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COLÈRES DE GUEUX



Chômage, vergogne du financier et indifférence de la part de ceux qui s’octroient le droit de décider pour les autres. Un tiers de l'humanité n'a pas de quoi vivre décemment. Un autre tiers s’appauvrit d'année en année et finira, le temps aidant, par rejoindre les premiers. La classe moyenne se fait du souci et perçoit l'avenir comme une course d'obstacles difficilement gagnable. La dépression fait des ravages, l'angoisse se mute en mode de vie et la peur s'installe au quotidien. Le temps des projets se limite aux fins de mois et le rêve d'un meilleur se construit sous la couette l'espace d'une respiration. Le bruit et les odeurs du temps stérilisent les envies, se substituent à l'énergie et finissent par mourir de l'acte manqué. Les perspectives d'un renouveau à échéance humaine se détricotent et ressemblent à des effets d'annonce et des brumes de printemps vite dissoutes.


La norme est au faux, du moins pour les sans voix, les besogneux auxquels il est facile de faire miroiter les plaisirs de la vie sans leur les donner. De promesses en annonces d'un mieux, ces besogneux de naissance, enchaînés au malheur, n'attendent que le feu vert pour disparaître dans une fosse commune. Le poids des jours est oppressant pour ceux qui voient l'espérance dans le regard des autres sans pouvoir y goûter. L’Humanité, pot pourri de révolutions en tous genres, de guerres fratricides, encadrée par une mosaïque de religions sanguinaires, d'escrocs de haute volée souvent à l'échelle gouvernementale et d'une poignée de nababs agissants comme s'ils étaient seuls propriétaires de la planète.

Suicide party
Cette ahurissante logique financière, organisée par un petit nombre d'inconscients aux dents longues, fait que plus de quatre-vingts pourcents de la richesse planétaire soient accaparés par UN pourcent de la population. Les enchaînés du quotidien, devenus spectateurs de leur propre déchéance, l’œil rivé sur les échéances de fin de mois n'ont d'ambition que celle de survivre aux espoirs déchus. La prospérité d'un pays se mesure à l'aune de ses pauvres. Des décennies durant les défroqués de l'intellect, petits chefs arguant des bienfaits d'une politique minimaliste, servant plutôt de prétexte à enrichissement personnel, ont asséché le pouvoir d'achat des plus démunis afin de mieux augmenter le leur.


Au lieu de gouverner le pays et de faire honneur aux frontispices ornant les bâtiments officiels, ils se sont fédérés en castes, bien décidés de se servir avant tout le monde. Il est difficile d’éradiquer la misère qui s’oppose à l’opulence des coteries en cours, mais il est possible d’insérer plus de justice dans le quotidien de ceux qui souffrent. C’est une question de volonté politique. Il y a la misère financière, celle qui confine l’homme dans un rôle d’angoissé permanent. Ne sachant plus que faire face à ses obligations. Cette situation peut engendrer névroses et dépressions voire mener au suicide. Quand le regard scrute un chemin qui s’avère être sans issue, le malheur en prend acte et s’installe définitivement dans l’univers de l’enchaîné stratégique.


Le stress du chantage à l’efficacité est un autre fléau. Cette exigence de la performance pèse cruellement sur les épaules du kamikaze. Pour éviter le licenciement ou mis à l’écart il est, lui aussi, guetté par des névroses pouvant mener au suicide. Richesse scandaleuse et déchéance innommable ou l’absurde constatation de ce début de vingt et unième siècle. Tout est régi par le rendement, la performance et les dividendes. L’Homme disparaît derrière le miroir de la finance, devient un produit à générer du profit afin d’ajouter de la richesse à la richesse et de la pauvreté à la misère. Tout se délabre. Le pignouf étrillé avec condescendance par l’esclavagiste en quête d’abondance se demande à quoi peut bien servir son existence. Les perspectives d’avenir ne sont plus au rendez-vous.

Trop d’enchaînés au malheur vont se diluer dans les promesses de l’intelligence artificielle panacée qui finira par penser et agir à leur place. Les décennies à venir ne seront qu’une prolongation de la situation présente en moins facile. Les trois huit, vieux rêve industriel, servira sans états d’âme des usines sans syndicats, obéissants aux seuls ordres de la robotique. Ils céderont la place à une vie d’homme spectateur et futur touriste de la misère. Le progrès, à long terme, n’est qu’une chimère destinée aux pauvres et une réalité pour ceux qui ont le temps de vieillir. Le monde change et la justice est hors de portée des moyens de l’esclave moderne.

Le poison se distille à travers les faits-divers, les mensonges s’érigent en dogmes et le faux sert de passeport aux ambitieux à la recherche de gloires furtives. C’est le monde des rapaces aux visages liftés en sourire compassés. Un petit monde qui finira par exciter la colère des « gueux ».

COULEURS DE L’ARC EN CIEL

Quelles que soient les âmes en villégiature sur cette planète, elles ont tout un point commun. C'est à dire une égalité devant la peur et la souffrance. Même les plus rebutantes, les plus détestables ou corrompues, connaissent la frayeur devant l’inéluctable. Qu'il s'agisse des Pygmées d'Afrique, des Indiens d'Amazonie, des Tibétains himalayens, des Aborigènes d'Australie ou des premiers Occidentaux, cet échantillon du type   « arc-en-ciel » est le symbole d'une humanité en marche. Cette explosion de vie et de coutumes devrait favoriser l'entente interethnique. L'Homme, grâce à sa faculté réflexive est totalement imbriqué dans le règne animal et son environnent. Ils sont un tout indissociable et interdépendants.


La terre, ainsi que la vie qu'elle génère, ne sont que fragile implant dans l'univers. Cet ensemble, en équilibre précaire, a droit à tous les égards, pour sauvegarder et garantir la pérennité de l'existence humaine. Une poignée de curieux, des  prestidigitateurs intellectuels, animés par le souffle de la découverte invente le mieux-être à travers la connaissance. Savoir et découvertes ! Elle enlève des strates d'ignorance pour mettre à nu ce qui existe. Elle essaye de donner de la visibilité à la méconnaissance du moment et sonde l'opacité qui échappe à l'entendement. Elle étudie aussi les problèmes que pourraient induire à terme les découvertes.

Chercher, découvrir, mettre à nu...oui, mais pour faire quoi. Dans quel but. Serait-ce pour le bien de l'humanité, par vanité ou par soif de pouvoir ? Est-ce pour servir ou se servir ? L’altruisme est une denrée rare dont les héros se comptent sur les doigts de la main. La vanité, par contre, fleurit dans toutes les prairies et est à la portée de chacun. Quant au pouvoir, il se prend !. C'est l'apanage du charpenté, du fourbe et des ambitions parfois dangereuses. Le pouvoir en tant qu'art exige de l'intégrité, de la sagesse et une vision, souvent hors de portée du premier venu. L'idéal voudrait que le pouvoir soit la prérogative d'un esprit subtil et ouvert. Ce qui est rarement le cas. Le sort de l'homme, ce stressé par nécessité course le bonheur ou  l'idée qu'il s'en fait, sans vraiment savoir comment y parvenir, ni de quoi il est fait. Le dessein change en fonction des jours, des expériences ou des souffrances. Il est difficile d'admettre que le bonheur, notion volatile par essence, se vit essentiellement à travers les souvenirs.


Ce sont des petits moments figés dans le temps qui se recrutent dans le vécu. Le bonheur se capte, à l'évidence, comme une respiration et se vit comme une coulée de lave refroidie au service de la mémoire. Le bonheur, celui qui pèse dans l'existence et  donne une pertinence à la réalité est ce moment furtif qui autorise la connaissance de pénétrer l'esprit par la  porte dérobée.

L'existence humaine est un éclat de vie, une parenthèse improbable dans un univers en construction. Elle est un miracle continu, capable de se faire étoile en dispensant lumière et appétit de savoir à ceux qui la découvrent. Pourtant, malgré la courte présence que le sort lui permet de consacrer à la planète, l’homme met toute son  énergie à semer la pagaille autour de lui. La terre, immunisée, n'en souffrira guère. Par contre ses occupants finiront par mettre la clé sous la porte. Il est à croire que la société cherche la paix dans une démarche suicidaire. Échafauder des rêves, penser avenir sont des perspectives honorables et propres à l'homme.


Pourtant à l'aube du nouveau siècle où l'intelligence artificielle se mue en parole d'évangile et où la robotique, dans le meilleur des cas se fera pourvoyeuse de misère,les espérances s’amenuisent et l'homme, pas encore machine fait du surplace. Il tourne en rond, se sent agressé par la pensée de: « No future ». l'Homme feint de devenir  ce que le pouvoir lui demande d'être. Mais sans conviction.

