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REFLEXION

Aussi loin que nous puissions remonter dans nos souvenirs nous ne retrouvons trace de l’ambiance sociétale à laquelle nous sommes soumis aujourd’hui : Le déséquilibre entre les extrêmes, entre la possession et le dénuement, entre l’abondance et la misère ne cesse de croitre à une vitesse exponentielle. La classe moyenne se rétrécit comme peau de chagrin au soleil tandis que des fortunes de plus en plus importantes se constituent sur le terreau de la concussion.

Un tiers des habitant de la planète crève de faim malgré les aides internationales dont le deux tiers des sommes allouées disparaissent dans la poches des  « sauveurs » histoire de couvrir frais administratifs, commissions, pourboires et salaires…une faim organisée qui rapporte.

Notre environnement naturel ne fait pas exception…business as usual ! Les effluves d’œufs pourris prennent à la gorge, provoqués par les engrais épandus à travers champ pour sauver des hectares de cultures au détriment de ceux qui s’en nourrissent, la pollution se généralise au profit des conglomérats de la chimie. Cette pollution finit par s’incruster partout et l’intellect n’en est pas exempt. 

Malgré quelques timides tentatives pour promouvoir une forme de démocratie, nous sommes revenus au temps des esclaves et des gueux. Le pouvoir de l’argent est le moteur de fonctionnement de notre société élargie à toute la planète, au seul bénéfice d’un petit nombre de privilégiés masqués et cyniques. 


 
Guerres, santé, catastrophes naturelles et révolutions sont, la plupart du temps, organisées par une poignée de familles en rupture de moralité. Ruiner pour posséder, éliminer pour limiter le partage et déployer, à n’importe quel prix, la mainmise sur les richesses de notre planète en voie de rétrécissement. L’arnaque se formule désormais à chaque coin de rue. 

Tout est pensé et mis en place, par médias interposés, pour que le simple quidam ne reconnaisse pas le chemin qui le mène à l’abattoir. Notre univers n’est plus qu’une société anonyme utilisant les populations qui la constituent comme sa main-d’œuvre ou son bouclier anti catastrophe en cas de crise. 




On embauche et on jette sans états d’âme, selon les besoins. Quant aux gouvernements et leurs ministres, réunis en mutuelles, ils ne sont que des instruments entre les mains du club des manipulateurs de haut vol, bien heureux de pouvoir ramasser quelques miettes de ci, de là. Les conflits généralisés ou politiques d’élimination programmées, infligent aux hommes ce que les pesticides infligent aux abeilles jusqu’à disparition complète. En exhortant les dissensions, en instaurant la culture des antagonismes, en favorisant la corruption à tous les niveaux, en exacerbant les haines et révoltes pour in fine, distribuer les armes qui serviront de détonateurs à la sanglante misère qui se dessine à l’horizon, la poignée « de dieux sans visages » du pouvoir absolu espère ainsi, avec l’aide des cercles autoproclamés « élites des nations » atteindre la suprématie désirée.

 
Non - notre avenir n’est guère brillant mais il fallait s’y attendre, nous sommes destinés à mourir sur l’autel des sacrifiés afin de rembourser les erreurs de stratégies et de gestion des psychopathes désirant gouverner l’avenir. 


Justice financière, justice territoriale, justice géostratégique modérément soulevées par les politiques et rarement développées par l’O.N.U – malgré le coût exorbitant de son fonctionnement. Les rares engagements d’envergure, exigent l’aval de la Chine, de la Russie et des Etats-Unis, c’est dire.

Il est cependant difficilement imaginable que le manque d’action sur le terrain, corresponde à une stricte et prudente diplomatie. Cela reste pertinent dans tous les domaines qui ont trait au capital en favorisant l’avoir au savoir. D’autre part le désintérêt des formations politiques pour les choses de la terre fonctionne comme un blanc-seing pour les multinationales qui continuent à ravager les forêts amazoniennes au détriment des indiens.


Avons-nous atteint la fin du cycle de notre civilisation ? Est-ce l’épée de Damoclès qui pointe au-dessus de nos têtes et nous intime l’ordre de changer ou de périr ?

Les civilisations, comme tout ce qui nait, sont également destinées mourir. Lorsque nous parlons de faim organisée, nous parlons des pillages perpétués depuis des siècles dans les pays en voie de développement. Qu’il s’agisse du sous-sol ou de cultures de surface à l’image des forêts amazoniennes, les exemples abondent. Ces razzias organisées au profit de l’occident persistent et prennent une importance grandissante avec les besoins croissant de la Chine en matières premières.

