ambition démesurée d'un cercle d'abrutis ? Le boucher turc, Sa majesté Erdogan, se prend visiblement pour un nouveau Gengis Khan. Ce tyran moyenâgeux et rétrograde, tend à découper ses steaks dans la chair humaine pour se mettre en appétit. Monstre bouffi d’orgueil, de cynisme, d'arrogance et d’assuétude au pouvoir, il court-circuite l'existence et les occurrences de ses concitoyens. Peut lui chaut les moyens utilisés, pourvu que ses idées triomphent. C'est le mal absolu, le mal sans rémission, avec la bénédiction d'une poignée de prophètes intoxiqués aux dogmes d'un Islam  préhistorique  et approuvés par ceux qui regardent sans moufter. Ceux qui pensent juste sont prêts à verser quelques larmes à la gloire des divinités à la mode. Ils désapprouvent en silence le massacre des martyrs et réprouvent, bien entendu, le sacrifice des mutilés de la poudre. 


C'est toutefois avec jubilation qu'ils consultent la bourse et encaissent les dividendes de leurs trahisons. Ils savent, comme chacun, que l'argent n'a pas d'odeur. Ils savent également que le remords dispose d'une élasticité à toute épreuve et qu'il fuit l'esprit, dès l'obole versée aux nécessiteux. C'est avec fracas et grands renforts de slogans, la main sur le cœur que ces braves opportunistes répètent, de cocktails en réceptions, qu'il faudrait faire quelque chose. Pendant que les fats pérorent entre  poires et fromages, la mort crève les écrans de télévision.


Chaque jour apporte son lot d'images de destruction avec ces  milliers d'habitants qui errent comme des somnambules à travers les décombres et ruines de  leurs maisons. Des silhouettes drapées dans la poussière des explosions, cherchant en vain une main secourable. Ils ont tout perdu. De bombes aux gaz toxiques faiseuses de veuves et d'orphelins, rien ne leur est épargné. C’est la misère des dividendes pour les uns, l'or et le pouvoir pour un échantillon de malfrats de la finance. Un échantillon d'irresponsables, décrochés des réalités mais en marche pour une éphémère richesse sur le dos des cadavres. L’être humain serait-il incapable de sortir de son capharnaüm de misère. Est-il obligé d’accepter les desiderata de quelques visionnaires en suspension dans les brumes d’un savoir désordonné et contre nature. Est-il fatal qu’il se soumette à la volonté de personnages qui se prennent pour des entités divines. Doit-il devenir une machine à penser juste, comme le voudraient les metteurs en scène de l’intelligence artificielle ? Le vrai progrès serait de donner une chance d’épanouissement à l’homme, d’éradiquer la faim dans le monde et de mettre fin aux guerres. Des guerres inutiles, car perdus d’avance.


Après dix millions morts pour rien lors de la Première Guerre mondiale et soixante millions de cadavres durant le deuxième conflit avec les camps d’extermination en sus. Plus ou moins cinq cent mille personnes assassinées en Syrie. Sans parler de l’Afghanistan, de la Libye, de l’Éthiopie, du Yémen, de la Turquie et de la Somalie. Entre révolutions et soulèvements, plus de la moitié de la planète comptent ses morts.


Hafez el Assad, autre poltron du savoir-vivre. Autre artiste de la découpe et personnage rustique. Il offre de grandes similitudes avec les anciens chefs de camp du troisième Reich. Spécialiste en extermination chimique, il sait comment nettoyer à l’acide, les taches que forment les individus vus du ciel. Nombreux sont ceux qui désapprouvent sa politique mais ne bougent pas. Car l’intérêt géostratégique dépasse celui des morts innocents sur le terrain. Bah, la mort n’est pas grave, quand il s’agit de celle des autres, bien entendu. Les invalides à vie auront certainement la chance de pouvoir disposer de prothèses dernier cri. Les veuves se remarieront et se feront engrosser pour faire des enfants tout neufs. C’est du moins ce que pense le cynique, la conscience au beau fixe en fumant son havane. Ces lâches par vocation, qui se battent en utilisant les populations comme bouclier, mériteraient de finir au bout d’une corde.