Aucun continent n'est épargné. La discorde règne partout et les égoïsmes exacerbés se vivent comme des programmes en périodes électorales. Amasser, réussir ! Réussir, qu'est ce que réussir ? Comme dit plus haut, le monde court après son bonheur sans vraiment réaliser, en quoi il consiste. Il est immatériel, souvent denrée périssable, parfois strapontin céleste, fugace ou mort-né, révélateur ou compagnon de douleur. Le  bonheur, quand il se vit corps et âme, qu'il s'intègre dans un esprit universel, même à durée limitée, agit comme un vaccin contre l'adversité. Le bonheur ne se décrète pas, ne s'achète pas, mais se décèle parfois au coin d'une expérience. Le bonheur, souvent synonyme d'ouverture ne peut s'affirmer qu'à travers le regard de celui qui s'offre en innocence et sans défense à la compréhension de l'autre.

Il est clair que le chemin choisit par les pouvoirs publics, quelque soit le pays, est très éloigné d'une politique en faveur du monde laborieux. Tout est fait pour créer des opportunités bénéfiques aux « happy view » afin de maximaliser le pouvoir des autocrates. Puis il y a désir de minimiser les dangers envers ceux qui craignent la prise de pouvoir d'une robotique sans cesse améliorée et de l'intelligence artificielle en progression constante. L'Homme serait-il en passe de devenir un serveur servile aux ordres pour régner sur la vaste foule de zombies...jusqu'à l'effondrement de cette civilisation du progrès.

Comme toujours l'homme a le choix entre le bien et ce qui ne l'est pas. Entre l'atome civil et la bombe, entre le partage ou la guerre, entre la vache dans le pré ou la vache folle nourrie à la farine animale, gouverner en faveur du peuple ou exercer une dictature. Il y a toujours un prix à payer pour les mauvaises décisions dont les populations font les frais. Le sort de la planète, comme de coutume, dépend d'un groupe de stratèges qui ne pensent que dividendes et pour lesquels le facteur humain n'a pas plus d'importance qu'un coup de pinceau sur le tableau des ambitions. Cet état de choses en fait un prédateur d'envergure, peu sensible au monde, si ce n'est le sien. Il est trop tard pour inverser les rôles.


Trop tard pour envoyer les pouvoirs au front. Trop tard pour enseigner à ces messieurs de la finance le maniement des armes qu'ils vendent aux États. États qui utilisent ces engins de mort pour assassiner des populations outrageusement manipulées. Ils démontrent, si besoin était,   l'efficacité technique des joujoux pourvoyeurs  de cadavres. Il n’y a pas de petits bénéfices. Les survivants, comme d'habitude, auront droit à quelques larmes de crocodile de la part des instances politiques, aux hommages posthumes, à une médaille de pacotille et un discours lénifiant. Une vie pour rien. Pour masquer la défaillance des gouvernants.

BON SENS

Égoïsme et indifférence 
N’y aurait-il que l'animal humain à résister au bon sens. En observant la nature, la où elle existe encore, il est étonnant de constater à quel point la logique prédomine. L'image, très éloignée de la société chaotique de l'homme, ressemble davantage à une fourmilière désordonnée en pleine confusion. Les bizarreries de ce monde de contradiction où l' appel à la tendresse côtoie le refus à la différence, où l'espoir d'un éphémère bonheur côtoie les envies les plus dégradantes. L'égoïsme érigé en règle de vie où le sort de l'autre n'a de valeur que le temps d'une pensée furtive. Blasé du champ de bataille à force de voir les vidéos tourner en boucle sur le petit ou grand écran. Tout concours à effacer la culpabilité au profit d'un imaginaire improbable. L’homme s’ennuie. Il erre d’un projet à l’autre, se trompe d’ambition et finit par s’éveiller dans le doute, doute qui reste sans réponse et ronge les certitudes. L’entourage, imperméable aux questions existentielles n’est, hélas, que de peu de secours. La solitude, malgré les subterfuges d’une société en mutation, règne à tous les niveaux. 

Il devient de plus en plus difficile d’échanger au-delà de l’insignifiant. Les mots perdent du territoire et les pensées se mettent en vacances de sens. La réflexion, très souvent, refuse d’aller au-delà du souhait, du désir ou d’un élan à court terme. Cette façon d’utiliser le temps ne peut qu’engendrer souffrance et désillusion. Comme l’animal l’instinct de l’homme lui confère une sorte de prescience qui renvoie le monde de l’instant vers une douleur mal définie, imprécise et non maîtrisable.

Avenir
En effet – une majorité silencieuse en perte d’identité suit le tracé imposé par l'exigence industrielle, politique et financière. Sans s'en douter l’homme subit l'amenuisement de ses libertés au profit d’un pouvoir insidieux qui le menotte aux promesses tenant davantage du mirage, que d'une réalité objective. Le destin qui se profile n'a rien de picaresque. L'outrance d'une marche forcé vers un développement financier met l'homme en porte à faux par rapport à ses convictions. Il finira par se conférer un matricule pour entrer dans le rôle peu enviable de larbin de la robotique. Pour ceux qui restent, les infortunés et pour ceux qui croient pouvoir échapper aux enjeux d'une existence mal définie à travers une vision irréelle et non assumé, la chute sera lourde de conséquence. Il est difficile de faire face à un avenir dont les multiples sens interdits s'affichent dans le désordre et bouchent l'horizon qui scintille en pointillé.

Il est toujours plus difficile de sécuriser la population, dans le court terme, sans parler des perspectives à long terme. Une chose est certaine, la robotique engendrera une hécatombe de pertes d'emplois. Ce n'est pas le fruit du hasard si les politiques de divers pays réfléchissent à la nécessité d'instaurer un salaire universel. Ces politiciens savent fort bien vers quel système les pouvoirs du capital se dirigent. Quant aux nouvelles fonctions qui verront le jour, elles seront hautement spécialisées et ne s'adresseront qu'à un petit nombre de privilégiés. Ces privilégiés partageront leur temps entre travail et formation - angoisse et espoir. La robotique, pour l'heure encore limitée à un nombre  restreint d’industries, se généralisera bientôt dans toutes les régions du globe. 

Les joies de la consommation
L'automatisation, spectaculaire dans la construction de voitures (voir: https://www.youtube.com/watch?v=sAq5PwVJMag) n'en est qu'à ses débuts. Cette configuration de nouvelle société tend à se répandre et finira par atteindre l'ensemble des secteurs d'activité. La chape informatique en gestation perturbera gravement l'existence de chacun. Le sort peu enviable de l'homme au service de la robotique fera la joie des psychiatres. C'est un retour au passé avec des techniques modernes où les cadences de travail ressembleront aux images dont témoignait Charlie Chaplin dans son film:«les temps modernes» des années trente. L'espace vital de l'homme tend à se rétrécir dangereusement et les barbelés de l’intolérance tracent une frontière indélébile autour de sa liberté d'action qui elle, se dilue dans la mare des abus de pouvoir. 

La constante surveillance dont il est l'objet permet toutes les manipulations. C'est malgré lui qu'il s'est  laissé dépouiller pour devenir ce livre ouvert dans lequel s'inscrit son passé, son présent et son devenir. Grâce au portable et à sa carte bancaire il est suivi à la trace. De sujet anonyme, coiffé d'ombre, le voilà par le truchement de l'informatique devenu source de lumière et banquable. Le pouvoir, dès lors, investit sa réalité, programmé dans les moindres détails et le transforme en un pantin désarticulé aux ordres d'une mafia financière sans visage. L’homme cependant fait partie des astres, de l'univers et de la liberté d'être, seules entités auxquelles son esprit devrait offrir son évolution. Son rôle n'est pas de se plier aux puissances de l'argent en s'étiolant devant les exigences de pouvoirs corrompus. Une de ses raisons d'être consiste à découvrir son identité réelle, non de se faire piéger par une poignée de cupide à la recherche de plus valus.

AU SECOURS

Copie humaine de Barbie
Les médias trébuchent. l’Alzheimer médiatique guette. Cette maladie dégénérative, lourde de conséquences tant pour les lecteurs de journaux, de revues, que des auditeurs de radios ou des téléspectateurs normalement constitués et en pleine possession de leur capacité intellectuelle. Les responsables de ce business de l'image et de l’écrit, persuadé d’être investi d'une mission de salubrité public, se sentent obligés de répéter jusqu'à l’écœurement les médiocres nouvelles qu'ils font tourner en boucle durant des jours sur toutes les chaînes, obligeant les abonnés à zapper tous azimuts. Il est vrai que sans cette bouillie indigeste, la plupart des programmes audio, les images du petit écran ou les textes de journaux, quelles que soient leurs obédiences, n'auraient que peu d'intérêt. Tout se survole sans conviction. Les explications sont le plus souvent minimalistes et bâclées. Seul compte le buzz sinon les tintements du tiroir-caisse. L'importance financière qui permet de rentabiliser ce business se mesure à travers l'intensité des catastrophes ou l'hypocrisie vertueuse. Le méga théâtre où les faux combats pour une décence assumée fleurissent avec gourmandise et assurent de confortables revenus au monde des médias. C'est un nouveau jeu où chacun y va de sa petite histoire. D'un côté les offensées, de l'autre les petites jupes « raz du cul » avec seins débordant des soutiens-gorge, pour le plus grand plaisir de ceux qui n'en demandent pas tant.


