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RÉMINISCENCE D’UN VIEUX

Quatre-vingt-sept ans. C’est l’âge que je viens d’atteindre. Aussi, mon avenir, statistiquement parlant, est-il irrémédiablement compromis dans sa durée et les quelques années qui me sont encore allouées ne m’inspirent guère d’intérêt, quand on voit le chaos qui nous entoure à tous niveaux. L’existence, depuis que j’ai appris à m’exprimer ne s’est accomplie qu’à travers des crises économiques, des révolutions, des guerres civiles et des conflits internationaux. Chaque décennie empilait ses victimes comme des plots de ciment en érigeant son mur de morts pour rien. 

Si ce n’est pour défendre les privilèges de quelques groupuscules assoiffés de pouvoir. Des chapelles au service d’eux-mêmes, utilisant la matière humaine pour arriver à leurs fins. Peu importaient les dégâts. Le cynisme était proportionnel aux résultats à atteindre. L’église fut souvent appelée à la rescousse pour bénir les canons afin d’augmenter les chances de réussite sur les champs de bataille. Tel pape, goupillon à la main, servait avec bienveillance l’industrie de la mort. Le peuple, quant à lui, se contentait de paroles et de slogans vertueux en faveur d’un patriotisme de pacotille. Malheureux vivants en sursis servant d’engrais au grand capital, utiles jusqu’au cimetière. 

La crise de mille neuf cents vingt-neuf avec comme corollaire le premier conflit mondial et ses millions de victimes, n’ont pas servi d’exemple. A peine  séchées les larmes, les cadavres encore chauds glissés en terre et les injustices transformées en étendards de la révolte, que la culture de la vengeance refit surface et s’édifia en dogme sous les auspices des aigris de service. Naïveté de ceux qui crurent le monde définitivement acquis à la paix. Les politiciens, comme il fallait s’y attendre, ont œuvré par méconnaissance. Vainqueurs du premier conflit mondial mais tout sauf visionnaires, ils ont favorisé l’avènement du nazisme. A force de trop exiger de dommages de guerre, de saigner le peuple allemand en le poussant au désespoir, ils ont fait la courte échelle à un populiste d’envergure. 

Ils ont réussi à faire, dans les années trente, ce que nous nous apprêtons à mettre sur pied aujourd’hui. Le populisme du vingt et unième siècle n’est pas différent de celui des années trente. Ce sont les mêmes harangues, le même rejet de l’autre, le même racisme et les mêmes casseurs. La brutalité se fait la part belle, le fanatisme renaît de ses cendres et la pudibonderie tient le haut du pavé, A quand l’autodafé du bouquin comme en trente-trois. Déjà une poignée d’intégriste voudrait interdire la publication des livres de Céline. C’est le copié collé d’une situation que je n’ai plus envie de connaître. Trop de morts, de blessés et d’invalides sacrifiés au nom du dollar.

Les quelques voix aux paroles de bon sens qui s’élèvent pour nous mettre en garde ne sont pas écoutées. Les ministres, têtes pleines de leur propre importance, ne voient que la distance qui les sépare des prochaines élections. Les milliardaires ne pensent qu’à rajouter des milliards à leurs milliards et les généraux, ces grands stratèges, réclament leur dû en matériel pour faire la guerre. Pendant ce temps le peuple se bat pour vivre, pour mettre des enfants au monde, de  les éduquer pour en faire de la chair à canon. 

La Seconde Guerre mondiale avec sa traînée de malheureux et ses slogans à l’emporte-pièce tel que : « Jamais plus » ou les images putrides de l’holocauste devenu un business pour faire pleurer dans les chaumières, n’ont rien changé aux infamies du temps. 

