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COULEURS DE L’ARC EN CIEL

Quelles que soient les âmes en villégiature sur cette planète, elles ont tout un point commun. C'est à dire une égalité devant la peur et la souffrance. Même les plus rebutantes, les plus détestables ou corrompues, connaissent la frayeur devant l’inéluctable. Qu'il s'agisse des Pygmées d'Afrique, des Indiens d'Amazonie, des Tibétains himalayens, des Aborigènes d'Australie ou des premiers Occidentaux, cet échantillon du type   « arc-en-ciel » est le symbole d'une humanité en marche. Cette explosion de vie et de coutumes devrait favoriser l'entente interethnique. L'Homme, grâce à sa faculté réflexive est totalement imbriqué dans le règne animal et son environnent. Ils sont un tout indissociable et interdépendants.


La terre, ainsi que la vie qu'elle génère, ne sont que fragile implant dans l'univers. Cet ensemble, en équilibre précaire, a droit à tous les égards, pour sauvegarder et garantir la pérennité de l'existence humaine. Une poignée de curieux, des  prestidigitateurs intellectuels, animés par le souffle de la découverte invente le mieux-être à travers la connaissance. Savoir et découvertes ! Elle enlève des strates d'ignorance pour mettre à nu ce qui existe. Elle essaye de donner de la visibilité à la méconnaissance du moment et sonde l'opacité qui échappe à l'entendement. Elle étudie aussi les problèmes que pourraient induire à terme les découvertes.

Chercher, découvrir, mettre à nu...oui, mais pour faire quoi. Dans quel but. Serait-ce pour le bien de l'humanité, par vanité ou par soif de pouvoir ? Est-ce pour servir ou se servir ? L’altruisme est une denrée rare dont les héros se comptent sur les doigts de la main. La vanité, par contre, fleurit dans toutes les prairies et est à la portée de chacun. Quant au pouvoir, il se prend !. C'est l'apanage du charpenté, du fourbe et des ambitions parfois dangereuses. Le pouvoir en tant qu'art exige de l'intégrité, de la sagesse et une vision, souvent hors de portée du premier venu. L'idéal voudrait que le pouvoir soit la prérogative d'un esprit subtil et ouvert. Ce qui est rarement le cas. Le sort de l'homme, ce stressé par nécessité course le bonheur ou  l'idée qu'il s'en fait, sans vraiment savoir comment y parvenir, ni de quoi il est fait. Le dessein change en fonction des jours, des expériences ou des souffrances. Il est difficile d'admettre que le bonheur, notion volatile par essence, se vit essentiellement à travers les souvenirs.


Ce sont des petits moments figés dans le temps qui se recrutent dans le vécu. Le bonheur se capte, à l'évidence, comme une respiration et se vit comme une coulée de lave refroidie au service de la mémoire. Le bonheur, celui qui pèse dans l'existence et  donne une pertinence à la réalité est ce moment furtif qui autorise la connaissance de pénétrer l'esprit par la  porte dérobée.

L'existence humaine est un éclat de vie, une parenthèse improbable dans un univers en construction. Elle est un miracle continu, capable de se faire étoile en dispensant lumière et appétit de savoir à ceux qui la découvrent. Pourtant, malgré la courte présence que le sort lui permet de consacrer à la planète, l’homme met toute son  énergie à semer la pagaille autour de lui. La terre, immunisée, n'en souffrira guère. Par contre ses occupants finiront par mettre la clé sous la porte. Il est à croire que la société cherche la paix dans une démarche suicidaire. Échafauder des rêves, penser avenir sont des perspectives honorables et propres à l'homme.


Pourtant à l'aube du nouveau siècle où l'intelligence artificielle se mue en parole d'évangile et où la robotique, dans le meilleur des cas se fera pourvoyeuse de misère,les espérances s’amenuisent et l'homme, pas encore machine fait du surplace. Il tourne en rond, se sent agressé par la pensée de: « No future ». l'Homme feint de devenir  ce que le pouvoir lui demande d'être. Mais sans conviction.

