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PARLONS EN

Parlons en et citons les, puisque ces adeptes de la flatterie, de l'argent et des honneurs. adorent se trouver sur le devant de la scène. Parlons en puisque ces esprits de l'amoralité, champions de la dissimulation ont  l'enrichissement personnel comme but premier. Par atavisme souvent, par sport parfois, par goût de lucre toujours. Le cynisme comme habit de lumière, l'égoïsme comme cache nez, ces promoteurs de la vertu pour autrui ont le vent en poupe. Le verbe haut, la compromission à fleur de peau et un carnet d'adresse bien  orienté, leur permet souvent d'échapper aux foudres de la justice. Ce monde de la combine au service d'un ascenseur social versus politique permet au pouvoir personnel de se développer au détriment d'une grande partie d'une population exsangue.

Idées courtes, imagination en deuil, les politiques se limitent au service minimum. Il s'agit d'éviter vagues et   contestations pouvant mettre leur avenir en péril. Spécialistes de l'endettement, pourvoyeurs de déficits, ils ruinent le pays avec désinvolture. Désinvolture d'autant plus encouragée  qu'ils savent ne jamais rembourser  les emprunts. La France est un pays à la traîne, donneuse de leçon, incapable de se gouverner. Guidée par la nonchalance d'un nombre de cacochymes détruits par la ronde des habitudes. Des rombiers assis sur leurs certitudes, déconnectés de la réalité quotidiennes et aveugles aux troubles qui se profilent de tous parts. Durer n'est pas gouverner. Réalisent-il êtres assis sur un baril de poudre, une allumette enflammée au bout des doigts ?

La société part en quenouille. Le quinquagénaire le constate à ses dépends. La pensée virtuelle, nuage sans consistance, se substitue aux réflexions de fond et accouche d'une uniformité sans portée. Les métiers s'épuisent à vouloir ressembler aux métiers du passé, comme la plupart des journalistes qui ne sont que des « Pinocchio » en bois vermoulu. Sans éducation, agressifs, ne se lassant pas d'interrompre continuellement leur interlocuteur. Beaucoup de journalistes ne méritent pas leur carte de presse. Ils énervent les auditeurs a force de mettre en scène leur insignifiance, deviennent inaudibles et seront bientôt plus détestés que « l'homo politicus ». Les vrais professionnels s'en désolent et payent pour ces tartuffes. Même problème pour l'univers du business artistique qui succombe, lui aussi, aux tares de l’insignifiance. Où sont les chanteurs, et paroliers des années soixante. Où sont les Piaf, les Brel ou Brassens et tant d'autres? Ils ont tous été remplacés par la voix chuintante de petits minets au sexe indéterminé murmurant des textes à jeter, avec la complicité coupable des médias. Les médias se perdent dans les affaires...juteuses de la corruption généralisée. En fait ses choux gras pour éveiller et satisfaire le côté morbide de ses lecteurs et auditeurs. 

Répétant inlassablement les mêmes infos, exploitant les moindres faits nouveaux, quitte à en inventer. Susciter des sentiments de haine, créer des antagonismes. Le chaos est rentable. Le peuple constatant l'étendue de la corruption se révulse. Il est toutefois coresponsable du désastre, puisqu'il accepte de soutenir la corruption en votant infatigablement en faveur des corrompus. Les gouvernements en place ne sont pas le fruit du hasard. L’Éthique cède la place à l'artifice et en appelle a l'indispensable objet permettant de contrer la solitude de l'espace virtuel. L'ultime baroud futile pour ne pas sombrer dans le marécage des dépressions. C'est la fin d'une époque et les prémisses d'un monde nouveau. Les problèmes engendrés par la période de transition ne seront pas aisés à résoudre et nécessiteront beaucoup d'imagination. Imagination qui n'est pas l'atout premier des politiques en charge du gouvernement actuel, usés par des décennies d'habitudes folkloriques.

Le vingt et unième siècle devrait pouvoir clore la porte aux bisbilles intestines et régler le problème de la corruption endémique qui sévit dans la plupart des domaines, sous peine de voire exploser la grogne et les mécontentements. Une étincelle suffirait alors à provoquer un désastre. Les décennies à venir ne seront pas faciles et imposeront certainement des choix difficiles. Les incertitudes du proche avenir compliqueront de toute évidence les réflexions de fond. Comment trouver les réponses adéquates aux questions qui se poseront par le changement structurel d'une société qui s'inventera au jour le jour. Comment discerner ce qui est bon de ce qui ne l'est pas. La situation incertaine, conflictuelle et les égoïsmes populaires ne permettront pas toujours de savoir où regarder ou qui entendre. 


Une chose est toutefois certaine, pour avoir une chance de réussite il faut une nouvelle classe politique. Plus jeune, à l'esprit non pollué par des années d'habitudes et à l'aise avec la puissance occulte de l'informatique. Des esprits neufs, capables de penser autrement, de concevoir avec imagination et en ne perdant pas de vue que c'est l'union qui fait la force.

ALORS...QUE FAIT ON ?

Faut-il pleurer, se réjouir ou se féliciter de la décision de l’Angleterre ? Que faire de cette Europe en loques, de l’espoir perdu pour les milliers de traumatisés de la dernière guerre mondiale. Du rêve ignoré, mal traité et incompris des tribus de technocrates au seul service du commerce et de la finance. Que deviendront ceux qui auront misés avec enthousiasme sur une terre d’avenir où chacun trouverait sa place. Où les histoires fragmentées d’un continent en constant effervescence deviendraient l’histoire d’une Europe au service de l’occident. Les égoïsmes nationaux, l’appât du gain, l’ego démesuré et immature d’un certain nombre de politiciens ont cassé le jouet. L’Utopie, seule pourvoyeuse de progrès, a cédé la place au dollar et la couardise du politique a fait le reste.

Great Brittan in ou out n’est que relativement secondaire. Il s’agit de nous interroger sur l’avenir pour savoir si nous sommes prêts à construire l’Europe. Sommes-nous prêts à poser les bases d'une confédération européenne au service du citoyen. Ou préférons nous une Europe du type des années trente et les risques inhérents à ce retour en arrière. La nostalgie d’un passé que la plupart des citoyens n’ont pas connu et imaginent plus confortable et moins anxiogène que l’époque présente, est une illusion, une vue d’esprit. Dispersés, le chacun pour soi ne pourrait que nous soumettre à la loi du plus fort, comme cela fut le cas du temps des chemises brunes. Les pays, individuellement, dépenseraient des fortunes pour leurs défenses qui, de toute façon, resteraient limitées par manque de moyens et la concurrence entre pays dits « libérés » du joug de Bruxelles tendrait à croître, déstabilisant d'autant les communautés.