La Société des Nations de l’entre-deux guerres ou l’actuelle Organisation des Nations Unies, ne sont que des éclats de rire. Ce sont des institutions à créer des jobs surpayés au pouvoir inexistant. Et le monde va...dans une indifférence quasi totale. Il suffit d’annoncer une limitation de vitesse ou de signaler les déboires de la famille Hallyday quant à  l’héritage de Johnny, pour faire les gros titres de journaux durant des semaines. Mais la marche de notre planète dont nous dépendons étroitement ne semble intéresser que peu de citoyens. Si impacté par le besoin d’avoir toujours plus, l’individu addict aux dispensables se pense à l’abri. Il méconnaît la plupart du temps ce qui l’enracine dans son existence et édifie souvent sa personnalité dans le virtuel pour être tendance et en accord avec son entourage. Je peine à vivre de souhaits, d’envies, de regrets ou d’utopies issues de standards virtuels. 


Quant à l’espoir d’une vie plus gratifiante, ce ne sera pas cette planète qui facilitera les choses. L’homme n’a toujours pas compris qu’elle était unique et qu’il fallait la ménager. 

Pour finir, peu importe ! Comme tout monde, je ne fais que passer.

L'ISLAM FOURVOYE

Soufis
Dans ce monde fou, surprenant et conflictuel où l'intérêt des uns côtoie l’indifférence des autres et où la misère met en évidence l’opulence insensée d'une poignée de privilégiés, il serait peut-être temps de nous interroger sur nos priorités. Vouloir imposer au vingt et unième siècle le bonheur pour tous semble un peu léger. Ce siècle débutant où le moindre geste se fait  business, où toute action doit afficher une rentabilité et faire le buzz dans un environnement virtuel est une bizarrerie un peu courte. Accepter l’aumône des opulents pour avoir le droit de sacrifier son existence à la cause du canon, à la mutilation où à la folie des tueries de masse, ne peut être une réponse à la vie...ou un  programme de société. L'absurdité des conflits d’opinions ou de religions, rendent l'homme incapable de discernement et le mettent en porte à faux envers ses propres espoirs. 


L'Occident, empêtré dans le chaos hégémonique d'un Islam conquérant, cherche à tempérer les nombreux problèmes qui se manifestent sur le continent et en « minimise » les effets désastreux. L'Apathie politique, qu'elle soit due au manque de courage ou à un simple opportunisme, est comme la mèche incandescente devant un baril de poudre. Les solutions aux problèmes soulevés et des catastrophes en gestation, ne sont toutefois pas nombreuses. Il faudrait remonter de plusieurs siècles, voire de millénaires dans l'arborescence historique de notre planète et consentir, avec lucidité, au bilan de nos guerres de conquêtes. Ces conquêtes mériteraient une remise à plat et d'êtres reconsidérées. Ce furent des combats de pillage sous prétexte d'asservir des populations à un Dieu dont ils ne voulurent pas, donnant libre cours à toutes sortes d'exactions.


guerres des Templiers
Exactions commises avec l'aval de l'église, ce qui n'est pas si éloignées de ce que nous connaissons aujourd'hui avec les djihadistes.  Après avoir brûlé des villages, lynché des innocents et décapité, sans autre préoccupation de la vie, nous avons su utiliser le pillage et le viol pour imposer notre façon de servir la foi chrétienne. Les recours à la torture aux fins de soumettre le récalcitrant, n'est qu'une vieille habitude humaine et largement tolérée quand c'est nous qui l’exerçons. Elle est toutefois considérée bestiale quand c'est le fait de nos adversaires. La motivation principale de ces guerres de « religions » fut la convoitise et les pillages. Les populations soumises par la force ne furent guère en mesure de faire face à un armement plus sophistiqué que le leur. Aussi est-ce sans vergogne, avec habileté et bonne conscience, que l'occident su exploiter la vie, les biens et la terre des indigènes. Il s'en suivit une éclosion d'incomparable richesses, toutes au détriment des natifs. Ce fut le début de la colonisation dont nous respirons aujourd’hui les relents de plein fouet.

