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C'EST QUOI L'AMERIQUE

Selon la théorie de Clovis,* les premiers  habitants d'Amérique traversèrent le détroit de Béring il y a 14000 ans, venant de Mongolie et de Sibérie. Au fil du temps les Amérindiens, avec l'apport constant des migrations d’Asie, ont proliféré sur le sol du continent américain. Vers le quinzième siècle, avec l'arrivée des Européens, le sort du continent changea.  Ce fut le choc des cultures avec toutes les conséquences que cela entraîna. Des maladies, inconnues sur leur territoire tel que la variole, s'y propagèrent et décimèrent une partie des autochtones. Massacres, vente d'armes et alcool finirent par avoir raison d'une population déboussolée et sans réel moyen face à la puissance de l'envahisseur.

L'arrivée des Europeens
 C'est le début de la conquête de l'Ouest, de la chasse aux indiens, du morcellement des terres et duconfinement de la plupart des ethnies dans des contrées peu viables. Ce fut le règne des aventuriers, des chercheurs d'or, de bandits de tout acabit et honnêtes gens fuyant la misère dans leurs pays respectifs. Ce « far west » donna naissance, après bien des péripéties et de guerres intra-muros, aux États-Unis telles que nous la connaissons aujourd'hui. Ce rapide tour d'horizon de manière non exhaustive permet d'expliquer en peu de mots la naissance d'une nation faite de bric et de broc par un ensemble hétéroclite de Français, Allemands, Italiens, Portugais, Polonais, Hongrois, Néerlandais, Anglais, Espagnoles, Irlandais et Russes qui, chacun d'entre eux, amenèrent une part de génie du pays qu'ils quittèrent pour un aller simple.

En gros, le génie outre-atlantique fut dès le départ européen. Ce génie, souvent considéré avec suspicion par les églises  avait l’avantage de pouvoir s'exprimer plus librement dans le Nouveau monde. Continent immense aux paysages de rêve et des grands espaces où tout semblait possible. Le grand mérite des conquérants du Nouveau monde furent d'avoir su créer des pôles d'excellence...dont les premiers bénéficiaires furent les intellectuels européens. Pays de cocagne où les lois permissives permirent, comme ailleurs, aux riches crapules de bénéficier d'une impunité bienvenue. 

La fuite des ans  n'a rien amélioré. Le livre des lois prit du volume mais l'homme resta ce qu'il fut de tout temps. Un gribouille dans une peau de vache, capable du pire comme du meilleur. Cette population bigarrée, grandissante, clanique par certains côtés, à la recherche d'un horizon, la tête fracassée par l'espoir d'une future réussite et besogneuse à souhait, accepta sans autre ce qu'elle aurait refusé sous la contrainte dans son pays d'origine.

Le sentiment de liberté et d'espace, tant sur le plan de l'éthique que celui de la morale et de l’environnent, allégèrent la dette des souffrances subies. C'est quoi l'Amérique sinon un rejet de la plupart des pays de la planète, une fleur en veille, à la recherche d'un destin pour en faire une histoire. Un puits d'idées nouvelles avec la chance de pouvoir les réaliser sans tabous. Une nation en devenir, privilégiant l'action quel qu'elle soit et où l'échec ne serait pas une condamnation à vie.

De siècle en siècle le passé, lugubre et contraignent pour les autochtones,  décida d’offrir un avenir aux plus aguerris des entrepreneurs. Avec la traite des noirs, épaulé de petites révolutions et une belle guerre de sécession, des fortunes colossales virent le jour. La moralité, concept quasi injurieux devait être un mot proscrit dans le landernau de la réussite, du moins jusqu'à l'avènement meurtrière de l’État Fédéral qui vit la naissance d'une nation...hégémonique. Nation en herbe à l'histoire limité, en quête d'expérience planétaire, voire universelle. 