Cela risque d'éveiller quelque idée malsaine et aiguiser l'appétence de ceux qui auront su trouver leur place dans la mondialisation. Notre choix déterminera la place que nous tiendrons dans la mondialisation. Seront nous des nains éparpillés dans un nuage d'illusions ou serons nous capables de répondre aux exigences de la mondialisation. Une Confédération Européenne peut faire jeu égal, sinon plus, face aux États-Unis, la Chine, l'Inde et l'Afrique.

Il est inenvisageable de construire une telle confédération avec la troupe de dépressifs et de bras cassés actuellement au pouvoir. Ces caciques, enracinés dans des coutumes d’un autre siècle, plus intéressés à sauvegarder leurs acquis, que rechercher des solutions à la complexité d’un monde en mutation. Lobotomisés de naissance ils ne font qu’ajouter l'erreur à leurs ambitions personnelles. Il n'est plus temps de laisser les contribuables endosser le coût de la corruption. Le spectacle désolant et quasi quotidien des affaires concernant les désœuvrés de la politique, les bagarres et petites intrigues  favorisant carrières et prébendes ne devraient plus exister dans les pays se targuant d'êtres des démocraties.


Ces besogneux de la fonction publique ignorent êtres assis sur un baril de poudre dont la mèche n'attend que l’allumette. Un coup de balais serait salutaire. Il est urgent d'offrir des opportunités aux nouvelles générations. Celles ouvertes aux rêves, capables d'engendrer les utopies qui mènent aux grandes réalisations. Des hommes tels que: Einstein, Gandhi, Mandela, Martin Luther King, De Gaulle, Churchill, la famille Piccard ainsi que beaucoup d’autres, ont balisés les chemins nous indiquant la route des possibles.


NB : La confédération exclura de facto l’Angleterre et ne concernerait que les pays de la zone euro, condition « sine qua non » à l’harmonisation du système fiscal. Créer une constitution européenne approuvée par le citoyen. Un gouvernement central élu, une armée et une frontière sûre. Une Europe à deux vitesses, certainement. Peu importe le nombre de pays qui voudront participer à cette nouvelle aventure.

RENOUVEAU

Nouvel an ! Le temps de la frénésie, des derniers achats et des projets culinaires. Le temps où tout fait ventre, où la bouffe s’associé aux bonnes résolutions. Le passage obligeant la frustration de s’ouvrir à l’envie et le regret à l’espoir. L’hypocrisie permanente des petits souhaits à enjoliver l’avenir. Les religions continuent à exercer leur fonds de commerce et tempèrent à peine les sempiternels ravages commis au nom du Dieu unique. La course aux faux besoins, aux amis virtuels et objets inutiles. La ronde des présents pour motiver la reconnaissance et susciter un sentiment d’appartenance, de proximité avec l’autre et rompre ainsi le cercle des solitudes. L’homme abandonné, ignorant l’ami qu’il nourrit en son sein. Spectre noyé dans le vacarme du quotidien et vêtu de néons à la lumière blafarde, il participe aux danses éphémères de l’illusoire sur la crête séparant les abîmes du vide et de l’insignifiance. 

La société où l’avoir n’est qu’une possession supplémentaire versé sur le tas de l’inutile, où les étrennes à peine déballées et sitôt revendus, sont accompagnés de vœux qui ne servent que l'espérance d'une aube rassurante aux promesses de bonheur acheté à crédit. La peur mêlée d'indifférence, le regard aveugle à l'avenir. Des repères perdus dans le chaos du non-sens. L’horizon des possibles s'éloigne à mesure que grandissent les angoisses du vide. Ils parlent, prononcent des phrases sans contenus pour rassurer les imbéciles en attente de solutions. Une cacophonie de l’intransigeance où les égoïsmes se mesurent à l'incompréhension de l'autre. La planète traverse une très mauvaise passe qui pourrait correspondre à l’effondrement de notre civilisation. Plus de sept milliards d'individus peuplent nos cinq continents. Cinq cents multinationales se  sont emparées de cinquante-deux pour cent des richesses de notre planète, laissant un grand nombre d'indigents au bord de la route. Une misère programmée dans le but non avoué de favoriser la docilité d'une main-d’œuvre corvéable et bon marché. 


Un maigre salaire remplace le fouet de l'esclavage des sévices utiles du temps des barbares. Une poignée de politiques au service de la finance, accompagnés d’une tribu de religieux,  scellent le sort d'une multitude de hères en déshérence. 

Un noyau restreint de cyniques entament les grandes manœuvres politico religieuses pour le pouvoir et la possession des biens de notre planète. Les faits sont avérés et ces entreprises à caractère pseudo spirituelle élaborent leur fortune en puisant avoirs et pouvoir dans la poche du pénitent qui, a l’écoute des chants du livre et bercé par une liturgie parfumé à l’encens, s'achète les indulgences, gages de paradis. La bonne parole permet de rendre tolérable l’intolérable et nous enjoint à considérer la souffrance comme un rachat de pêchés. Une bourgeoisie de la bonne parole, porteuse du dogme et souvent avide de pouvoir, prompte à condamner le chemin non conforme aux livre, interdisant toute recherche personnelle.

Le contribuable, cet homme de peine au service de quelques « happy few » aura droit aux discours, aux promesses sans lendemains et à l’espoir d’une aube joyeuse. Promesses sans conséquences qui permettent aux politiques de s’affranchir du temps entre deux élections. Le contribuable, ce bâtard sans mémoire situé entre deux extrêmes, finance les guerres que se déclarent les gouvernements, ainsi que la reconstruction des pays dévastés par ces dernières. En outre il a le privilège de mourir au champ d'honneur pour sauvegarder les intérêts de ceux qui encaissent les dividendes générés par les conflits. Une médaille posthume habillera la victime du cynisme ambiant. L’opulence démesurée pour une poignée de spéculateurs, la misère crasse pour un nombre croissant de déshérités, victimes de l’avidité et de la corruption. Guerres, révoltes et saccages…une suite d’escroqueries sous forme de paquets cadeaux livrés franco de port à l’humanité. Politiciens asservis aux lois de la finance. Quel sort pour la nouvelle année ? Une répétition de la précédente…avec sa cohorte de mots, d’intentions, de promesses et de projets inutiles ou un « remake » des années quarante ? 