La conquête de l'Algérie (1830)
Si des routes et des hôpitaux furent construits, si des écoles ont vu le jour, ce n'est pas l'autochtone qui en  bénéficia prioritairement, sinon de façon marginale. C'est principalement pour satisfaire les besoins d'une diaspora  coloniale toujours plus nombreuse. L'indigène par contre fait partie des matières premières exploitables en tant que main-d’œuvre peu coûteuse et corvéable à souhait. Cette politique du dominant est mal perçu par un  nombre grandissant d'habitants. Elle crée des oppositions larvées ainsi que la précarisation d'une partie importante de la population. Comme partout au monde, la plupart des administrations coloniales savent comment servir les intérêts des nouveaux colons. Entre passe-droits, corruption et expropriations, les choix ne manquent pas.


Colonies Africaines
L'injustice, quelque soit le pays ou le continent, que l'on soit blanc, jaune ou noir est ressentie de la même manière et ne peut susciter que du ressentiment et de la haine qui, dans les cas extrêmes, peut déclencher des révoltes sanguinaires. Quand les gens n'ont plus rien à perdre, qu'ils ont le dos au mur tout est à craindre. L'Occident, avec l'assentiment implicite des gouvernements en place, s'est empressé de faire main basse sur la richesse des pays « visités », assassinant au passage une notable quantité de petits propriétaires vivant légitimement sur les territoires convoités. Ils furent les victimes malheureuses de cette barbarie niée par les instances officielles. Nous avons connus un sort assez semblable sous l'occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale.

Torture mentale
Il est compréhensible que ces pays, tribus ou ethnies qui eurent à subir les affres d'une période heureusement révolue, nous en tiennent rigueur et le manifestent. La précarité  occasionnée par l'arrivée de colons de tout acabit, aux vertus pas toujours bienveillantes et parfois franchement douteuses, s'est accentuée dans des proportions considérables, ainsi que le ressentiment envers le ou les pays « protecteurs ». Suite aux révoltes, des massacres et de la torture, vint le jour de la décolonisation et ses complications. Comment faire pour partir tout en restant et continuer à vivre des largesse du pays exploité. Annexer les territoires actuels ou remplacer la présente administration par un gouvernement fantoche corruptible et à la solde des lobbys financiers. C'est la deuxième formule qui eut la préférence. Beaucoup de colons, les sincères, ceux qui croyaient au rapprochement nord-sud, ont tout perdu et sont repartis comme ils étaient venus. La corruption a fait son œuvre.

La misère et le sous développement s'enracinèrent durablement, permettant aux compagnies étrangères d’engranger des profits colossaux. La misère savamment orchestrée permettait l'abaissement des coûts de la main-d’œuvre, mais encourageait également l'éclosion de foyers d'insurrection et l'avènement des gourous spirituels. Ces derniers utilisèrent des versets coraniques subversif pour convaincre une jeunesse en déshérence. Une jeunesse en grande partie abandonnée et vouée à la fragilisation. Cette jeunesse en quête d'un idéal de vie a trouvé porte close auprès de ses dirigeants. l'Inertie gouvernementale, une jeunesse dos au mur et par conséquent facile à fanatiser, fut la porte ouverte à toutes les dérives. Les rois du Y-a-qu'à, ceux qui vivent entre bière et ricard au comptoir de leur fief ne seront, bien entendu, pas d'accord.


Banlieues dangereuses
L'Attentisme occidental a certainement contribué aux désordres. Il est incontestable que l'imprévoyance, les égoïsmes et le manque de réflexion auront aidés à faire le lit des extrémistes et engage notre responsabilité quant à l'émergence du fanatisme religieux, utilisé  comme un prétexte à canaliser la haine. Beaucoup n'en n'ont cure. Ils oublient que nous sommes tous solidaires et que ce qui nous arrive n'est pas imputable aux autres, mais à notre incurable aveuglement. Le manque de courage pour des raisons  électoralistes, dont ministres et députés sont plus préoccupés par leur avenir personnel que des problèmes de société et majoritairement, incapables de comprendre que toute misère engendre de la violence. Incapables de comprendre que cette violence une fois  installée, deviendrait coûteuse et difficile à combattre.


