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ALORS...QUE FAIT ON ?

Faut-il pleurer, se réjouir ou se féliciter de la décision de l’Angleterre ? Que faire de cette Europe en loques, de l’espoir perdu pour les milliers de traumatisés de la dernière guerre mondiale. Du rêve ignoré, mal traité et incompris des tribus de technocrates au seul service du commerce et de la finance. Que deviendront ceux qui auront misés avec enthousiasme sur une terre d’avenir où chacun trouverait sa place. Où les histoires fragmentées d’un continent en constant effervescence deviendraient l’histoire d’une Europe au service de l’occident. Les égoïsmes nationaux, l’appât du gain, l’ego démesuré et immature d’un certain nombre de politiciens ont cassé le jouet. L’Utopie, seule pourvoyeuse de progrès, a cédé la place au dollar et la couardise du politique a fait le reste.

Great Brittan in ou out n’est que relativement secondaire. Il s’agit de nous interroger sur l’avenir pour savoir si nous sommes prêts à construire l’Europe. Sommes-nous prêts à poser les bases d'une confédération européenne au service du citoyen. Ou préférons nous une Europe du type des années trente et les risques inhérents à ce retour en arrière. La nostalgie d’un passé que la plupart des citoyens n’ont pas connu et imaginent plus confortable et moins anxiogène que l’époque présente, est une illusion, une vue d’esprit. Dispersés, le chacun pour soi ne pourrait que nous soumettre à la loi du plus fort, comme cela fut le cas du temps des chemises brunes. Les pays, individuellement, dépenseraient des fortunes pour leurs défenses qui, de toute façon, resteraient limitées par manque de moyens et la concurrence entre pays dits « libérés » du joug de Bruxelles tendrait à croître, déstabilisant d'autant les communautés.

Cela risque d'éveiller quelque idée malsaine et aiguiser l'appétence de ceux qui auront su trouver leur place dans la mondialisation. Notre choix déterminera la place que nous tiendrons dans la mondialisation. Seront nous des nains éparpillés dans un nuage d'illusions ou serons nous capables de répondre aux exigences de la mondialisation. Une Confédération Européenne peut faire jeu égal, sinon plus, face aux États-Unis, la Chine, l'Inde et l'Afrique.

Il est inenvisageable de construire une telle confédération avec la troupe de dépressifs et de bras cassés actuellement au pouvoir. Ces caciques, enracinés dans des coutumes d’un autre siècle, plus intéressés à sauvegarder leurs acquis, que rechercher des solutions à la complexité d’un monde en mutation. Lobotomisés de naissance ils ne font qu’ajouter l'erreur à leurs ambitions personnelles. Il n'est plus temps de laisser les contribuables endosser le coût de la corruption. Le spectacle désolant et quasi quotidien des affaires concernant les désœuvrés de la politique, les bagarres et petites intrigues  favorisant carrières et prébendes ne devraient plus exister dans les pays se targuant d'êtres des démocraties.


Ces besogneux de la fonction publique ignorent êtres assis sur un baril de poudre dont la mèche n'attend que l’allumette. Un coup de balais serait salutaire. Il est urgent d'offrir des opportunités aux nouvelles générations. Celles ouvertes aux rêves, capables d'engendrer les utopies qui mènent aux grandes réalisations. Des hommes tels que: Einstein, Gandhi, Mandela, Martin Luther King, De Gaulle, Churchill, la famille Piccard ainsi que beaucoup d’autres, ont balisés les chemins nous indiquant la route des possibles.


NB : La confédération exclura de facto l’Angleterre et ne concernerait que les pays de la zone euro, condition « sine qua non » à l’harmonisation du système fiscal. Créer une constitution européenne approuvée par le citoyen. Un gouvernement central élu, une armée et une frontière sûre. Une Europe à deux vitesses, certainement. Peu importe le nombre de pays qui voudront participer à cette nouvelle aventure.

PERSPECTIVES

Quelles priorités pour l'Europe ? Sa construction à n'en pas douter !

Pourtant faute d'en connaître les règles, la population  ignore souvent son fonctionnement. D’autre part  l’importance et les raisons que nous avons d’en faire partie échappent au plus grand nombre. L'Information circule mal ou est inexistante. Cela n’est pas surprenant puisque nos caciques tiennent à garder  haute main sur leur vision de l'Europe. Il s'agit de continuer à manipuler les populations en fonction des enjeux électoraux, de susciter des  craintes par ci ou des enthousiasmes par-là. Les  politiciens doivent se (re)mettre au travail en resituant la construction de l'Europe au centre de leurs préoccupations! Notre continent, que cela plaise ou non, représente l'alpha et l'oméga de notre avenir face aux bulldozers asiatiques et américains. 


Utopie?  Nous pouvions le considérer il y a une soixantaine années. Aujourd'hui nous avons le couteau sur la gorge et la construction européenne est devenue une obligation incontournable. Hormis quelques esprits chagrins n’ayant de l’histoire qu’une conception marginale et pour lesquels la notion de « prospective » est dénuée de sens, la plupart d’entre nous  est convaincue que l’Europe est notre seule issue.

Gardons à l’esprit que ce sont les pionniers qui ont dessinés le monde. Ce sont eux qui ont osés les risques. Ce sont eux qui ont ouverts les portes sur la plupart des découvertes et avancées de notre planète. C’est la somme de ces équations qui met la puissance entre les mains de ceux qui l'assument. Que voulons-nous ? Quels sacrifices, pour quels résultats ? Avant de vouloir donner corps à nos ambitions, nous devons avoir le courage de nous interroger sur nos aspirations. Évitons de nous faire souffler des suggestions par des politiciens nombrilistes. Redécouvrons le bon sens de nos aïeux et mettons-nous en route. L’avenir n’est pas un cadeau qui tombe du ciel, il n'est que la résultante  d'actions comportant peines et sacrifices. Une nouvelle ère est en train de naître sous nos yeux et comme tout accouchement, il ne se fait pas sans craintes, ni douleurs.

