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BON SENS

Égoïsme et indifférence 
N’y aurait-il que l'animal humain à résister au bon sens. En observant la nature, la où elle existe encore, il est étonnant de constater à quel point la logique prédomine. L'image, très éloignée de la société chaotique de l'homme, ressemble davantage à une fourmilière désordonnée en pleine confusion. Les bizarreries de ce monde de contradiction où l' appel à la tendresse côtoie le refus à la différence, où l'espoir d'un éphémère bonheur côtoie les envies les plus dégradantes. L'égoïsme érigé en règle de vie où le sort de l'autre n'a de valeur que le temps d'une pensée furtive. Blasé du champ de bataille à force de voir les vidéos tourner en boucle sur le petit ou grand écran. Tout concours à effacer la culpabilité au profit d'un imaginaire improbable. L’homme s’ennuie. Il erre d’un projet à l’autre, se trompe d’ambition et finit par s’éveiller dans le doute, doute qui reste sans réponse et ronge les certitudes. L’entourage, imperméable aux questions existentielles n’est, hélas, que de peu de secours. La solitude, malgré les subterfuges d’une société en mutation, règne à tous les niveaux. 

Il devient de plus en plus difficile d’échanger au-delà de l’insignifiant. Les mots perdent du territoire et les pensées se mettent en vacances de sens. La réflexion, très souvent, refuse d’aller au-delà du souhait, du désir ou d’un élan à court terme. Cette façon d’utiliser le temps ne peut qu’engendrer souffrance et désillusion. Comme l’animal l’instinct de l’homme lui confère une sorte de prescience qui renvoie le monde de l’instant vers une douleur mal définie, imprécise et non maîtrisable.

Avenir
En effet – une majorité silencieuse en perte d’identité suit le tracé imposé par l'exigence industrielle, politique et financière. Sans s'en douter l’homme subit l'amenuisement de ses libertés au profit d’un pouvoir insidieux qui le menotte aux promesses tenant davantage du mirage, que d'une réalité objective. Le destin qui se profile n'a rien de picaresque. L'outrance d'une marche forcé vers un développement financier met l'homme en porte à faux par rapport à ses convictions. Il finira par se conférer un matricule pour entrer dans le rôle peu enviable de larbin de la robotique. Pour ceux qui restent, les infortunés et pour ceux qui croient pouvoir échapper aux enjeux d'une existence mal définie à travers une vision irréelle et non assumé, la chute sera lourde de conséquence. Il est difficile de faire face à un avenir dont les multiples sens interdits s'affichent dans le désordre et bouchent l'horizon qui scintille en pointillé.

Il est toujours plus difficile de sécuriser la population, dans le court terme, sans parler des perspectives à long terme. Une chose est certaine, la robotique engendrera une hécatombe de pertes d'emplois. Ce n'est pas le fruit du hasard si les politiques de divers pays réfléchissent à la nécessité d'instaurer un salaire universel. Ces politiciens savent fort bien vers quel système les pouvoirs du capital se dirigent. Quant aux nouvelles fonctions qui verront le jour, elles seront hautement spécialisées et ne s'adresseront qu'à un petit nombre de privilégiés. Ces privilégiés partageront leur temps entre travail et formation - angoisse et espoir. La robotique, pour l'heure encore limitée à un nombre  restreint d’industries, se généralisera bientôt dans toutes les régions du globe. 

Les joies de la consommation
L'automatisation, spectaculaire dans la construction de voitures (voir: https://www.youtube.com/watch?v=sAq5PwVJMag) n'en est qu'à ses débuts. Cette configuration de nouvelle société tend à se répandre et finira par atteindre l'ensemble des secteurs d'activité. La chape informatique en gestation perturbera gravement l'existence de chacun. Le sort peu enviable de l'homme au service de la robotique fera la joie des psychiatres. C'est un retour au passé avec des techniques modernes où les cadences de travail ressembleront aux images dont témoignait Charlie Chaplin dans son film:«les temps modernes» des années trente. L'espace vital de l'homme tend à se rétrécir dangereusement et les barbelés de l’intolérance tracent une frontière indélébile autour de sa liberté d'action qui elle, se dilue dans la mare des abus de pouvoir. 

La constante surveillance dont il est l'objet permet toutes les manipulations. C'est malgré lui qu'il s'est  laissé dépouiller pour devenir ce livre ouvert dans lequel s'inscrit son passé, son présent et son devenir. Grâce au portable et à sa carte bancaire il est suivi à la trace. De sujet anonyme, coiffé d'ombre, le voilà par le truchement de l'informatique devenu source de lumière et banquable. Le pouvoir, dès lors, investit sa réalité, programmé dans les moindres détails et le transforme en un pantin désarticulé aux ordres d'une mafia financière sans visage. L’homme cependant fait partie des astres, de l'univers et de la liberté d'être, seules entités auxquelles son esprit devrait offrir son évolution. Son rôle n'est pas de se plier aux puissances de l'argent en s'étiolant devant les exigences de pouvoirs corrompus. Une de ses raisons d'être consiste à découvrir son identité réelle, non de se faire piéger par une poignée de cupide à la recherche de plus valus.

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