L'Indifférence occidentale envers l'ailleurs, une permissivité aléatoire et des projets sans réelles perspectives ou exclusivement axés sur le court terme sont loin, très loin d'engendrer l'enthousiasme délirant des foules. Des lois votées et rarement appliquées, des quartiers populaires à l'abandon où s'entassent pèle mêles immigrés et français d'ailleurs,  témoignent d'un désintérêt total de la chose publique. Cette politique n'est pas inéluctable. Elle pourrait changer le jour ou les gouvernements, présent ou à venir, auront le courage de faire face à leurs responsabilités.

Les versets « subversif » du Coran sont très semblables aux multiples enseignements ou aphorismes définis dans l'ancien testament. La pensée Coranique semblerait pouvoir gagner en visibilité si elle se modernisait et s'adaptait à l'évolution historique des sociétés dans lesquelles elle s'implante. Elle serait certainement  plus en adéquation avec le système de fonctionnement des dites sociétés. Les catholiques et les protestants ont su le faire il y a pas mal de temps, non sans difficultés il est vrai. Il est incompréhensible et difficilement admissible que ceux qui se prétendent croyants puissent agresser ceux qui ne partagent pas leur foi et finissent par succomber à un racisme primaire. Nous aurions pu espérer autre chose pour cette société que nous considérons comme évoluée.


L'Image que la planète donne d'elle-même en ce début de siècle est une atteinte à l'intelligence. Tant par l'impéritie dont font preuve les politiques, que pour la misère occasionnée par la bienveillante financiarisation du système. L'Homme d'aujourd'hui est condamné à subir une mainmise de groupes d'influences et devient, petit à petit, une chose, un produit au service d'un programme élaboré par une élite, elle même dépendante de la puissance financière.  Où va l'homme ? Quelles sont ses chances de survivre et d'échapper à la dépendance programmée par l'outil informatique. L'outil qui finira un jour par accoucher de l'homme augmenté. Phénomène « mi-humain, mi-robot », dont la puce, assujettie aux ordinateurs, tracera le destin de individu au bon vouloir des besoins du moment. Le cerveau connecté disposera-t-il encore du libre arbitre ?

Le futur nous semble décidément anxiogène, enthousiasmant quelques geeks dans une indifférence générale...

C'EST L'AUTRE ...

La mixitude
D'invective en critique, nous sommes incapables d'admettre que d'autres puissent penser différemment. Pour un pays  prônant la démocratie et la liberté d'expression nous sommes mal partis. Le refus de l'autre n'est  que la peur inconsciente  de nos différences. Noir, Chinois, Arabe, Indien ou Mongol sont des hommes comme nous. Une peau de couleur  différente, des  mœurs qui leurs sont propres avec parfois des habitudes qui ne ressemblent pas toujours aux nôtres les transforment en extraterrestres. Il serait pourtant intéressant de confronter nos  cultures. Apprendre de nos différences, essayer de comprendre ce qui nous sépare. Que chacun prenne la peine de respecter l'autre tout en restant à sa place. A chacun sa religion pour autant qu'elle n'empiète pas sur les autres. 
Or au lieu d'admettre cet autre parmi nous, de nous enrichir à son contact, nous avons la fâcheuse tendance de le rejeter.