Le monde est en effervescence ! De nouvelles alliances  se mettent en place et  des pays sortent de leur coma. Le vieux lion britannique se reprend à rugir, l’Amérique s’ébroue, le Dragon Asiatique remet son savoir à jour. Le courage renaît un peu partout. Il n'y a que les « culs bordés de soie », paralysés par le manque d’audace et ne comptant que sur les autres qui s'étiolent et finiront par disparaître. Personne ne nie que la transformation politique et géostratégique soit d’une grande complexité ! Les changements en cours exigent de plus en plus de concertation. Car, à moins d’être devin, peu nombreux sont ceux qui pourraient parier en connaissance de cause sur notre avenir. 


Une chose est certaine, nous sommes obligés de nous unir pour pouvoir donner une réponse cohérente aux forces qui  s’accumulent devant nous. La réussite ou l’échec de la mondialisation dépendront de la maturité politique des hommes que les nations délégueront pour s’atteler à l’élaboration d’un tel projet.

Quant à la construction européenne, nous avons à notre disposition l’avis d’un des derniers grands visionnaires du vingtième siècle, le Général de Gaulle.  Il nous a proposé une nouvelle carte de l’Europe allant de l’Atlantique à l’Oural !* Que la Russie fasse partie intégrante de l’Europe ne fait aucun doute. Notre histoire commune, datant de plus de mille ans en témoigne. Non seulement nous sommes issus de la même philosophie religieuse, mais nos cultures n'ont cessé de s'enrichir mutuellement depuis le onzième siècle. L'Europe et la Russie partagent des fondamentaux et certaines pages d'histoire ont été écrites à quatre mains.
(Nous savons que les visionnaires n’ont pas la cote. On déteste habituellement ceux qui ont raison avant tout le monde.)

Dans les discours du Général il n’a jamais été question de la Turquie, pays musulman aux habitudes diamétralement opposées aux nôtres, où la laïcité, par exemple, est souvent remise en cause. D'ailleurs la Turquie n'est-elle pas plutôt tournée vers l'Asie centrale, aux influences Ottomanes, malgré la révolution Kémaliste.

L’Europe et la perspective d’un élargissement vers la Russie aurait également l'avantage de limiter notre dépendance énergétique au Moyen-Orient. L’Instabilité chaotique de cette partie du monde n’est qu’une source de problèmes. La somme des ethnies et religions diverses se combattant pour  le pouvoir suprême ne fait que croître.  La solution pour mettre fin à ce désordre se trouve entre les seules mains des belligérants de cette contrée.  C'est à eux et à eux seuls de mettre fin à leurs différends. Construire l'Europe, une Europe fédérale, c'est nous mettre à égalité avec les pouvoirs qui s'organisent autour de nous. Une œuvre commune qui donnerait sens au drapeau de l’union. Cela existe ailleurs ! 


Un petit pays, dont l’ego a depuis longtemps cédé la place au pragmatisme en témoigne tous les jours et nous montre un cheminement possible. En l'occurrence il s'agit de la Suisse!

LE MENSONGE D'ETAT PERMANENT

Le débarquement en Normandie en 1944
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale le trois quart des habitants de  l’Europe occidentale prétendaient tomber des nues, lorsque les journaux faisaient les gros titres sur les chambres à gaz. Qui plus est, la majorité des habitants de notre continent fut également de farouches résistants… de la dernière heure. La couardise est une merveilleuse carte de visite, imprimée à grand frais et distribuée gratuitement au plus grand nombre, à la grande satisfaction de la plupart des dirigeants qui furent, pour beaucoup, partie prenante de toutes les lâchetés. Quelques grandes figures émergentes du chaos de l’immédiat après-guerre (ne citons que De Gaulle et Adenauer), furent rapidement évincées par des prédateurs sans scrupules, chargés d’ambitions peu compatibles avec une démocratie. 
 
Les visionnaires, créateurs de l'Europe
Une démocratie verbeuse, constamment prise en défaut par manque de réflexion et un besoin congénital de céder à la facilité et à l’illusoire. La situation de désordre planétaire actuelle est de notre fait. Nos exigences ataviques de conquêtes, notre volonté de disposer d’autrui et notre manière de façonner l’histoire à notre convenance, engage notre responsabilité pleine et entière.

Souvenons-nous des dénonciations calomnieuses de la part des résistants de fraîche date et leur propension à raser gratuitement la tête des femmes ayant eu des rapports sexuels avec des soldats allemands. Ce fut le courage des couards, l’héroïsme de bazar et le pain quotidien de l’imbécile dont la lâcheté rôdait à chaque coin de rue. 


Souvenons-nous de notre refus d’accepter le retour des juifs - survivants des camps de concentration - dans leurs pays respectifs. Aucun pays se targuant d’honorer la démocratie ne les accueillit.

Exodus, le navire de la honte qui fit plusieurs fois le tour du monde, avec sa cargaison de juifs rescapés des camps, chassé de port en port, sans jamais trouver de terre d’accueil.


L'Exodus ou le refus de réintégrer les juifs
Nous avons préféré nous appuyer sur l’organisation des Nations Unies, cette association de planqués aux d’ambitions diverses, mais toujours au service du plus puissant. C’est à elle, l’institution tant décriée par le  « Général De Gaulle » et avec la complicité des pays à peine libérés, qu’incomba la tache d’organiser une terre d’accueil ou mieux, un pays destiné aux juifs. Pourquoi pas en Palestine, territoire où juifs et palestiniens ont toujours vécu en plus ou moins bonne harmonie durant des millénaires. Ce fut la naissance d’Israël…naissance obtenue dans le sang par les terroristes de l’époque, bandes armées par les démocraties occidentales. Ces bandes avec l’aval bienveillant des institutions internationales, disposaient d’un armement en suffisance pour chasser, assassiner, torturer et dépouiller les autochtones.  



Les terroristes d’alors se frayèrent un chemin à travers les dites populations à coups de cocktails Molotov et de grenades.  Les protagonistes de ces massacres furent Ben Gourion, Golda Meir et autres Moshe Dayan (Voir les journaux de 1947/48 facilement consultables sur le web.).

