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RENOUVEAU

Nouvel an ! Le temps de la frénésie, des derniers achats et des projets culinaires. Le temps où tout fait ventre, où la bouffe s’associé aux bonnes résolutions. Le passage obligeant la frustration de s’ouvrir à l’envie et le regret à l’espoir. L’hypocrisie permanente des petits souhaits à enjoliver l’avenir. Les religions continuent à exercer leur fonds de commerce et tempèrent à peine les sempiternels ravages commis au nom du Dieu unique. La course aux faux besoins, aux amis virtuels et objets inutiles. La ronde des présents pour motiver la reconnaissance et susciter un sentiment d’appartenance, de proximité avec l’autre et rompre ainsi le cercle des solitudes. L’homme abandonné, ignorant l’ami qu’il nourrit en son sein. Spectre noyé dans le vacarme du quotidien et vêtu de néons à la lumière blafarde, il participe aux danses éphémères de l’illusoire sur la crête séparant les abîmes du vide et de l’insignifiance. 

La société où l’avoir n’est qu’une possession supplémentaire versé sur le tas de l’inutile, où les étrennes à peine déballées et sitôt revendus, sont accompagnés de vœux qui ne servent que l'espérance d'une aube rassurante aux promesses de bonheur acheté à crédit. La peur mêlée d'indifférence, le regard aveugle à l'avenir. Des repères perdus dans le chaos du non-sens. L’horizon des possibles s'éloigne à mesure que grandissent les angoisses du vide. Ils parlent, prononcent des phrases sans contenus pour rassurer les imbéciles en attente de solutions. Une cacophonie de l’intransigeance où les égoïsmes se mesurent à l'incompréhension de l'autre. La planète traverse une très mauvaise passe qui pourrait correspondre à l’effondrement de notre civilisation. Plus de sept milliards d'individus peuplent nos cinq continents. Cinq cents multinationales se  sont emparées de cinquante-deux pour cent des richesses de notre planète, laissant un grand nombre d'indigents au bord de la route. Une misère programmée dans le but non avoué de favoriser la docilité d'une main-d’œuvre corvéable et bon marché. 


Un maigre salaire remplace le fouet de l'esclavage des sévices utiles du temps des barbares. Une poignée de politiques au service de la finance, accompagnés d’une tribu de religieux,  scellent le sort d'une multitude de hères en déshérence. 

Un noyau restreint de cyniques entament les grandes manœuvres politico religieuses pour le pouvoir et la possession des biens de notre planète. Les faits sont avérés et ces entreprises à caractère pseudo spirituelle élaborent leur fortune en puisant avoirs et pouvoir dans la poche du pénitent qui, a l’écoute des chants du livre et bercé par une liturgie parfumé à l’encens, s'achète les indulgences, gages de paradis. La bonne parole permet de rendre tolérable l’intolérable et nous enjoint à considérer la souffrance comme un rachat de pêchés. Une bourgeoisie de la bonne parole, porteuse du dogme et souvent avide de pouvoir, prompte à condamner le chemin non conforme aux livre, interdisant toute recherche personnelle.

Le contribuable, cet homme de peine au service de quelques « happy few » aura droit aux discours, aux promesses sans lendemains et à l’espoir d’une aube joyeuse. Promesses sans conséquences qui permettent aux politiques de s’affranchir du temps entre deux élections. Le contribuable, ce bâtard sans mémoire situé entre deux extrêmes, finance les guerres que se déclarent les gouvernements, ainsi que la reconstruction des pays dévastés par ces dernières. En outre il a le privilège de mourir au champ d'honneur pour sauvegarder les intérêts de ceux qui encaissent les dividendes générés par les conflits. Une médaille posthume habillera la victime du cynisme ambiant. L’opulence démesurée pour une poignée de spéculateurs, la misère crasse pour un nombre croissant de déshérités, victimes de l’avidité et de la corruption. Guerres, révoltes et saccages…une suite d’escroqueries sous forme de paquets cadeaux livrés franco de port à l’humanité. Politiciens asservis aux lois de la finance. Quel sort pour la nouvelle année ? Une répétition de la précédente…avec sa cohorte de mots, d’intentions, de promesses et de projets inutiles ou un « remake » des années quarante ? 