l’Occident devrait avoir honte, sauf bien entendu les néo fascistes, graines de collaborateurs durant le dernier conflit. Les adorateurs de la race blanche n’ont pas disparu. Ils continuent à conspuer tout ce qui ressemble de près ou de loin à un arable, un Juif, un noir ou un jaune. Ces limités de la cervelle oublient que dans cent ans nous serons tous mélangés, jaunes ou couleur cacao. Il n’y a plus qu’un milliard de blancs sur la planète et c’est tant mieux!


Les  guerres du Moyen-Orient sont de notre fait. L'Occident, par son comportement irresponsable et par sa cécité envers les tricheries organisées par les gouvernements successifs des États-Unis et d’une décolonisation fleurant  l’escroquerie, a créé les conditions dans lesquelles se débat aujourd’hui, l’Irak, la Syrie, la Libye et le Yémen entre autres. Ces guerres fondées sur de fausses informations, sur des mensonges et sur la couardise de nos diplomates se pliant avec une certaine gourmandise aux exigences de l’hégémonique Oncle Sam, sont comptables des massacres du Moyen-Orient. Qui plus est, ils continuent à fournir des armes aux belligérants des deux côtés. Les affaires sont les affaires et le dieu dollar ouvre de belles perspectives d’avenir lors de la reconstruction des pays en question. 


Encaisser des dollars ; « In God we trust » sur la misère des victimes fuyant les champs de bataille. Comble du cynisme, la plupart des gouvernements fuient leurs responsabilités en tournant le dos à ceux qui tentent d’échapper aux carnages, dont beaucoup terminent leurs existences noyées à quelques mètres des rivages de l’espoir. Les droits à la vie leurs sont confisqués. C’est avec condescendance que les rois fascistes ratiocinent en rond en détournant le regard des larmes d’enfants. Ils ne savent qu’attiser leur haine de l’autre…en toutes circonstances !

Beau monde..!


FASTES

Bureau Versaillais
Les fastes Versaillaises du gouvernement s’accommodent mal au regard de la situation de crise que les contribuables vivent actuellement. Le luxe, l'histoire et ses richesses s'enroulent dans la couverture de l'ignorance de ceux qui sont censés guider la population, par l'exemple, vers un destin supportable. l'Image véhiculée est celle d'une tribu politicarde assise sur des prérogatives d'un autre âge, pédalant dans la semoule des égoïsmes, uniquement préoccupés d'exister dans la durée pour ne pas perdre leurs acquis. Sans vergogne, parfaitement à l'aise avec les jeux d'un passé ayant conduit la royauté à l’échafaud, la France à la révolution et l'homme à la misère. Inconscients des perspectives qui menacent la société, ces politicards abonnés au mirage du verbe, frisant l'absurde, sans vertu, désertant tout effort pouvant ouvrir sur une saine vision des choses, nous préparent des lendemains à hauts risques.

Égocentriques à la limite de la décence, c'est contraints et forcés qu'ils exercent, tant bien que mal, leur politique minimaliste. L'indispensable pour ne pas déplaire à l'électorat et rester maître d'un avenir dans des décors dignes  du roi soleil. Ces infatués de la chose publique nous assurent avec conviction, d'élection en élection, d'un prochain changement...dans la continuité. D'année en années, les mêmes têtes, inlassablement, nous livrent les mêmes discours, nous gratifiant des mêmes promesses. De casserole en casserole les mêmes hâbleurs échappent à toutes justice, se font réélire, écrivent un bouquin et continuent à émarger sur les fonds publiques, comme si de rien n'était.