Tous les ingrédients en faveur d’une catastrophe sont réunis. Bulles économiques et son cortège de faillites annoncée, soulèvements, révoltes, guerres, famines, corruption et incompétences généralisées ne demandent qu’à éclater au grand jour. Aucune instance ne dispose des armes capables d’endiguer une telle déferlante. Les bonnes volontés, il y en a, ne suffiront probablement pas à freiner les velléités suicidaires d’une bande d’illuminés qui tiennent nos sociétés en otage. Des gouvernements incompétents, des politiciens achetés et des spéculateurs inconscients, conduisent notre civilisation au désastre. Que pourrions-nous souhaiter pour cette nouvelle année si ce n’est la démission collective de tous les imbéciles qui nous gouvernent. Donner des voix à l’intelligence et découvrir ce qui nous unis plutôt que de guerroyer pour s’approprier les biens d’autrui. Savoir vivre ce que nous sommes. 

Ce ne sont là que des souhaits à court terme, disons valables du premier au quinze janvier, avant que les mauvaises habitudes ne reprennent le dessus et nous rapprochent de l’inéluctable échéance...

INSTABILITES

En 2003* nous avions annoncé le désastre prévisible en cas d'invasion de l'Irak. Nous avions prétendu qu'une déclaration de guerre équivaudrait à mettre tout le Moyen-Orient à feu et à sang. Puis l'Oncle Sam, une fois de plus, nous prouva son incompétence en matière de géostratégie. Sous des prétextes fallacieux sentant le pétrole loin à la ronde il attaqua « le tyran et dictateur » Irakien sans en mesurer les conséquences.  A la manière des cow-boys du far-west, on tire d'abord, on discute ensuite.  Disposer du  pouvoir ne dispense pas du recours à la réflexion, surtout quand on rêve de manipuler la planète. L'Europe, hormis la France qui a sauvé l'honneur par le discours de Dominique de Villepin devant l'ONU, n'a pas été à la hauteur de ses ambitions. 


Voix discordantes, lâcheté et peur de déplaire aux États Unis, notre continent s’est plié aux exigences et aux allégations de la clique de Washington et son dévoyé en chef – Georges W. Bush. Le prétexte d'éliminer le despote Saddam Hussein, assassin de son peuple,  fut rapidement entériné pour des raisons morales par les va-t’en guerre.  

Le conflit de l'Irak fut un bon business, organisé de main de maître par une bande de truands esclavagistes, avec l'aide et le talent du baladin en chef Donald Rumsfeld dans le rôle du maître de cérémonie. 

Les affrontements entre pays musulman sont, la plupart du temps, le fait de stratèges gouvernementaux adeptes du toujours plus.  Pour répondre à leurs besoins territoriaux dans l'espoir d’établir un Califat à terme, les partisan du permis de tuer, se voient donc obligés  d'étendre leur hégémonie.  Il s'agit de  convaincre les populations concernées, d'adhérer à leur cause en acceptant de mourir pour glorifier l'Islam d'un côté ou le capital de l'autre. Tous les moyens sont bons. De la propagande à la pédagogie, de la terreur à l'élimination physique et de l'emprisonnement à la déportation. In fine ce sont toujours les dirigeants du jeu de massacre qui récoltent gloire et butin en foulant au pied les nombreuses victimes collatérales. Saddam Hussein assassin ? Efforçons nous de ne pas éclater de rire devant la tragédie du Moyen orient. Quel gouvernement n'a pas de sang sur les mains ? 

Quel gouvernement n'a pas son côté obscur, son tiroir à combines et ses placards à cadavres ?

Le cynisme des états est à son comble quand les marchands d'armes se substituent aux politiciens. Régnant à leur place à travers l'arme de la corruption, mettant la prévarication au tableau d'honneur en tablant sur le principe que tout homme a son prix. Si cela ne suffit pas on élimine !

Le Moyen-Orient, hier berceau d'une culture millénaire dont témoignent les nombreux vestiges qui parsèment les routes du savoir, est aujourd'hui en proie aux plus grands désordres. Luttes ethniques, luttes intestines, lutte de pouvoirs entremêlées de prétextes religieux. L'Occident, pétrole oblige, abat également ses cartes, ravivant les flammes de l'enfer.  Notre histoire a bien du mal à survivre dans cette situation désespérée. Le manque de discernement des uns, le fanatisme des autres, transforment petit à petit cette contrée en cimetière. Par manque de clairvoyance, par aveuglement et par la rapacité de pouvoirs dévoyés, ces pays  finiront par mettre genou à terre...  l'Intégrisme, une réponse imbécile, obscurantiste aux attentes des désespérés cherchant leurs voies dans l'existence. L'intégrisme n'est qu'un élément de pouvoir entre les mains d'un ignorant assoiffé de domination. Soumettre, écraser et terroriser sont les armes de destruction massive de l'ignare.

Les responsables politique des guerres de religions, Djihadistes et Al Qaida en tête, officient principalement dans des contrées tels que l'Afghanistan, le Moyen-Orient et l'Afrique. – Ces conflits idéologiques et géostratégiques où l'hypocrisie et le mensonge  le disputent à une démagogie de pacotille, ne sont que des combats d'arrière-garde. Gagner des zones d'influences pour les chiites comme pour les sunnites avec l'Amérique au centre faisant le jeu des deux avec l'assentiment bienveillant de l'occident. Livrer des armes, fermer les yeux et détourner la tête est une façon de gouverner convenant parfaitement aux industries. Les populations sont là pour essuyer les plâtres et faciliter l'accès au trône du grand capital. En armant les djihadistes pour combattre les russes en Afghanistan, nous avons ouvert les portes à nos adversaires de demain et favorisé la naissance d'une puissante armée intégriste. 


L'Europe mesure-t-elle seulement l'immense danger du fanatisme dans les pays musulman ? Fanatisme exportable vers nos contrées.

Notre statut d'anciens colonisateurs - dont nous ne nous sommes pas encore entièrement affranchis - nous confronte aujourd’hui au passé. Et à sa rançon. L’Histoire nous a montré et continue à nous enseigner que nous ne pouvons impunément exiger la soumission de peuples sans pâtir, tôt ou tard, de revers de médailles. Nos prétentions hégémoniques ont la peau dure.