Contrastes
Rien de plus naturel, de légitime et compréhensible pour ces vierges effarouchées que d'exiger du respect et de la décence dans leurs rapports avec l'homme pour autant, bien entendu, qu'elles soient capables d'exiger la réciprocité pour elles-mêmes. La plante n'est pas condamnable de fleurir pour s'attirer les faveurs de l'abeille. C'est dans la nature des choses. La femme, à moins de virer masculin, est par naissance courtisane. Son besoin de plaire et de s'embellir pour susciter intérêt et envie est atavique. A part le viol, action hautement condamnable, la fausse vertu outragée et la stratégie à vouloir incriminer la moitié de la planète pour harcèlement sexuel confinent au grotesque et se déclinent dans tous les formats de la débilité. Cette nouvelle intrusion dans la vie sociétale est une aberration dont la femme sera la première à souffrir. 


L’être humain, de plus en plus domestiqué et submergé de diktats de tous ordres aura bientôt son enclos d'où il pourra observer à loisir sa dégénérescence, tout en continuant à jouer avec ses petites vidéos en obéissant aux injonctions de ses geôliers. Des centaines de milliers de personnes ont tout perdu lors des guerres fratricides du Moyen-Orient et vivent comme des animaux dans les ruines abandonnées par des combattants de toute allégeance. Combattants au service de quelques cyniques et sinistres profiteurs de la misère humaine, qui est à la finance ce que les Djihadistes sont au terrorisme. Des sans scrupules qui mettent le monde à sac. La gravité de la situation ne semble pas intéresser grand monde, puisque l'on préfère mettre au premier plan l'horreur du harcèlement sexuel sous forme de minauderies de nanas en mal de reconnaissance. Observer, écouter, constater et nous nous apercevons, sans faire d'efforts, que le comportement du petit monde féminin  laisse également à désirer. Il est toutefois plus facile de critiquer autrui que de se remettre en cause. Le harcèlement sexuel, à proprement parler, n'est qu'une question d'attitude. 


Il y a celles qui aguichent inconsciemment et les autres. Les exemples sont légions. Les médias ont bien compris que c'était là une aubaine, un don du ciel qui permettrait de faire le buzz durant des semaines pour satisfaire le nombre croissant de cerveaux fatigués. Le goujat existe. Cet animal en rut permanent a toujours existé et existera toujours. Le mâle bien éduqué et son alter ego au comportement d'étalon de foire, sont en fait les deux faces d'une même médaille. D'une part des mentalités maîtrisées, avec en face, des esprits frustes à la cervelle délavée. Ces contrariés de la vie, jouisseurs de l'éphémère se manifestent dans tous les domaines. La femme se construit sur le même terreaux et tripote allègrement et avec volupté, les mêmes interdits. Il n'y a rien de neuf sous le soleil.




N.B. Il est surprenant de constater que tous ceux qui ont la main tardent la, plupart de temps, à prendre en compte les multiples problèmes qui se présentent à la société. Serait-ce de l'indifférence à l'égard des populations, de la peur envers les tenants du capital qui font ou défont des carrières ?. Serait-ce à cause d'une incapacité à trouver les solutions quant à la complexité des enjeux ?. Nous savons qu'il est aussi difficile de trouver un homme « d’État » capable de gouverner en faveur de ses administrés, que de découvrir un diamant dans un cornichon. Les préposés à la gouvernance sont plus habiles dans l'exercice du croche-pied que dans la recherche d'un compromis pour d'adoucir les tourments du contribuable. Il faut également savoir qu'une majeure partie de la population ne sait pas ce qu'elle veut. C'est souvent tout, tout de suite, laissant la part des sacrifices aux autres. C'est une donnée qui apporte de l'eau au moulin des médias. Le fait d'exploiter l'impatience populaire dans le dessein de ferrailler avec le pouvoir est une aubaine supplémentaire. Provoquer des contradictions et faire le buzz à tout prix, quitte à scier la branche sur laquelle ils sont assis. 

C'est aussi un bon moyen de se faire détester, un art dans lequel les journalistes excellent. La profession est indubitablement en perte de vitesse et devrait idéalement se remplacer par des robots. Ce serait moins coûteux tout en restant aussi subjectif que l'homme, puisque alimenté par ce dernier. Le robot pourrait subir un formatage et apprendre à ne plus interrompre ou couper la parole aux invités et ne succomberait plus à l'usage, toujours très fréquent, de se mettre en scène au détriment de l'interviewé.


GOUVERNER EN 2017

Gouverner autrement, réformer, déminer les chemins de la corruption, tout le monde en parle, souvent à tort et à travers. Cette corruption ne résiste toutefois pas à l'appétence du pouvoir, celui qui se cueille au petit matin, comme la rosée des ambitions. Mais, média aidant, en usant et abusant de slogans éculés tels que : « nous ferons mieux que ceux qui nous ont précédés » ou « C'est la faute aux autres » crève les tympans à force de tourner en boucle sur les ondes. La liste des responsables est longue et ce sont toujours les autres qui en sont comptables. Cela n'est que langage d’incompétents, de zombies à l'imagination en friche et de marchands de mots qui partent en vrille. Il y a les vindicatifs, les séditieux et les va-t-en guerre qui ne  cessent de s'imposer par l'injure, la mauvaise foi et la critique. A entendre un « Melenchon » bloc d’orgueil ambulant, révolutionnaire et adulateur des Maduro, des Castro et consorts, adepte inconditionnel du « Y-à-qu'à »  la république serait sauvé et le bonheur assuré pour mille ans. Ce ne sont là qu'aboyeurs professionnels, au service d'une petite coterie de factieux en mal d'image. Ces individus sont incapables de construire leur existence ailleurs que dans l'invective et la rancœur. Manipulateurs par vocation et sangsues avisés de la chose publique, ils cherchent moins  à séduire ceux à qui ils s'adressent, que de se convaincre eux-mêmes du bien fondé de leurs propres arguments.  


En fait ce sont des gens de maigre envergure desservant l'état qu'un certain nombre d'édiles ont piétinés durant plus de quarante ans. La population, assommée par la grisaille de la pensée politique et un laisser aller généralisé, est devenue indifférente à sa propre histoire. C'est un pays qui ne rêve plus faute d’intérêt, anesthésié par une dialectique stérilisée et par manque de projets d'ampleur. Durant des décennies la classe politique n'a cessé de se regarder le nombril, dansant au son de la corruption en oubliant une population en quête d'espoir. Les gouvernants de cette époque ont laissés pourrir la situation. Durant des années la république fut critique envers son entourage, de ses adversaires ou du monde avec entrain sans ne jamais se remettre en question. La société à bout de patience, écœurée par la lâcheté, les promesses non tenues a opté avec circonspection pour le renouveau en élisant « E.Macron » qui, en l'espace d'un an, a réussi l'improbable. Personne ne l'a vu arriver. L’Opposition droite et gauche confondus, a  volé en éclat.


Aujourd'hui, la gauche ruinée, la droite exsangue,  sont en plein désarroi. Ils n'ont par contre toujours pas compris les raisons de leur échec, car ce petit monde au souffle court a toujours la véhémence chevillée au corps et le mépris facile. Ces  boute feu à la dent dure ont mis un couvercle sur leurs échecs et découvrent, oh miracle, ce qu'il faudrait entreprendre pour sauver le pays. A croire que l’échec porte conseil !