Manifestation contre l'article constitutionnel 49-3
Il est toutefois bizarre que le politique s'étonne de ne plus avoir la cote auprès de ses électeurs. Certains, un peu plus lucides que d'autres, admettent du bout des lèvres l'existence d'une dysfonction dans certains ministères. Mais cela sera toujours le fait de l'autre, jamais du leur. La politique en fait, n'est que le reflet de la société. Tout, tout de suite et moi d'abord. L'Autre, très souvent, n'est qu'une abstraction... un accident de parcours qu'il n'est pas nécessaire de prendre en compte. Par contre un enfant mort sur une plage ou l'abandon d'un chien ou l'image d'un chat martyrisé font pleurer dans les chaumières et réveillent parfois quelques consciences, le temps de sécher ses paupières. Certains politiciens, non des moindres, se cramponnent à vie aux avantages de leur charge, quitte à faire le pied de grue des jours durant devant la billetterie du cinéma projetant à satiété le film éculé de leurs prouesses électorales.

Un public clairsemé, lassé par la répétition des contre performances, de plus en plus léthargique, finit par déserter les séances. Une fois encore, cette élite auto massacrée espère pouvoir acheter le billet gagnant lui permettant de jouer les prolongations. Situation pathétique d'une fin de course suggérant la mort d'une figure politique. Il est difficile d'abandonner de son plein gré, limousines de fonction, chauffeurs, gardes du corps et l’ascendance jouissif d'un pouvoir sur la population.

Cette Europe qui n'en finit plus de se déconstruire, de perdre de son crédit sur l'échiquier mondial, de s'enrouer à en devenir inaudible et de s'abêtir au point de friser le ridicule, n'est pas le fait des populations mais des imbéciles qui se prennent pour des stratèges de haut vol. Fermés au moindre changement ils  puisent courageusement dans le passé pour répéter ce qui a déjà échoué et le fait de modifier la formulation du discours pour dire la même chose, n'honore  le candidat. A chacun son programme, à chacun sa spécialité. Le contenu sera de toute façon et sans surprise, identique à celui de l'adversaire. Les arrogants de services qui vivent sur le dos du contribuable ne font rien pour apaiser les angoisses de ceux qui triment pour ajouter des dividendes aux dividendes des fauteurs de guerre. Pendant que d'illustres économistes se fendent d'études prospectives dans le  but de générer des gadgets à multiplier les besoins, la prison informatique du simple citoyen, pour dorée qu'elle soit, n'en finit pas de rétrécir.

Les chaînes aux chevilles ne sont plus d'actualité. Elles cèdent la place au harnais virtuel, plus efficace, plus silencieux, plus prégnant, une intoxication librement acceptée et vécue, dont on ne s'évade pas. Le moyen idéal pour garantir dépendance et soumission au profit d'un petit nombre de stratèges de la finance. La notion de propriété fut inconnue au départ. Toujours généreuse, la nature, était à disposition du vivant et gratuite pour que l'homme puisse s'en servir en fonction de ses besoins. Puis vint l'ego. 

La Tribu la plus menacée au monde
Sous l'impulsion d'une poignée de cyniques à la recherche de gloires et de conquêtes ce fut le début de la terreur. Chasser l'autochtone de son habitat, s'accaparer de ses biens, le soumettre à l'autorité de l'envahisseur ne furent qu'une formalité. Créant de facto une nouvel catégorie d'hommes soumis aux intérêts du plus fort. Des armées se constituèrent avec la bénédiction de petits chefs de clans, plus tard avec celles des gouvernements et des églises. Le but étant d'attaquer, d'emprisonner, de torturer, de diviser et de tuer, pendant haut et court tout opposant. S'enrichir sur le dos du plus faible. Cette loi scélérate du plus fort, non écrite, est toujours en vigueur aujourd'hui. Il n'est qu'à voir le  sort réservé aux Indiens d'Amazonie, aux Africains et aux indiens d'Amérique.

Des populations spoliées, assassinées et déportées, pour le pouvoir, l'argent et le christ. Deux poids deux mesures. Les fables de « La Fontaine » mettant en évidence, avec humour, les travers de la société sont assez explicitent à cet égard. Il est toutefois attristant de constater que nous atteignons le point de non retour. Nous sommes un peu à l'image de l'orchestre du « Titanic » qui n'a cessé de jouer pendant que le navire entamait sa descente aux enfers. Difficile de faire admettre que tout ira de mal en pis. Trop de faux prophètes s'éclatent à nous rassurer, moyennant quelques sous, sur le sort de la planète. Les gros bonnets fortunés se croient à l'abri grâce à leur fortune. Ils seront probablement les premiers touchés, particulièrement les nababs de la finance.