Tous les ingrédients en faveur d’une catastrophe sont réunis. Bulles économiques et son cortège de faillites annoncée, soulèvements, révoltes, guerres, famines, corruption et incompétences généralisées ne demandent qu’à éclater au grand jour. Aucune instance ne dispose des armes capables d’endiguer une telle déferlante. Les bonnes volontés, il y en a, ne suffiront probablement pas à freiner les velléités suicidaires d’une bande d’illuminés qui tiennent nos sociétés en otage. Des gouvernements incompétents, des politiciens achetés et des spéculateurs inconscients, conduisent notre civilisation au désastre. Que pourrions-nous souhaiter pour cette nouvelle année si ce n’est la démission collective de tous les imbéciles qui nous gouvernent. Donner des voix à l’intelligence et découvrir ce qui nous unis plutôt que de guerroyer pour s’approprier les biens d’autrui. Savoir vivre ce que nous sommes. 

Ce ne sont là que des souhaits à court terme, disons valables du premier au quinze janvier, avant que les mauvaises habitudes ne reprennent le dessus et nous rapprochent de l’inéluctable échéance...

BANKSTERS BRAQUEURS DE CONTRIBUABLES

Alors les dés ont cessé de rouler, les bankster sont à l’affût, les politiques endossent leur tenue d’opérette, les partis jouent à qui perd gagne, les guerres se multiplient les révoltes grondes, les syndicats se mettent en grève et les cortèges de miséreux ferment la marche. Les experts en tous genres continuent à être grassement payés pour persister dans l’erreur.

L’Oracle, le visionnaire, le gourou de tous les possibles, celui qui mettra fin aux marasmes de hier et d’aujourd’hui, est aux abonnés absents. Des petites frappes se substituent à cet espoir déçu et se répandent telle une nuée de sauterelles à travers nos villes et villages, bien décidés à y faire la loi en imposant leurs règles à coups de Kalachnikov. Les valeurs morales sont en bernes ! Très contestées dans le landernau, elles subissent un douloureux curetage, afin d’en extirper les quelques miettes de noblesse et d’honneur encore vivaces dans les méandres de la pensée humaine.

La population découvre avec stupéfaction le gang des « Banksters » les magiciens de la haute finance, secondés par une brochette de dirigeants des grandes banques.


Des génies de la dissimulation, rapaces aux multiples visages, le verbe haut, organisés comme des commandos d’élite et passés maîtres dans l’enrichissement frauduleux. La belle affaire. 

Tout cela aurait été impossible sans la complicité d’une légion de politiciens peu regardant sur l’éthique. De vrais auxiliaires mafieux.

Ces artistes de haut vol organisent la corruption planétaire à tous les niveaux, notamment le recyclage d’argent sale. Peu importe la marchandise, qu’il s’agisse de ventes d’armes ou de trafic de drogue, ce sont les gains qui ouvrent les appétits. La vie humaine devient accessoire pourvu que tonne le canon. Arroser les ethnies en conflit et fomenter soulèvements et révoltes. Depuis longtemps ce jeu de cyniques a franchi la ligne rouge.


Le bénéfice de chaque guerre est double, voire triple. Un premier gain se réalise lors de la vente d’armes, le second consiste à alimenter le conflit dans sa durée et pour terminer, les responsables de cette arnaque se payent le culot de réclamer les fonds nécessaires à la reconstruction du pays.

Le coût est colossal. Et le partage de la manne tombée des poches du contribuable s’effectue à l’aune des sommes récoltées et de l’importance des participants dans la hiérarchie des malfaiteurs. Les délinquants des hautes écoles ont également leurs œuvres. Belle formule permettant de passer de l’ombre à la lumière. Moins de deux cents personnes physiques disposent de quarante pourcent des richesses de la planète.

A l’échelon planétaire la corruption atteint des sommets inimaginables. Prébendes, pots de vin, chantages, meurtres, toutes les méthodes sont validées lorsqu’elles sont efficaces, cela implique également certaines  O.N.G. Sans cette destruction massive des richesses, aucun pays ne serait en déficit.

 
Le « taxpayer » remplace la planche à billet, puisqu’il rembourse les pertes des grandes entreprises sans en récolter les dividendes. Qui plus est, durant les conflits, il sera contraint de verser son sang pour défendre les fabuleuses fortunes qui se construisent sur le dos des combattants.

La classe moyenne marche au slogan, aux promesses qui n’engagent personne et au conditionnement par l’offre pléthorique de gadgets en tout genre, ne servant que de poudre aux yeux. L’Ardoise de notre fameuse crise, dont seuls sont responsables les spéculateurs de haut niveau, sera effacée par le contribuable, travailleur captif et utile qui payera pour l’ambition et les egos des oisifs du grand capital.    

La société est malade. Malade du virtuel, du mensonge, du vol, de l’hypocrisie, de l’empoisonnement, des verts, de la gauche, du centre, de la droite et des escrocs en tout genre.

