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BON SENS

Égoïsme et indifférence 
N’y aurait-il que l'animal humain à résister au bon sens. En observant la nature, la où elle existe encore, il est étonnant de constater à quel point la logique prédomine. L'image, très éloignée de la société chaotique de l'homme, ressemble davantage à une fourmilière désordonnée en pleine confusion. Les bizarreries de ce monde de contradiction où l' appel à la tendresse côtoie le refus à la différence, où l'espoir d'un éphémère bonheur côtoie les envies les plus dégradantes. L'égoïsme érigé en règle de vie où le sort de l'autre n'a de valeur que le temps d'une pensée furtive. Blasé du champ de bataille à force de voir les vidéos tourner en boucle sur le petit ou grand écran. Tout concours à effacer la culpabilité au profit d'un imaginaire improbable. L’homme s’ennuie. Il erre d’un projet à l’autre, se trompe d’ambition et finit par s’éveiller dans le doute, doute qui reste sans réponse et ronge les certitudes. L’entourage, imperméable aux questions existentielles n’est, hélas, que de peu de secours. La solitude, malgré les subterfuges d’une société en mutation, règne à tous les niveaux. 

Il devient de plus en plus difficile d’échanger au-delà de l’insignifiant. Les mots perdent du territoire et les pensées se mettent en vacances de sens. La réflexion, très souvent, refuse d’aller au-delà du souhait, du désir ou d’un élan à court terme. Cette façon d’utiliser le temps ne peut qu’engendrer souffrance et désillusion. Comme l’animal l’instinct de l’homme lui confère une sorte de prescience qui renvoie le monde de l’instant vers une douleur mal définie, imprécise et non maîtrisable.

Avenir
En effet – une majorité silencieuse en perte d’identité suit le tracé imposé par l'exigence industrielle, politique et financière. Sans s'en douter l’homme subit l'amenuisement de ses libertés au profit d’un pouvoir insidieux qui le menotte aux promesses tenant davantage du mirage, que d'une réalité objective. Le destin qui se profile n'a rien de picaresque. L'outrance d'une marche forcé vers un développement financier met l'homme en porte à faux par rapport à ses convictions. Il finira par se conférer un matricule pour entrer dans le rôle peu enviable de larbin de la robotique. Pour ceux qui restent, les infortunés et pour ceux qui croient pouvoir échapper aux enjeux d'une existence mal définie à travers une vision irréelle et non assumé, la chute sera lourde de conséquence. Il est difficile de faire face à un avenir dont les multiples sens interdits s'affichent dans le désordre et bouchent l'horizon qui scintille en pointillé.

Il est toujours plus difficile de sécuriser la population, dans le court terme, sans parler des perspectives à long terme. Une chose est certaine, la robotique engendrera une hécatombe de pertes d'emplois. Ce n'est pas le fruit du hasard si les politiques de divers pays réfléchissent à la nécessité d'instaurer un salaire universel. Ces politiciens savent fort bien vers quel système les pouvoirs du capital se dirigent. Quant aux nouvelles fonctions qui verront le jour, elles seront hautement spécialisées et ne s'adresseront qu'à un petit nombre de privilégiés. Ces privilégiés partageront leur temps entre travail et formation - angoisse et espoir. La robotique, pour l'heure encore limitée à un nombre  restreint d’industries, se généralisera bientôt dans toutes les régions du globe. 

Les joies de la consommation
L'automatisation, spectaculaire dans la construction de voitures (voir: https://www.youtube.com/watch?v=sAq5PwVJMag) n'en est qu'à ses débuts. Cette configuration de nouvelle société tend à se répandre et finira par atteindre l'ensemble des secteurs d'activité. La chape informatique en gestation perturbera gravement l'existence de chacun. Le sort peu enviable de l'homme au service de la robotique fera la joie des psychiatres. C'est un retour au passé avec des techniques modernes où les cadences de travail ressembleront aux images dont témoignait Charlie Chaplin dans son film:«les temps modernes» des années trente. L'espace vital de l'homme tend à se rétrécir dangereusement et les barbelés de l’intolérance tracent une frontière indélébile autour de sa liberté d'action qui elle, se dilue dans la mare des abus de pouvoir. 