Elections USA 2012
Cette différence le transforme en un danger synonyme de l'étranger qui viendrait réduire notre espace vital. L'homme « d'ailleurs »  dont il faudrait se méfier. Notre arrogance occidentale nous incite à le considérer comme inférieur. Attitude propice aux malentendus de toutes sortes. Par contre nous refusons d'être traités de racistes... Nous refusons également d’admettre certaines évidences et n'acceptons que rarement de faire face à nos responsabilités. Par notre attitude envers les Allemands lors de la fin de la première guerre mondiale et nos exigences extravagantes quant aux  réparations des dommages de guerre, nous avons participés, par manque de clairvoyance, à la naissance du troisième Reich et par conséquent à l'avènement de l'holocauste. De bonne conscience en mea culpa, la larme à l’0eil nous nous sommes écriés : « Plus jamais cela ».



Pourtant, à peine les plaies cicatrisée, nous récidivions avec l'intervention occidentale en Afghanistan. Un pays artificiellement enfermé dans des frontières taillées à la serpe et dont les populations, divisées en ethnies diverses, guerroient depuis des millénaires.

Un cocktail hautement  explosif que nous ont légué les Anglais.

La perfide Albion fut obligée de mettre fin à sa mainmise sur le pays et en  bouclant ses valises elle céda son échec au nouveau candidat, en l’occurrence le Soviet Suprême. Quelques années à faire parler la poudre  et le nouvel arrivant finit également par mettre fin à cette aventure en ficelant ses paquets  pour réintégrer ses foyers. Un troisième larron, se prenant pour Tarzan et se croyant invincible allongeât la ligne des échecs. Ce fut au tour des  américains d'envahir le pays à peine libéré par  le hezbola lourdement pourvu en armes par les États-Unis. 

Patrons des J.O

Les adeptes du Coca Cola  décidèrent de réussir là où les autres avaient  échoué. Nous connaissons la suite. L’Occident, avec son arrogance, ses grandes phrases et sa vision limitée à la longueur d’un bras tendu, ne fait que susciter haine, rage et esprit de vengeance. Aujourd'hui, la coalition occidentale en Afghanistan boucle ses valises et laisse derrière elle une situation chaotique proche de celle fleurissant en Irak. Beaucoup de morts et d'estropiés.

Une guerre qui, comme toujours, alimente le capital de ceux qui la financent au détriment des peuples qui en meurent et la payent. Ce qu'il y a de pire, c'est d'entendre les effacés de la réflexion qui nous gouvernent, nous parler de démocratie et de liberté tout en nous muselant, sans vergogne, chaque jour davantage. L'Occident et sa cohorte de politiciens fatigués et sans vista, s'éloigne de plus en plus de la société civile. Les contribuables ne sont qu'un prétexte à la survie des gouvernements en finançant sans trop rechigner la bulle dans laquelle progresse l'incompétence de nos édiles.



Vladimir Poutine
Afin de maintenir la population en état de service et l'astreindre à un minimum de rendement, les exécuteurs des hautes œuvres étatiques ne ménagent pas leurs peines. Restrictions en tous genres, une démocratie assassinée et la liberté d'expression en deuil. Qui est responsable de cet état de choses ? 
L’indolence publique dans une certaine mesure, principalement due à la perte de repères et alimentée par les multiples incompétences gouvernementales. Il y a aussi le désir de se défaussé de toute responsabilité en se déchargeant sur la crise, les Chinois, les Roms, Poutine les autres. 



Shoah
Pertes de réflexes, un magnum de couardise et surtout le fait de compter sur autrui pour trouver des solutions à nos interrogations. Nous sommes certainement tous des assistés mentaux...Les dangers ou les sentiments d'incompréhension ne viennent pas des autres. Nous sommes seuls et irrévocablement responsables de nos actions. L'Antisémitisme est une réalité incontournable et progressera sans doute de plus en plus. En Fait, c’est de l’antisionisme qu’il s’agit et cet antisionisme est partiellement l’œuvre des juifs eux-mêmes. Leur action envers le peuple palestinien dans un passé relativement récent, ne fait que conforter cette tendance.Quant à la Shoah, les camps de concentrations et d'extermination, ils furent principalement destinés à la solution finale. Il fallait éradiquer les juifs, considérés comme responsables du chaos. Dès fin 1942 nous connaissions l'existence de ces camps de la mort. Il serait inconcevable de prétendre le contraire. Même nos alliés étaient au courant.