Comme beaucoup semblent l'oublier, il n'y a pas de peuples inférieurs ou supérieurs. Il n'y a que des peuples différents et dignes de respect. Le bon sauvage n'est qu'une vue de l'esprit, entretenue par le sauvage qui est en nous. Une image qui nous rassure sur nous-mêmes. 

Alors quel avenir pour nos sociétés ? Le petit nombre de cumulards détenant la majorité des biens de notre planète, frustrant ainsi le plus grand nombre du minimum vital fera, à n'en pas douter, tout ce qui est nécessaire pour augmenter sa mainmise sur les richesses de nos continents. Ils sont dans leur rôle, du moins en sont-ils convaincus. De plus nous leur facilitons la tâche en leur tendons la verge pour nous faire molester. Incapables de cohésion dans nos démarches, nous attendons que cela se passe ! En écoutant un tribun talentueux raconter n'importe quoi, nous succombons facilement au charme du verbe, avec pour conséquence la division. La plupart d'entre nous acceptent, dans une  molle indifférence, de se plier au divers diktat, de se livrer pieds et poings liés aux exigences des modes de toutes sortes, de s'abrutir aux jeux informatiques et de payer pour les erreurs commises par ceux censés nous gouverner.


Le changement n'est pas encore pour demain !  Il n'interviendra pas avant que nous remettions la main sur notre dignité et que nous réapprenions à dire non. 



* Voir article "L'énorme éclat de rire de Saddam" (Archives HNS de 2006) 



  




GENEROSITE


Inégalités dans le monde ...
Que nous pouvons être ridicules, grotesques et vaniteux ! Faire la guerre pour conclure la paix et pleurer des larmes de crocodiles sur les misères dans le monde. Nous créons des institutions pour lutter contre la faim et récoltons des dons – dont, au passage, nous savons pertinemment que le plus souvent, ils ne parviennent pas à leurs destinataires- le tout sous une forêt de micros et de caméras à seule fin d’étaler notre générosité... 

L’occident aura dépouillé les populations d’une grande partie de leurs biens sur cette planète, ruinant l'existence de milliards d'hommes, de femmes et d’enfants. Souvent au nom de religions ou d’idéologies ethnocentristes, nous n’avons su que piller, martyriser et tuer.


Nous avons déboisé à tout va et sans vergogne la forêt  nourricière d'une multitude de peuples, expropriant à bras raccourcis pour nous approprier des sols et sous-sols riches en minerais de toute sorte. Aujourd’hui nous organisons un service après-vente pour, en réalité, maintenir ces pays spoliés dans le giron de l’occident, en se donnant l’illusion de se racheter une (bonne) conscience. La voracité de l'occident en matière d'enrichissement et de recherche de pouvoir, s'est élaborée et se perpétue sur le dos des autochtones éparpillés sur les cinq continents de notre planète. Ces derniers sont contraints de mendier les quelques miettes indispensables à leur survie, à ceux qui les ont chassés de leurs terres. Beaucoup de peuples vivant en autarcie dans leurs environnements respectifs, que nous considérions primitifs, se révèlent l'être beaucoup moins que nous le pensions. Ils vivent en étroite harmonie avec la nature, la respectant en ne prélevant que le stricte nécessaire à leur consommation du moment et laissent le temps à la nature de se régénérer. Ils représentent dans beaucoup de domaines l’équilibre du présent.

Par contre nous, les bâtisseurs de cathédrales, hissant notre arrogance à la hauteur des flèches de clochers d’églises, nous avons mis, par notre suffisance et par notre vanité, la planète en coupe réglée.

Inégalités en Afrique du sud
Nous empruntions la parole des dieux pour exterminer sans états d’âme tous ceux qui ne voulaient pas suivre la ligne évangélique imposée par les  (potentiellement) pédérastes  ecclésiastiques du cru. Nous nous comportions comme des intégristes de la pire espèce, à l’image de ceux pratiquant le djihad Islamique d’aujourd’hui.

Notre soif de conquête et notre besoin de dominer, de s’approprier et de  posséder les biens d’autrui, nous ont amené à soumettre, à détruire, à voler et par conséquent à mettre à mal des continents entiers. Sans complexes nous aimerions pouvoir continuer à afficher notre suffisance, nos certitudes et notre supériorité loin à la ronde, mais voilà…la situation n’est plus la même. Le monde change !


Le descendant des martyrs d’autrefois relève la tête et présente aujourd’hui une addition contraignante. Nos anciens colonisés, peut-être en réponse inconsciente aux exactions du passé, nous colonisent à leur tour. Il y a là un inévitable mais pourtant prévisible retour de bâton. Et cela nous fait réagir d’une manière disproportionnée, confrontés que nous sommes à nos démons de haine et de rejet. Lorsque nos pères ou grand-pères envahissaient un territoire, ils ne se posaient pas de questions. Si la tribu, le peuple à soumettre s’opposait aux méthodes employées, ils étaient tués ou, au mieux, emprisonnés. Notre vanité, notre certitude d’être au-dessus des autres nous poussent à la condescendance, et nous incitent à croire que les autres sont à notre service. Nous avons passés par l'épée, durant des siècles, les hommes, les femmes et les enfants  que nous découvrions au hasard des expéditions organisées par les Rois, les Princes ou de riches marchands de biens.  Qui plus est, nous les avons également soumis par l'esprit en permettant à l’église de les  évangéliser à tout va. Une autre manière de les dépouiller de leurs richesses.

La conquête par les croisades ...
Nous avons massacrés au nom de Dieu et nous nous étonnons  que certaines  populations nous demandent des comptes à travers leur descendance. Depuis nous n’avons eu cesse d’entretenir massacres, tortures et viols pour le plaisir de quelque gouvernement corrompu ou dictateur d’opérette. Une multiplication d’holocaustes auxquels l’occident a volontairement tourné le dos et qui sont tous restés impunis. Et ce n’est pas fini…

En mille neuf cent quarante-cinq, larme à l’œil, nous disions : « Plus jamais cela » or nous continuons de plus belle à massacrer en rond pour des motifs imbéciles liés à nos égoïsmes, à nos désirs de puissance, par convoitise ou par esprit de lucre.


Mille sept cents quatre-vingt-neuf, c’est l’année où un peuple a décidé de prendre son destin en main. Cet événement n’est pas si loin de nous et l'aveuglement des petits potentats, cette poignée de caciques qui détiennent le 60% des richesses de notre planète, seraient bien inspirés de s’en souvenir et de rester sur leurs gardes. Le jour où les laissés pour compte, dos au mur, n'auront plus rien à perdre et se mettront en mouvement, ces indécents seront les premiers à mordre la poussière. Le politiquement correct ne sera alors plus à l’ordre du jour.