Tout perdre quand on n'a rien est moins frustrant que de perdre sa principale raison d'exister, à savoir : « Son statut de Nabab ». Les faux culs et apprentis sorciers de la nomenclature politique, petites mains de la gouvernance, n'en finissent plus de monopoliser le devant de la scène,  alimentant querelles de personnes à défaut d'idées. D'infamies en coups tordus  tout fait ventre, quand il s'agit d'éliminer adversaires ou concurrents. En effet, le sort de la république passe au second plan eu égard aux ambitions quasi hégémoniques des candidats, quels qu'ils soient. Depuis le général de Gaulle où sont passés les hommes d'états capables de dépasser leurs intérêts personnels, leur chauvinisme atavique ou le dogme des partis qu'ils soient de gauche, du centre ou de droite ? D'ailleurs le public leur prête de  moins en moins l'oreille, lassé par les scandales à répétition. Ils ne représentent qu'une importance toute relative pour les membres en attente de carrière.

Ruines d'Alep
Le temps presse. L'Europe, affaiblie, en manque de vision géostratégique et de   cohésion, doit se préparer à répondre aux divers problèmes qui s'amoncellent à ses frontières. De plus il faut mettre fin aux agissements absurdes et débiles du nombre croissant de gouvernements oubliant mesquinement de faire face à leur engagement européen. Refuser l'unité continentale et faire preuve d'un flagrant manque de solidarité dans la tragique situation des immigrés est tout simplement inadmissible et ne restitue pas la crédibilité de l'Europe. Il est illusoire d'espérer contenir le flux des réfugiés. Les pays en guerre, tous continents confondus, par rapport auxquels l'occident portent une certaine part de responsabilité, continueront et amplifieront le phénomène.

Quant à sa défense, l’Europe pourra de moins en moins compter sur le parapluie américain, aujourd'hui plus intéressé à défendre ses positions dans le pacifique. L'Altruisme ne fait pas partie de l'ADN de ce pays, par conséquent « l'OTAN » force de dissuasion mise en place par et pour les États-Unis sera bientôt obsolète. L'Europe, dans le concert des nations se fait aphone, perd de son influence et se fait dépasser par une mondialisation toujours plus active. Le Brexit prouvera d'ici deux à trois ans, pour autant que l'Europe joue son rôle et reste ferme sur les conditions de rupture, le danger que représente la voie solitaire. Il serait souhaitable que les difficultés induites par les décisions anglaises permettent aux nuls de la chose publique de mieux appréhender l'avenir en faisant un effort de réflexion. Entre autres, celle de tenir compte de la situation stratégique du continent par rapport à la Russie, à l'Afrique et au Moyen-orient.

L'ATTENTAT

Victimes terrasse
L'Incroyable attentat fomenté par une poignée de barbares blasphématoires, utilisant l'islam comme prétexte pour donner libre cours à la haine d'eux-mêmes, dont ils rendent le monde responsable. La bêtise au service de l'ignorance. Des pervertis revanchards essayant de gagner à leur cause des jeunes en déshérence. Faux prophètes, vrais criminels dont l'évolution mentale s'est arrêtée à l'âge de bronze. Les réactions à chaud, fatalement émotionnelles provoquent peur, dégoût, révolte et soif de vengeance. Rien de plus naturel dans un premier temps. Puis viennent les questions embarrassantes. Les pourquoi et les comment. Des interrogations à ne pas passer sous silence si nous voulons éviter la répétition des scènes de carnage qui ont fait tant de morts, de blessés et de désespérés  parmi les parisiens, victimes de ce massacre inutile. 