Une nation adolescente avec les qualités et les défauts de sa jeunesse. Impétueuse, fière de ses nouveaux pouvoirs, l'arrogance à fleur de peau – sachant mieux que quiconque ce qui est bon pour tous et le fit savoir. Elle devint rapidement l’État Nation où les événements prirent une importance universelle. Pour faire bonne figure et pour étoffer sa carte de visite il était conseillé de mentionner une  visite, même de courte durée, dans son curriculum vitae. Deux guerres mondiales plus tard et un plan marshall bien conçu et rentable  pour une catégorie d’individus aux dents longues, rendirent l’Amérique  incontournable. 

l’Europe affaiblie, le Japon en capilotade et l’Union Soviétique auréolée de sa coûteuse victoire sur le nazisme, ont ouverts un boulevard aux stratèges des États-Unis. 

Kim Phuc
C’est à la fin du deuxième conflit mondial que les libérateurs d’Europe et leurs associés ont réussis à mettre leurs acquis en péril. De mauvais choix politiques en guerres de prestige ce fut l’amorce d'une décrépitude annoncée. Avec la certitude de pouvoir mieux faire que les Français à Dien Bien Phu, la pseudo invincibilité Américaine se fit un devoir de reconquérir le Vietnam en passe de tomber dans le giron de Mao. L'intervention Vietnamienne de cette inique force brutale, malgré le napalm et le défoliant orange, fut un échec retentissant. La photo de Kim Phuc, la petite fille brûlée au napalm qui a fait le tour des rédactions, en est le témoignage poignant. Puis ce fut l'Afghanistan, autre pays dans lequel la guerre perdure et dont le résultat, in fine, sera identique à celui du Vietnam.

L’Irak fut une catastrophe prévisible basée sur le mensonge et le cynisme. Les conflits se suivent et s'épuisent dans l'absurde. Beaucoup de dégâts, de morts pour rien et un lourd tribu pour les populations. Ces va-t-en guerre et professionnels de l'échec, ont été et sont toujours en conflits depuis 222 ans, sur deux siècles et demi* d'existence. Ils représentent un danger pour la paix. Quant à la suprématie américaine, elle n'est qu'une usurpation historique due à une incroyable négligence européenne des années trente. Pour ce qui est du savoir faire généralement concédé aux États-Unis, il a été pour partie importés d'Europe, d'Asie, du Japon, de Russie ou autres pays de la planète. Même la culture a fait l'objet d'achats de masse.


En fait, c'est quoi l'Amérique ?
    
                                                                                          
Wikipédia*

SAC DE NOEUDS

Il faut des nerfs solides pour ne pas témoigner de colère face aux inepties du mégalomane Trump. Cet homme, parangon d'inculture, se nourrit des imbéciles et promet des miracles. Il assure, par voie de slogans à l'emporte pièces, le renouveau des états-unis en stimulant l'économie des amis au détriment de celle qui profiterait aux plus démunis. Ce pays étrange où le meilleur peut côtoyer le pire est capable d'exploits extraordinaires. Il peut aussi sombrer dans l'ignominie la plus sordide. Il reste pourtant la seule alternative incontournable face à la Chine et l'extrême orient. Que nous l'admettions ou non, les États-Unis restent pour l'heure la première puissance mondiale, talonnée de près par la Chine, il est vrai. Depuis l'accession au pouvoir du comique troupier au passé jalonné de faillites et d'échecs la situation pourrait changer. Ses gesticulations théâtrales ne prêtent plus à sourire et son comportement devient difficilement admissible lorsqu'il il s'agit de la présidence d'une nation. 