Une grande partie de la population est déboussolée, fatiguée, sans illusions, et en perte de repaires. Elle a perdu l'estime pour ses dirigeants. Malmenée par des autocrates aux bras cassés les électeurs peinent à retrouver leur dignité et fustigent par conséquence, la clique des responsables. Rarement informée, sinon à posteriori et la plupart du temps placée avec condescendance devant le fait accompli. Il n'est, dès lors, pas étonnant que l'électeur se rebiffe. La classe politique tend à traiter ses électeurs comme elle traitait naguère l'indigène des colonies, usant d'un paternalisme mi-protecteur, mi-dédaigneux saupoudré d'un léger mépris. L'image que ces irrespectueux et fausse élite politique donnait d'elle-même fut désastreuse et allait à l'encontre des intérêts de la république et de ses citoyens. La parole politique dévalorisée est à l'origine d'un pessimisme généralisé. Rattraper le temps perdu, regagner la confiance de ses concitoyens ne sera pas aisé tant est grande sa méfiance envers les gouvernants quels qu'ils soient. Le Président Macron n'aura pas la tâche facile. Coincé entre une population impatiente en attente de résultats  et la réalisation des promesses électorales, il lui est impossible d'effacer trente ans d'impérities en quelques mois. Qui plus est, des adversaires perclus d'aigreur, mauvais perdants ne cherchent qu'à verser de l'huile sur le feu d'une contestation habilement mis en scène. Leur but est de s'opposer à tout par tous les moyens pour faire échouer les tentatives de redressement. 

Quant l'esprit mauvais du débile contrarié souffle sur l'ignorance d'une population en souffrance tout est à craindre. L'orgueil mal placé, l'ambition démesurée et la soif de pouvoir personnel rend l'individu immature souvent dangereux pour la société, comme pour lui-même. Les exemples foisonnent et méritent toute attention.

PAR PITIE

Par pitié...qu'ils disparaissent ! Qu'on ne les entendent plus. C'est l'overdose et une atteinte à l'intelligence que de subir les élucubrations de ces histrions de bazar qui se prennent pour des politiques. Ces grotesques du verbe, la mauvaise foi chevillée au corps, rassis de rancœurs, se perdent dans l'autosatisfaction. Ils reprochent aux nouveaux arrivants ce qu'ils ont été incapables de réaliser lorsqu'ils furent au pouvoir. Leur comportement méprisable est une insulte au peuple et relève d'une totale irresponsabilité. Ils arborent critiques et adjurations comme des trophées à la gloire de leurs ego démesurés, empoisonnent l'air par des formules et concepts creux dans l'unique espoir de reconquérir du pouvoir. Des « has been », des petits bras s’agrippant à l'insulte comme une teigne sur une peau de vache. Toujours prêts au sabotage, au déni et la tromperie.


L'algarade facile, ces décadents de la politique et girouettes de l'absurde n'ont pas besoin de vent pour se placer gagnant dans la course aux ambitions.Tout est bon à prendre...tout fait ventre. Ils sont la honte du pays. 

Les scabreux de la fonction publique, souteneurs à l'abri d'un système à bout de souffle, quémandeurs, la main rapine tendue telle une sébile vers les biens de la république, portent haut la soif de portefeuilles ministériels et des prérogatives y inhérent. Ils sont en capacité d'échafauder les  pires  vilenies pour parvenir à leur fin. Cette coterie d'aigris, totalement dépourvu du sens moral qu'ils exigent d'autrui à longueur de mandat, vivent dans un monde parallèle et pratiquent à grande échelle l'extorsion de fonds. Un exemple éclairant quant à la pratique politique des copains et des coquins. Aucune conscience politique mais l'ardent désir d'en être, d'être à la place de ceux qui gouvernent, de disposer de sa limousine de service et de ses gardes du corps. Être considéré par le petit peuple et avoir son rond de serviette dans les meilleurs établissements. Tout cela pour masquer le vide sidéral de la pensée dite politique. Ceux qui ont vraiment quelque chose à dire sont interdits de parole ou trop bien éduqués pour assurer des spectacles de déshonneur. Beaucoup de pays vont mal à cause d'une poignée de dirigeants arque boutés sur le désir de puissance et de richesse. Peu importe que le peuple n'y trouve son compte. L'important c'est de paraître, d'étaler sa morgue, de faire fortune  et de se croire éternel.

Ces forts en gueule à la science infuse, ceux qui savent tout lorsqu'ils sont dans l’opposition se font larves rampantes arrivés au pouvoir. Jamais responsables! Toujours prêts à égorger leurs concurrents potentiels en  utilisant la médisance et la calomnie comme arme de destruction massive. Lâcheté et concussion voilà les  deux mamelles d'une bonne gouvernance. Une vraie discipline permettant de durer et de faire fructifier son pouvoir. Les pauvres guignols de la politique, pions consensuels sur les plateaux de la manipulation sont à la merci du potentat en chef. Ils se doivent rassurants et apaisants, à l'image de la main d'un ministre sur le cul d'un ruminant. Cela ne coûte pas cher et met le politique à hauteur de sa victime. 


Pendant que la planète se délite les responsables regardent ailleurs, trop occupés à se faire du bien sur le dos du malheur. Rares sont ceux qui vivent les yeux ouverts, l'esprit réceptif avec la distance et la hauteur nécessaire qui permettrait de concevoir les situations dans leur globalité. Quatre-vingt quinze pour-cent de l'humanité vit dans ce qui fut et s'accrochent avec désespoir à ce qu'ils croient être immuable. Personne ne les mets en garde sur le sort que l'homme réserve à l'homme. (Voir le livre de Yuval Noah Harari : Homo Deo ou How data will destroy Human freedom) Quant aux édiles, absorbés par des luttes d'influence et petites révolutions de palais, ils n'ont plus le temps de s'interroger sur les besoins ou les peurs de leurs administrés. 
Ce sont, comme d'habitude, les plus valeureux qui paient pour une poignée de malfrats de la politique. 


Et comme toujours l'intelligence, quand elle se manifeste au sommet est combattue avec la dernière des énergies par la politicaillerie en mal de reconnaissance. Comme le formulait si bien M.Einstein : « Il n'existe que deux choses infinies. L'Univers et la bêtise...mais pour l'univers je n'ai pas de certitude absolue ». Le sort de la planète serait-elle scellée ? Les foules, sensibles au verbe, se déplacent derechef au sondu clairon. Les imbéciles aux voix de stentor ont réussis à maquiller la vérité, à créer un doute dans l'esprit des harangués de la court des miracles. Ces élites du non sens font ce qu'ils savent faire de mieux...détruire ce que les autres construisent, dans le seul but d'exister.



Jalousie, égoïsme et mensonges sont des bombes à retardement qui finiront, tôt ou tard, par nous éclater à la figure...


PARLONS EN

D'aussi loin que nous remontons dans l’arborescence de l'histoire, depuis les premières civilisations connues, l'homme a été incapable de vivre sans combattre des ennemis réels ou supposés.  La guerre a toujours été considérée comme seule option, comme seule réponse à ses différents ou sa soif de pouvoir. Tuer et être tué, belle épitaphe pour une gloire éphémère. L'agressivité a constamment  raison de la diplomatie. Ainsi va l'homme, plus particulièrement celui qui s'investit dans l'imaginaire des missions divines. Les peuples, malléables à souhait, subissent et payent l'addition des rêves de grandeur de quelque orgueilleux qui ont et continuent à jalonner l'histoire. Le pouvoir, sans une certaine dose de sagesse, de clairvoyance et d'équité est voué à l'échec et risque à terme de se transformer en dictature.  


Il n'y a, hélas, qu'un faible pourcentage d'hommes qui méritent respect et admiration. L'humanité, dans sa majorité, ne peut être que décevante. Le faux s'insinue dans le vrai, le mensonge s'érige en vérité, la compassion joue à saute mouton avec l'intérêt et l'hypocrisie se coiffe du masque de la vertu. La société excelle à fréquenter églises, mosquées ou temples, bibles et coran dans une main et le poids du mépris dans l'autre. L'homme se complaît davantage dans le gadget, dans l’éphémère et se roule dans le sordide comme le cochon dans sa fange. Sa seule préoccupation n'est que sa course au virtuel ou dernier espoir permettant, peut-être, de mettre fin à la solitude de l'aspirant au bonheur. De guerres en révolutions, les habitants de la planète s'infligent des blessures à la limite du guérissable. La destruction d’œuvres d'art, les famines et la mort dues à une poignée d'irréductibles de la finance et du pouvoir absolu, finiront par avoir raison de l'homme. Il serait temps de porter le regard sur ce que les lendemains nous préparent et de réaliser à quel point nous sommes manipulés. Tout s'inscrit dans le faux !  Le verbe halluciné interdisant toute contradiction sous peine d'une mise à l'index. Nous sommes devenus les otages d'une oligarchie organisée, structurée et nous continuons à faire profil bas. Les politiques vitupèrent, se lancent dans des diatribes au service du sacrificiel, faisant de nous les nouveaux esclaves du XXI siècle. De droite, du centre ou de gauche, la dissimulation est un phénomène exponentiel et le mensonge se pratique à l'échelle industrielle. 

