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BREXIT – ET APRES ..?

A entendre discourir députés, ministres et journalistes du Brexit, on ne peut que réaliser l'urgence du coup de balais à donner pour nettoyer la société de ces marionnettes de foire. Pas de langage responsable. Pas de remises en question, si ce n'est qu'à doses homéopathiques. Il ne faut pas bousculer le chaland et garder une carte en main pour conjurer le sort contre les vicissitudes d'une future carrière. Des discours formatées et scolaires, l’imagination en berne et des projets de petits bras. Ces braves ploucs, issus des grandes écoles, brassent du vide et témoignent de réflexions sentant les bancs de l'E.N.A. Ils sont là parce qu'ils en ont les moyens et que c'est une carte de visite pouvant servir de sésame.

Déconnectés des préoccupations de la société, n’éprouvant qu’un enthousiasme limité envers ceux qui ne sont pas de la tribu, ils peinent à convertir des projets en actions. Les médias, toujours à la recherche du sensationnel, souvent en manque de journalistes efficaces, éduqués et talentueux, transforment, la plupart du temps, les interviews en séances d'autocélébration. Dans l’absolu l'invité n’a que peu d'importance puisque le journaliste pose les questions et commente ses propres  réponses. 

Évitons de chercher des boucs émissaires. Nous sommes collectivement responsables. Cessons de nous plaindre de la montée de l'extrême droite. C'est nous qui la mettons en place. Quatre vingt dix-huit pour-cent de la population actuelle n'a pas connu les exactions, ni les rafles ou les délations commises par l'extrême droite durant les années trente.  Si nous n'y prenons garde l’histoire pourrait se répéter et nous faire subir les mêmes avatars à court terme. A part les sempiternels « musclés » de tous bords et les « y a qu'à » à l'encéphalogramme plat, personne ne prétendra le contraire. Comme durant l'entre deux guerres, nous avons des gouvernements faibles à tendance bisounours, pour lesquels le pire n'est jamais certain. Ils s’auto-immunisent contre tout péril et vivent dans la certitude que tout finira par s'arranger un jour. C’est en 1945, à la fin du conflit mondial que nous avons constaté de quelle manière les choses se sont arrangées.

Cinq ans de peurs, de misères et « cent millions de morts » avant d’êtres libérés par le Général De Gaulle et les alliés. L’extrémisme et le repliement sur soi, ne sont que manifestations d’une minorité de frustrés aux ventres mous et d’ignorants. La sauce politique des « guignols » aux responsabilités fait des grumeaux. Il serait temps de mettre les choses à plat et de réaliser que seuls, face à la mondialisation, nous ne représentons pas grand chose.

L'Angleterre seule contre tous ... 
Les pieds nickelés prétendant le contraire ont certainement abusés des prédictions de la Pythie ou trop tirés sur leurs joints. Ce serait affirmer qu'un footballeur, seul face une équipe de onze joueurs, serait à même de remporter le match. Il est permis de rêver mais il est interdit d'utiliser le rêve comme moyen de gouvernance. Notre société civile vit suffisamment de désordres sans qu'il soit nécessaire d'en rajouter. La confrontation entre David et Boris, respectivement premier ministre et ex maire de Londres, pour une question de politique intérieur en est le dernier exemple. L'ambition carriériste, l'ego démesuré, l'inconséquence et l'absence de vision des deux protagonistes mettent à mal la perfide Albion et risquent de morceler le pays, si l’Écosse persiste à vouloir faire partie de l’Europe. L'incompréhension et la méfiance éprouvée envers l'Europe telle qu'elle fonctionne depuis  des décennies, n'est que le résultat de trahisons politiques, d’incuries élitaires, de visions léthargiques et d’égoïsmes nationaux. La carence en figures emblématiques capables de motiver bras cassés et carriéristes professionnels qui profitent du système au lieu de le servir, ne font qu’alourdir les passifs. La plupart des pays ont pris l'habitude de faire leur business et petites magouilles en profitant de la manne versée par les contribuables de la communauté.


L'indolence et le refus du politique à assumer ses  responsabilités, laissant croire que Bruxelles est seule coupable de toutes les vilenies. Les citoyens devraient savoir que les fonctionnaires de Bruxelles sont le fait des vingt-sept  membres de la communauté qui les élisent. Tant que le politique omettra d’agir dans la transparence, toute solution avancée sera bancale. Ce qui engage l'avenir d'une population ne peut se réaliser sans elle et c’est courir à l'échec que d’oublier cette simple notion. Pour répondre aux attentes du citoyen. le forum de discussion a son utilité. Il est en effet primordial d’expliquer, d’échanger, et de convaincre, lorsqu’il s’agit de transformer les lignes d'une politique donnée.

La population peut accepter ce qu'il comprend mais déteste être mis devant le fait accompli, comme c'est le cas la plupart du temps. Le Brexit, résultat du pari imbécile de deux ego surdimensionnés, offre une opportunité, grandeur nature, à l'Europe de se réorganiser. Les esprits chagrins, les vieilles lunes ou taupes cavernicoles, ont l’occasion de se réhabiliter en démontrant que l’ignorance n’est pas une fatalité. La nostalgie du passé ne construit pas l’avenir et assurer, tant que faire se peut, le devenir des futures générations est un devoir qui mérite d’être soutenu par les talents d’une nouvelle classe politique. Il est nécessaire d’avoir recours à un œil neuf pour jauger les voies du possible et prendre la hauteur suffisante permettant d’englober l’ensemble de ce qui fait la mondialisation. Un pays isolé ne représente plus rien et l’Europe n’est qu’une partie, importante il est vrai, de la partition du monde. Il n’est plus temps de jouer « petit Bras ». Pour être crédible sur le plan mondial chaque pays sera bien obligé de céder, tôt ou tard, une part de sa souveraineté afin d’accoucher des « États-Unis d’Europe » comme le préconisait Winston Churchill lors de son allocution de Zurich en 1947.

Notre époque est compliquée, incertaine et les orages menacent de toutes part. Personne ne sera à l’abri le jour où la tempête éclatera. A l’ère d’internet, informatique aidant, la notion temps perd de son importance et la distance n’est plus un obstacle. En quelques secondes les bonnes ou mauvaises nouvelles traversent les hémisphères, obligeant gouvernements ou services spécialisés à prendre des décisions pouvant êtres lourdes de conséquences. Ces situations extrêmes exigent des compétences hautement qualifiés, très loin de celles du carriérisme habituel des « élites » actuellement aux manettes. La société a besoin d’hommes clairvoyants, lucides, honnêtes et désintéressés, œuvrant pour le bien de tous. Ce qui n'est plus le cas depuis des lustres. Aujourd’hui le seul bien-être de son pays n'est plus de mise, il est également nécessaire de prendre en compte celui du monde dans sa globalité.

Nous oublions trop facilement que nous sommes tous interdépendant aussi les égoïsmes, qu’ils soient individuels ou imputables aux états, ne manqueront pas d’anéantir et ensevelir sous les immondices de l’histoire ces consciences atrophiées. 



NB Les guerres ? Celles du moyen orient ou d’ailleurs sont aussi nos guerres. Si nous voulons la paix, il faudra utiliser les moyens nécessaires pour mettre fin aux conflits en cours. Ces guerres qui laminent les populations sont le fait de petits potentats de salon, de quelques vulgaires qui n’en n’ont pas assez  d’en avoir trop.  Une question d’impuissance de nantis, de « pauvreté opulente ». Un pouvoir emprunté aux misérables, faisant fructifier les dividendes du sang dans l'indifférence générale.

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