Ces camps  hébergeaient toutefois une multitude d'autres populations, également vouées à une mort certaine. Il y eut le concept de la race aryenne, idéologie instaurée par les nazis et tout  humain déviant de cette idéologie  fut traité en  sous-homme.  Le Sémite, le Tzigane ou le Romanichel étaient destinés à    terminer leurs existences dans les fours à gaz. Le pelotant d'exécution fut plutôt réservé aux homosexuels, aux résistants ou aux trafiquants de toute sorte,. La fin de la guerre ne mis pas un terme au drame des juifs encore en vie et libérés des camps. La plupart des pays d'Europe refusèrent de réintégrer les juifs issus de leurs rangs.

Exodus
Il fallait surtout aider les juifs...à s'établir ailleurs.  Il y eut l'Exodus et l'attitude infamante de l'occident par ses refus systématiques d'en accepter les passagers. Il y eut, pour en finir avec la question juive, l'entente entre pays d'Europe avec l'aval des Nations Unies, d'attribuer la Palestine comme nouvelle terre d'accueil aux juifs, afin qu'ils puissent y construire leur nation. Tout cela sur le dos du Palestinien. Par notre manque de discernement nous avons donné  naissance à une nouvelle plaie : Al Qaida !

Notre manque de vision n'a d'égal que notre hypocrisie et notre lâcheté. Par peur de ne plus être suivis par une certaine partie de l'électorat, les pisses-froid » de la gouvernance se soumettent sans sourciller au diktat des lobbys. A commencer par le lobby juif instrumentalisé par les sionistes qui gère, en grande partie, notre liberté d'expression. C'est lui qui définit ce que nous avons le droit de dire ou de faire.


Un lobby puissant disposant de moyens importants et de postes clés bien ciblés dans les domaines politiques, industriels et civils au point de ridiculiser jusqu'à nos énarques. Ces lobbys ont une ligne de conduite bien déterminée pour se faire détester par le plus grand nombre ; «soumettre ou exclure » en geignant sur les malheurs du passé, passé qu'ils utilisent trop souvent comme carte de visite pour faire passer leurs exigences. D’ailleurs et sans nier ni minimiser l’horreur de la Shoah, l’holocauste est-il le seul génocide de l’histoire ?

Nous sommes également responsables de la puissance financière juive sur le plan mondial, car jusqu'au dix-neuvième siècle il  leur était interdit d'accéder aux professions libérales. Le seul domaine qui leur était concédé fut la finance. Dès lors il n'est pas étonnant qu'ils soient devenus les spécialistes de cette discipline et qu'ils y  excellent.

Antisioniste Juif
Toutefois un pouvoir financier à cette échelle fait peur et la peur est mauvaise conseillère. L'Homme, comme l'animal, détestent ce qu'ils ne comprennent pas ou ce qui leur échappe. A force d’évoluer à travers les angoisses de la persécution et les souvenirs de la Shoah, le juif tend à favoriser le cercle communautaire. Un repli sur lui-même en s’excluant, dans la mesure où elle ne lui est pas indispensable, du reste de la société. Tout mot de travers ou plaisanterie est pris au premier degré et est considéré comme une attaque envers la communauté et appelle automatiquement une réponse. L’exemple de Dieudonné en est une preuve flagrante…

Dieudonné dénonce sévèrement des situations que la valetaille de la  petite politique n’aime pas entendre.


S’en offusquent principalement ceux et celles qui se sentent visés à travers ses sketchs. Les inutiles souteneurs de la république…

Nous avons été frappés et indignés par le lynchage médiatique de M. Dieudonné et le comportement invraisemblable du ministre de l'intérieur.  Monsieur Vals, par son discours puéril et dictatorial à courte vue, n'a fait qu'apporter de l'eau au moulin de l'humoriste. Il a également, peut-être avec les meilleures intentions du monde, creusé un peu plus le lit de l'antisémitisme. Un gamin pourrait, à la rigueur, se faire pardonner un tel dérapage. Un ministre non !