Aucun continent n'est épargné. La discorde règne partout et les égoïsmes exacerbés se vivent comme des programmes en périodes électorales. Amasser, réussir ! Réussir, qu'est ce que réussir ? Comme dit plus haut, le monde court après son bonheur sans vraiment réaliser, en quoi il consiste. Il est immatériel, souvent denrée périssable, parfois strapontin céleste, fugace ou mort-né, révélateur ou compagnon de douleur. Le  bonheur, quand il se vit corps et âme, qu'il s'intègre dans un esprit universel, même à durée limitée, agit comme un vaccin contre l'adversité. Le bonheur ne se décrète pas, ne s'achète pas, mais se décèle parfois au coin d'une expérience. Le bonheur, souvent synonyme d'ouverture ne peut s'affirmer qu'à travers le regard de celui qui s'offre en innocence et sans défense à la compréhension de l'autre.

Il est clair que le chemin choisit par les pouvoirs publics, quelque soit le pays, est très éloigné d'une politique en faveur du monde laborieux. Tout est fait pour créer des opportunités bénéfiques aux « happy view » afin de maximaliser le pouvoir des autocrates. Puis il y a désir de minimiser les dangers envers ceux qui craignent la prise de pouvoir d'une robotique sans cesse améliorée et de l'intelligence artificielle en progression constante. L'Homme serait-il en passe de devenir un serveur servile aux ordres pour régner sur la vaste foule de zombies...jusqu'à l'effondrement de cette civilisation du progrès.

Comme toujours l'homme a le choix entre le bien et ce qui ne l'est pas. Entre l'atome civil et la bombe, entre le partage ou la guerre, entre la vache dans le pré ou la vache folle nourrie à la farine animale, gouverner en faveur du peuple ou exercer une dictature. Il y a toujours un prix à payer pour les mauvaises décisions dont les populations font les frais. Le sort de la planète, comme de coutume, dépend d'un groupe de stratèges qui ne pensent que dividendes et pour lesquels le facteur humain n'a pas plus d'importance qu'un coup de pinceau sur le tableau des ambitions. Cet état de choses en fait un prédateur d'envergure, peu sensible au monde, si ce n'est le sien. Il est trop tard pour inverser les rôles.


Trop tard pour envoyer les pouvoirs au front. Trop tard pour enseigner à ces messieurs de la finance le maniement des armes qu'ils vendent aux États. États qui utilisent ces engins de mort pour assassiner des populations outrageusement manipulées. Ils démontrent, si besoin était,   l'efficacité technique des joujoux pourvoyeurs  de cadavres. Il n’y a pas de petits bénéfices. Les survivants, comme d'habitude, auront droit à quelques larmes de crocodile de la part des instances politiques, aux hommages posthumes, à une médaille de pacotille et un discours lénifiant. Une vie pour rien. Pour masquer la défaillance des gouvernants.

FATALITE

Hiroshima et l'atome
Fatalité humaine ? Le monde ne peut-il s'épanouir qu'au travers de désastres ? Le chaos serait donc la sève indispensable au développement de l'homme ? Alors quelle déception ! Au sortir de la seconde guerre mondiale, débarrassés des peurs, des exécutions sommaires, des déportations, la libération nous fit espérer en des lendemains meilleurs. Il y eut bien une courte période où le maquisard sorti de nul part, opportuniste, patriote de dernière minute fit preuve d'une débauche de lâchetés. Probablement en quête d'une réhabilitation morale. Faire oublier ses exactions, se racheter aux yeux du public. Triste spectacle d'un jeu cruel, sadique et révoltant consistant à tondre les femmes ayant eu le tort de coucher avec l'occupant. Puis leurs corps furent badigeonnés de goudron et couverts de plumes. La foule rassemblée ne fut toutefois pas dupe. Après cette courte période qui permit à quelques bas instincts de s'exprimer dans l'abject, tout rentra dans l'ordre. Le marché noir repris ses droits et se fit la part belle. Certains ex collaborateurs nazi se rachetèrent une conduite et se lancèrent en politique. Des députés corrompus réintégrèrent leurs bureaux respectifs et des petits malins firent fortune en rapinant les biens cachés des disparus en déportation. Un monde rêvé !

Quelques mois durant la population tourna le dos au passé et mis l'avenir entre parenthèses. Ce fut le rattrapage des manques. La société avait hâte de combler les vides occasionnés par cinq ans de conflit et de frustration. C'était maintenant et tout de suite dans un goût d'éternité. Il n'a toutefois pas fallu très longtemps pour que les besoins de pouvoir de l'homme sur ses congénères reprennent le dessus. La plupart des beaux esprits furent rapidement mis à l'écart dans l'attente de définir de nouvelles causes perdues. Puis la politique, celle qui fait son lit dans la corruption et l'injustice reprit le flambeau et ses petites luttes d'influences et de trahisons.