La constante surveillance dont il est l'objet permet toutes les manipulations. C'est malgré lui qu'il s'est  laissé dépouiller pour devenir ce livre ouvert dans lequel s'inscrit son passé, son présent et son devenir. Grâce au portable et à sa carte bancaire il est suivi à la trace. De sujet anonyme, coiffé d'ombre, le voilà par le truchement de l'informatique devenu source de lumière et banquable. Le pouvoir, dès lors, investit sa réalité, programmé dans les moindres détails et le transforme en un pantin désarticulé aux ordres d'une mafia financière sans visage. L’homme cependant fait partie des astres, de l'univers et de la liberté d'être, seules entités auxquelles son esprit devrait offrir son évolution. Son rôle n'est pas de se plier aux puissances de l'argent en s'étiolant devant les exigences de pouvoirs corrompus. Une de ses raisons d'être consiste à découvrir son identité réelle, non de se faire piéger par une poignée de cupide à la recherche de plus valus.

ALLÔ

Géopolitique Américaine
Flirter avec le sourire d'une étoile, se soumettre à la bienveillance de la cosmogonie, se bercer dans l'euphorie des ondes créatives pour enfin se sentir de nulle part et de partout, serait-ce là le bonheur tant recherché ? Celui dont on nous parle dès notre naissance et que nous espérons encore toucher du doigt sur notre lit de mort. Vouloir s'affranchir des confusions, celles des bibles et des dieux de toutes sortes afin de retrouver la quintessence de ce que nous sommes en réalité ? La formule est tentante et mérite réflexion. Il est probable qu'un regard vers l'intérieur et une pleine disponibilité suffisent à faire jaillir l'étincelle qui pourrait embraser notre identité réelle et nous donner les clés d'une compréhension universelle. Nous sommes hélas pervertis par les fausses allégations, par l'avidité, l'esprit de pouvoir, la concussion, les égoïsmes, le vol et le pillage. Le résultat de cette manière de procéder se lit dans la misère engendrée par des souffrances inutiles. 

Les millénaires n'ont rien changé au statut de l'homme. Un esclavage chasse l'autre et la douleur du fouet a fait place à la douleur mentale. Les possibilités d'évasion se rétrécissent à vue d’œil. L’espace humaine se limite à une portion congrue dont les rêves s'évaporent sans laisser de trace. Partout fleurissent les dieux, les saints et les vierges qui prétendent savoir et tiennent à nous conseiller en dépit du bon sens, contre  monnaie sonnante et trébuchante. Le mensonge, aujourd'hui, prend du galon et s'exerce de façon industrielle. Il est, ces temps, beaucoup question de harcèlement sexuel mais nous passons sous silence le harcèlement moral, intellectuel et physique. Le basculement de la société vers ce système d'enfermement de la pensée engendre des assuétudes pernicieuses et peut à terme dévoyer le mental de l'individu. L'amoncellement d'informations, la crainte d'échouer ou de se laisser dépasser par la robotique, casse les assurances et crée un inconfort inutile.

Nous oublions totalement que nous ne sommes que de passage et que la pensée du bonheur n'est qu'un apaisement momentané des angoisses qui se dilue dans l'éphémère. L'idéal serait de pouvoir vivre convenablement, l'esprit dégagé des contraintes inutiles en disposant du temps nécessaire à la réflexion. Ce sont des règles de vie dont l'homme devrait avoir le droit de disposer. La course au pouvoir ou le besoin d'entasser ne riment à rien. Ce ne sont là que des cache-misère et des drogues qui se substituent à l'aveuglement de quelques esprits en mal de connaissance. 


Il y a toutefois la crainte que l'accélération des phénomènes physiques et la mise en application des plus récentes découvertes finissent par générer une élite constituée d'un très petit nombre de cyniques qui passeront par pertes et profits la majorité des habitants de la planète. Cette vision, quasi-inéluctable nous ramène à une sentence de sage datant de quelques millénaires. Sentence nous annonçant que vers la fin des temps il y aurait beaucoup d'appelés mais peu d'élus. « Homo homini lupus est » - depuis Plaute rien n'a changé et l'homme reste son propre et pire prédateur. Contrairement à Sénèque qui pensait que l'homme fut  sacré pour l'homme.

Dents blanches, seins reconstitués, peaux liftées et fesses remodelées. Tout dans les apparences pour faire illusion et donner du volume à des personnages qui nous fuient mais que nous voudrions incarner.  Aussi inatteignable que vouloir toucher l'horizon du doigt. Des guerres absurdes, dont les causes sont principalement dues aux abus de pouvoir et à l'avidité d'un petit nombre d'ignorants à la vue courte. Le statut de l'homme est inchangé depuis la nuit des temps . Un esclavage chasse l'autre et la douleur du fouet a fait place à la douleur mentale. Les possibilités d'évasion se rétrécissent à vue d’œil. L’Espace humaine se réduit et se limite à une portion congrue dont les rêves s'évaporent sans laisser de traces. Le mensonge prend du galon et se fait plus performant. La mode est à l'usage de l'artifice pour plaire  et suppléer au vertige du vide qui ronge l'intérieur. C'est aussi tenter de mettre fin au tumulte de la solitude.