Il s'avère que Poutine se soit (probablement) évertué à faire élire ce professionnel de la bévue, dans l'espoir de manipuler cette surprenante marionnette à sa guise. Toutefois l'homme du Kremlin et chef incontesté de la Russie éternelle a vite déclaré forfait. Même pour un Poutine, le déficient aux commandes des « States » risquait de présenter plus d'inconvénients que d'avantages. Durant les trois mois de sa gouvernance il a eu le temps de prouver que ses capacités intellectuelles prenaient l'eau. Il est maintenant de notoriété public que ses facultés cérébrales ne dépassent guère celle d'un bus à l'arrêt. Ce sont d'excellentes nouvelles pour la Chine et l'Europe, nouvelles qui permettront de faciliter les équilibres planétaires. 

Les exploits du locataire de la Maison Blanche eurent le grand mérite, jusqu'ici, d'attirer l'attention sur ses incompétences.La décision de bombarder la Syrie n'était qu'un coup de pub aux effets de manches destinés à ses aficionados. D'autant plus qu'il s'agissait, en l'occurrence, de bombarder un aéroport militaire préalablement débarrassé de ses avions. Cela ne mangeait pas de pain et ne pouvait que plaire à ses électeurs. Les menaces à l'égard de la Corée du Nord sont du même acabit et ressemblaient à s'y méprendre aux hurlements d'un coyote dans un désert de sable. Une action qui n'a guère ému le sociopathe Kim Jong Un, l'affable assassin Nord Coréen. Ce dernier n'est ni sot, ni stupide mais s'amuse à provoquer Trump, l'ignare de service obnubilé par sa soudaine puissance. Trump, ignorant les subtilités politiques risque de susciter des problèmes majeurs. 

D'autre part, son côté incontrôlable ouvre une porte aux angoisse. Qui plus est, sa totale impéritie dans le domaine géostratégique, doublée de lacunes abyssales quant à sa connaissance historique de la planète, pourraient créer les ferments d'une troisième guerre mondiale. Impulsif, hargneux et menteur, l'habit présidentiel lui convient comme un insecticide aux doryphores. Vouloir dresser un mur entre le Mexique et les états-unis en singeant Israël ou s'appliquer à répéter la construction comme celle qui divisa l'Europe pendant des décennies, sont des aberrations dégradantes et sont à condamner avec énergie. 

Il n'est pas étonnant de constater la vitesse à laquelle la famille du canard à la Houppe s'est intégrée au palais du dieu des tweets. Aussi ambitieux que le tenant du titre, ils tentent de prodiguer conseils et...savoir vivre aux plus incultes de la famille. Apparemment sans grand succès. Le populiste de service confirme avec volupté ses pulsions mégalomaniaques. Prétendre, avec forces raccourcis en abusant de formules grandiloquentes qu'il est grand temps de ne penser qu'à l'Amérique et aux américains, tout en décidant de supprimer la « Medicare », l'assurance maladie concernant les plus fragiles et donc des plus pauvres - projet de loi déposé par son prédécesseur Barak Obama – est antinomique et scandaleux. Cet as du tweet en délicatesse avec l'intelligence mérite pourtant notre reconnaissance. L'Europe, grâce à ses prises de positions et les analyses foireuses de ses conseillers, se voit contrainte d'évoluer et de procéder à des réformes plus qu'indispensables. 


Sa propension à vouloir désengager les États-Unis de ses charges occidentales est une chance pour le continent et un cadeau fait à Macron. Ses décisions impulsives ou mal calibrées finiront par lui mettre les trois quarts du monde à dos y compris les siens. Ratifier le point de vue des climato-sceptiques est une aberration supplémentaire qui finira par coûter cher au pays.  

Son attitude déplaisante envers la justice, ainsi que la course aux limogeages express de certains de ses collaborateurs ou ministres en disent long sur son sens de la prospective. Il serait plus à sa place sur une scène à jouer les matamores au nez rouge pour public en goguette, qu'à essayer de chausser les pompes de président. Ce personnage dithyrambique, hallucinant par moment, peut facilement berner le simplet crédule et naïf. mais il se décrédibilise très vite auprès de ceux qui ont quelque chose entre les deux oreilles.

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RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...