Les politiques ne constituent qu’un conglomérat surfant sur les vagues d’une finance, ballottée au gré des caprices des sociétés d’investissements. Les partis rêvent de faire de la politique, en réalité ils confortent banques et fonds d’investissements, une main dans la poche du contribuable, l’autre cherchant l’aumône auprès des donneurs d’ordres. Il est difficile de mordre la main qui nourrit leurs ambitions.

PARTAGE DU MONDE

Notre Europe ? Une longue séance d’éclats de rire. Vingt sept miettes à la disposition des éboueurs de service. Vingt sept voix dispersées dans le vent de l’indifférence des mastodontes qui font vraiment de la politique. Des mastodontes traçant les nouvelles frontières d’influences en se préparant à faire main basse sur les matières premières.

La Chine, associée aux pays de l’Asean, gagnera probablement la lutte pour le sous sol australien convoité par les Etats Unis. L’Amérique du nord et L’Amérique du sud - avec le Brésil pour principal interlocuteur- s’associeront très certainement pour faire face à l’extrême orient. 


Quant à nous, prisonniers de l’Otan, instrumentalisés par Washington, nous nous offrons pieds et poings liés aux intérêts des Etats unis. Qui plus est en ordre dispersé. Nous ne pourrons pas toujours compter sur les autres sans en subir les conséquences. Des certitudes se profileront à moyen terme et sans une intervention drastique des deux ou trois caciques surnageant la foule des incompétents,  l’Europe finira son rêve d’unité dans la corbeille aux souvenirs.

Sans idées, sans ambitions, sans volonté politique, tirant à hue et à dia, trop occupé par les petites histoires intestines et les sordides luttes de pouvoir, nous serons condamnés à nous livrer avec pertes et fracas à ceux qui, déjà, bâillonnent nos entreprises en les rachetant à tours de bras.

Nos actions à la petite semaine qui consistent à coller des emplâtres sur des jambes de bois ne font qu’empirer la situation. Nos dirigeants par leur indécision, sèment peurs et inquiétudes sur les parcours du quotidien. Les tergiversations entravent tout sauvetage. 


Seul le courage d’hommes à l’abri de la couardise, ouverts à l’inhabituel et visionnaires pourront apporter des solutions. Privés de boussole, intoxiqués par la finance et obnubilés par le court terme, nous perdons le chemin de l’initiative et finirons, à n’en pas douter, dans la besace de nos prédateurs. Tout est à repenser et à construire.                  
Bruxelles, capitale de l’échec grandeur nature, agrégat hétéroclite de politique sans envergure ni vision, mêlant son rêve de puissance à l’illusion de grandeur, combat le dragon avec son sabre en bois. Bruxelles est une capitale aux ambitions limitées à la circonférence du petit pois, ne suggérant qu’une pédagogie de langouste et des mini chefs qui rejouent Waterloo. 

Tels sont les tristes les atouts d’une capitale, seule face au nouveau monde en formation. Le gouffre financier mondial, admirablement sculpté par de savants ignorants depuis des décennies, ne fonctionne plus. Les grands chefs à l’esprit toujours colonialiste, aux bureaux tapissés de diplômes qui n’auront jamais servis, si ce n’est à satisfaire des egos démesurés, seraient à échanger contre quelques grammes de bons sens. Ils ne savent pas, par manque de conscience coupable, qu’ils ont des bâtons de dynamite collés sous leurs sièges.

 

C’est avec fébrilité et inconscience que nous nous dirigeons vers une révolution populaire. La rapacité de l’homme, son cynisme et son addiction maladive pour le pouvoir nous en balise le chemin. 

En quelque sorte le « remake »  de l’incendie de Rome. Les quelques 200 familles détenant la majeure partie des richesses de notre planète préfèrent la mort plutôt que la perte du pouvoir.

Si les dirigeants de notre continent s’obstinent à naviguer au jour le jour et s’accrochent au faux espoir du miracle de dernière heure, une troisième guerre mondiale nous mettra tous d’accord. Les braves inutiles, adeptes de l’illusion permanente, nous préparent, dans un ultime sursaut, à rejouer les séquences du Titanic. L’Echec de la finance est planétaire. Il s’est mis en place dès la crise de 1929 !



C’est grâce au dernier conflit mondial et ses soubresauts que nous avons vécu les trente glorieuses, au détriment du tiers monde et des pays émergents. Nous avons réussis à prospérer jusqu’à ce jour en mettant à sac, en corrompant et en pillant les damnés de la terre. 