Il n’est plus possible, dans le monde où tout se vit en accéléré, où chaque information voyage à la vitesse du son et se partage brut sur les réseaux sociaux, de continuer à exister comme par le passé. Aujourd’hui nous vivons par procuration, que cela soit par l’image où le texte, les situations les plus diverses de sociétés perdus aux confins de notre planète. Sur informés ou sous Informés, l’avalanche de nouvelles qui se succèdent en continu, souvent partielles, parfois de sources incertaines ou non vérifiées, nous prennent de vitesse. Suivant l’éclairage et le contexte, des images volontairement manipulées, peuvent exprimer le contraire de la réalité et désinformer le chaland. Nombreux ceux qui ne disposent pas des clés permettant de décrypter objectivement le flux de nouvelles.

Le Coran assassiné  
Les politiques, habitués à ronronner sur leurs acquis, dépassés par les événements et incapables de prendre le recul nécessaire pour appréhender une situation donnée, ne tiennent souvent pas compte des effets induits à court et moyen terme, des décisions prises. Il n’est pas facile de gérer un pays en période de haute conjoncture, mais l'homme politique se révélera « homme d’état » dès l'instant où il saurât faire face à la nation en danger. C’est le moment où l’acte prend le pas sur le verbe, où le pouvoir cesse de mentir, de parader ou de s’engraisser sur le dos du citoyen. C’est le jour où il devient la conscience de son pays et cesse de considérer le citoyen comme un outil électoral, un échelon supplémentaire vers le pouvoir.

L’Histoire n’oublie pas, le temps n’efface rien et la situation actuelle n’est que la conséquence des erreurs commises par le passé. Nous pourrions remonter aux croisades où les catholiques n’ont pas été très compassionnels envers les populations d’Afrique et du Moyen-Orient. C’est le moins qu’on puisse dire. Contentons-nous de remonter à l’époque coloniale. L'Esprit « conquistador »  de l'époque n'avait cure des séquelles dues aux invasions. Une vision limitée au court terme et des perspectives d'enrichissements rapides, balayèrent toute réflexion pouvant s'opposer à la marche des événements. Envahir une population jugée comme culturellement inférieur ou considérée dans certains cas comme de simples sauvages fut, dans l'esprit d'aucuns, apprécié comme un bienfait, un apport éducatif et religieux. Le sceptre et le goupillon suivirent de près casques et fusils. 

Essayer de comprendre l'humiliation que nous faisions subir à ces communautés ne fut jamais à l'ordre du jour. Il fallait donc logiquement nous attendre à ce que les populations, soumises aux diktats occidentaux, comme ce fut le cas pour les trois quart de l'humanité, finissent par éprouver des sentiments d'agacement envers l'occupant. Le prévisible s'est réalisé naturellement et plus tôt que désiré. S'approprier les richesses d'un pays et utiliser le vaincu comme serviteur soumis à la volonté d'un maître autoproclamé, ne peut que provoquer amertume et rébellion avec à terme, une légitime soif de revanche. La situation d'aujourd'hui, pour dramatique qu'elle soit, est le prix à payer pour les exactions du passé. 

Pour ne pas avoir su rencontrer l'autre et avoir fait passer le    « gain et le pouvoir » avant toute notion de partage ou main offerte à la différence. Essayer de comprendre nos différences nous permet souvent de compléter nos connaissances, de combler des vides, d'apprendre à construire des ponts et de tracer des chemin. L'Homme, hélas, a trop l'habitude de combattre et de détruire ce qui échappe à son entendement.

L’Attentat perpétré à Paris ressemble fort à une déclaration de guerre. Un retour à l'obscurantisme  de groupes djihadistes inféodés aux dogmes d'un autre temps qui, faute de connaissance et dans la plus totale ignorance des préceptes coraniques, ouvrent la voie à l'hystérie barbaresque. Un nombre restreint de meneurs fait main basse sur la naïveté d'une jeunesse en déshérence. Des adolescents fragilisés par le manque de perspectives, ignorés par l'état, représentent dès lors des proies idéales pour le recruteur des sacrifices suprêmes. L'incommensurable soif de pouvoir d’un cercle limité d'extrémistes prenant l'Islam en otage et l'aveuglement stupide des occidentaux ont permis l'émergence de cette catastrophe sans commune mesure. Laisser aller et indifférence gouvernementale.


