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QUEL PLAISIR DE VIVRE LA TETE EN BAS ?

Il ne s'agit pas de convaincre. Chacun voit midi à sa porte, mais de mettre au jour certaines clefs qui permettent de mieux appréhender l'histoire qui se dessine sous nos yeux. Le changement que les sociétés génèrent autour de nous ne sont que les prémices des bouleversements qui nous attendent. Contester cette « évolution » reviendrait à vouloir arrêter une avalanche avec la main. Personne ne sait avec exactitude  de quoi nos lendemains seront fait, mais nous pouvons d’ores et déjà dresser un constat de ce qui «est», par rapport à ce qui «serait» raisonnablement prévisible, à moyen ou long terme. Il faudra que nous fassions preuve de bon sens, d'imagination prospective, de pragmatisme et de courage pour discerner les voies à emprunter. Le « BREXIT » ?  Un problème prévisible. L'Angleterre n'a jamais fait partie de l'Europe malgré le désir et la volonté exprimés par le visionnaire W. Churchill. 

Les nombreux problèmes que suscitera une éventuelle démission de la  Grande Bretagne produira fatalement des turbulences. Elles ne seront en aucun cas insurmontables. Il vaut mieux une Angleterre politiquement hors du continent que mal intégrée.  Que cela nous plaise ou non, nous sommes dans la mondialisation. C'est un fait avérée et irréversible. La nostalgie du passé, le souvenir des trente glorieuses et du vingt deux à Asnières font partie d'un folklore révolu. Posons nous les bonnes questions. Quelle Europe voulons nous et que pouvons « nous »  faire pour l'obtenir. Il est clair que la communauté d’aujourd’hui ne correspond en rien à la vision de ses concepteurs, ni à la mutation et l'évolution des sociétés dans les domaines économiques, politiques et géostratégiques.

En mille neuf cent quarante-sept, Churchill fut un chaud partisan pour la construction des États Unis d'Europe. Le général de Gaulle, quant à lui, suggérait une « Europe des Nations » allant de l'Atlantique à l'Oural. Deux visionnaires aux idées proches. Deux hommes d'état attachés à leur pays, pragmatiques et faisant preuve de bon sens, sachant déjà que la voie solitaire n'était plus de mise. Leurs successeurs ont, hélas, convoyés la communauté vers une mercantilisation à outrance au point d'être davantage au service de la finance, qu'à celui du citoyen. L'Europe c'est élargie en ordre disparate et trop rapidement. Il eut fallu consolider sa base et passer d'une communauté d'intérêts économiques à la création d'une confédération avec un gouvernement   central, une monnaie unique et une armée pour assurer son indépendance. In fine, assurer, une certaine concordance administrative entre membres concernant l'organisation d'une harmonisation salariale et fiscale. 


Une fois ce programme réalisé, d'autres pays pourraient intégrer la confédération à des conditions préalablement établies. Pour que notre continent puisse fonctionner et faire face aux défis qui nous attendent, tout est à remettre à plat. La conception de gouvernance est à revoir, car les outils du passé sont obsolètes, au même titre que les dirigeants, ensablés dans des certitudes d'un autre temps qui perçoivent l'avenir comme une extension du passé. La politique du futur a besoin d'imagination, de courage, d'une vision prospective et d'une envie de bâtir une Europe au service du citoyen. Remettre les pas dans ceux des « Hommes d’État » fondateurs de l'union, tels que les Schumann, De Gaulle, Adenauer ou de Gasperi, qui furent, de tout temps, au service du citoyen et n'ont jamais œuvré pour un prestige personnel, comme  nombre de leurs successeurs.

Comment rendre une politique acceptable si ce n'est par la communication, la vérité et la pédagogie.Avoir un programme ? Encore faut-il  savoir en expliquer le contenu afin de susciter des questions et  pouvoir y répondre. Le citoyen est adulte, du moins le plus grand nombre. Il peut tout entendre, tout subir mais il doit pouvoir comprendre. Le monde de demain n'aura plus rien de commun avec celui d'aujourd'hui. Le plein emploi c'est fini. Le futur est entre les mains de la robotique et les syndicats ont quelques soucis à se faire. L'Europe est riche en savoir faire et dispose d'atouts industriels indéniables. Hélas les partis politiques  se déchirent, se dénigrent et courent après des parcelles de pouvoirs perdus. C'est le règne des partis dévoyés, aux réflexions peu claires et contradictoires où chacun œuvre dans son coin. C'est la cacophonie à tous les étages. 


Le système actuel est arrivé à bout de course et n'a plus rien à offrir. Le citoyen, fatigué de subir l'impuissance de ses politiques, exige un changement radical. Inventer de nouvelles règles et ne plus faire mentir l'inscription sur les frontispices des bâtiments officiels à savoir : Liberté, Égalité, Fraternité...

Tout est à réinventer et loin d'être une utopie cette démarche s'inscrit, « nolens volens » dans le futur développement politique et économique de notre planète. Le tout est de savoir quand et à quel prix. l'Application de réformes, indispensables au renouveau d'un système gouvernemental, risque de soulever des résistances. Le temps où le politique n'avait que ses propres intérêts à gérer semble révolu. Députés et ministres sont sensés êtres au service de la population et non l'inverse, ce qui mettra au chômage un certain nombre de politiques. Il faut en terminer avec les vieilles habitudes qui ont amenées le pays et l'union à perdre toute identité. L'Europe sera forte et indépendante ou ne sera pas. Ces perspectives de renouveau méritent des nouvelles têtes où l'imagination et une saine vision prospective se mettent au service du citoyen. 

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