RACISME ORDINAIRE

« Un français d’origine maghrébine », quand pareille sentence est articulée par un ministre ou un haut fonctionnaire en exercice, cela nous surprend et nous met mal à l’aise. S’agit-il d’un français avec un passeport français, parlant le français et ayant suivi ses classes dans une école française, ou d’un nord-africain clandestin, baragouinant péniblement quelques mots de la langue de Molière à la recherche d’un emploi ?

Dans le premier des cas on s’adresse bel et bien à un Français. Pourquoi dès lors le traiter presque officiellement de Français de seconde zone ? Serait-ce du racisme ? Possiblement inconscient, mais ô combien blessant pour celui qui reçoit cette formule en pleine figure.

Nous avons souvent constaté que « Français de seconde zone » s’adresse plus particulièrement à ceux ou celles que nous jugeons différents parce que issus des anciennes colonies et considérés alors, à tort, comme inférieurs. Cette habitude nous semble ancrée dans l’inconscient collectif et n’a, hélas, pas volé en éclats avec la création des droits de l’homme.

Dans le second cas il s’agit d’un ressortissant marocain, tunisien ou algérien à la recherche d’un travail introuvable chez lui.  En possession d’un passeport prouvant son identité en tant que ressortissant d’un autre pays, il est difficile de confondre les deux. L’un est Français, l’autre non. Mais l’un et l’autre ont droit au même respect dans la patrie des droits de l’homme, à moins qu’il s’agisse d’une antienne sélective.

Etre Français ou un quelconque quidam d’une contrée lointaine, est un privilège en soit. Cela témoigne d’une appartenance, assure une identité en officialisant l’existence et l’histoire d’un patrimoine. Cela donne droit à un passeport et par conséquent à la liberté de circuler à travers les continents. Dès lors ce titre de voyage devrait bénéficier du même respect que celui d’un ressortissant, du Maghreb, de la Côte d’Ivoire, de Turquie, de Chine, de Russie, d’Australie ou d’Argentine, à moins d’admettre être raciste.

Nous savons tous que le racisme correspond à une réalité et est un des gros travers de l’Homme. S’il n’est en aucun cas justifiable, il serait moins condamnable pour celui ou celle qui y  succomberait, que cette vision de l’autre fût assumée au grand jour. Il n’y a rien de plus détestable que l’hypocrisie.


En écoutant la radio, en regardant la télévision ou en plongeant le nez dans la presse « dite » bien informée, l’expression « français d’origine »…etc., revient sans cesse et n’est pas, loin s’en faut, que le slogan du Front national.
Elle est abondement utilisée par nos chers privilégiés, nos virtuoses du centre,  de la droite comme d’une certaine gauche. Ceux qui y recourent appartiennent au cercle des cadres, des cadres supérieurs et des politiciens de tous bords. Nous entendons sans déplaisir pérorer ces gestionnaires de la vie publique et leur cohorte de journalistes ou affidés, la bouche en cœur, affirmer que la France n’est pas raciste. N’y-a-t-il pas là que triste rhétorique de bonne conscience, plus qu’affirmation d’une réalité ?

Lorsque nous stigmatisons, par habitude, l’origine des français, nous y percevons des élans de  racisme exprimés dans un esprit d’arrogance et de supériorité.

Avec un peu de recul et très peu d’imagination, nous pouvons affirmer que les américains ont donné naissance à Al Qaida en armant les talibans d’Afghanistan, comme les français ont créé l’exclusion en discriminant les français d’origine nord-africaine, par rapport aux français de souche qui se compteraient sur les cinq doigts de la main.

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...