Il n’a jamais été question de traiter avec les palestiniens. Ils ont été chassés de chez eux, assassinés ou torturés, puis parqués dans des camps dont certains subsistent encore en 2013.  Ils subissent toujours la loi de l’occupation et il est parfaitement légitime que ce peuple cherche à s’en émanciper. Par les armes s’il le faut…
Aujourd’hui encore ils sont régulièrement dépouillés de leurs biens et emprisonnés sous prétexte de représenter une menace pour l’état d’Israël, l’envahisseur.                                                                             

Conflit Israélo-palestinien
Depuis soixante cinq ans les Palestiniens sont prisonniers de leur  territoire dont les frontières sont définies avec condescendance par Israël. Un territoire constamment remis en cause par de nouvelles implantations de colonies, sous l’œil indifférent de la plupart des instances juridiques internationales. L’étonnement occidental envers la révolte permanente des arabes dans cette partie du monde est tout de même surprenant. A croire que nous n’y sommes pour rien.
                        
Israël, tenu à bout de bras par les Etats Unis en tant que leur fer de lance au moyen orient, se trouve de plus en plus en porte à faux par rapport à la situation de cette région. Israël ne fait qu’attiser une haine tenace et son devenir risque de poser problème le jour où le pays cessera de servir de levier d’influence aux uns et aux autres. La situation au Moyen-Orient, grâce à la subtile politique hégémonique de certains pays occidentaux est explosive. En fait nous récoltons ce que nous avons semés. Le grand chambardement partiellement idéologique dont nous sommes pour beaucoup, entre salafistes, djihadistes, frères musulmans et musulmans laïques,  bat son plein et ne demande qu’à s’étendre vers l’extrême orient.

Barack Obama & le Gaz de Schiste
L’Amérique d’Obama se réveille et constate qu’elle n’est plus le gendarme du monde, qu’elle n’a plus les moyens de faire plier des adversaires à sa guise.  Depuis l’avènement « Obama » la politique est au désengagement à marche forcée, d’autant plus que grâce aux gaz de schiste elle pourra bientôt se passer du moyen orient pour son approvisionnement énergétique. L’importance des pays du Golf va en diminuant pour les Etats-Unis et par conséquent renforce le rôle qui incombe à l’Europe. Le support logistique des Etats Unis envers l’Europe n’est plus un acquis à long terme et l’Europe n’est pas en mesure d’assurer son autonomie.

Vietnam - Conséquences de l'Agent Orange.
Gouverner c’est prévoir, mais depuis plus de cinquante ans les erreurs se sont multipliées, s’enchaînant les unes aux autres, telles les perles d’un collier. Toutes les politiques menées par l’occident le furent pour satisfaire le court terme et pour engraisser démesurément les gros complexes industriels et leurs financiers. Guerre de Corée, de Panama, le putsch d’argentine pour favoriser l’accession de Pinochet au pouvoir, le Vietnam, l’Erythrée, la guerre du Golf, l’Iraq, l’Afghanistan et toutes les petites révolutions ne faisant pas les gros titres. Des millions de morts et d’estropiés qui n’ont servis à rien, si ce n’est d’ajouter du deuil aux ruines. Le fauteuil club pour les mandataires et les cercueils pour la population.

Arroser le Vietnam de défoliant n’est pas la meilleure méthode pour favoriser l’amitié entre les peuples. 


Accepter sans broncher le gazage des Kurdes en Iraq par Saddam Hussein et monter sur ses grands chevaux lorsqu’il s’agit des méfaits du gouvernement Syrien de Bachar, n’est pas un signe d’humanisme, mais simplement une question d’intérêt géopolitique à sauvegarder. Ô oui, le cynisme est un couteau tranchant au service du puissant qui voit le peuple comme le tigre voit l’agneau, un simple moyen de se sustenter.

Le désir des populations concorde rarement aux intérêts des dictatures de la finance. Qu’il s’agisse de gouvernements, de gros propriétaires terriens façon Brésil, de complexes industriels et agro-alimentaires ou de banques, le peuple ne jouera, comme de bien entendu, que les utilités. Son rôle consiste à être soumis et à obéir aux injonctions du chef. Il y excelle la plupart du temps. Et quand les décideurs se trompent, les peuples payent, cela fait partie des règles du jeu.

A commencer par l’erreur des Etats Unis en Afghanistan. Armer le hezbollah pour en chasser les Russes fut une fausse bonne idée. A terme ce fut l’accession au grand jour d’Al-Qaïda. Vouloir abattre Saddam Hussein fut un autre projet malsain née d’une cervelle délabrée en mal de sensations fortes. Y vouloir instaurer une démocratie qui plus est, fut une flagrante méconnaissance de l’histoire. Gérer un pays artificiellement crée par d’anciens colonisateurs dans un esprit de convenance et peuplés d’ethnies antagonistes depuis plus de trente siècles, était une action voué à l’échec et un moyen de mettre la région à feu et à sang. Une démocratie ne peut s’imposer, ni par le chantage, ni par la force. La démocratie ne s’exporte pas.

Nous avons fait ce qu’il fallait pour mériter nos ennemis. Entre les intégristes de tous genres, des religions à la finance, ces derniers cherchant à ramasser les dernières miettes de l’ultime festin, nous avons atteints un point de non retour.


Dictature financière
Quant à la création de l’Europe, voulue par quelques visionnaires éclairés, ce fut un projet grandiose devant permettre à notre continent d’émerger de ses ruines pour devenir une réelle puissance autonome internationale. Une perspective considérée comme déplaisante par les Etats-Unis, y voyant à terme, une atteinte à leur hégémonie. L’Amérique a donc observé avec bienveillance la mise en pièces de cette œuvre par des branquignoles de la politique à l’esprit déchiré par de dévorantes ambitions personnelles. Nous connaissons la suite : une Europe exsangue, inexistante, dispersée, sans direction de politique étrangère, économique, militaire et industrielle. Pas de grands projets et à la tête de ce conglomérat hétéroclite censé représenter une certaine unité, la même armée d’inutiles à la recherche de pouvoirs personnels, qu’il y a soixante cinq ans.
Que faire ? Quelle sera la suite des événements ? Inverser le mouvement semble aujourd’hui hors de portée. 