Et vouloir changer son image pour remplacer celle qui nous déplaît par l'aversion mesurée que nous éprouvons envers nous-mêmes en découle. En voulant être l'autre, celui ou celle dont nous fantasmons l'existence nous atteignons des sommets de confusion.



NB.- Vite – toujours plus vite ! L'Homme trébuche dans sa course effrénée vers la réussite. Réussir, un leitmotiv autorisant le port de l'habit de lumière, signe de statut social qui suscite considération et envie  dans le regard de ses proches, de ses amis et connaissances. La seule carte de visite qui vaille, le sésame qui brise les cadenas et permet de monter une marche supplémentaire. La  marche menant au sommet d'un pouvoir transitoire, lucratif et situé entre deux parenthèses.

IMPERMANENCE

Tout a été dit, tout a été écrit ou presque...sur les vertus du politique. Tout a été dit sur ses erreurs, passées, actuelles ou celles en préparation. l’Homme politique tarde à faire de la politique. Cruellement absent des réalités, il ne voit, ni n'anticipe les changements. Ancré dans ses certitudes, il ne voit pas bouger le curseur, restant étrangement absent et sourd aux appels de la société dont il a la charge, persuadé qu’il est, de ne pas être impliqué personnellement.  Accroché au pouvoir comme des  sangsues sur une peau de chevrette, il vit hors sol, loin des évidences. Pourtant certains gouvernants annoncent l’avènement de grands changements...avec l'espoir  de ne pas en être la proie. Nos pays et leurs habitants sont des corps vivants et par conséquent évolutifs.  Rien n’est immuable. Tout est en formation, en construction et en devenir. Difficile d'échanger des points de vue avec des politiciens à l'imagination bancale dont la  fêlure interdit toute projection vers l'avenir. Difficile de faire comprendre que l'union est une réponse adéquate à la nouvelle donne planétaire. Beaucoup de pays tissent des liens par nécessité ... parfois par affinité. 


Qu'ils soient d'ordre politiques, philosophiques  ou par opportunités industrielles, peu importe. A quoi ressemblerait un match de football avec onze joueurs d'un côté et un seul dans le camp adverse. Un peu à l'image d'une nation voulant sortir de l'Europe et devant faire face, seule, au  reste du monde. Ce serait une hérésie! La politique de papa est devenue une maladie honteuse infectant les bonnes volontés.

Un des chemins possible vers un mieux-être réside dans la formation. Apprendre aux jeunes que les frontières sont devenues obsolètes avec la mondialisation et ne sont qu'obstacles à l’épanouissement individuel. Partager le besoin de solidarité et se considérer citoyens du monde. La planète se modifie à vue d’œil, change de dimension et ressemble de plus en plus à un gros bourg où tout semble à portée de main.

Un des  obstacles à l'essor d'une société vers le mieux-être: le poids de la corruption, du pouvoir corrosif de la finance et d'une incompétence généralisée de nos édiles. Le savoir à portée de tous est l’arme absolue et  incontestable contre la bêtise humaine. Les écoles, les universités et les centres de recherche le mettent en évidence à chaque instant. Au lieu de surpayer des dividendes, il serait de loin plus approprié et certainement plus rentable à terme, d'investir dans la connaissance. Seul le savoir et une redistribution plus équitable des biens pourront donner naissance à un nouvel ordre mondial.


Quant au chômage, tant que nous n'aurons pas compris que les quelques outils dont nous disposons aujourd'hui ne correspondent plus aux exigences de demain, ce secteur sinistré aura encore de beaux jours devant lui. Avec l'introduction de la numérisation et l'avènement des chaînes de montage automatisées dans la plupart des industries, les suppressions d’emplois non qualifiés, deviendront monnaie courante. Les exemples sont légions. L'Ordinateur ouvre la porte au travail à distance et la mobilité deviendra une des clés de voûte de la recherche d'emplois.  A l'ère du voyage cosmique, de la robotisation et du changement permanent, les sociétés connaîtront nombre de bouleversements qui  à leur tour engendreront des situations douloureuses. Qu'il s'agisse de la naissance de nouvelles technologies ou de morts industrielles, tout s'accomplira dans une certaine «anarchie» ordonnée. Toute structure poussée à sa limite, finit par éclater et à engendrer autre chose. Il suffit pour s'en convaincre d'observer la nature. L'Impéritie des uns, hélas doublée de l'égoïsme des autres, mettent l'humanité en déliquescence.