NB.
Et maintenant ? Le moment serait-il venu de nous libérer de nos entraves ?

Le moment serait-il venu de mettre nos exigences du « toujours plus » sous le boisseau ? Serions-nous capables de donner une chance au genre humain, de distribuer plus équitablement les biens offerts par notre planète. Sommes nous enfin prêts à instaurer une morale universelle ou, pour le moins, y tendre ? Il est difficile de ne pas succomber au pessimisme en constatant que l'homme d’aujourd’hui ne dispose plus du recul nécessaire pour appréhender la réalité du fonctionnement de la société dans laquelle il vit. La situation générale et par conséquent la sienne, faute de perspectives, ne suggèrent que voies sans issues. Cette situation non maîtrisée et affolante démoralise le plus grand nombre et pousse l'individu à la déresponsabilisation. L'épée de Damoclès que la société mutante brandit au dessus de nos têtes n’engendre qu'angoisses, craintes et découragements.

Il est de plus en plus difficile de se faire une opinion, tant l’évolution de notre société est rapide et incohérente. Rapide aussi la détérioration de l’éthique politique. La corruption règne en maître a tous les échelons, renforçant le pouvoir de ceux qui l'ont au détriment des classes moyennes et des classes ouvrières. La perspective des lendemains qui chantent se met au soleil couchant et finira par disparaître complètement.

LA CHASSE AUX FAUX CULS

 
A considérer la culture des armes, l’attrait immodéré pour la finance et l’engouement voué au pouvoir, l’histoire nous incite à chercher un quelconque lien correspondant à une période similaire dans le passé de l’humanité. La présente situation de l’homme dans son environnement international est unique. De son état primitif à celui de sauvage, de marchand d’esclave au chef de guerre et de criminel à bourreau, sous des prétextes fallacieux, l’homme, pour se dédouaner de toute responsabilité réussit à détruire les civilisations qu’il a fait naitre.


 
Le 21nième siècle lui offre l’occasion de mettre fin à toute vie sur la planète. Une façon comme une autre d’avoir le dernier mot.


Cette fin de cycle, résultat de notre aveuglement et de notre déraison mettra, espérons-le, un terme à la famine organisée par nos insuffisances. Cette fin de cycle mettra, peut-être, la misère des populations, aujourd’hui géré à rebours du bon sens pour des raisons idéologiques, à l’ordre du jour. 

Tout est organisé autour du noyau dur de la finance internationale… avec le consentement tacite du petit personnel politique qui y retrouve ses billes. Pour convenances, supposées étatiques ou géostratégiques, nos institutions finissent par éclabousser les démocraties, ou supposées telles, dans la plus grande indifférence.  




Nous sommes en échec durable ! Les fonctionnaires politiques, ou devrait-on dire, les politiques se la jouant à la manière du fonctionnaire ayant comme seule ambition dans la durée, de s’asseoir sur le coussin de la retraite en pantouflant entre havane et cognac, serrant les fesses pour ne pas commettre d’impairs trop visibles.

Un chemin peuplé de combines, ou le sort de la population dépend du degré de pollution intellectuel de tel ou tel député ou ministre en charge. De discours en fausses promesses, c’est le bal des faux-culs en habits du dimanche. Ils vivent pour se faire élire ou réélire en organisant des votations coûtant la peau des fesses. 

Pour ces amateurs de mini pouvoirs, l’importance c’est de rester en place, de durer et d’engranger avec, en guise de récompense consenti par les princes du pouvoir financier, de faire main basse sur le fruit du labeur populaire. Les quelques responsables qui sortiraient du lot sont incapables d’agir faute de soutien.


Nous savons que le monde est gouverné par une poignée d’individus aux pouvoirs exorbitants. Les clés de leurs succès reposent principalement, sur la dolence des chefaillons gouvernementaux, tenus en laisse par la promesse de lendemains qui chantent et la docilité des populations à bout d’espoirs. Il faut du carburant pour faire fonctionner la machine et quel meilleur carburant que l’énergie d’un peuple. Un système financier n’est pas un idéal en soi mais devrait permettre, au moins, de créer les structures nécessaires pour favoriser l’avènement d’une véritable démocratie.
Depuis l’ancrage de la finance dans une mondialisation sans régulations, avec ses excès spéculatifs pervers, la porte aux explosions populaires s’ouvre toute grande. 


Si la présente situation devait perdurer ce ne serait qu’une question de temps, de quelques années tout au plus, avant le début de soulèvements de masses. Les siècles écoulés ne servent plus de repères. Aujourd’hui, un pouvoir régional, national ou continental, ne peut plus se contenter de gouverner par la corruption.  Une population, quelle  qu’elle soit, a le droit de pouvoir réclamer et obtenir la  justice, l’équité et le respect. La couardise de nos dirigeants ne pourra engendrer que mépris et colères, rendant le ou les pays totalement ingouvernables. 


Toujours par convenance géostratégique nous fomentons des guerres de religions  ou alimentons celles qui naissent spontanément avec comme résultat de réinventer, des siècles plus tard, l’inquisition de sinistre mémoire. 

Toujours pour le bien de celui que nous combattons, mais en réalité il s’agit d’un prétexte à assujettir des populations pour mieux les piller.

La sophistication de ces guerres, déclarées au nom d’une hypothétique démocratie à instaurer n’ont, semble-t-il, peu d’équivalence dans notre histoire. Il est vrai que certaines conquêtes du passé, si brutales qu’elles furent, n’ont pas toutes été le fait d’exterminateurs, de fous ou d’imbéciles en mal de gloire. 


Grecques, Romains, Mongols et Arabes ont aussi essaimés du savoir sur leur chemin. Entre l’écriture, la connaissance et les œuvres d’art, les populations vaincues ont souvent bénéficiés d’une précieuse semence qui leur permit d’y trouver, à travers les siècles, une certaine matière à épanouissement.



NB. Déjà de violents soulèvements éclatent aux quatre coins de notre planète. Ce ne sont là que les prémices d’une situation en développement et le résultat d’une oppression, sans commune mesure, de quatre-vingt-dix pourcents de l’humanité au profit des dix pourcents restant. Quand il n’y a plus d’espoir, quand il n’y a plus de rêve, mais que la peur pour faire face au quotidien, il ne faut pas s’étonner que les peuples se retournent contre les initiateurs de cette société, qui ont fait leur beurre en vendant du bonheur virtuel.