Le besoin de garder le pouvoir et de faire fructifier ses biens pour paraître et gagner l’estime de ses pairs, est devenu une logique vitale ancrée dans les mœurs de celui qui n’a que cela, pour justifier son existence.

Ce n’est pas la poignée de faucons s’attribuant les trois quarts des biens de cette planète qui changera la donne. Ils ne lâcheront rien, préférant mourir écrasés sous le poids de leurs biens.

Une bonne partie de l’humanité, déroutée par des discours se voulant rassurants, ne sait à quoi s’en tenir, succombant, pour beaucoup d’entre eux, aux slogans annonçant des lendemains qui chantent…sans y croire vraiment. D’autres se battent pour leur survie sans avoir l’assurance d’atteindre les faubourgs d’une vie apaisée. La convergence de vision ou de point de vue n’est plus à l’ordre du jour. Il est à croire que la ruche mondiale se divise en cellules agrippées à leurs prérogatives pour défendre leur pré carré à n’importe quel prix. Une tour de Babel à l’échelon du monde où la langue commune a cédé la place à un dialecte incompréhensible.

Que faire ? Il serait peut-être opportun de laisser filer l’onde jusqu’au choc final. Le chaos en résultant déterminera, peut-être, les nouveaux chemins à parcourir.
C’est sur des terres agonisantes que de grands changements trouveront les terreaux nécessaires aux visions du futur.

 

N.B :

L’Europe, à l’instar de la colonne Vendôme de Paris, n’est pas un édifice incrusté de hiéroglyphes, mais une  construction hérissée d’égoïsmes nationaux, formés de vingt-sept pleutres vivant la main tendue dans l’attente de recevoir la manne de Bruxelles. Les divers lobbies, fonctionnaires agrées par les services gouvernementaux, n’ont aucune envie d’embrasser le drapeau bleu aux étoiles d’or. Ils ne pensent qu’à se goinfrer des avantages dus à leur charge, exigeant tout et son contraire sans véritable contrepartie. Chacun pour soi et Dieu pour tous, les pauvres seront bien gardés.

L’Europe souffre d’un désintérêt flagrant de la part de sa population, faute d’avoir su l’intéresser à l’histoire de notre continent. Faute aussi de ne pas avoir su lui insuffler un réel idéal européen, un rêve où l’avenir côtoie la grandeur.  Ce ne sont pas les technocrates, maîtres ès arrogance, avides de promulguer des  lois, d’instaurer des règles et de fixer des interdits qui auront le pouvoir d’enthousiasmer les foules.

La vision de nos sémillants fonctionnaires se limite, sans états d’âme, à structurer, à formuler, à programmer en oubliant de donner vie à une nouvelle confiance, largement perdue mais absolument indispensable au bon fonctionnement de l’Europe. L’Être humain a besoin de se sentir attiré vers un futur pour pouvoir fonctionner sans trop de casse au quotidien. Avec le temps, la politique de ces forts en thèmes a réussi à assécher l’attente des peuples. Or sans adhésion massive des populations, le manque complet de communication aidant et l’absence totale de pédagogie risque, demain, de faire éclater l’idée de la construction européenne. Sans union populaire notre continent entamera sa lente  marche vers le déclin.

LES DES SONT PIPES

Les dés sont pipés.   En fait, ne l’ont-ils pas toujours été ? Les castes au pouvoir ont intérêt à stabiliser, voire organiser un certain chaos afin de pérenniser leur situation de rente. 

Le remboursement des dettes souveraines doit obligatoirement être à la charge du petit peuple et de ce qui reste de la classe moyenne. 

Les instances dirigeantes pourront ainsi officier dans la continuation du confort de leurs charges respectives, sans en perdre les bénéfices matériel.



Inciter les populations aux sacrifices en leurs proposant le paradis pour demain a toujours été l’apanage du pouvoir, sinon comment s’enrichir tant sur le plan collectif, qu’individuel.  La difficulté pour le politique consiste à trouver la juste distance entre le tribut exigé et l’effondrement du juteux système.

Se faire du bien sans tuer la poule aux œufs d’or. 



Ne rien faire qui puisse bouleverser le statut quo et induire à terme  des changements préjudiciables à la nomenclature. C’est bien là le drame de l’Europe.

Fédérée, à l’image d’une Suisse, l’Europe, dont les richesses sont considérables disposerait d’une puissance supérieure à celle des Etats-Unis, mais les mécanismes nécessaires à la mise en place de cette fédération représentent un réel danger pour bon nombre de politiciens en place. 



Les ambitions personnelles devraient céder le pas aux ambitions collectives. Les politiciens capables d’une telle abnégation se compteraient sur les cinq doigts d’une main. La crise pourrait se terminer très rapidement si les gouvernements avaient le courage d’intervenir d’une façon énergique et concertée contre le pouvoir financier, ce qui est hautement improbable. Les gouvernements sont eux-mêmes trop impliqués et doivent en partie leur existence à ce même pouvoir. 

Il est toujours difficile de mordre la main qui vous nourrit.

COMMENT PIRATER UN HOMME NU ?


En le dépouillant de sa terre natale, en lui volant sa culture et ses croyances, en le considérant comme inférieur parce que vivant hors des standards que nous nous infligions. Cet homme nu, nous le colonisâmes en faisant main basse sur ses biens. Nous décidâmes une fois pour toutes que ce qui fut sien des siècles durant, deviendrait nôtre. Ce fut le début de notre richesse et la fin de la leur.

Ce partage forcé donna naissance à une sorte de géopolitique avant la lettre. Les méthodes utilisées furent peu glorieuses. Raffles, massacres, tortures, viols, meurtres, une géopolitique fidèle à la puissance et aux actions de l’église chrétienne peu regardante sur les opérations quand il s’agissait de convertir le mécréant. La coutume exigeait que le Seigneur participât activement aux exactions pour le bien du spectateur.