Les gestionnaires politiques de tout bord, du haut de leur tour d'ivoire, ne comprennent et ne respectent que le pouvoir et le bulletin de vote. Ils sont les merveilleux instruments de l'inutile, des adeptes de la langue de bois sans aucune imagination créative si nécessaire à toute vision du futur.

Pour ouvrir une voie vers l'espoir il faudrait mettre fin au marasme politique, aux scandales à répétitions, à l'inefficacité des cloportes de la gouvernance. C’est une question de salubrité publique. Éliminer le pique assiette diplômé ainsi que l'inutile doublon d’un fonctionnariat pléthorique. Mettre fin au tintamarre des partis, des batailles de petits chefs, de sous chefs, d'aspirants révolutionnaires et autres fomentateurs de troubles, devient impératif.

Un gouvernement doit être à l’écoute de sa population et gouverner dans l'intérêt du pays sans puiser dans la caisse. Les désastres ou problèmes ne sont jamais les fruits du hasard, peu s'en faut. La responsabilité du politique est toujours engagée. Se défausser sur les autres, sur Bruxelles, sur les banques ou sur la crise, n’est qu'émanations d'incompétences et couardises. Pour gouverner il faut savoir assumer ses choix, savoir faire preuve de vision tout en prenant ses distances envers les pythies du « y a qu'à ».

Il n’est pas inutile, en passant, de reconnaître honnêtement que la réussite de Marine Le Pen est exclusivement due à l’abyssale incompétence des partis traditionnels.

Nos caciques, virtuoses ès destruction, insensibles aux souffrances des plus démunis sont également dépourvus de tout sens pédagogique. Valoriser de façon substantielle leurs salaires en demandant des sacrifices à la population c'est, non seulement se tirer une balle dans le pied, mais dénote un parfait mépris envers la population. Tout cela témoigne d'un grand désarroi politique. Ils ne savent plus, mais se cramponnent désespérément à leur mandat avec l'espoir de durer...à n'importe quel prix. L’Europe mériterait un coup de torchon pour mettre fin au règne des adeptes du prêt à penser et autre révolté de salon. Mettre un terme à la politique des magouilles, aux prises de positions des vertueux de fin de semaine et en finir avec l'empire des parasites. l'Europe mériterait un visionnaire capable de sentir le poids du continent à travers le prisme d'un esprit aiguisé. Ne pas seulement attester du présent mais également attribuer un visage à la notion d'un devenir.


Projeter l'image d'une réhabilitation politique en oubliant la cacophonie ambiante et pleurnicharde. Le peuple de France n’a hélas pas les politiques qu’il mérite.

PERSPECTIVES

Quelles priorités pour l'Europe ? Sa construction à n'en pas douter !

Pourtant faute d'en connaître les règles, la population  ignore souvent son fonctionnement. D’autre part  l’importance et les raisons que nous avons d’en faire partie échappent au plus grand nombre. L'Information circule mal ou est inexistante. Cela n’est pas surprenant puisque nos caciques tiennent à garder  haute main sur leur vision de l'Europe. Il s'agit de continuer à manipuler les populations en fonction des enjeux électoraux, de susciter des  craintes par ci ou des enthousiasmes par-là. Les  politiciens doivent se (re)mettre au travail en resituant la construction de l'Europe au centre de leurs préoccupations! Notre continent, que cela plaise ou non, représente l'alpha et l'oméga de notre avenir face aux bulldozers asiatiques et américains. 


Utopie?  Nous pouvions le considérer il y a une soixantaine années. Aujourd'hui nous avons le couteau sur la gorge et la construction européenne est devenue une obligation incontournable. Hormis quelques esprits chagrins n’ayant de l’histoire qu’une conception marginale et pour lesquels la notion de « prospective » est dénuée de sens, la plupart d’entre nous  est convaincue que l’Europe est notre seule issue.

Gardons à l’esprit que ce sont les pionniers qui ont dessinés le monde. Ce sont eux qui ont osés les risques. Ce sont eux qui ont ouverts les portes sur la plupart des découvertes et avancées de notre planète. C’est la somme de ces équations qui met la puissance entre les mains de ceux qui l'assument. Que voulons-nous ? Quels sacrifices, pour quels résultats ? Avant de vouloir donner corps à nos ambitions, nous devons avoir le courage de nous interroger sur nos aspirations. Évitons de nous faire souffler des suggestions par des politiciens nombrilistes. Redécouvrons le bon sens de nos aïeux et mettons-nous en route. L’avenir n’est pas un cadeau qui tombe du ciel, il n'est que la résultante  d'actions comportant peines et sacrifices. Une nouvelle ère est en train de naître sous nos yeux et comme tout accouchement, il ne se fait pas sans craintes, ni douleurs.