RIEN QUE DU VIRTUEL

Quel désenchantement que de constater jusqu’où l’humanité se complait-elle dans une sorte de  désespoir collectif, à presque revendiquer de ne vivre qu’au travers du prisme de virtuelles réalités.
Tant sur le plan politique que celui des émotions au quotidien, l’espoir rejoint la malle aux souvenirs. L’action cède la place à une virtuosité langagière mais la cacophonie générale souligne l’inanité des propos.

Le réel l’abandonne à l’illusoire et chaque jour n’est plus que scène de bastringue. Le rêve du devenir se libère dans le bruit des verres de champagne s’entrechoquant pour fêter un instant d’égarement et exorciser l’ennui, dans le triste dessein de donner odeurs et couleurs à nos lendemains.

 
Dans l’incapacité et la crainte de subir le poids de l’avenir, l’imagination et les visions rétrécissent, se convulsent et disparaissent. La lumière du futur semble absorbée par la désespérante ignorance et par la paresse intellectuelle de nos édiles. On ne pense plus, on digère avec nostalgie les souvenirs d’un passé révolu. Ressusciter ce qui fut, en guise de précepte d’avenir, n’est qu’offrande biaisée.

Une politique désordonnée, des politiciens dévalués par des égos d’une affligeante stérilité. Leur éthique mise en sommeil… tout finit par se complaire dans un climat de corruption banalisée. Une duperie qui s’infiltre dans les mœurs.  


Les « Al Capone » de la finance, spécialisés dans le dépouillement de la classe moyenne, font danser la polka à nos dirigeants, inaptes à gouverner et par trop inféodés au capitalisme le plus débridé. Ces mafieux du profit à court terme,  s’approprient le pouvoir perdu des gouvernants et transforment ministres et fonctionnaires d’état en marionnettes dont ils se jouent. La société est entrée de plain pied dans la décadence et annonce l’émergence d’un cycle nouveau. Le sort de notre oligarchie occidentale s’assimile, au mieux, à des dommages collatéraux, prétendent les financiers affameurs . Les responsables gouvernementaux, plus « mollusques parasitaires » qu’éclairés se mettent à l’abri de la vindicte populaire en s’enfermant dans leurs tours d’ivoire pour y protéger le produit de leurs vols. En d’autres temps, ces affameurs éhontés auraient mérité la corde !

 
A quand la révolution ? A quand la fin de l’autoflagellation d’une certaine partie de l’humanité  incapable de se dresser contre les prébendes des nantis ? Se soumettre à l’injustice ne fait que renforcer les pouvoirs en place. 

Le moment des règlements de compte où les gueux donneront corps à leurs colères approche. C’est, à n’en pas douter, le manque d’équité qui mettra le feu à la maison.

LES NAINS DE BRUXELLES

Capitale Européenne ou se voyant comme telle, haut lieu de la gouvernance exercée par Bruxelles, cette ville au détriment de ses sujets, n’est qu’une agglomération de fonctionnaires, mi pieds nickelés, mi helzapopin. Elle rivalise d’arrogance, de prétention, elle semble certaine d’avoir la science infuse. 

Elle compte des spécialistes de la miniaturisation intellectuelle, des réducteurs de petits pois, des calibreurs de haricots et des inventeurs de règles qui ne leurs coûtent rien mais assombrissent la situation des entrepreneurs d’une Europe en construction… stagnante. Quand des politiques à la vision  restreinte ne savent que faire, ils y postulent pour un fauteuil.



Ils sont ainsi assurés de pouvoir continuer à ne rien faire tout en percevant un bon salaire. Pérorer dans le vide, brasser des idées inventées par d’autres et distribuer bonnes ou mauvaises notes à divers pays, devient l’orgasme suprême. Ils se pensent intelligents et jouent à prendre de la hauteur pour mieux fondre sur le ou les pays en difficultés. L’exemple de la Grèce est plus que parlant !

Aujourd’hui Bruxelles hausse le ton et voudrait nous faire croire qu’elle ne fut pas au courant de la situation financière de la Grèce.* De deux choses l’une soit ils ne savaient pas et ce ne sont dès lors qu’un ramassis d’incapables à jeter aux orties, soit ils savaient et dans ce cas, c’est pire, ils se font complices d’une monumentale escroquerie.        
                                                       
Toute la finance savait que le pays n’était pas prêt à entrer dans la zone euro, y compris et surtout les agences de notation. Ce fut un secret de polichinelle.

Et maintenant, comme d’habitude et pour mieux illustrer leur couardise, ces politiques à la petite semaine refusent d’endosser leurs responsabilités. Il est en effet plus facile et moins éprouvant pour l’ego, de trouver un bouc émissaire : La Grèce est la proie idéale.

Le « tourner en rond » reprend de plus belle et voilà qu’Ils se transforment en juges avec une mauvaise foi frisant des sommets d’hypocrisie. 


Quel meilleur exemple que cette volonté d’entamer des ententes communautaires pour tomber à bras raccourcis  sur cette nation exsangue. L’Europe doit tout à la Grèce - le pays d’Aristote, de Périclès de Platon, de Pythagore, de Socrate et de biens d’autres hommes à la carrure universelle et sans aucune équivalence dans le monde actuel - à commencer par la démocratie.

*2001 – entrée de la Grèce dans la zone euro et sur recommandation de Lehman-Brothers.

Il s’agissait d’hommes visionnaires,  curieux, inventifs, sachant mettre leur société en perspective. Ils étaient  ouverts sur l’inconnu, n’hésitant pas à élargir et confronter leur savoir aux influences égyptiennes. 

Ce sont ces hommes qui nous permettent aujourd’hui  d’espérer assister un jour, à la vraie naissance d’une Europe Unie.   La richesse de cette Grèce antique fait partie de nos racines et aujourd’hui encore elle représente le socle incontournable de notre structure mentale.    
           
 Aujourd’hui nous sommes soumis à une micro société aux idées courtes, immorales, manquant de courage, hypocrites, égoïstes, refusant d’endosser responsabilités et devoirs. Nous sommes entourés de piques assiettes assoiffés de pouvoir aux egos démesurés. La seule éthique à l’ordre du jour c’est l’argent et encore l’argent. Aucune compassion pour ceux qui habitent des taudis sans hygiène ou qui « font » les poubelles des discounters dans l’espoir de s’offrir un repas avec de la marchandise périmée.