Il y eut une gigantesque remise en forme de la partition d’un monde nouveau, somme toute pas si éloignée du rêve Hitlérien ayant engendré l’holocauste. 


Ce fut la naissance des grandes fortunes et le début d’une finance acquise à la papauté, aux églises à ses dignitaires, instigateurs du nouvel ordre. Le bourgeois ne fut pas en reste, de belles fortunes se sont érigées sur les décombres des terres conquises et des cadavres en putréfaction. Paroles saintes en tête, guerres de factions, guerres de bourgeois, le mépris de la plèbe était déjà à l’ordre du jour. Toute les vilenies et atteintes à l’intégrité humaine furent couvertes  par la cohorte disparate des mercenaires de Dieu.

Cardinaux et roitelets se disputèrent les territoires nouvellement achetés au sabre, au canon et au goupillon. Ils délimitèrent villes et frontières en faveur de traités de convenance, emprisonnant souvent par ces limites artificielles, des ethnies en guerre depuis des millénaires. La justice de tous les saints et la morale chrétienne bien comprise n’ont  pas été longues à introduire ou réintroduire l’esclavage, à la satisfaction générale du clergé. 

Les Indiens d’Amérique pourchassés comme des punaises, leurs territoires « achetés »  pour une poignée de verroterie ou un baril de whisky frelaté et quelques massacres pour la mise en condition, permirent aux délinquants de la vieille Europe, de parfaire leurs connaissances en matière de stratégie et de finance.  Tout, durant des années, voire des siècles, a été construit sur des abus, des mensonges et des promesses jamais tenues, par des politiques véreux et une religion frelatée.

Rien n’a changé ! Nous excellons toujours dans la corruption! Nous n’avons toujours pas compris que rien n’est définitivement acquis, qu’il y a continuellement des retours de bâtons avec présentations de factures, proportionnelles aux dégâts causés.

Nous nous lançons dans des jeux dont nous ignorons les règles. Obnubilés par quelques individus cumulards, qui confondent savoir vivre avec humanité. Vivre sur le dos des autres en les exploitant n’a qu’un temps. Comme ceux qui dépouillent l’humanité de ses richesses par le truchement de spéculations boursières. 


Les matières premières ne devraient pas être chasse gardée d’un petit groupe de malfrats. Notre invalidité mentale, bornée et dépourvue d’imagination, aveugle un certain nombre d’imbéciles au point de leur faire prendre des risques démesurés en jouant contre des adversaires dont ils ignorent le savoir-faire boursier. Ils oublient que leurs « adversaires » ne sont ni des sauvages, ni des pingouins issus du far West.  Ils sont souvent descendants de cultures anciennes, dont la nôtre est issue. La cupidité rend fou,  elle fait passer l’intérêt personnel avant celui de la collectivité. Le peuple ne cherche qu’à subsister quand le souverain vit la plupart du temps au-dessus de ses moyens intellectuels, cherchant plaisir et jouissance dans l’exercice d’un pouvoir absolu. 


Il est rarement assez futé pour distinguer sa gauche, de sa droite. Qui plus est, ces roitelets interchangeables composés de présidents de sociétés souvent mal définies, ainsi qu’un nombre exhaustif de fonds d’investissements aux ramifications internationales, servent la soupe aux décideurs  dans l’attente de l’avènement suprême : l’inévitable Waterloo. Une fin programmée dont les dégâts seront entièrement supportés par les contribuables. Les responsables de cette catastrophe annoncée auront toujours la possibilité de continuer à tapiner en rond afin de se refaire une santé sur les avoirs du « Taxpayer ». Une autre grande erreur de nos chers dirigeants consiste à croire que le Moyen-Orient et sa captieuse richesse, représente le ticket gagnant pour une entrée en fanfare au paradis de la finance. 



Ces naïfs à la cervelle en fallafel oublient qu’un éphémère sourire de Sheikh n’est qu’une bombe à retardement. Le Moyen-Orient, par nos turpitudes passées est perdu pour des décennies, si ce n’est à jamais. Notre présence dans cette zone devient discutable et la somme à débourser pour nous y maintenir est hors de proportion. 

Le Moyen-Orient n’est pas l’Europe, ne l’a jamais été et ne le sera jamais. Tout nous sépare, sauf le pétrole. Une matière première que certains décrètent en voie d’épuisement. En réalité, il y a là une manipulation supplémentaire dans le but d’en faire une denrée rare pour continuer à garantir de confortables revenus aux spécialistes de la finance spéculative, c’est-à-dire à nos amis les « Bankster » ceux-là mêmes qui nous mettent sur la paille. Nous devrions avoir le courage, pour une fois, de faire de la realpolitik en utilisant au maximum nos ressources diplomatiques afin de prendre langue avec des pays dont nous sommes relativement proches.  


Lorsque le Général de Gaulle évoquait notre continent il situait régulièrement la frontière européenne entre l’atlantique et l’Oural. Sans la perfide Albion mais avec la Russie, pays avec lequel nous entretenons des relations, tant sur le plan culturel que politique, depuis le onzième siècle et le mariage d’Anne de Kiev avec Henri 1er. Elle devint, par cette union, reine de France.

Une Europe incluant la Russie redessinerait radicalement la carte du monde et ferait de notre continent une puissance inégalable dans le nouvel ordonnancement de notre planète. Hélas, combien de troubles, de luttes et de misères seront encore nécessaires avant de trouver les visionnaires capables d’insuffler de tels projets dans l’esprit des roitelets nombrilistes qui font notre quotidien. Il est grand temps d’apprendre à partager, d’apprendre à faire des concessions, en évitant de regarder le monde à travers la petite lucarne des pissotières.