Le monde est en effervescence ! De nouvelles alliances  se mettent en place et  des pays sortent de leur coma. Le vieux lion britannique se reprend à rugir, l’Amérique s’ébroue, le Dragon Asiatique remet son savoir à jour. Le courage renaît un peu partout. Il n'y a que les « culs bordés de soie », paralysés par le manque d’audace et ne comptant que sur les autres qui s'étiolent et finiront par disparaître. Personne ne nie que la transformation politique et géostratégique soit d’une grande complexité ! Les changements en cours exigent de plus en plus de concertation. Car, à moins d’être devin, peu nombreux sont ceux qui pourraient parier en connaissance de cause sur notre avenir. 


Une chose est certaine, nous sommes obligés de nous unir pour pouvoir donner une réponse cohérente aux forces qui  s’accumulent devant nous. La réussite ou l’échec de la mondialisation dépendront de la maturité politique des hommes que les nations délégueront pour s’atteler à l’élaboration d’un tel projet.

Quant à la construction européenne, nous avons à notre disposition l’avis d’un des derniers grands visionnaires du vingtième siècle, le Général de Gaulle.  Il nous a proposé une nouvelle carte de l’Europe allant de l’Atlantique à l’Oural !* Que la Russie fasse partie intégrante de l’Europe ne fait aucun doute. Notre histoire commune, datant de plus de mille ans en témoigne. Non seulement nous sommes issus de la même philosophie religieuse, mais nos cultures n'ont cessé de s'enrichir mutuellement depuis le onzième siècle. L'Europe et la Russie partagent des fondamentaux et certaines pages d'histoire ont été écrites à quatre mains.
(Nous savons que les visionnaires n’ont pas la cote. On déteste habituellement ceux qui ont raison avant tout le monde.)

Dans les discours du Général il n’a jamais été question de la Turquie, pays musulman aux habitudes diamétralement opposées aux nôtres, où la laïcité, par exemple, est souvent remise en cause. D'ailleurs la Turquie n'est-elle pas plutôt tournée vers l'Asie centrale, aux influences Ottomanes, malgré la révolution Kémaliste.

L’Europe et la perspective d’un élargissement vers la Russie aurait également l'avantage de limiter notre dépendance énergétique au Moyen-Orient. L’Instabilité chaotique de cette partie du monde n’est qu’une source de problèmes. La somme des ethnies et religions diverses se combattant pour  le pouvoir suprême ne fait que croître.  La solution pour mettre fin à ce désordre se trouve entre les seules mains des belligérants de cette contrée.  C'est à eux et à eux seuls de mettre fin à leurs différends. Construire l'Europe, une Europe fédérale, c'est nous mettre à égalité avec les pouvoirs qui s'organisent autour de nous. Une œuvre commune qui donnerait sens au drapeau de l’union. Cela existe ailleurs ! 


Un petit pays, dont l’ego a depuis longtemps cédé la place au pragmatisme en témoigne tous les jours et nous montre un cheminement possible. En l'occurrence il s'agit de la Suisse!

BANKSTERS BRAQUEURS DE CONTRIBUABLES

Alors les dés ont cessé de rouler, les bankster sont à l’affût, les politiques endossent leur tenue d’opérette, les partis jouent à qui perd gagne, les guerres se multiplient les révoltes grondes, les syndicats se mettent en grève et les cortèges de miséreux ferment la marche. Les experts en tous genres continuent à être grassement payés pour persister dans l’erreur.

L’Oracle, le visionnaire, le gourou de tous les possibles, celui qui mettra fin aux marasmes de hier et d’aujourd’hui, est aux abonnés absents. Des petites frappes se substituent à cet espoir déçu et se répandent telle une nuée de sauterelles à travers nos villes et villages, bien décidés à y faire la loi en imposant leurs règles à coups de Kalachnikov. Les valeurs morales sont en bernes ! Très contestées dans le landernau, elles subissent un douloureux curetage, afin d’en extirper les quelques miettes de noblesse et d’honneur encore vivaces dans les méandres de la pensée humaine.

La population découvre avec stupéfaction le gang des « Banksters » les magiciens de la haute finance, secondés par une brochette de dirigeants des grandes banques.


Des génies de la dissimulation, rapaces aux multiples visages, le verbe haut, organisés comme des commandos d’élite et passés maîtres dans l’enrichissement frauduleux. La belle affaire. 

Tout cela aurait été impossible sans la complicité d’une légion de politiciens peu regardant sur l’éthique. De vrais auxiliaires mafieux.