Aveuglés par une arrogance à toute épreuve, les forts en thème de la politique galvaudent le mot « démocratie » avec une étonnante facilité. Le ramassis de gueux que nous sommes n'a que ce qu'il mérite. Le pouvoir, celui qui organise les tempêtes, empilent les cadavres et distribuent avec un grand savoir-faire toutes les famines, soulèvements et misères nous prennent de vitesse. Il nous fait comprendre que nous ne sommes que des incapables à mâter, des envieux à punir et des hypocrites à convertir à la docilité. Les médias pour survivre, sont également à la solde du capital et enfourchent le diktat de la finance. Ils ont intégrés le savoir faire des oligarchies et se professionnalisent dans le mensonge. 

Donneurs de leçons ils s'agitent comme des petits diables dans le bénitier du pouvoir  et n'impriment pas sans le « feu vert » de la hiérarchie qui tire les ficelles. Ils soumettent le monde aux pires exactions et abrègent la vie de millions de démunis au profit de leur politique du pire. Quant aux hommes d'état responsables, mis à part les quelques exceptions qui  sont à compter sur les cinq doigts de la main, ce ne sont que des aboyeurs grotesques, imbus d'eux mêmes et de leur pouvoir virtuel.  

Dès qu'un homme se lève, se met debout et décide d'entraver le chemin des pouvoirs occultes, tels que la CIA et ses affidés, il est pourchassé et risque la prison à vie dans nos démocratie si acclamées. Assange, Snowden et quelques autres, connaissant les risques encourus, eurent pourtant le courage de dénoncer les manipulations que subirent certains pays et que subit à journée faite une grande partie de la population sur tous les continents Tout cela dans une indifférence quasi générale. L'Occident se meurt. L'éthique cède la place au fugace et se fourvoie dans l'absurde. C'est un retour au temps de la Rome antique et des jeux de cirque. Une époque bénie des dieux, où la distraction du quidam alléché par les luttes sanguinaires entre des gladiateurs et de vrais fauves laissa le champ libre aux édiles d'agir à leur guise. 

Faire ses choux gras des arènes fut une excellente vision politique. L'informatique et ses jeux dits d'adresse remplacent avantageusement les fauves du cirque romain et favorisent l'abrutissement du spectateur joueur. Une méthode qui permet d'anesthésier en toute impunité l'inféodé aux images d'une vidéo guerrière où tout le monde apprend à tuer tout le monde. Le temps de la réflexion devient un luxe hors de portée du commun des mortels. Aussi la société où le marketing règne en maître absolu sait elle comment s'y prendre pour appâter le chaland afin qu'il continue à dépenser au-dessus de ses moyens pour ne pas entailler la laisse qu'il porte autour du cou.

PRESSE-DELIRE

La  presse délire, celle qui chante « la une des grands titres » en disséquant les détails scabreux du genre humain et ses hymnes aux massacres. Une poésie fredonnée par les méchants sous prétexte de défendre d'innocents gentils de façon objective, tout en passant sous un silence accablant, les mille et unes raisons du conflit. Des conflits toujours portés à bout de bras par quelques illuminés endoctrinés, à la recherche de valeurs...telles que le pouvoir. il est difficile, comme toujours, d'en évoquer les vraies racines...historiques, sous peine de déplaire aux hiérarchies nourricières. Le courage n'est pas chose innée et la vérité, si elle est moralement préconisée, n'est pas à la portée de tout un chacun, loin s'en faut. La paix de l'esprit vaut bien quelques entorses au bon déroulement des choses et fermer les yeux pour ne pas voir ou se boucher les oreilles pour ne pas entendre n'exigent pas d'efforts surhumains. Dans la plupart des cas il s'agit d'une presse « no news » relatant avec moult circonvolutions la couleur d'un slip people. 

Dans les grandes occasions le nom de la maîtresse de l'amant d'une personnalité qui n'intéresse personne. Il s'agit en l’occurrence d'une presse servant d'abreuvoir au peuple. Une presse sous influence menée de main de maître par des oligarques de circonstance. Il y eut de grands « reporters », des journalistes et des scribouillards. 


Les premiers furent passés maîtres dans la description des faits et des circonstances et savaient, talent, comment interpréter objectivement les événements. Ils n'étaient pas les plus nombreux et s'intéressèrent plutôt à l'international. Les seconds se spécialisèrent de préférence dans des domaines proches du citoyen et œuvraient davantage pour le compte d'un quotidien à grand tirage, soit en temps que journaliste attitré, soit comme journaliste free-lance. In fine il y eut le scribouillard. Celui dont le rôle consistait à relever les petits délits, à décrire des scènes de ménage ou les dernières aventures d'un souteneur de quartier. Chacun exerçait dans son domaine au mieux de sa conscience. Ce fut le temps de l'éthique, du travail sérieux. Le rôle des reporters et journalistes consistait à découvrir et mettre en lumière des incidents ou trafiques.


Certains bourlingueurs de haut vol se mesurèrent avec abnégation aux conflits, révolutions et guerres civiles. Ils savaient d'instinct différencier l'important du superflu et comment traiter les résultats à partager avec le lecteur dont ils avaient la confiance. Ils furent également de précieux auxiliaires de la justice tout en sachant la combattre lorsque celle-ci se trompa d'adversaire. Aujourd'hui un grand nombre de petites plumes dont la médiocrité n'est plus à prouver, se mettent en scène et percutent le dérisoire. Ces scribes de piètre valeur peaufinent une image sans consis- tance, une image dégoulinante de fausse vertu où l'interviewé sert de faire-valoir. C'est l'époque des journaux sous influence.
avec

Tout est cadenassé et les ex bonnes feuilles prolifèrent entre les mains de grands groupes, eux-mêmes soumis à l'instabilité des chantages financiers. En l’occurrence, il ne s'agit plus tant de renseigner le lecteur que d'assurer de substantielles dividendes aux actionnaires. Le long terme a vécu, c'est le règne de l'immédiat. Tout...tout de suite et tant pis pour la réflexion et le recul face aux événements. Il n'est plus temps de vérifier ses sources, quitte à démentir dans l'heure. La réputation du journaliste en pâtit. Il sera bientôt aussi méprisé que les politiques. Quant à sa crédibilité elle est en berne depuis longtemps. Dés l'instant où l'existence du professionnel bascule dans l'amateurisme elle devient difficile à vivre. Et le scribouillard, comme toute chose dans la société « moderne » que nous promouvons avec acharnement, fait aussi partie des denrée jetables. 


Cela ne devrait surprendre personne. Cette société de consommation effrénée que nous avons si patiemment construite finira, elle aussi, par nous jeter.

Quelques courageux continuent toutefois à battre les estrades de la misère et des injustices au péril de leur existence. Des voix qui n'ont hélas que peu de prises sur les égoïsmes et lâchetés, fussent-elles nationales. La dictature du virtuel, de l'artifice et du « Bling bling » fait office de colonne vertébrale pour masquer le vide, un peu à l'image de l'échafaudage cachant des façades à bout d'espoir. On cherche à imprimer des désirs de bonheurs inassouvis, souvent hors budget par manque de temps disponible. Il serait salutaire d'imaginer et concevoir un autre monde, plus ouvert où la clairvoyance aurait droit de cité et la notion de « partage »  ne serait pas qu'un slogan publicitaire. 


Des journalistes d'investigation devraient pouvoir déterrer bon nombre de motifs d'indignation, ce qui permettrait aux doux rêveurs de prendre leur destin en main. Prendre part au renouvellement de nos sociétés en déliquescence serait un excellent challenge. Il est urgent de soigner la planète et de trouver les remèdes adéquats au chaos bientôt irréversible. Une ambition téméraire mais salutaire. Dénoncer, découvrir et enquêter sur les raisons de ce chaos serait une noble tâche et mériterait d'être porté sur la place publique avec un maximum de tapage pour favoriser une prise de conscience collective. On peut rêver !

L'ISLAM FOURVOYE

Soufis
Dans ce monde fou, surprenant et conflictuel où l'intérêt des uns côtoie l’indifférence des autres et où la misère met en évidence l’opulence insensée d'une poignée de privilégiés, il serait peut-être temps de nous interroger sur nos priorités. Vouloir imposer au vingt et unième siècle le bonheur pour tous semble un peu léger. Ce siècle débutant où le moindre geste se fait  business, où toute action doit afficher une rentabilité et faire le buzz dans un environnement virtuel est une bizarrerie un peu courte. Accepter l’aumône des opulents pour avoir le droit de sacrifier son existence à la cause du canon, à la mutilation où à la folie des tueries de masse, ne peut être une réponse à la vie...ou un  programme de société. L'absurdité des conflits d’opinions ou de religions, rendent l'homme incapable de discernement et le mettent en porte à faux envers ses propres espoirs. 