 
Notre histoire peut être utile à la Russie et la Russie peut nous aider à réaliser notre indépendance énergétique. Elle dispose de toutes les matières premières indispensables au développement de nos démocraties. Le réchauffement climatique n’a pas que des inconvénients. La marmite aux cacophonies contradictoires déborde et nos dirigeants qui s’en repaissent perdent tout crédit. Les sociétés sont fatiguées de leurs incohérences, mais également inquiètes quant à leur disparition de la scène politique, car le vide risque d’engendrer rapidement des situations incontrôlables.

Une autre préoccupation de taille est la présence agressive des salafistes et des intégristes de tous ordres opérant sur le sol européen et plus particulièrement en France et aux Pays-Bas. 


Les Imams prêchant la violence et la mise à mort des croisés avec la ferme intention d’instaurer la charia dans tout l’occident, sont des menaces à prendre très au sérieux. Par ailleurs il me semble que ceux qui se prétendent « modérés » tout en se défendant de prendre parti contre les exactions commises par les mafieux d’une pseudo religion islamique, sont aussi coupables qu’eux.

BANKSTERS BRAQUEURS DE CONTRIBUABLES

Alors les dés ont cessé de rouler, les bankster sont à l’affût, les politiques endossent leur tenue d’opérette, les partis jouent à qui perd gagne, les guerres se multiplient les révoltes grondes, les syndicats se mettent en grève et les cortèges de miséreux ferment la marche. Les experts en tous genres continuent à être grassement payés pour persister dans l’erreur.

L’Oracle, le visionnaire, le gourou de tous les possibles, celui qui mettra fin aux marasmes de hier et d’aujourd’hui, est aux abonnés absents. Des petites frappes se substituent à cet espoir déçu et se répandent telle une nuée de sauterelles à travers nos villes et villages, bien décidés à y faire la loi en imposant leurs règles à coups de Kalachnikov. Les valeurs morales sont en bernes ! Très contestées dans le landernau, elles subissent un douloureux curetage, afin d’en extirper les quelques miettes de noblesse et d’honneur encore vivaces dans les méandres de la pensée humaine.

La population découvre avec stupéfaction le gang des « Banksters » les magiciens de la haute finance, secondés par une brochette de dirigeants des grandes banques.


Des génies de la dissimulation, rapaces aux multiples visages, le verbe haut, organisés comme des commandos d’élite et passés maîtres dans l’enrichissement frauduleux. La belle affaire. 

Tout cela aurait été impossible sans la complicité d’une légion de politiciens peu regardant sur l’éthique. De vrais auxiliaires mafieux.

Ces artistes de haut vol organisent la corruption planétaire à tous les niveaux, notamment le recyclage d’argent sale. Peu importe la marchandise, qu’il s’agisse de ventes d’armes ou de trafic de drogue, ce sont les gains qui ouvrent les appétits. La vie humaine devient accessoire pourvu que tonne le canon. Arroser les ethnies en conflit et fomenter soulèvements et révoltes. Depuis longtemps ce jeu de cyniques a franchi la ligne rouge.


Le bénéfice de chaque guerre est double, voire triple. Un premier gain se réalise lors de la vente d’armes, le second consiste à alimenter le conflit dans sa durée et pour terminer, les responsables de cette arnaque se payent le culot de réclamer les fonds nécessaires à la reconstruction du pays.

Le coût est colossal. Et le partage de la manne tombée des poches du contribuable s’effectue à l’aune des sommes récoltées et de l’importance des participants dans la hiérarchie des malfaiteurs. Les délinquants des hautes écoles ont également leurs œuvres. Belle formule permettant de passer de l’ombre à la lumière. Moins de deux cents personnes physiques disposent de quarante pourcent des richesses de la planète.

A l’échelon planétaire la corruption atteint des sommets inimaginables. Prébendes, pots de vin, chantages, meurtres, toutes les méthodes sont validées lorsqu’elles sont efficaces, cela implique également certaines  O.N.G. Sans cette destruction massive des richesses, aucun pays ne serait en déficit.

 
Le « taxpayer » remplace la planche à billet, puisqu’il rembourse les pertes des grandes entreprises sans en récolter les dividendes. Qui plus est, durant les conflits, il sera contraint de verser son sang pour défendre les fabuleuses fortunes qui se construisent sur le dos des combattants.

La classe moyenne marche au slogan, aux promesses qui n’engagent personne et au conditionnement par l’offre pléthorique de gadgets en tout genre, ne servant que de poudre aux yeux. L’Ardoise de notre fameuse crise, dont seuls sont responsables les spéculateurs de haut niveau, sera effacée par le contribuable, travailleur captif et utile qui payera pour l’ambition et les egos des oisifs du grand capital.    

La société est malade. Malade du virtuel, du mensonge, du vol, de l’hypocrisie, de l’empoisonnement, des verts, de la gauche, du centre, de la droite et des escrocs en tout genre.

Les politiques ne constituent qu’un conglomérat surfant sur les vagues d’une finance, ballottée au gré des caprices des sociétés d’investissements. Les partis rêvent de faire de la politique, en réalité ils confortent banques et fonds d’investissements, une main dans la poche du contribuable, l’autre cherchant l’aumône auprès des donneurs d’ordres. Il est difficile de mordre la main qui nourrit leurs ambitions.

PARTAGE DU MONDE

Notre Europe ? Une longue séance d’éclats de rire. Vingt sept miettes à la disposition des éboueurs de service. Vingt sept voix dispersées dans le vent de l’indifférence des mastodontes qui font vraiment de la politique. Des mastodontes traçant les nouvelles frontières d’influences en se préparant à faire main basse sur les matières premières.

La Chine, associée aux pays de l’Asean, gagnera probablement la lutte pour le sous sol australien convoité par les Etats Unis. L’Amérique du nord et L’Amérique du sud - avec le Brésil pour principal interlocuteur- s’associeront très certainement pour faire face à l’extrême orient. 


Quant à nous, prisonniers de l’Otan, instrumentalisés par Washington, nous nous offrons pieds et poings liés aux intérêts des Etats unis. Qui plus est en ordre dispersé. Nous ne pourrons pas toujours compter sur les autres sans en subir les conséquences. Des certitudes se profileront à moyen terme et sans une intervention drastique des deux ou trois caciques surnageant la foule des incompétents,  l’Europe finira son rêve d’unité dans la corbeille aux souvenirs.