Ces artistes de haut vol organisent la corruption planétaire à tous les niveaux, notamment le recyclage d’argent sale. Peu importe la marchandise, qu’il s’agisse de ventes d’armes ou de trafic de drogue, ce sont les gains qui ouvrent les appétits. La vie humaine devient accessoire pourvu que tonne le canon. Arroser les ethnies en conflit et fomenter soulèvements et révoltes. Depuis longtemps ce jeu de cyniques a franchi la ligne rouge.


Le bénéfice de chaque guerre est double, voire triple. Un premier gain se réalise lors de la vente d’armes, le second consiste à alimenter le conflit dans sa durée et pour terminer, les responsables de cette arnaque se payent le culot de réclamer les fonds nécessaires à la reconstruction du pays.

Le coût est colossal. Et le partage de la manne tombée des poches du contribuable s’effectue à l’aune des sommes récoltées et de l’importance des participants dans la hiérarchie des malfaiteurs. Les délinquants des hautes écoles ont également leurs œuvres. Belle formule permettant de passer de l’ombre à la lumière. Moins de deux cents personnes physiques disposent de quarante pourcent des richesses de la planète.

A l’échelon planétaire la corruption atteint des sommets inimaginables. Prébendes, pots de vin, chantages, meurtres, toutes les méthodes sont validées lorsqu’elles sont efficaces, cela implique également certaines  O.N.G. Sans cette destruction massive des richesses, aucun pays ne serait en déficit.

 
Le « taxpayer » remplace la planche à billet, puisqu’il rembourse les pertes des grandes entreprises sans en récolter les dividendes. Qui plus est, durant les conflits, il sera contraint de verser son sang pour défendre les fabuleuses fortunes qui se construisent sur le dos des combattants.

La classe moyenne marche au slogan, aux promesses qui n’engagent personne et au conditionnement par l’offre pléthorique de gadgets en tout genre, ne servant que de poudre aux yeux. L’Ardoise de notre fameuse crise, dont seuls sont responsables les spéculateurs de haut niveau, sera effacée par le contribuable, travailleur captif et utile qui payera pour l’ambition et les egos des oisifs du grand capital.    

La société est malade. Malade du virtuel, du mensonge, du vol, de l’hypocrisie, de l’empoisonnement, des verts, de la gauche, du centre, de la droite et des escrocs en tout genre.

Les politiques ne constituent qu’un conglomérat surfant sur les vagues d’une finance, ballottée au gré des caprices des sociétés d’investissements. Les partis rêvent de faire de la politique, en réalité ils confortent banques et fonds d’investissements, une main dans la poche du contribuable, l’autre cherchant l’aumône auprès des donneurs d’ordres. Il est difficile de mordre la main qui nourrit leurs ambitions.

PESSIMISME

Pourquoi nous avons de plus en plus de peine à y croire.


Les Etats-Unis se fourvoient, avec la délicatesse du cowboy en rupture de ban. Ils possèdent la monnaie de référence, la banque centrale et une planche à billets utilisée sans modération. Partant du principe que ce qui est bon pour eux l’est pour l’univers, ils se comportent comme au dix-huitième siècle : la bible dans une main et le fusil dans l’autre. 

Peu importe le sort du reste du monde qui, de toute façon, ne constitue qu’un troupeau de moutons suivant leur berger. Politiquement les USA n’ont tiré aucun enseignement de leur histoire, pas la moindre leçon de leurs échecs. Obnubilés par la puissance de l’enrichissement, au plan personnel ou à l’échelon national, il n’y a plus qu’une constante et consternante fuite en avant vers le grand capital. 

Responsables de la crise de 1929, ils remettent le couvert, plongeant la moitié de l’univers dans l’indigence, au bord du chaos. Les victimes n’ont pas d’importance car ceux qui distribuent les cartes s’enrichissent quoiqu’il advienne. Ils s’amusent tantôt à la hausse tantôt à la baisse.

Sur le plan géostratégique, ces  irradiés de l’immédiat ne font pas mieux.  Jouant la carte de l’autoflagellation, ils épousent la pente glissante de l’occident. Après les anglais, puis les soviétiques ils se persuadent de pouvoir réussir là où les autres ont connu l’échec. Même scénario pour le Viêtnam où ils échouèrent après les français. Que dire de l’Iraq, pays martyr par la grâce de cette Amérique de tous les possibles, le désastre s’y est installé pour plusieurs décennies, mettant potentiellement à mort l’approvisionnement énergétique de l’occident.

