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UN POINT DE VUE

L’incroyable grégarité de l’être humain en dépit de sa course vers l’individualité, est propice à la naissance du clan moderne. Les regroupements par affinités, qu’elles soient sportives, religieuses, politiques ou autres permettent de fuir le système dont est fait le quotidien. 

On ne supporte plus le silence de sa solitude, alors on la partage avec le bruit et la violence  « des » solitudes réunies. Une association de malheurs et d’inconforts  inconscients.

Le monde de difficultés et de luttes articulées autour d’une certaine lenteur, offrait du temps au défilement des saisons et permettait de digérer plus facilement le poids des éléments.

 

La société fonctionnait davantage en adéquation avec son environnement. Mais avec le progrès, les moyens de transports, la communication et la naissance d’internet, les sociétés dites développées perdent leurs mystères et l’homme son horizon. Les valeurs changent, ainsi que la quête des hommes.

Depuis plusieurs décennies les joies de la simplicité ont cédés leurs places aux plaisirs de l’avoir afin de conforter la certitude d’être et de correspondre ainsi au plus près à l’image qu’ils se font d’eux- mêmes. Il s’agit d’obtenir le sésame d’accès à la consommation et par conséquent au bonheur total. Il y eut le temps de la culture, le temps où l’homme accompagnait les efforts de la terre et dialoguait avec les saisons.

 Il était le compagnon des prés, des fleurs et des parfums. Son environnement  n’était pas une simple carte postale et on ne confondait pas les vaches et les moutons.

Puis vint l’industrie alimentaire et son cortège d’investisseurs, reniflant les gains comme le requin une goutte de sang. L’industrie, la distribution et la publicité, cette dernière devint la machine à créer des besoins, véritable hameçon à ferrer le gogo. Ce fut la naissance des grands groupes internationaux.
Le consommateur, label rouge des angoisses en perspective et mines d’or pour les associations de malfaiteurs écumant la petite paysannerie en l’acculant à la disparition. L’argent a cédé la place à la finance et l’être humain cède sa liberté au capital. De soubresauts en crises, le lingot d’or se muera bientôt en étalon de la foi.

 
« Peut-être qu’alors, les dieux, dont la sagesse est immense, éprouveront-t-ils  le besoin de mettre fin au pouvoir des religions et de ses dérivés, histoire de tirer un trait sur les massacres qui se perpétuent en son nom.

La beauté spirituelle que nous portons en nous et qui  s’inscrit dans nos quêtes vers l’absolu, nous permettra de vivre la vérité sans contraintes. Il y aura toujours un inconnu qui surgira le moment venu pour nous indiquer comment franchir les marches ». Avons-nous atteint le sommet du cycle ultra libéral ? Sommes-nous destinés à suivre le chemin de la Rome antique, de subir le chaos et la misère de l’ignorance ?

 
 


La gesticulation des gouvernants pris au piège des égoïsmes de toutes sortes, soumis au diktat de l’argent, leur interdit de savoir comment se dépêtrer de leurs peurs. Pendant que les sociétés avancent au ralenti faute de leader reconnu et d’une direction bien définie, le mal ronge. 

Les possédants  possèdent toujours plus et finiront par crever d’indigestion. Leur boulimie n’a plus de sens et le pouvoir qui en découle n’est plus un statut.

Par contre, face à cette indigence intellectuelle, à cette pauvreté de cœur, des milliards d’affamés, d’éclopés et de révoltés attendent le signal de la curée.

Du passé faisons table rase afin que l’avenir puisse nous apporter l’ordre et plus de justice.



 
NB. Le temps nous est compté et le basculement hégémonique de l’occident est en train de basculer ver l’extrême orient. Les États-Unis sont en perte de vitesse, affaiblis par des guerres inutiles et ruineuses. l’Europe, par sa constance dans la cacophonie, son incurie politique et son manque de vision, ouvre toute grande la porte au massacre des bonnes volontés.

Le rêve d’une union européenne n’est plus qu’une coquille vide à la merci des prédateurs.

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