Désastre en Irak
Un bouquet de phrases lénifiante ne coûte pas grand-chose, n'engage personne et fait parfois plaisir à entendre. Répéter à satiété des phrases telles que : « Plus jamais ça », ce rappel à la guerre et ses camps de concentrations, nous a permis de nous mettre, à peu de frais, à jour avec notre conscience. Depuis, plusieurs visionnaires, capables d’altruisme, nous ont tracés une voie royale. Celle de l'édification de l'Europe. Hélas, leurs successeurs n'ont pas été à la hauteur, beaucoup s'en faut. Soixante-dix ans sont  passés et le « Plus jamais ça » n'a eu aucun effet sur les décennies qui nous séparent de ce cri d'espoir. Nous n'avons tirés aucune leçon de nos expériences. De commémorations en pleurnicheries, l'homme continu à se construire sur ses travers...dans une indifférence générale. Les bourreaux des années de plomb ont cédés la place aux nouveaux, plus performants. Quant aux politiques que nous aurions souhaités plus ouverts au développement de notre planète, ils ne sont hélas pas plus opérants que leurs collègues des années trente. Entartrés dans une conception politicienne du pouvoir, aveugles aux évolutions de la société, ils tournent en rond à la recherche de leur fauteuil, dans l'attente d'une retraite imméritée. Ils gouvernent en organisant l’inutile avec ferveur, soufflant sur les braises des nombreux conflits.

Qu'est ce qui mène le monde aujourd'hui, si ce n'est l'incapacité de dépasser les égoïsmes, l'orgueil, et l’ego. Il devient de plus en plus difficile de rencontrer l’intelligence capable de prendre ses distances avec le prêt à penser formaté et limité. Le recul pour appréhender la complexité de certaines situations est indispensable, or la mode est à l'urgence. Beaucoup de décisions se prennent sans tenir compte des problèmes induits. L'Urgence ouvre la porte à la précipitation et cette dernière favorise les communications erronées. Le risque de courir à la catastrophe devient alors important, si personne n'a le courage de se déjuger. Le dernier ballet des pâtissiers de la politique concernant la Grèce, en est un flagrant exemple. Pour gouverner il faut déjà savoir « se » gouverner. Un talent de surdoué aussi rare qu'un politicien honnête.


"Gue-guerre" Libyenne
Le chaos politique semble être à l'image cosmique. D'un côté l'art du sublime, mort et désolation de l'autre. Le capharnaüm planétaire, allant de révoltes en guerres ouvertes n'est pas pour rassurer le chaland. La poudrière du Moyen-Orient prenant la religion en otage pour justifier la barbarie, alors qu'il ne s'agit que de vulgaires intérêts tribales et de partage de pouvoir. Ailleurs, des multinationales pillent des pays et acculent les populations à la misère. La corruption organisée, gérant une certaine pauvreté comme un fonds de commerce. Les ingrédients pour un troisième conflit généralisé sont réunis. Avec une recherche toujours plus pointue dans la sophistication des armes de guerre, dans l'espoir de limiter la mort du combattant sur le terrain, nos accoucheurs de cadavres oublient de nous préciser que ce progrès gonflerait inévitablement le nombre de victimes parmi les populations. Serait-ce le but recherché ? Quoi qu'il en soit, la population ne relevant pas de la fonction publique, les frais induits par ce type d'intervention seraient négligeables. Entre drones, robots et satellites tueurs, le nucléaire et les armes chimiques, la puissance de destruction pour défendre notre « démocratie » est rassurante et les perspectives d'avenir sont réjouissantes. Pas de panique donc. Les réfugiés affluents, les décapitations font rouler des têtes dans le sable pour la plus grande joie d'une jeunesse à la recherche de projets.

Pendant ce temps l'occident se questionne. Faut-il ou pas accueillir une petite partie des déshérités de nos ex colonies, ravagées par notre inconscience et notre rapacité ? La question est ouverte, comme reste ouvert le problème de l'empoisonnement généralisé de notre planète. La déforestation débridée mettant en péril la survie d'un grand nombre de tribus. Tout cela pour permettre à quelques nantis de cumuler un surcroît de richesses. Sans oublier la surpêche qui vide nos océans et met à mal l'existence des pêcheurs côtiers.

Positivons et aiguisons nos illusions ! L 'Avenir n'est qu'une porte ouverte sur notre incommensurable bêtise. Triste fatalité ?

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...