De guerre en révolte, les organisateurs des festivités sur champs de bataille, utilisent la vieille ficelle des discours patriotiques, rythmés au son des fanfares pour justifier les sacrifices à venir. Les responsables de la sauterie - le lobby des marchands d’arme, véritable état dans l’état - ont l’esprit concupiscent et l’œil humide à la perspective d’engranger des gains faramineux, car ils savent que le sang des futures victimes sera garant de nouvelles fortunes.

Il suffit d’exhorter la chair à canon pour qu’elle fasse son devoir dans l’intérêt de la nation, toujours confondu avec l’intérêt personnel, pour concrétiser le rendement de l’industrie de la mort…avec, de surcroît, la bénédiction des églises. Les droits de l’Homme ? De la poudre aux yeux pour la majorité silencieuse. Les décideurs n’en n’ont cure. Ils continuent à se caler dans leur fauteuil en jouant à qui perd gagne.

 La Russie n’est pas en reste.  A-t-elle besoin d’une ouverture sur la méditerranée ? Qu’à cela ne tienne, le peuple Syrien se fera un plaisir d’en payer la facture devant le regard indigné des pays limitrophes scotchés sur leurs chaises. Tout au plus murmureront-ils une lâche indignation d’opérette, sous l’œil indifférent de l’O.N.U, cette institution inutile mais pourvoyeuse de rentes pour possédants. 


On y palabre, c’est tout. Et le verbe n’est qu’un bouclier.

Quant à la Chine de la dictature, après avoir rejoint les exploiteurs anonymes, elle se met au diapason du club très sélect des joueurs de poker avec pour terrain de jeu les influences terrestres. Ayant la main en tant que créancière de la plupart des pays, c’est elle qui, par sa puissance financière, s’attribue le droit de distribuer les richesses de notre planète.

Tout se discute, se partage, s’exploite, s’aligne et s’encaisse par-dessus la tête des populations, auxquelles on concède avec générosité l’accès à la misère institutionnelle soit: la faim, la soif, la peur, le désordre, la maladie et la mort. 


Les mensonges et les trahisons, nourris par les égoïsmes nationaux et le manque de vision, font que la corruption sévit à tous les étages de la société…pour finir par tenir lieu de gouvernance. Désormais nourri de débats intellectuels sans fin pour exister et justifier privilèges et pouvoirs, le jeu de dupe est devenu irréversible.

LA PEUR DE FIN DE REGNE

Les vertèbres de notre société semblent se calcifier. Nous nous interrogeons quant au bien-fondé de la diarrhée verbale de nos chères élites.  Une cacophonie générale !  Selon les primates qui nous gouvernent  les solutions sont à portée de main, il faut donc surtout ne pas y toucher. Cela pourrait fonctionner !

Comme toujours le sérail politique s’exprime en moulinant sa suffisance, éructant phrases et analyses pour mieux camoufler son incompétence et dompter sa peur. Nous sommes arrivés au sommet du jeu de dupes. Nous continuons pourtant à subir les mensonges éhontés de nos élites, servis avec l’aplomb de gugusses qui ne doutent de rien. Le riche compte ses sous, le démuni ceux qu’il n’a pas.

Le possédant parle des sacrifices à faire, le démuni les subit de plein fouet. Le démuni se serre la ceinture, le possédant s’achète des bretelles pour retirer la sienne. Engranger des plus-values donne faim.
Il nous semble que les gouvernements de l’union européenne devraient tout mettre en œuvre pour en finir avec les valse-hésitation et contradictions des plans économiques sans cesse annoncés. Nous pensons également qu’une vision d’avenir à plus long terme ne serait pas un luxe et serait susceptible de combler le gouffre des égos, préjudiciables à la construction économique de notre continent.

Il s’agit de sauver ce qui peut l’être encore. Nous savons tous que le pouvoir pour le pouvoir, surtout lorsqu’il il s’agit d’une quête personnelle, n’est pas une panacée.  Attelons nous à rechercher les solutions qui mettront fin au chaos qui se dessine à l’horizon.


Pour une fois, prenons conscience que notre vieux continent vaut de l’or ! Historiquement, philosophiquement, littérairement et économiquement, nous avons tout ce qu’il nous faut pour garantir notre indépendance. Nous n’avons aucun besoin de nous aligner sur les Etats Unis comme d’aucuns le croient, pour autant que nos politiciens suivent la voie de l’Europe et ne se laissent obnubiler par de fausses puissances hégémoniques.

Le temps où un seul pays pouvait prétendre exercer son hégémonie sur les trois quarts de l’humanité est révolu. Depuis la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide, les influences s’exercent à l’échelle des continents. L’Europe, avec son passé,  son expérience, son savoir-faire en est une carte maitresse.