C’est cette société de vautours qui affame la Grèce et martyrise sa population devant l’indolence coupable des habitants d’une Europe inexistante, un château de cartes qui tient debout par des mots, des palabres à l’infini et de la salive perdue.



NB. Il est impossible de faire fonctionner  une union, fut-elle européenne, sans un minimum de sens moral et sans la participation de sa population. La société doit pouvoir adhérer à un symbole et faire sienne la confiance que devrait susciter la construction de cette Europe, indispensable à sa propre survie.

 Les technocrates, ès maitres en suffisance,  enfantent et alignent des formules et des chiffres, faute de talent et d’imagination. Le peuple, lui, a besoin d’enfanter un idéal, un espoir et une émotion. Le technocrate est voué à la momification, le peuple à découvrir son âme.

Que les gouvernants prennent garde, la duplicité est mauvaise conseillère. Qui plus est, l’hégémonie de Berlin sur l’Europe, versus madame Merkel, pourrait rapidement se transformer en handicap.

LES « CRO-MAGNON » DE LA POLITIQUE

Les impétrants collecteurs de biens publics, mendiants modernes, défigurent leur image en la diluant dans l’insignifiance. Ces pauvres hères sont incapables de subsister sans  l’aumône des peuples, qu’ils remercient par des gesticulations quelque peu indécentes, des paroles soporifiques et des promesses de « Papa Noël ». 

Pire encore, ils persistent à nous prendre pour des demeurés en nous faisant croire qu’ils parlent et agissent dans l’intérêt des peuples. 

Ces acrobates de la politique, sensés ouvrir la voie vers la démocratie et une justice pour tous, préfèrent vivre dans l’ignorance des devoirs de leur charge.

A les voir occupés à assurer leur bien-être et celui de leurs familles, beaucoup doutent de leur capacité à gouverner.Partout, aux quatre coins de notre planète, le corps social se fissure. Les mécontentements, les inquiétudes et les angoisses croissent de manière exponentielle faute de perspectives. Les colères dues à l’inertie politique se déversent dans les cités. Mais les responsables, paniqués par la situation internationale, ne cherchent qu’à gagner du temps. On ne peut demander aux coupables du chaos, de remettre de l’ordre dans l’état du monde. Trop longtemps nourris au vinaigre de la finance, ils ont atteint leur seuil d’incompétence.

Médias, partis politiques, banques, institutions internationales, associations, voire simples citoyens, dessinent sans relâche l’image d’une tour de Babel s’imprimant au fronton de notre quotidien.

La lâcheté généralisée permet de s’affranchir de la misère et de la souffrance, de tolérer le meurtre, la tyrannie et la famine. L’esprit de lucre achève le travail en transformant ce qui reste de l’homme en bête immonde, insensible à toute détresse. Nous sommes arrivés à la croisée des chemins. Il est aujourd’hui impossible de justifier que seul  « un pourcent »  des habitants de notre planète dispose de toutes les richesses du monde au détriment des quatre-vingt-dix-neuf pourcents restant.

Grâce à internet les informations se propagent à très grande vitesse et ce qui fut possible d’occulter hier, ne l’est plus aujourd’hui. Plus aucun gouvernement n’est à l’abri de la curiosité d’enquêteurs bénévoles au service des populations. 

 

Merci aux hackers (anonymous) qui révèlent au grand jour les magouilles gouvernementales, militent pour mettre un frein à la restriction de nos libertés et faire barrage à l’appétit des gros conglomérats. Par  «Wikileaks »  nous sommes, presqu’instantanément, informés de la corruption généralisée des pouvoirs en place, au grand dam de certaines dynasties modernes. Ce n’est pas par hasard que  « Julian Paul Assange »  risque cinquante ans d’emprisonnement dans les geôles américaines. Les révélations que nous lui devons, nous permettent de comprendre à quel point nous sommes manipulés. Ces vérités sont mal acceptées par les pouvoirs, ainsi délestés de leurs secrets.


Ils veulent la tête d’Assange. Internet, en phase d’ascension fulgurante pourrait devenir un impressionnant contre-pouvoir populaire. Steve Jobs avait l’habitude de dire : « Think different » (pensez autrement). Cette nouvelle manière de penser trouve tout son sens dans la situation politique actuelle. Un monde est en train de disparaitre. Un nouveau se construit sous nos yeux et s’impose inéluctablement, sans espoir de retour. Il faut en être conscient !
Malgré les vœux de certains nostalgiques, la guerre de 14/18 est derrière nous et le retour à la bougie peu probable.


L’Union fait la force, cette notion n’a pas d’âge et nous devons nous en souvenir. Si nous voulons survivre au marasme du monde qui s’éloigne, préparons-nous  à assumer l’histoire qui s’écrit en toutes lettres sous nos yeux. Devenons européens pour faire vivre et prospérer nos contrées, garantissant ainsi, des lendemains moins tumultueux que ceux que nous vivons aujourd’hui. 

Cela est possible !

PERTE DE CREDIBILITE


Israël ! Quel curieux gouvernement et quelle tristesse de constater que ce petit Etat se marginalise toujours d’avantage. Par l’intransigeance de son gouvernement il se met à l’index et terni l’image de son passé. Souvenons-nous du peuple martyr et de ce qu’il a subit lors de la dernière guerre mondiale, sans parler du refus catégorique de la plupart des pays occidentaux d’accueillir les juifs revenus des enfers. Sombres souvenirs qui ne plaident pas en faveur de nos concitoyens.

Contritions, mea-culpa, remords tardifs, cas de conscience et mauvaise volonté. Ce fut le bal des faux-cul. En réparant l’injustice faite aux juifs nous en avons commis une nouvelle envers le peuple palestinien, le dépouillant de son territoire afin que les juifs puissent créer leur nation. Dans l’esprit du Likoud ce fut le retour triomphal du peuple élu vers les sables biblique et celui du palestinien vers la soumission et la misère.

L’implantation de l’Etat d’Israël sur le territoire palestinien fut menée tambour battant avec la brutalité que nous connaissons. Pire l’agrément de l’O.N.U se révéla indispensable pour couvrir les exactions. Les journaux de l’époque parlaient déjà de « terroristes » Les portraits d’alors étaient ceux de Ben Gourion et de Golda Meir. Le silence du monde occidental fut assourdissant.