Sans idées, sans ambitions, sans volonté politique, tirant à hue et à dia, trop occupé par les petites histoires intestines et les sordides luttes de pouvoir, nous serons condamnés à nous livrer avec pertes et fracas à ceux qui, déjà, bâillonnent nos entreprises en les rachetant à tours de bras.

Nos actions à la petite semaine qui consistent à coller des emplâtres sur des jambes de bois ne font qu’empirer la situation. Nos dirigeants par leur indécision, sèment peurs et inquiétudes sur les parcours du quotidien. Les tergiversations entravent tout sauvetage. 


Seul le courage d’hommes à l’abri de la couardise, ouverts à l’inhabituel et visionnaires pourront apporter des solutions. Privés de boussole, intoxiqués par la finance et obnubilés par le court terme, nous perdons le chemin de l’initiative et finirons, à n’en pas douter, dans la besace de nos prédateurs. Tout est à repenser et à construire.                  
Bruxelles, capitale de l’échec grandeur nature, agrégat hétéroclite de politique sans envergure ni vision, mêlant son rêve de puissance à l’illusion de grandeur, combat le dragon avec son sabre en bois. Bruxelles est une capitale aux ambitions limitées à la circonférence du petit pois, ne suggérant qu’une pédagogie de langouste et des mini chefs qui rejouent Waterloo. 

Tels sont les tristes les atouts d’une capitale, seule face au nouveau monde en formation. Le gouffre financier mondial, admirablement sculpté par de savants ignorants depuis des décennies, ne fonctionne plus. Les grands chefs à l’esprit toujours colonialiste, aux bureaux tapissés de diplômes qui n’auront jamais servis, si ce n’est à satisfaire des egos démesurés, seraient à échanger contre quelques grammes de bons sens. Ils ne savent pas, par manque de conscience coupable, qu’ils ont des bâtons de dynamite collés sous leurs sièges.

 

C’est avec fébrilité et inconscience que nous nous dirigeons vers une révolution populaire. La rapacité de l’homme, son cynisme et son addiction maladive pour le pouvoir nous en balise le chemin. 

En quelque sorte le « remake »  de l’incendie de Rome. Les quelques 200 familles détenant la majeure partie des richesses de notre planète préfèrent la mort plutôt que la perte du pouvoir.

Si les dirigeants de notre continent s’obstinent à naviguer au jour le jour et s’accrochent au faux espoir du miracle de dernière heure, une troisième guerre mondiale nous mettra tous d’accord. Les braves inutiles, adeptes de l’illusion permanente, nous préparent, dans un ultime sursaut, à rejouer les séquences du Titanic. L’Echec de la finance est planétaire. Il s’est mis en place dès la crise de 1929 !



C’est grâce au dernier conflit mondial et ses soubresauts que nous avons vécu les trente glorieuses, au détriment du tiers monde et des pays émergents. Nous avons réussis à prospérer jusqu’à ce jour en mettant à sac, en corrompant et en pillant les damnés de la terre. 

Aujourd’hui nous avons atteint nos limites et tout retour semble impossible. L’Homme, celui des 200 familles vantant il y a peu son pouvoir sur les autres, n’en a plus sur lui-même. Il ne maîtrise plus l’emballement général et les contradictions se faisant jour aux quatre coins du monde. Il réalise l’inconfort de sa possible chute…qui nous entraînera inévitablement avec elle.

Au cas où cette perspective s’avérerait, nous serions aux premières loges pour assister à notre propre agonie. Une agonie suicidaire et sanguinaire accompagnant sans discernement la violence, les frustrations et les haines soulevées par nos agissements passés. Le tiers monde aura beau jeu de nous soumettre un portrait de nous-mêmes, dont la ressemblance sera proche de ceux que nous aurons combattu durant tant d’années chez nos adversaires. Un visage incrédule exprimant douleur, déception, tristesse, rage et haine.

 
« Homo homini lupus est », cet adage trouvera tout son sens dans les années à venir lorsqu’il  s’inscrira en lettres de sang sur les frontons de nos ruines. Comme toujours, le chaos engendrera un nouvel ordre. Comme annoncé par Franklin Delano Roosevelt*-  lors de sa conférence sur le « New Deal » du 4 mars 1933 - la finance seule en tant qu’outil de prospérité, inventé par l’homme mais non maitrisée dans le temps, a toujours contribué à la destruction des grandes civilisations qui nous ont précédés.

L’Homme si éduqué soit-il, est encore loin de savoir maîtriser ses pulsions. L’orgueil mal placé, la jalousie et le besoin de posséder lui assureront longtemps encore, la première place parmi les grands prédateurs de notre planète. 



L’acquisition du savoir ne sert à rien si nous n’en avons pas la compréhension. Des communautés d’intérêts se sont regroupées depuis plusieurs décennies, partiellement par nécessité mais également pour se dissocier des « pernicieuses » influences occidentales. Les pays ayant subis l’hégémonie capitaliste sans en partager les fruits et ceux issus du colonialisme tiennent à prendre leurs distances envers les anciens « maitres ». On ne saurait leur en tenir rigueur.

De rencontres en conférences, de démarches commerciales en ententes politiques, les divers pays concernés conçoivent l’évidente nécessité de collaborer. Une première étape vers une harmonisation technique et politique permettrait le bon déroulement du dispositif et la mise en œuvre de celui-ci  révèlerait  beaucoup plus rapide que la maigre  concrétisation de notre pauvre Europe en l’espace de cinquante ans.

 L’Asiatique a une perception différente du temps. Il s’accommode d’une vision à long terme, vision qui nous manque cruellement.

La Chine et les pays de l’Asean illustrent parfaitement cet exemple qui ne manquera pas de se répéter partout où les besoins s’en feront sentir.

