Déconnectés des préoccupations de la société, n’éprouvant qu’un enthousiasme limité envers ceux qui ne sont pas de la tribu, ils peinent à convertir des projets en actions. Les médias, toujours à la recherche du sensationnel, souvent en manque de journalistes efficaces, éduqués et talentueux, transforment, la plupart du temps, les interviews en séances d'autocélébration. Dans l’absolu l'invité n’a que peu d'importance puisque le journaliste pose les questions et commente ses propres réponses.

Cinq ans de peurs, de misères et « cent millions de morts » avant d’êtres libérés par le Général De Gaulle et les alliés. L’extrémisme et le repliement sur soi, ne sont que manifestations d’une minorité de frustrés aux ventres mous et d’ignorants. La sauce politique des « guignols » aux responsabilités fait des grumeaux. Il serait temps de mettre les choses à plat et de réaliser que seuls, face à la mondialisation, nous ne représentons pas grand chose.
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L'Angleterre seule contre tous ... |

La population peut accepter ce qu'il comprend mais déteste être mis devant le fait accompli, comme c'est le cas la plupart du temps. Le Brexit, résultat du pari imbécile de deux ego surdimensionnés, offre une opportunité, grandeur nature, à l'Europe de se réorganiser. Les esprits chagrins, les vieilles lunes ou taupes cavernicoles, ont l’occasion de se réhabiliter en démontrant que l’ignorance n’est pas une fatalité. La nostalgie du passé ne construit pas l’avenir et assurer, tant que faire se peut, le devenir des futures générations est un devoir qui mérite d’être soutenu par les talents d’une nouvelle classe politique. Il est nécessaire d’avoir recours à un œil neuf pour jauger les voies du possible et prendre la hauteur suffisante permettant d’englober l’ensemble de ce qui fait la mondialisation. Un pays isolé ne représente plus rien et l’Europe n’est qu’une partie, importante il est vrai, de la partition du monde. Il n’est plus temps de jouer « petit Bras ». Pour être crédible sur le plan mondial chaque pays sera bien obligé de céder, tôt ou tard, une part de sa souveraineté afin d’accoucher des « États-Unis d’Europe » comme le préconisait Winston Churchill lors de son allocution de Zurich en 1947.
Notre époque est compliquée, incertaine et les orages menacent de toutes part. Personne ne sera à l’abri le jour où la tempête éclatera. A l’ère d’internet, informatique aidant, la notion temps perd de son importance et la distance n’est plus un obstacle. En quelques secondes les bonnes ou mauvaises nouvelles traversent les hémisphères, obligeant gouvernements ou services spécialisés à prendre des décisions pouvant êtres lourdes de conséquences. Ces situations extrêmes exigent des compétences hautement qualifiés, très loin de celles du carriérisme habituel des « élites » actuellement aux manettes. La société a besoin d’hommes clairvoyants, lucides, honnêtes et désintéressés, œuvrant pour le bien de tous. Ce qui n'est plus le cas depuis des lustres. Aujourd’hui le seul bien-être de son pays n'est plus de mise, il est également nécessaire de prendre en compte celui du monde dans sa globalité.
Nous oublions trop facilement que nous sommes tous interdépendant aussi les égoïsmes, qu’ils soient individuels ou imputables aux états, ne manqueront pas d’anéantir et ensevelir sous les immondices de l’histoire ces consciences atrophiées.
Nous oublions trop facilement que nous sommes tous interdépendant aussi les égoïsmes, qu’ils soient individuels ou imputables aux états, ne manqueront pas d’anéantir et ensevelir sous les immondices de l’histoire ces consciences atrophiées.
NB : Les guerres ? Celles du moyen orient ou d’ailleurs sont aussi nos guerres. Si nous voulons la paix, il faudra utiliser les moyens nécessaires pour mettre fin aux conflits en cours. Ces guerres qui laminent les populations sont le fait de petits potentats de salon, de quelques vulgaires qui n’en n’ont pas assez d’en avoir trop. Une question d’impuissance de nantis, de « pauvreté opulente ». Un pouvoir emprunté aux misérables, faisant fructifier les dividendes du sang dans l'indifférence générale.
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