L'Occident, empêtré dans le chaos hégémonique d'un Islam conquérant, cherche à tempérer les nombreux problèmes qui se manifestent sur le continent et en « minimise » les effets désastreux. L'Apathie politique, qu'elle soit due au manque de courage ou à un simple opportunisme, est comme la mèche incandescente devant un baril de poudre. Les solutions aux problèmes soulevés et des catastrophes en gestation, ne sont toutefois pas nombreuses. Il faudrait remonter de plusieurs siècles, voire de millénaires dans l'arborescence historique de notre planète et consentir, avec lucidité, au bilan de nos guerres de conquêtes. Ces conquêtes mériteraient une remise à plat et d'êtres reconsidérées. Ce furent des combats de pillage sous prétexte d'asservir des populations à un Dieu dont ils ne voulurent pas, donnant libre cours à toutes sortes d'exactions.


guerres des Templiers
Exactions commises avec l'aval de l'église, ce qui n'est pas si éloignées de ce que nous connaissons aujourd'hui avec les djihadistes.  Après avoir brûlé des villages, lynché des innocents et décapité, sans autre préoccupation de la vie, nous avons su utiliser le pillage et le viol pour imposer notre façon de servir la foi chrétienne. Les recours à la torture aux fins de soumettre le récalcitrant, n'est qu'une vieille habitude humaine et largement tolérée quand c'est nous qui l’exerçons. Elle est toutefois considérée bestiale quand c'est le fait de nos adversaires. La motivation principale de ces guerres de « religions » fut la convoitise et les pillages. Les populations soumises par la force ne furent guère en mesure de faire face à un armement plus sophistiqué que le leur. Aussi est-ce sans vergogne, avec habileté et bonne conscience, que l'occident su exploiter la vie, les biens et la terre des indigènes. Il s'en suivit une éclosion d'incomparable richesses, toutes au détriment des natifs. Ce fut le début de la colonisation dont nous respirons aujourd’hui les relents de plein fouet.

La conquête de l'Algérie (1830)
Si des routes et des hôpitaux furent construits, si des écoles ont vu le jour, ce n'est pas l'autochtone qui en  bénéficia prioritairement, sinon de façon marginale. C'est principalement pour satisfaire les besoins d'une diaspora  coloniale toujours plus nombreuse. L'indigène par contre fait partie des matières premières exploitables en tant que main-d’œuvre peu coûteuse et corvéable à souhait. Cette politique du dominant est mal perçu par un  nombre grandissant d'habitants. Elle crée des oppositions larvées ainsi que la précarisation d'une partie importante de la population. Comme partout au monde, la plupart des administrations coloniales savent comment servir les intérêts des nouveaux colons. Entre passe-droits, corruption et expropriations, les choix ne manquent pas.


Colonies Africaines
L'injustice, quelque soit le pays ou le continent, que l'on soit blanc, jaune ou noir est ressentie de la même manière et ne peut susciter que du ressentiment et de la haine qui, dans les cas extrêmes, peut déclencher des révoltes sanguinaires. Quand les gens n'ont plus rien à perdre, qu'ils ont le dos au mur tout est à craindre. L'Occident, avec l'assentiment implicite des gouvernements en place, s'est empressé de faire main basse sur la richesse des pays « visités », assassinant au passage une notable quantité de petits propriétaires vivant légitimement sur les territoires convoités. Ils furent les victimes malheureuses de cette barbarie niée par les instances officielles. Nous avons connus un sort assez semblable sous l'occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale.

Torture mentale
Il est compréhensible que ces pays, tribus ou ethnies qui eurent à subir les affres d'une période heureusement révolue, nous en tiennent rigueur et le manifestent. La précarité  occasionnée par l'arrivée de colons de tout acabit, aux vertus pas toujours bienveillantes et parfois franchement douteuses, s'est accentuée dans des proportions considérables, ainsi que le ressentiment envers le ou les pays « protecteurs ». Suite aux révoltes, des massacres et de la torture, vint le jour de la décolonisation et ses complications. Comment faire pour partir tout en restant et continuer à vivre des largesse du pays exploité. Annexer les territoires actuels ou remplacer la présente administration par un gouvernement fantoche corruptible et à la solde des lobbys financiers. C'est la deuxième formule qui eut la préférence. Beaucoup de colons, les sincères, ceux qui croyaient au rapprochement nord-sud, ont tout perdu et sont repartis comme ils étaient venus. La corruption a fait son œuvre.

La misère et le sous développement s'enracinèrent durablement, permettant aux compagnies étrangères d’engranger des profits colossaux. La misère savamment orchestrée permettait l'abaissement des coûts de la main-d’œuvre, mais encourageait également l'éclosion de foyers d'insurrection et l'avènement des gourous spirituels. Ces derniers utilisèrent des versets coraniques subversif pour convaincre une jeunesse en déshérence. Une jeunesse en grande partie abandonnée et vouée à la fragilisation. Cette jeunesse en quête d'un idéal de vie a trouvé porte close auprès de ses dirigeants. l'Inertie gouvernementale, une jeunesse dos au mur et par conséquent facile à fanatiser, fut la porte ouverte à toutes les dérives. Les rois du Y-a-qu'à, ceux qui vivent entre bière et ricard au comptoir de leur fief ne seront, bien entendu, pas d'accord.


Banlieues dangereuses
L'Attentisme occidental a certainement contribué aux désordres. Il est incontestable que l'imprévoyance, les égoïsmes et le manque de réflexion auront aidés à faire le lit des extrémistes et engage notre responsabilité quant à l'émergence du fanatisme religieux, utilisé  comme un prétexte à canaliser la haine. Beaucoup n'en n'ont cure. Ils oublient que nous sommes tous solidaires et que ce qui nous arrive n'est pas imputable aux autres, mais à notre incurable aveuglement. Le manque de courage pour des raisons  électoralistes, dont ministres et députés sont plus préoccupés par leur avenir personnel que des problèmes de société et majoritairement, incapables de comprendre que toute misère engendre de la violence. Incapables de comprendre que cette violence une fois  installée, deviendrait coûteuse et difficile à combattre.


L'Indifférence occidentale envers l'ailleurs, une permissivité aléatoire et des projets sans réelles perspectives ou exclusivement axés sur le court terme sont loin, très loin d'engendrer l'enthousiasme délirant des foules. Des lois votées et rarement appliquées, des quartiers populaires à l'abandon où s'entassent pèle mêles immigrés et français d'ailleurs,  témoignent d'un désintérêt total de la chose publique. Cette politique n'est pas inéluctable. Elle pourrait changer le jour ou les gouvernements, présent ou à venir, auront le courage de faire face à leurs responsabilités.

Les versets « subversif » du Coran sont très semblables aux multiples enseignements ou aphorismes définis dans l'ancien testament. La pensée Coranique semblerait pouvoir gagner en visibilité si elle se modernisait et s'adaptait à l'évolution historique des sociétés dans lesquelles elle s'implante. Elle serait certainement  plus en adéquation avec le système de fonctionnement des dites sociétés. Les catholiques et les protestants ont su le faire il y a pas mal de temps, non sans difficultés il est vrai. Il est incompréhensible et difficilement admissible que ceux qui se prétendent croyants puissent agresser ceux qui ne partagent pas leur foi et finissent par succomber à un racisme primaire. Nous aurions pu espérer autre chose pour cette société que nous considérons comme évoluée.


L'Image que la planète donne d'elle-même en ce début de siècle est une atteinte à l'intelligence. Tant par l'impéritie dont font preuve les politiques, que pour la misère occasionnée par la bienveillante financiarisation du système. L'Homme d'aujourd'hui est condamné à subir une mainmise de groupes d'influences et devient, petit à petit, une chose, un produit au service d'un programme élaboré par une élite, elle même dépendante de la puissance financière.  Où va l'homme ? Quelles sont ses chances de survivre et d'échapper à la dépendance programmée par l'outil informatique. L'outil qui finira un jour par accoucher de l'homme augmenté. Phénomène « mi-humain, mi-robot », dont la puce, assujettie aux ordinateurs, tracera le destin de individu au bon vouloir des besoins du moment. Le cerveau connecté disposera-t-il encore du libre arbitre ?

Le futur nous semble décidément anxiogène, enthousiasmant quelques geeks dans une indifférence générale...

CONTRE

Paroles d'Homme
Quelles que soient les positions adoptées. Celles de prendre position pour ou contre,  d'être d'accord ou pas, d'être ouvert au dialogue ou non, le dénigreur professionnel tapis dans l'ombre se fait un grand honneur de dynamiter arguments et réflexions. Le but assumé est d'être dans la négation. D'être opposé à ce qui se dit, se pense, se formule ou s'exprime. Il croit détenir le savoir et se sent le dépositaire d'une vérité suprême. Il est souvent aigri, envieux, mal assuré et en conflit permanent avec lui même, souffrant la plupart du temps d'une image dévalorisée. Il a systématiquement recours au bulldozer pour détruire ce qui lui échappe. Il est partout ! Avec une tendance de se perdre dans l'anonymat des foules ou de s’intégrer dans des partis politiques, toujours prêts à bondir. Il cultive le culte du « NON » et refuse souvent le dialogue pour mieux masquer son ignorance et ses  incompétences. 