Des politiques trop absorbés à se faire élire ou réélire ont favorisés l'apparition de ces structures et une coupable tolérance  les a laissé prospérer jusqu'à devenir incontrôlables. La recherche du consensus à tout prix en vue des élections où l'intérêt général fut négligé au profit du seul politique, coûte aujourd'hui un bras au contribuable. Samuel Huntington, l'auteur du « Choc des Civilisations », très controversé par un certain nombre d'intellectuels nous a fourni la preuve d'une juste vision prémonitoire. 

Or par le laxisme avéré et imprévoyant du politique nous nous trouvons  aujourd'hui durablement partie prenante dans cette guerre qui n'ose dire son nom. 

Une certitude toutefois, nous sommes condamnés à combattre le fléau Daech avec l'espoir de mettre un terme aux exactions de cette bande de criminels. Les mots: « coalition et diplomatie » sont peut-être les clés indispensables pour mettre fin à l'horreur. Une solidarité européenne à tous niveaux ne serait pas seulement souhaitable mais devrait être exemplaire. La catastrophe vécue par les citoyens de ce pays aura peut-être le mérite de faire comprendre, au plus grand nombre, l'importance du rôle que doit jouer l'Europe face aux dangers potentiels. Les temps de demi-mesures et des petites fantaisies égotistes sont révolues sous peine d'effondrement.

FATALITE

Hiroshima et l'atome
Fatalité humaine ? Le monde ne peut-il s'épanouir qu'au travers de désastres ? Le chaos serait donc la sève indispensable au développement de l'homme ? Alors quelle déception ! Au sortir de la seconde guerre mondiale, débarrassés des peurs, des exécutions sommaires, des déportations, la libération nous fit espérer en des lendemains meilleurs. Il y eut bien une courte période où le maquisard sorti de nul part, opportuniste, patriote de dernière minute fit preuve d'une débauche de lâchetés. Probablement en quête d'une réhabilitation morale. Faire oublier ses exactions, se racheter aux yeux du public. Triste spectacle d'un jeu cruel, sadique et révoltant consistant à tondre les femmes ayant eu le tort de coucher avec l'occupant. Puis leurs corps furent badigeonnés de goudron et couverts de plumes. La foule rassemblée ne fut toutefois pas dupe. Après cette courte période qui permit à quelques bas instincts de s'exprimer dans l'abject, tout rentra dans l'ordre. Le marché noir repris ses droits et se fit la part belle. Certains ex collaborateurs nazi se rachetèrent une conduite et se lancèrent en politique. Des députés corrompus réintégrèrent leurs bureaux respectifs et des petits malins firent fortune en rapinant les biens cachés des disparus en déportation. Un monde rêvé !

Quelques mois durant la population tourna le dos au passé et mis l'avenir entre parenthèses. Ce fut le rattrapage des manques. La société avait hâte de combler les vides occasionnés par cinq ans de conflit et de frustration. C'était maintenant et tout de suite dans un goût d'éternité. Il n'a toutefois pas fallu très longtemps pour que les besoins de pouvoir de l'homme sur ses congénères reprennent le dessus. La plupart des beaux esprits furent rapidement mis à l'écart dans l'attente de définir de nouvelles causes perdues. Puis la politique, celle qui fait son lit dans la corruption et l'injustice reprit le flambeau et ses petites luttes d'influences et de trahisons.