Qui plus est le lobby des pouvoirs en place, alimente l’appauvrissement des populations grâce à la corruption endémique. Ils obtiennent ainsi une main-d’œuvre corvéable à souhait. Beaucoup de nos responsables gouvernementaux confondent le mot « dépouiller » avec celui de « partager ».

UN POINT DE VUE

L’incroyable grégarité de l’être humain en dépit de sa course vers l’individualité, est propice à la naissance du clan moderne. Les regroupements par affinités, qu’elles soient sportives, religieuses, politiques ou autres permettent de fuir le système dont est fait le quotidien. 

On ne supporte plus le silence de sa solitude, alors on la partage avec le bruit et la violence  « des » solitudes réunies. Une association de malheurs et d’inconforts  inconscients.

Le monde de difficultés et de luttes articulées autour d’une certaine lenteur, offrait du temps au défilement des saisons et permettait de digérer plus facilement le poids des éléments.

 

La société fonctionnait davantage en adéquation avec son environnement. Mais avec le progrès, les moyens de transports, la communication et la naissance d’internet, les sociétés dites développées perdent leurs mystères et l’homme son horizon. Les valeurs changent, ainsi que la quête des hommes.

Depuis plusieurs décennies les joies de la simplicité ont cédés leurs places aux plaisirs de l’avoir afin de conforter la certitude d’être et de correspondre ainsi au plus près à l’image qu’ils se font d’eux- mêmes. Il s’agit d’obtenir le sésame d’accès à la consommation et par conséquent au bonheur total. Il y eut le temps de la culture, le temps où l’homme accompagnait les efforts de la terre et dialoguait avec les saisons.

 Il était le compagnon des prés, des fleurs et des parfums. Son environnement  n’était pas une simple carte postale et on ne confondait pas les vaches et les moutons.

Puis vint l’industrie alimentaire et son cortège d’investisseurs, reniflant les gains comme le requin une goutte de sang. L’industrie, la distribution et la publicité, cette dernière devint la machine à créer des besoins, véritable hameçon à ferrer le gogo. Ce fut la naissance des grands groupes internationaux.
Le consommateur, label rouge des angoisses en perspective et mines d’or pour les associations de malfaiteurs écumant la petite paysannerie en l’acculant à la disparition. L’argent a cédé la place à la finance et l’être humain cède sa liberté au capital. De soubresauts en crises, le lingot d’or se muera bientôt en étalon de la foi.

 
« Peut-être qu’alors, les dieux, dont la sagesse est immense, éprouveront-t-ils  le besoin de mettre fin au pouvoir des religions et de ses dérivés, histoire de tirer un trait sur les massacres qui se perpétuent en son nom.

La beauté spirituelle que nous portons en nous et qui  s’inscrit dans nos quêtes vers l’absolu, nous permettra de vivre la vérité sans contraintes. Il y aura toujours un inconnu qui surgira le moment venu pour nous indiquer comment franchir les marches ». Avons-nous atteint le sommet du cycle ultra libéral ? Sommes-nous destinés à suivre le chemin de la Rome antique, de subir le chaos et la misère de l’ignorance ?

 
 


La gesticulation des gouvernants pris au piège des égoïsmes de toutes sortes, soumis au diktat de l’argent, leur interdit de savoir comment se dépêtrer de leurs peurs. Pendant que les sociétés avancent au ralenti faute de leader reconnu et d’une direction bien définie, le mal ronge. 

Les possédants  possèdent toujours plus et finiront par crever d’indigestion. Leur boulimie n’a plus de sens et le pouvoir qui en découle n’est plus un statut.

Par contre, face à cette indigence intellectuelle, à cette pauvreté de cœur, des milliards d’affamés, d’éclopés et de révoltés attendent le signal de la curée.

Du passé faisons table rase afin que l’avenir puisse nous apporter l’ordre et plus de justice.



 
NB. Le temps nous est compté et le basculement hégémonique de l’occident est en train de basculer ver l’extrême orient. Les États-Unis sont en perte de vitesse, affaiblis par des guerres inutiles et ruineuses. l’Europe, par sa constance dans la cacophonie, son incurie politique et son manque de vision, ouvre toute grande la porte au massacre des bonnes volontés.

Le rêve d’une union européenne n’est plus qu’une coquille vide à la merci des prédateurs.

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