Aujourd’hui nous avons atteint nos limites et tout retour semble impossible. L’Homme, celui des 200 familles vantant il y a peu son pouvoir sur les autres, n’en a plus sur lui-même. Il ne maîtrise plus l’emballement général et les contradictions se faisant jour aux quatre coins du monde. Il réalise l’inconfort de sa possible chute…qui nous entraînera inévitablement avec elle.

Au cas où cette perspective s’avérerait, nous serions aux premières loges pour assister à notre propre agonie. Une agonie suicidaire et sanguinaire accompagnant sans discernement la violence, les frustrations et les haines soulevées par nos agissements passés. Le tiers monde aura beau jeu de nous soumettre un portrait de nous-mêmes, dont la ressemblance sera proche de ceux que nous aurons combattu durant tant d’années chez nos adversaires. Un visage incrédule exprimant douleur, déception, tristesse, rage et haine.

 
« Homo homini lupus est », cet adage trouvera tout son sens dans les années à venir lorsqu’il  s’inscrira en lettres de sang sur les frontons de nos ruines. Comme toujours, le chaos engendrera un nouvel ordre. Comme annoncé par Franklin Delano Roosevelt*-  lors de sa conférence sur le « New Deal » du 4 mars 1933 - la finance seule en tant qu’outil de prospérité, inventé par l’homme mais non maitrisée dans le temps, a toujours contribué à la destruction des grandes civilisations qui nous ont précédés.

L’Homme si éduqué soit-il, est encore loin de savoir maîtriser ses pulsions. L’orgueil mal placé, la jalousie et le besoin de posséder lui assureront longtemps encore, la première place parmi les grands prédateurs de notre planète. 



L’acquisition du savoir ne sert à rien si nous n’en avons pas la compréhension. Des communautés d’intérêts se sont regroupées depuis plusieurs décennies, partiellement par nécessité mais également pour se dissocier des « pernicieuses » influences occidentales. Les pays ayant subis l’hégémonie capitaliste sans en partager les fruits et ceux issus du colonialisme tiennent à prendre leurs distances envers les anciens « maitres ». On ne saurait leur en tenir rigueur.

De rencontres en conférences, de démarches commerciales en ententes politiques, les divers pays concernés conçoivent l’évidente nécessité de collaborer. Une première étape vers une harmonisation technique et politique permettrait le bon déroulement du dispositif et la mise en œuvre de celui-ci  révèlerait  beaucoup plus rapide que la maigre  concrétisation de notre pauvre Europe en l’espace de cinquante ans.

 L’Asiatique a une perception différente du temps. Il s’accommode d’une vision à long terme, vision qui nous manque cruellement.

La Chine et les pays de l’Asean illustrent parfaitement cet exemple qui ne manquera pas de se répéter partout où les besoins s’en feront sentir.

 
L’Europe, en état d’hypnose devant ses craintes et ses carences, se noyant dans l’indécision, ne sachant que choisir, n’en finit plus de compter sur l’illusoire protection des américains.

N’oublions pas que l’opportuniste Amérique ne pense qu’à sa sauvegarde. Son hégémonie en déclin la pousse à restreindre ses zones d’influences et de fait à lâcher à terme ses alliés européens y compris l’Angleterre. Si nous n’agissons pas avec virulence avant l’avènement de cette politique de l’échec, l’Europe morcelée, finira aphone et deviendra une proie facile pour les nouveaux prédateurs. Notre continent, également fragilisé par le manque de matières premières a besoin d’une prise de conscience afin de s’exprimer « d’une seule voix » en prévoyant une armée forte pour garantir sa liberté.

Les bisbilles intergouvernementales ne présagent rien de bon. Elles ne font que masquer les urgences.


*Nous devons agir. Nous devons agir vite.  4 mars 1933

Et enfin, dans notre progression vers la reprise du travail, nous aurons besoin de deux protections contre le retour des maux de l'ordre ancien. Il devra y avoir un strict contrôle de toutes les activités bancaires, de crédits et d'investissements. Il devra être mis fin à la spéculation avec l'argent des autres, et des dispositions devront être prises en vue de rétablir une monnaie solide et disponible en quantité suffisante. (Franklin Roosevelt)

REFLEXION

Aussi loin que nous puissions remonter dans nos souvenirs nous ne retrouvons trace de l’ambiance sociétale à laquelle nous sommes soumis aujourd’hui : Le déséquilibre entre les extrêmes, entre la possession et le dénuement, entre l’abondance et la misère ne cesse de croitre à une vitesse exponentielle. La classe moyenne se rétrécit comme peau de chagrin au soleil tandis que des fortunes de plus en plus importantes se constituent sur le terreau de la concussion.