 
L’Europe, en état d’hypnose devant ses craintes et ses carences, se noyant dans l’indécision, ne sachant que choisir, n’en finit plus de compter sur l’illusoire protection des américains.

N’oublions pas que l’opportuniste Amérique ne pense qu’à sa sauvegarde. Son hégémonie en déclin la pousse à restreindre ses zones d’influences et de fait à lâcher à terme ses alliés européens y compris l’Angleterre. Si nous n’agissons pas avec virulence avant l’avènement de cette politique de l’échec, l’Europe morcelée, finira aphone et deviendra une proie facile pour les nouveaux prédateurs. Notre continent, également fragilisé par le manque de matières premières a besoin d’une prise de conscience afin de s’exprimer « d’une seule voix » en prévoyant une armée forte pour garantir sa liberté.

Les bisbilles intergouvernementales ne présagent rien de bon. Elles ne font que masquer les urgences.


*Nous devons agir. Nous devons agir vite.  4 mars 1933

Et enfin, dans notre progression vers la reprise du travail, nous aurons besoin de deux protections contre le retour des maux de l'ordre ancien. Il devra y avoir un strict contrôle de toutes les activités bancaires, de crédits et d'investissements. Il devra être mis fin à la spéculation avec l'argent des autres, et des dispositions devront être prises en vue de rétablir une monnaie solide et disponible en quantité suffisante. (Franklin Roosevelt)

LES PLANTEURS DE REVES


Il y a les planteurs de rêves, ces gentils qui traversent l’existence crucifiés à leur bulle de gaz cherchant du bonheur à offrir au monde. A force de contempler la voûte céleste pour consommer des étoiles ils perdent toute rationalité. Écouter le nanti expliquer comment trouver du travail, le ventre creux est devenu, au fil du temps, une spécialité politique qui frise la malhonnêteté. C’est un discours creux pour décervelés auquel, même le chat du voisin, ne croit. Nous sommes acquis à l’idée de l’irréversibilité du monde économique. La promesse d’éradiquer le chômage confine, nous semble-t-il, à une promesse démagogique pour gagner du temps et faire patienter les affamés qui s’accrochent à cet espoir comme une araignée à sa toile. 


Nous sommes certains que nos responsables n’ignorent pas la vanité de cet espoir dans la présente société…que nous avons appelée de nos vœux. Il fut un temps où faucher les blés nécessitait une importante main-d’œuvre. Aujourd’hui avec un homme et une machine, le travail se fait mieux et plus vite. Et cet exemple se multiplie à l’infini.  Aujourd’hui, à l’aide de pelles hydrauliques, de compresseurs, de bétonnières industrielles et d’asphalteuses le nombre d’ouvriers se réduit à une portion congrue. Souvent, si ce n’est dans  la plupart des cas, les nouvelles technologies induisent un chômage de masse. Il est probable que les activités à pourvoir dans un proche avenir, seront celles dévolues aux spécialisations. L’automatisation génère des gains de qualités et de rendements très supérieurs à ceux fournis par l’homme, ainsi que des coûts réduits, tout en sauvegardant un bénéfice raisonnable.

La concurrence mondiale exacerbée exige des coûts de production bas sous peine de mettre la clé sous le paillasson. Cette règle est incontournable depuis que nous nous sommes installés, corps et âmes, dans une consommation effrénée et à terme intenable. Nous savons, par l’exemple de notre parcours historique et l’enseignement des philosophes qui ont jalonnés le chemin de notre évolution, que la société, à l’instar du corps humain est une entité vivante dont naissance et mort sont inéluctablement programmées. Remédier au péril qui nous guette n’est pas chose aisée lorsque nous réfléchissons à tout ce que le moindre changement pourrait induire comme effets après application et ce ne sont pas les «Y a qu’à » qui seront d’une grande utilité aux citoyens de notre planète.

Nous pensons que seule la concertation à l’échelle d’un continent pourrait avoir un impact sur les décisions à prendre et à réaliser. Pourtant l’histoire nous a maintes fois démontré que l’égoïsme des décisionnaires donne souvent la priorité à la politique de la terre brûlée. Quel meilleur exemple que la situation Libyenne et le comportement irresponsable du gouvernement Syrien. Foin d’illusions, nous croyons que le moment est venu de construire un patriotisme à l’échelle de l’Europe, mettant une sourdine aux nationalismes qui ne servent qu’à valoriser nos égos par le souvenir de passés glorieux. Voulons nous sortir de l’impasse dans laquelle nous nous sommes mis, ou voulons-nous sombrer corps et biens… avec panache ?

Une Europe forte serait une Europe de l’éducation et de la recherche, ce serait une Europe industrielle et créatrice de places de travail. Ce serait une Europe qui investirait chez elle dans des domaines assurant un retour sur investissements. Ce serait une Europe proposant des nouvelles règles pour lutter contre les spéculations abusives et leurs gains faramineux par simple effet d’écriture. Ce serait une Europe capable d’imposer une justice en luttant contre la corruption à tous les échelons. Hélas une telle Europe n’est qu’une chimère car pour réaliser un tel fantasme il faut des hommes altruistes, avec l’envie de servir les autres…tous les autres. Pour l’heure nous ne disposons que de branquignols servants…le carnet d’adresse leur assurant une heureuse et bedonnante retraite sous les palmiers.

Rêver, faire rêver et endormir le chaland par des gesticulations débridées, debout devant un pupitre face aux foules qui ont perdu l’habitude d’avaler des couleuvres, ne sert à rien. Les citoyens sont aujourd’hui à la recherche d’hommes capables d’assumer leurs responsabilités sociétales en apprenant à œuvrer pour le bien commun. Nous sommes certains que les populations, au vu de la situation dans laquelle se débattent les rares esprits avisés, sont à mêmes de comprendre les dangers dus à l’absence de gouvernements. Ils ne demandent qu’à entendre les arguments quant à la voie à suivre, pour autant que ces arguments soient exprimés par des hommes intègres, porteurs d’une vision éclairée de ce que doit être l’Europe et prêts à imposer l’exemple au plus haut niveau.

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