Il fuit les échanges qui soulèvent apparemment trop de complications par rapport aux dogmes, plutôt simplistes, dans lesquels il s'inscrit. Sa plus grande satisfaction, c'est de voir le malheur s'abattre sur les plus vulnérables. Aussi l'infortune de ses semblables fait-elle partie de son carburant quotidien. Sans passeport ou carte d'identité, il sévit au delà des frontières avec comme seul viatique le désir jouissif d'imprimer sa volupté hargneuse là ou il se trouve.

En politique ou en économie la devise du dénigreur prospère sur le rejet. Peu importe le type de sujet dont il est question. Ce qui importe c'est lever le poing et désapprouver. Il est très courageux dans l'anonymat et un délateur zélé par ambition. Par ailleurs son instinct de survie est remarquable. Il lui permet de changer d'opinion aux moments opportuns afin de redynamiser ses objectifs si nécessaire. Son ennemi c'est l'autre, l'incapable, sans se douter qu'en attaquant l'autre, il s'attaque  lui-même. Fuyant la solitude il a besoin d'un clan qui le mette en valeur. Grande gueule quand il trouve un public. Introverti la plupart du temps. Ni trop  dans la lumière, ni trop dans l'ombre. Il ambitionne néanmoins de peser sur un certain électorat et cherchera à s'entourer de quelques disciples qui lui serviront de porte voix.  En occident, l'influence d'un tel agité se limite aux joutes oratoires. 

Ailleurs cela susciterait des dictatures sanguinaires, conduirait aux massacres et à la corruption généralisée. Une situation que le bobo bien pensant au regard voilé citerait en exemple. Il en parlerait comme l’avènement d'une révolution populaire. Et personne ne bougerait un petit doigt !* Ce type de velléité existe et progresse aussi sur notre continent. Il n'y a qu'à entendre l'autocrate Melenchon vanter les mérites et réussites des dictatures du style Hugo Chàvez et consorts. Ils mettent leur pays à feu et à sang. Les socialistes, qu'ils soient tendance sociaux-démocrates ou furieusement d'extrême gauche enfourchent eux aussi et depuis longtemps, le dogme de la négation. Trois lettres qui arrêtent la machine à réfléchir et mettent fin à toute évolution. La direction des partis ou ce qu'il en reste, tire le rideau sur les idées et l'autoflagellation des quelques membres encore lucides. De ceux qui aimeraient comprendre et se posent de vraies questions. C'est le bout d'un chemin qui ne menait nulle part.

Matamore
Le dénigreur n'est pas forcément fidèle à son camp. Il peut en changer pour reprendre des couleurs. La gauche, explosé et irréconciliable, avec sa meneuse de revue Martine Aubry, pour ne nommer qu'elle, disparaît dans les brouillards de la gloire éphémère du « NON». Il se murmure que tout est à reconstruire, mais reconstruire quoi sur quoi ? Cette gauche préhistorique, à la rhétorique dépassée ne fait plus recette. Les bobos humanistes aux slogans éculés, le verbe haut et les idées très en deçà du minimum requis, se sont sabordés avec enthousiasme sur l'autel des espoirs populaires. En face le même phénomène se répète avec la joie qu'on imagine. Le candidat qui se propose à l'élection de président de la smala républicaine se comporte en champion dénigreur, droit dans ses bottes. Sa carrière semble plus importante que le sort des français et il le fait savoir.  Son attitude politique est en retard sur son temps. 


Il se réfère au passé pour rester ce qu'il est : « Un has been » opportuniste qui finira dans les sables du désert. Une chose est certaine, l'incompétence et l'ignorance de ce petit monde à bout de souffle aura favorisé la mise en lumière d'Emmanuel Macron. Les jaloux et hargneux d'aujourd'hui sont les mêmes qui hier le prenaient pour un phénomène sans consistance et parlaient de bulle prête à exploser. Les professionnels de la chose publique furent unanimes à prévoir l'échec du nouveau venu sans expérience. Pourtant la maison de la « République En Marche » malgré les critiques de ses adversaires a brillamment réussi son pari. Le succès appelle le succès. Il privilégie, hélas, l'émergence des dénigreurs en embuscade ; permettant aux petites mesquineries et sous-entendus, de s'établir dans la durée. Il devient alors facile d'exploiter avec malveillance, supputations et petites phrases pour discréditer des membres du gouvernement. Dénoncer par dépit pour nourrir l'aigreur des échecs ou par goût du gain est un métier à plein temps que certains exercent avec habileté et talent. Détruire est à la portée de tous les imbéciles. Pour construire il faut du talent.                                                            

N.B. - Il y a et il y aura toujours un petit nombre d'irréductibles qui joueront aux révolutionnaires de bandes dessinées tels des cancres en perte de repaires, confinés dans les pré-hauts de quelque lycée. Ils se comportent comme des écervelés patentés, pourfendeurs de faux problèmes et faiseurs d'esclandres. Ils éprouvent le besoin d'éructer malveillance et vulgarité pour, croient-ils, donner un sens à leurs utopies contradictoires et irréalisables. Ce ne sont que des aboiements de frustrés dont les sociétés se lassent. Ils sont plutôt apparentés à des perturbateurs professionnels, habités d'une volonté de nuisance, que des performeurs d'idées. Ces adeptes de la mésentente et du « Y-a-qu'à » permanent sous couvert de patriotisme se leurrent. Ils combinent ce qui fut avec une vision éculé de l'avenir, ce qui provoquera, dans le meilleur des cas, le trou noir dans lequel disparaîtront les pensées éruptives Melenchoniennes et celles des frondeurs exotiques de l'extrême gauche façon Aubry. Les reproches que l'on pourrait faire à la presse c'est d'être systématiquement à l'affût des petites phrases, de rechercher les failles à exploiter en mettant l'accent sur des interprétations aléatoires au lieu de traiter les vrais problèmes, ceux qui concernent directement la population.Suivre les supputations journalistiques de ces énergumènes qui semblent tout savoir sur tout, quitte à imaginer des réponses pour combler les vides, devient de plus en plus  fastidieux. 


*Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. (Sénèque)

SAC DE NOEUDS

Il faut des nerfs solides pour ne pas témoigner de colère face aux inepties du mégalomane Trump. Cet homme, parangon d'inculture, se nourrit des imbéciles et promet des miracles. Il assure, par voie de slogans à l'emporte pièces, le renouveau des états-unis en stimulant l'économie des amis au détriment de celle qui profiterait aux plus démunis. Ce pays étrange où le meilleur peut côtoyer le pire est capable d'exploits extraordinaires. Il peut aussi sombrer dans l'ignominie la plus sordide. Il reste pourtant la seule alternative incontournable face à la Chine et l'extrême orient. Que nous l'admettions ou non, les États-Unis restent pour l'heure la première puissance mondiale, talonnée de près par la Chine, il est vrai. Depuis l'accession au pouvoir du comique troupier au passé jalonné de faillites et d'échecs la situation pourrait changer. Ses gesticulations théâtrales ne prêtent plus à sourire et son comportement devient difficilement admissible lorsqu'il il s'agit de la présidence d'une nation. 


Il s'avère que Poutine se soit (probablement) évertué à faire élire ce professionnel de la bévue, dans l'espoir de manipuler cette surprenante marionnette à sa guise. Toutefois l'homme du Kremlin et chef incontesté de la Russie éternelle a vite déclaré forfait. Même pour un Poutine, le déficient aux commandes des « States » risquait de présenter plus d'inconvénients que d'avantages. Durant les trois mois de sa gouvernance il a eu le temps de prouver que ses capacités intellectuelles prenaient l'eau. Il est maintenant de notoriété public que ses facultés cérébrales ne dépassent guère celle d'un bus à l'arrêt. Ce sont d'excellentes nouvelles pour la Chine et l'Europe, nouvelles qui permettront de faciliter les équilibres planétaires. 