Un tiers des habitant de la planète crève de faim malgré les aides internationales dont le deux tiers des sommes allouées disparaissent dans la poches des  « sauveurs » histoire de couvrir frais administratifs, commissions, pourboires et salaires…une faim organisée qui rapporte.

Notre environnement naturel ne fait pas exception…business as usual ! Les effluves d’œufs pourris prennent à la gorge, provoqués par les engrais épandus à travers champ pour sauver des hectares de cultures au détriment de ceux qui s’en nourrissent, la pollution se généralise au profit des conglomérats de la chimie. Cette pollution finit par s’incruster partout et l’intellect n’en est pas exempt. 

Malgré quelques timides tentatives pour promouvoir une forme de démocratie, nous sommes revenus au temps des esclaves et des gueux. Le pouvoir de l’argent est le moteur de fonctionnement de notre société élargie à toute la planète, au seul bénéfice d’un petit nombre de privilégiés masqués et cyniques. 


 
Guerres, santé, catastrophes naturelles et révolutions sont, la plupart du temps, organisées par une poignée de familles en rupture de moralité. Ruiner pour posséder, éliminer pour limiter le partage et déployer, à n’importe quel prix, la mainmise sur les richesses de notre planète en voie de rétrécissement. L’arnaque se formule désormais à chaque coin de rue. 

Tout est pensé et mis en place, par médias interposés, pour que le simple quidam ne reconnaisse pas le chemin qui le mène à l’abattoir. Notre univers n’est plus qu’une société anonyme utilisant les populations qui la constituent comme sa main-d’œuvre ou son bouclier anti catastrophe en cas de crise. 




On embauche et on jette sans états d’âme, selon les besoins. Quant aux gouvernements et leurs ministres, réunis en mutuelles, ils ne sont que des instruments entre les mains du club des manipulateurs de haut vol, bien heureux de pouvoir ramasser quelques miettes de ci, de là. Les conflits généralisés ou politiques d’élimination programmées, infligent aux hommes ce que les pesticides infligent aux abeilles jusqu’à disparition complète. En exhortant les dissensions, en instaurant la culture des antagonismes, en favorisant la corruption à tous les niveaux, en exacerbant les haines et révoltes pour in fine, distribuer les armes qui serviront de détonateurs à la sanglante misère qui se dessine à l’horizon, la poignée « de dieux sans visages » du pouvoir absolu espère ainsi, avec l’aide des cercles autoproclamés « élites des nations » atteindre la suprématie désirée.

 
Non - notre avenir n’est guère brillant mais il fallait s’y attendre, nous sommes destinés à mourir sur l’autel des sacrifiés afin de rembourser les erreurs de stratégies et de gestion des psychopathes désirant gouverner l’avenir. 


Justice financière, justice territoriale, justice géostratégique modérément soulevées par les politiques et rarement développées par l’O.N.U – malgré le coût exorbitant de son fonctionnement. Les rares engagements d’envergure, exigent l’aval de la Chine, de la Russie et des Etats-Unis, c’est dire.

Il est cependant difficilement imaginable que le manque d’action sur le terrain, corresponde à une stricte et prudente diplomatie. Cela reste pertinent dans tous les domaines qui ont trait au capital en favorisant l’avoir au savoir. D’autre part le désintérêt des formations politiques pour les choses de la terre fonctionne comme un blanc-seing pour les multinationales qui continuent à ravager les forêts amazoniennes au détriment des indiens.


Avons-nous atteint la fin du cycle de notre civilisation ? Est-ce l’épée de Damoclès qui pointe au-dessus de nos têtes et nous intime l’ordre de changer ou de périr ?

Les civilisations, comme tout ce qui nait, sont également destinées mourir. Lorsque nous parlons de faim organisée, nous parlons des pillages perpétués depuis des siècles dans les pays en voie de développement. Qu’il s’agisse du sous-sol ou de cultures de surface à l’image des forêts amazoniennes, les exemples abondent. Ces razzias organisées au profit de l’occident persistent et prennent une importance grandissante avec les besoins croissant de la Chine en matières premières.

Qui plus est le lobby des pouvoirs en place, alimente l’appauvrissement des populations grâce à la corruption endémique. Ils obtiennent ainsi une main-d’œuvre corvéable à souhait. Beaucoup de nos responsables gouvernementaux confondent le mot « dépouiller » avec celui de « partager ».

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...