 
Nous sommes certains que si nos politiciens, les quelques rares clairvoyants, se donnaient la peine d’argumenter et d’expliquer les enjeux auxquels les citoyens de notre continent sont appelés à faire face, une confortable majorité se dégagerait en faveur d’une fédération européenne. Si, par contre, les égoïsmes nationaux persistaient à prendre le dessus, nous ne donnerions que très peu de chances de réussite au projet des visionnaires tels que MM. Monet, Schuman, Adenauer et de Gasperi. Que la crainte de nous lancer dans une aventure aux conséquences incontrôlables  nous permette de transcender nos égos. Il est impératif de fédérer l’union européenne  afin d’y puiser les forces nécessaire pour répondre aux défis de notre siècle.

MANIPULATIONS


Nous sommes les victimes heureuses et consentantes d'une manipulation à l'échelle mondiale. Beaucoup de médias, enfermés dans la camisole du politiquement correct, soumis aux exigences rédactionnelles ainsi qu’aux circonstances sociétales du moment, se feront un devoir de nous indiquer la bonne manière de penser.

La préférence ira incontestablement vers le verrouillage de la masse des consommateurs par la  promotion et l’intensification des habitudes de consommer. Créer des besoins anarchiques en abusant du marketing sous toutes ses formes.

Sur le plan industriel la technique consiste à rendre tout achat rapidement obsolète. Quelques modifications mineures des objets du désir et une bonne publicité suffisent.

La mode est au marché et la réflexion se fait complice du capital. Tout est devenu une question de coûts et de coups, de formules et d’annonces. Inventer les slogans justifiant l’importance du paraitre tout en vantant les mérites de l'article qui fera la fortune du fabriquant. Les médias sous la haute surveillance des annonceurs se feront un plaisir de matraquer le chaland pour assurer les avantages de telle crème, telle boisson, téléviseur, portable, voiture, etc. – afin de donner l’illusion  que les sommets du bonheur sont à portée de sa main. La félicité virtuelle par mensualités.

Avant, il y avait l’Homme et l’argent. Aujourd’hui il y a l’Argent et… l’homme avec l’avoir qui remplace le devoir et… l’être.

Quatre-vingt ans de montée en puissance de l’ordre de la finance mis au point lors des accords de Bretton Woods en 1944 entre John Keynes et Dexter White. Depuis peu nous avons atteint le sommet du capitalisme sauvage. C’est la fuite en avant car plus aucun gouvernement ne maitrise la situation.

Que le client ait ou non les moyens de s'offrir le gadget ou la chose importe peu. Les institutions bancaires ouvriront des lignes de crédits pour faciliter l’accès au bonheur de leurs nouveaux clients, autre stratagème pour arrimer l'individu aux impératifs du commerce. Il faut que l'argent roule, de préférence en direction des banques et donc de la finance.

La finalité à peine voilée est de rendre le consommateur prisonnier de ses dettes, ce qui le rendra corvéable à merci et l'intégrera dans le jeu de la mafia financière. Les gnomes obscurs auront ainsi les mains libres pour assurer le service après-vente « psychologique » de cette masse grouillante et désespérée. Masse qui fera ce qu'on exigera d'elle pour échapper aux peurs induites au quotidien.

Le phénomène, à quelques nuances près, se répète de bas en haut de la pyramide. La pression est identique pour le cadre qui subit les impératifs de rendement de son supérieur, qui lui-même est la proie de son banquier qui, à son tour, est la victime de ses actionnaires qui à leur tour subissent les affres des fonds de pensions toujours prêts à exiger des rendements plus élevés. 

C’est l’affolement général et la porte ouverte à toutes les dérives. Ce qui est grave c’est que nous n’ayons plus le choix des armes. A force de tolérer le laisser aller général en acceptant tout et son contraire, à force de tourner le dos aux inquiétudes ressenties par les populations, à force de nous enfoncer dans nos égoïsmes nationaux, nous avons mis l’Europe en miettes. 

Une Europe fédérée, cette occasion perdue nous aurait permis de lutter contre la détérioration des mœurs, qu’elles soient politique ou économiques. Pour l’heure il ne nous reste qu’à méditer le dicton hindou : « Quel bonheur, quel malheur – quel malheur, quel bonheur ». car il est probable que du prochain désastre naitront les solutions.

La minorité agissante se percevant comme propriétaire du monde est loin de se douter que la poignée d’hommes qui tirent les ficelles de ce jeu de massacre peuvent à tout instant, siffler la fin de l’intermède et décider que le moment est venu de faire table rase de la présente expérience.

Ce serait la fin de la société occidentale.

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