Les exploits du locataire de la Maison Blanche eurent le grand mérite, jusqu'ici, d'attirer l'attention sur ses incompétences.La décision de bombarder la Syrie n'était qu'un coup de pub aux effets de manches destinés à ses aficionados. D'autant plus qu'il s'agissait, en l'occurrence, de bombarder un aéroport militaire préalablement débarrassé de ses avions. Cela ne mangeait pas de pain et ne pouvait que plaire à ses électeurs. Les menaces à l'égard de la Corée du Nord sont du même acabit et ressemblaient à s'y méprendre aux hurlements d'un coyote dans un désert de sable. Une action qui n'a guère ému le sociopathe Kim Jong Un, l'affable assassin Nord Coréen. Ce dernier n'est ni sot, ni stupide mais s'amuse à provoquer Trump, l'ignare de service obnubilé par sa soudaine puissance. Trump, ignorant les subtilités politiques risque de susciter des problèmes majeurs. 

D'autre part, son côté incontrôlable ouvre une porte aux angoisse. Qui plus est, sa totale impéritie dans le domaine géostratégique, doublée de lacunes abyssales quant à sa connaissance historique de la planète, pourraient créer les ferments d'une troisième guerre mondiale. Impulsif, hargneux et menteur, l'habit présidentiel lui convient comme un insecticide aux doryphores. Vouloir dresser un mur entre le Mexique et les états-unis en singeant Israël ou s'appliquer à répéter la construction comme celle qui divisa l'Europe pendant des décennies, sont des aberrations dégradantes et sont à condamner avec énergie. 

Il n'est pas étonnant de constater la vitesse à laquelle la famille du canard à la Houppe s'est intégrée au palais du dieu des tweets. Aussi ambitieux que le tenant du titre, ils tentent de prodiguer conseils et...savoir vivre aux plus incultes de la famille. Apparemment sans grand succès. Le populiste de service confirme avec volupté ses pulsions mégalomaniaques. Prétendre, avec forces raccourcis en abusant de formules grandiloquentes qu'il est grand temps de ne penser qu'à l'Amérique et aux américains, tout en décidant de supprimer la « Medicare », l'assurance maladie concernant les plus fragiles et donc des plus pauvres - projet de loi déposé par son prédécesseur Barak Obama – est antinomique et scandaleux. Cet as du tweet en délicatesse avec l'intelligence mérite pourtant notre reconnaissance. L'Europe, grâce à ses prises de positions et les analyses foireuses de ses conseillers, se voit contrainte d'évoluer et de procéder à des réformes plus qu'indispensables. 


Sa propension à vouloir désengager les États-Unis de ses charges occidentales est une chance pour le continent et un cadeau fait à Macron. Ses décisions impulsives ou mal calibrées finiront par lui mettre les trois quarts du monde à dos y compris les siens. Ratifier le point de vue des climato-sceptiques est une aberration supplémentaire qui finira par coûter cher au pays.  

Son attitude déplaisante envers la justice, ainsi que la course aux limogeages express de certains de ses collaborateurs ou ministres en disent long sur son sens de la prospective. Il serait plus à sa place sur une scène à jouer les matamores au nez rouge pour public en goguette, qu'à essayer de chausser les pompes de président. Ce personnage dithyrambique, hallucinant par moment, peut facilement berner le simplet crédule et naïf. mais il se décrédibilise très vite auprès de ceux qui ont quelque chose entre les deux oreilles.

C'EST NEUF ET INATTENDU

La victoire d'Emmanuel Macron
C'est neuf. C'est un monde incomparable issu d'une société incorrigible. Les gouvernants des pays les plus reculés ne tarissent pas d'éloges. Les performances du président Macron, encore inconnu il y a trois ans, sont étonnantes. Partir de rien et parcourir en l'espace d'un an le difficile chemin vers l'accession du pouvoir suprême, est tout simplement prodigieux et ne s'est jamais vu. Cette réussite ne peut qu'engendrer fâcheries, voir haines et jalousies de la part des légions d'incompétents. Les autres s'en félicitent. A trente neuf ans, le nouvel élu à la présidence de la république, témoigne d'une exceptionnelle maturité et d'un grand-savoir-faire.  En quelques jours il a su rendre sa dignité à la France. Intelligence, courage, réflexion et une excellente connaissance historique sont des atouts autorisant une vision pragmatique.


Il sait que l'avenir est très loin de se limiter à l'hexagone. L'avenir est intrinsèquement lié à l’Europe. Seule l'Union-Européenne et une volonté politique réfléchie, sont à mêmes de fournir les outils indispensables pour faire front à la globalisation, sans subir de dommages. L'Europe doit être au service du citoyen et non le contraire. Il est  appréciable et rassurant de constater que le président fasse preuve d'une vision claire et réaliste des enjeux géostratégiques, qu'il s'agisse du continent ou du Moyen-Orient. Avec un peu de chance le général de Gaulle retrouvera le sommeil.

Contestation du Front Social
Qui plus est, il dispose sans contestation possible des ressources intellectuelles indispensables à la réalisation de son programme. Talentueux, il sait assumer les risques qui lui permettent de faire avancer les choses. Il est dans l'action, très loin des arguties habituelles, A part les sceptiques professionnels, les aigris de nature, les envieux et jaloux par habitude qui tentent et tenteront sans états d'âme de semer le désordre tous azimut, le ciel semble relativement serein. La classe des opportunistes, toujours à l'affût d'une mesquinerie à vendre au mètre, ne manquera pas d'essayer de torpiller des projets pour exister. La presse, comme souvent, cherchera des cibles à exploiter pour assurer le tirage de leurs feuilles et garantir le salaire des scribouillards.

Inventive, curieuse elle s'activera à fouiller et à déterrer les petits secrets inavouables de certains hommes politiques dans l'espoir de générer du scoop. La liberté de la presse est indispensable pour autant qu'elle prenne en compte l'éthique de la profession. L'Homme ne sera jamais parfait. Tout un chacun a ses secrets, ses zones d'ombres et connaît ses manquements. Comment peut on exiger du politique, issu d'une population elle même pas toujours très nette, qu'il soit exempt de tout défaut. Sanctionner la malhonnêteté est un devoir de justice qui ne devrait être confondu avec une « chasse aux sorcières ». Dans l'absolu, faire sauter une contravention correspond déjà à de la corruption. Évitons d’accabler par plaisir et de condamner sans certitudes. S'il est nécessaire de tendre vers la perfection, l'atteindre n'est qu'évangile de bazar au service de la bigoterie. 


Discours présidentiel
Il s'agit de vivre et non pas de se faire canoniser de son vivant. Les saints appartiendront aux historiens des siècles à venir. Trop jeune et sans expérience. Tel fut le leitmotiv des chevronnés de la politique, des élites aux performances inénarrables, croulant sous le poids du...« savoir faire ». Ces poltrons au verbe haut   ont mis leur pays en quasi faillite. Ils s'évertuent aujourd'hui à déverser leur fiel sur les actions des  élus du nouveau gouvernement. Pieds nickelés désœuvrés, adeptes d'un ni-ni érigé en dogme,  ces handicapés de la réflexion freinent toute évolution dans l'attente de voir les choses s'arranger d'elles mêmes. Ils ont la dent dure, la critique acerbe et l'honneur en berne. Il n'a fallu que peu de jours à M. Macron pour investir la charge de président de la république. 

Une attitude, une excellente connaissance historique et le désir de rendre à la France son lustre d'antan, lui ont permis de conquérir sympathie et reconnaissance internationale. Ses rencontres avec les divers responsables de la planète ont été couronnés de succès. Il s'est fait comprendre en éliminant toute langue de bois. De Merkel à Poutine, sans oublier le mégalomane Trump, il a su faire montre d'un savoir faire sans faille, déclenchant l’enthousiasme de la plupart des pays. Pour bien voir un objet il faut s'en éloigner (Dicton Bouddhiste) un recul que beaucoup de français ne s'autorisent pas. Il y a aveuglement devant certaines évidences et ils manquent trop souvent de foi en l'homme – ne cherchant à mettre en lumière que ce qui n'a pas été fait au lieu de se réjouir de ce qui a été réalisé. Le général de Gaulle peut se rendormir.
                                                                                                              
Presse étrangère
N.B. Il est ahurissant de voir à quel point la presse peut répéter à satiété ce qui a déjà été exprimé maintes fois par les médias. A croire que ces dits médias cherchent à obtenir la certitude que ces imbéciles de français aient bien compris le message pour s'en imprégner ad vitam æternam. Rabâcher jusqu'à l’écœurement les mêmes  critiques, accusations ou condamnations pour combler des espaces et des temps d'antenne, ne font que déprécier et mettre à mal une profession en perte de crédibilité. 

Il est important de sortir des affaires, de rétablir des vérités et de défendre le citoyen contre toute concussion politique.Il n'y a aucun intérêt à couper les cheveux en quatre et de porter atteinte à l'honneur d'autrui par simple opportunisme. La presse, sous influence ; celle de la haute finance dont elle dépend – est hélas trop souvent juge et parti.

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