Désastre en Irak
Un bouquet de phrases lénifiante ne coûte pas grand-chose, n'engage personne et fait parfois plaisir à entendre. Répéter à satiété des phrases telles que : « Plus jamais ça », ce rappel à la guerre et ses camps de concentrations, nous a permis de nous mettre, à peu de frais, à jour avec notre conscience. Depuis, plusieurs visionnaires, capables d’altruisme, nous ont tracés une voie royale. Celle de l'édification de l'Europe. Hélas, leurs successeurs n'ont pas été à la hauteur, beaucoup s'en faut. Soixante-dix ans sont  passés et le « Plus jamais ça » n'a eu aucun effet sur les décennies qui nous séparent de ce cri d'espoir. Nous n'avons tirés aucune leçon de nos expériences. De commémorations en pleurnicheries, l'homme continu à se construire sur ses travers...dans une indifférence générale. Les bourreaux des années de plomb ont cédés la place aux nouveaux, plus performants. Quant aux politiques que nous aurions souhaités plus ouverts au développement de notre planète, ils ne sont hélas pas plus opérants que leurs collègues des années trente. Entartrés dans une conception politicienne du pouvoir, aveugles aux évolutions de la société, ils tournent en rond à la recherche de leur fauteuil, dans l'attente d'une retraite imméritée. Ils gouvernent en organisant l’inutile avec ferveur, soufflant sur les braises des nombreux conflits.

Qu'est ce qui mène le monde aujourd'hui, si ce n'est l'incapacité de dépasser les égoïsmes, l'orgueil, et l’ego. Il devient de plus en plus difficile de rencontrer l’intelligence capable de prendre ses distances avec le prêt à penser formaté et limité. Le recul pour appréhender la complexité de certaines situations est indispensable, or la mode est à l'urgence. Beaucoup de décisions se prennent sans tenir compte des problèmes induits. L'Urgence ouvre la porte à la précipitation et cette dernière favorise les communications erronées. Le risque de courir à la catastrophe devient alors important, si personne n'a le courage de se déjuger. Le dernier ballet des pâtissiers de la politique concernant la Grèce, en est un flagrant exemple. Pour gouverner il faut déjà savoir « se » gouverner. Un talent de surdoué aussi rare qu'un politicien honnête.


"Gue-guerre" Libyenne
Le chaos politique semble être à l'image cosmique. D'un côté l'art du sublime, mort et désolation de l'autre. Le capharnaüm planétaire, allant de révoltes en guerres ouvertes n'est pas pour rassurer le chaland. La poudrière du Moyen-Orient prenant la religion en otage pour justifier la barbarie, alors qu'il ne s'agit que de vulgaires intérêts tribales et de partage de pouvoir. Ailleurs, des multinationales pillent des pays et acculent les populations à la misère. La corruption organisée, gérant une certaine pauvreté comme un fonds de commerce. Les ingrédients pour un troisième conflit généralisé sont réunis. Avec une recherche toujours plus pointue dans la sophistication des armes de guerre, dans l'espoir de limiter la mort du combattant sur le terrain, nos accoucheurs de cadavres oublient de nous préciser que ce progrès gonflerait inévitablement le nombre de victimes parmi les populations. Serait-ce le but recherché ? Quoi qu'il en soit, la population ne relevant pas de la fonction publique, les frais induits par ce type d'intervention seraient négligeables. Entre drones, robots et satellites tueurs, le nucléaire et les armes chimiques, la puissance de destruction pour défendre notre « démocratie » est rassurante et les perspectives d'avenir sont réjouissantes. Pas de panique donc. Les réfugiés affluents, les décapitations font rouler des têtes dans le sable pour la plus grande joie d'une jeunesse à la recherche de projets.

Pendant ce temps l'occident se questionne. Faut-il ou pas accueillir une petite partie des déshérités de nos ex colonies, ravagées par notre inconscience et notre rapacité ? La question est ouverte, comme reste ouvert le problème de l'empoisonnement généralisé de notre planète. La déforestation débridée mettant en péril la survie d'un grand nombre de tribus. Tout cela pour permettre à quelques nantis de cumuler un surcroît de richesses. Sans oublier la surpêche qui vide nos océans et met à mal l'existence des pêcheurs côtiers.

Positivons et aiguisons nos illusions ! L 'Avenir n'est qu'une porte ouverte sur notre incommensurable bêtise. Triste fatalité ?

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...