DE DROITE

Corruption politique
ou...de gauche – s'il existe encore des politiciens vivant, leurs premières préoccupations devraient êtres la santé du pays et non la leur. Ils seraient également bien inspirés de mettre un terme à leur questionnement quant au désamour de la population à leur encontre. L'image bidon et affligeante offerte à leurs concitoyens en est seule responsable. Langue de bois, promesses non tenues, petites bagarres égocentristes entre camarades pour des parcelles de pouvoir, amateurisme en tous genres et incapables de faire preuve d'une vision salutaire pour un pays en souffrance. Ils appellent cela: « faire de la politique » Les idées fossilisées de nos ignares ne dépassent guère celles du dogme fondateur. Ils s'y accrochent comme le singe à sa branche sans réaliser que les termites ont vidés l'arbre de sa substance. Ces utopistes de la préhistoire ignorent que le temps passe, que les société bougent, que la mondialisation a fait son entrée par la grande porte et que la politique de papa est morte. La seconde guerre mondiale a profondément modifié la carte de la planète et redistribué massivement les influences géostratégiques.

Ces messieurs, véritables climatologues du verbe, nous annoncent l'été indien sous les averses de neige et profitent, par pure indulgence à notre égard, de vivre au dessus de nos moyens. Salivant devant les promesses d'une aube dorée et d'une vie où labeur et vision ne sont que des abstractions à usage interne, ces augustes glandeurs passent leur temps à touiller l'inutile dans l'attente d'une promotion. Ils ne s'intéressent qu'aux seules petites stratégies en vue de prospérer dans le landerneau de la politique...politicienne et parisienne de surcroît. Ce vaste chantier d'intérêt privé occulte les engagements pris envers le citoyen. Peu leur incombe l'état du pays.

Ces fervents zélateurs du pouvoir, richement entretenus par des contribuables à bout de souffle, se plaignent de ne pas êtres suffisamment estimés et aimés des citoyens. Constat brutal après tant d'efforts consentis à ne rien faire, ni entreprendre pour améliorer le quotidien des hurluberlus qui peuplent le pays. Ministres ou députés, sénateurs ou délégués, tout ce petit monde à l'abri des intempéries et des avatars de l'existence, semblent fiers de diriger cette grande nation exempt de problèmes. Bizarre que nombre de citoyens ne partagent pas ce point de vue.


Le pouvoir ne serait qu'une maladie infectieuse qui permettrait de soigner ses propres insuffisances en dominant les autres.

A considérer le comportement de la plupart des hommes politique, noyés dans des querelles intestines, décalés par rapport aux événements et faisant preuve d'une triste appétence pour le manque de courage face aux tragédies de l'actualité quotidienne, il n'est pas difficile de comprendre le désespoir des citoyens. Comme maintes fois répétés, il nous manque une vision globale de l'actualité, ainsi que la capacité de réaliser l'importance des enjeux. Or le politique se trouve aujourd'hui devant un choix cornélien: « Continuer à choyer son nombril ou se battre pour ses citoyens ». Pour l'instant, c'est plutôt la bourse accueillante, le verbe haut, la déficience chevillée au corps et l'inaction.  Nos godelureaux de la politique, à force de combines, de financiarisation anti humanitaires, de mensonges et d'assassinats nous mènent tout droit vers le précipice.


Car les escroqueries commises au nom des droits de l'homme, le pillage à grande échelle, la malnutrition savamment entretenue suivant les pays et le mépris des gouvernants envers les populations par promesses interposées, créent à n'en pas douter, les conditions favorables aux actions destructrices de nos adversaires. Le désordre moyen-oriental est principalement du à la volonté hégémonique de transformer en conflit religieux ce qui ne serait qu'une banale guerre de conquête. Il s'agit de rendre acceptable l’ascendance du fort sur le faible en installant l'ego du fou sur le territoire d'une population sans défense.


Des frontières taillées à la serpe par des colonisateurs ignorant les antagonismes ethniques, ne font qu'alourdir les problèmes existants. Enfermer des tribus, en déliquescence séculaire, dans des frontières artificielles en leur intimant l'ordre de s'entendre, fut une aberration et relevait d'une totale méconnaissance historique du moyen orient.  

Faire de la politique avec des idées courtes est hélas un des points communs de beaucoup d'élus. Il est dangereux d'amalgamer l'histoire avec ses petites histoires personnelles.

Puis il y eut les bévues américaines. Des gouvernants historiquement incultes, voir criminels, envoient leurs armées guerroyer à travers le monde. Des milliers de jeunes sacrifiés lors des interventions militaires en Irak sur la base d'allégations mensongères. L'Intervention en Libye, une farce littéraire mal fagoté et servant peu ou prou les ambitions d'un homme d'état en mal de reconnaissance.  L'intervention elle même n'est pas mise en cause. C'est le fait de ne pas avoir su terminer cette guerre en organisant une paix politiquement viable en tenant compte du maillage ethnique du territoire.


Une politique gribouille tous azimuts. Monsieur Erdogan endosse les habits de dictateur en préparant son hold-up sur la Turquie. Membre de l'OTAN, il préfère toutefois combattre les Kurdes qui lui font de l'ombre, plutôt que les barbares de DAESH. Le silence assourdissant des politiciens semble lui conférer une approbation sans limite. Une politique contre nature, exercée par des simplets sans vision, ne réalisant pas les conséquences des  décisions prises sur le long terme. l'Ukraine, autre source de conflits inutiles. Proposer de faire entrer ce pays dans l'Otan n'a fait que braquer la Russie contre l'Union. Un coup d'épée dans l'eau qui ne servira, tout compte fait, qu'à muscler le pays en l'obligeant à se diversifier. Nous pouvons nous passer du moyen-orient, pas de la Russie. L'Ineptie de ces conflits n'est plus à démontrer et tant qu'ils dureront nous ne serons ni à l'abri des attentats, ni à l'abri du flux de réfugiés. Il s'agit d’admettre une fois pour toutes notre pleine et entière responsabilité dans cet état de faits. Et ne rejetons pas la faute que sur les politiques, car c'est nous qui les élisons.

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