Avec le cynisme habituel de nos amis politique, il est naturel de considérer qu’un bon palestinien est un palestinien mort. Mais le terrorisme palestinien ne s’affirma-t-il comme un juste retour des choses et une réponse abrasive aux actes commis lors de la création d’Israël.

Comment feindre ne pas avoir été au courant des camps érigés par les juifs pour héberger les palestiniens chassés de chez eux à coups de cocktail Molotov. L’Histoire ne laissera certainement pas impuni les geôliers responsables des dizaines de millier d’hommes, de femmes et d’enfants qui auront vécus ou vivent encore depuis près de cinquante ans, sous tente dans les camps spécialement aménagés à leur égard. Les juifs du Likoud se sont appropriés avec maestria le mot tant décrié de « Lebensraum » mot cher aux national socialistes des années trente en Allemagne. Ils continuent d’ailleurs à en tirer profit lorsqu’ils autorisent, sans discontinuer, l’implantation de millier de nouveaux logements sur les territoires … « occupés ». 
 
Comment ne pas ressentir au plus profond de soi une révolte et un grand malaise devant les réponses politiques du Likoud face au dépouillement systématique du peuple palestinien ? Il y a lieu de s’insurger, résolument, contre la violence, toute violence, souvent induite par le double langage et des promesses non tenues.

Tendre la main aux palestiniens en proposant une paix durable et finir par les poignarder dans le dos en autorisant plus de mille constructions de logements, est loin d’être une solution. C’est action totalement contre productive ne fait qu’exacerber les rancœurs et finira par se retourner contre ses « promoteurs ». Le peuple Israélien mérite mieux que cet incroyable salmigondis que leur gouvernement jette à la face des démocraties occidentales.


La démarche du président palestinien auprès de l’O.N.U. nous a fait croire, un court instant, à un possible changement de l’état d’esprit du gouvernement israélien : Une vision plus globale et à long terme, favorisant une ouverture vers une paix obligatoire…pour éviter le chaos. Hélas le véto d’Obama afin de ménager le lobby juif  dont les voix lui sont indispensables pour son éventuelle future réélection, nous a fait perdre toute illusion.

Le temps qui passe ne fait que détériorer la situation au Moyen-Orient et jouera contre Israël. Le boomerang retourne toujours à l’expéditeur et ce pays qui a cruellement besoin d’alliés est loin de cultiver cette nécessaire amitié en autorisant la répression et les mille et quelques constructions de logements.

Que cherche Israël ? Pourquoi le gouvernement Israélien inflige-t-il au palestiniens, en faisant preuve d’une diabolique mauvaise foi et d’une perte de mémoire assez criminelle, le drame de sa propre histoire.

Nous regrettons amèrement l’intransigeance Sioniste qui, par son attitude inflexible, renforce l’intégrisme et porte une certaine responsabilité dans l’avènement d’Al Qaeda. 

L’histoire nous prouve qu’une occupation territoriale usurpée n’a qu’une durée limitée dans le temps, même si cette occupation semble interminable à celui qui la subi. L’Autisme gouvernemental est d’autre part largement désapprouvé par le gros de la  population qui ne demande qu’à vivre en paix avec ses voisins.

Le mépris voué aux autres finira par écraser ce pays qui a pourtant tout en main pour être ou devenir un phare du Moyen-Orient.

                                                                                      

LA PEUR DE FIN DE REGNE

Les vertèbres de notre société semblent se calcifier. Nous nous interrogeons quant au bien-fondé de la diarrhée verbale de nos chères élites.  Une cacophonie générale !  Selon les primates qui nous gouvernent  les solutions sont à portée de main, il faut donc surtout ne pas y toucher. Cela pourrait fonctionner !

Comme toujours le sérail politique s’exprime en moulinant sa suffisance, éructant phrases et analyses pour mieux camoufler son incompétence et dompter sa peur. Nous sommes arrivés au sommet du jeu de dupes. Nous continuons pourtant à subir les mensonges éhontés de nos élites, servis avec l’aplomb de gugusses qui ne doutent de rien. Le riche compte ses sous, le démuni ceux qu’il n’a pas.

Le possédant parle des sacrifices à faire, le démuni les subit de plein fouet. Le démuni se serre la ceinture, le possédant s’achète des bretelles pour retirer la sienne. Engranger des plus-values donne faim.
Il nous semble que les gouvernements de l’union européenne devraient tout mettre en œuvre pour en finir avec les valse-hésitation et contradictions des plans économiques sans cesse annoncés. Nous pensons également qu’une vision d’avenir à plus long terme ne serait pas un luxe et serait susceptible de combler le gouffre des égos, préjudiciables à la construction économique de notre continent.

Il s’agit de sauver ce qui peut l’être encore. Nous savons tous que le pouvoir pour le pouvoir, surtout lorsqu’il il s’agit d’une quête personnelle, n’est pas une panacée.  Attelons nous à rechercher les solutions qui mettront fin au chaos qui se dessine à l’horizon.


Pour une fois, prenons conscience que notre vieux continent vaut de l’or ! Historiquement, philosophiquement, littérairement et économiquement, nous avons tout ce qu’il nous faut pour garantir notre indépendance. Nous n’avons aucun besoin de nous aligner sur les Etats Unis comme d’aucuns le croient, pour autant que nos politiciens suivent la voie de l’Europe et ne se laissent obnubiler par de fausses puissances hégémoniques.

Le temps où un seul pays pouvait prétendre exercer son hégémonie sur les trois quarts de l’humanité est révolu. Depuis la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide, les influences s’exercent à l’échelle des continents. L’Europe, avec son passé,  son expérience, son savoir-faire en est une carte maitresse.

 
Nous sommes certains que si nos politiciens, les quelques rares clairvoyants, se donnaient la peine d’argumenter et d’expliquer les enjeux auxquels les citoyens de notre continent sont appelés à faire face, une confortable majorité se dégagerait en faveur d’une fédération européenne. Si, par contre, les égoïsmes nationaux persistaient à prendre le dessus, nous ne donnerions que très peu de chances de réussite au projet des visionnaires tels que MM. Monet, Schuman, Adenauer et de Gasperi. Que la crainte de nous lancer dans une aventure aux conséquences incontrôlables  nous permette de transcender nos égos. Il est impératif de fédérer l’union européenne  afin d’y puiser les forces nécessaire pour répondre aux défis de notre siècle.

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RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...