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LE BOUCHER

Fou furieux, malade mental ou torrent d'ego gonflé par l'ambition démesurée d'un cercle d'abrutis ? Le boucher turc, Sa majesté Erdogan, se prend visiblement pour un nouveau Gengis Khan. Ce tyran moyenâgeux et rétrograde, tend à découper ses steaks dans la chair humaine pour se mettre en appétit. Monstre bouffi d’orgueil, de cynisme, d'arrogance et d’assuétude au pouvoir, il court-circuite l'existence et les occurrences de ses concitoyens. Peut lui chaut les moyens utilisés, pourvu que ses idées triomphent. C'est le mal absolu, le mal sans rémission, avec la bénédiction d'une poignée de prophètes intoxiqués aux dogmes d'un Islam  préhistorique  et approuvés par ceux qui regardent sans moufter. Ceux qui pensent juste sont prêts à verser quelques larmes à la gloire des divinités à la mode. Ils désapprouvent en silence le massacre des martyrs et réprouvent, bien entendu, le sacrifice des mutilés de la poudre. 


C'est toutefois avec jubilation qu'ils consultent la bourse et encaissent les dividendes de leurs trahisons. Ils savent, comme chacun, que l'argent n'a pas d'odeur. Ils savent également que le remords dispose d'une élasticité à toute épreuve et qu'il fuit l'esprit, dès l'obole versée aux nécessiteux. C'est avec fracas et grands renforts de slogans, la main sur le cœur que ces braves opportunistes répètent, de cocktails en réceptions, qu'il faudrait faire quelque chose. Pendant que les fats pérorent entre  poires et fromages, la mort crève les écrans de télévision.


Chaque jour apporte son lot d'images de destruction avec ces  milliers d'habitants qui errent comme des somnambules à travers les décombres et ruines de  leurs maisons. Des silhouettes drapées dans la poussière des explosions, cherchant en vain une main secourable. Ils ont tout perdu. De bombes aux gaz toxiques faiseuses de veuves et d'orphelins, rien ne leur est épargné. C’est la misère des dividendes pour les uns, l'or et le pouvoir pour un échantillon de malfrats de la finance. Un échantillon d'irresponsables, décrochés des réalités mais en marche pour une éphémère richesse sur le dos des cadavres. L’être humain serait-il incapable de sortir de son capharnaüm de misère. Est-il obligé d’accepter les desiderata de quelques visionnaires en suspension dans les brumes d’un savoir désordonné et contre nature. Est-il fatal qu’il se soumette à la volonté de personnages qui se prennent pour des entités divines. Doit-il devenir une machine à penser juste, comme le voudraient les metteurs en scène de l’intelligence artificielle ? Le vrai progrès serait de donner une chance d’épanouissement à l’homme, d’éradiquer la faim dans le monde et de mettre fin aux guerres. Des guerres inutiles, car perdus d’avance.


Après dix millions morts pour rien lors de la Première Guerre mondiale et soixante millions de cadavres durant le deuxième conflit avec les camps d’extermination en sus. Plus ou moins cinq cent mille personnes assassinées en Syrie. Sans parler de l’Afghanistan, de la Libye, de l’Éthiopie, du Yémen, de la Turquie et de la Somalie. Entre révolutions et soulèvements, plus de la moitié de la planète comptent ses morts.


Hafez el Assad, autre poltron du savoir-vivre. Autre artiste de la découpe et personnage rustique. Il offre de grandes similitudes avec les anciens chefs de camp du troisième Reich. Spécialiste en extermination chimique, il sait comment nettoyer à l’acide, les taches que forment les individus vus du ciel. Nombreux sont ceux qui désapprouvent sa politique mais ne bougent pas. Car l’intérêt géostratégique dépasse celui des morts innocents sur le terrain. Bah, la mort n’est pas grave, quand il s’agit de celle des autres, bien entendu. Les invalides à vie auront certainement la chance de pouvoir disposer de prothèses dernier cri. Les veuves se remarieront et se feront engrosser pour faire des enfants tout neufs. C’est du moins ce que pense le cynique, la conscience au beau fixe en fumant son havane. Ces lâches par vocation, qui se battent en utilisant les populations comme bouclier, mériteraient de finir au bout d’une corde.


l’Occident devrait avoir honte, sauf bien entendu les néo fascistes, graines de collaborateurs durant le dernier conflit. Les adorateurs de la race blanche n’ont pas disparu. Ils continuent à conspuer tout ce qui ressemble de près ou de loin à un arable, un Juif, un noir ou un jaune. Ces limités de la cervelle oublient que dans cent ans nous serons tous mélangés, jaunes ou couleur cacao. Il n’y a plus qu’un milliard de blancs sur la planète et c’est tant mieux!


Les  guerres du Moyen-Orient sont de notre fait. L'Occident, par son comportement irresponsable et par sa cécité envers les tricheries organisées par les gouvernements successifs des États-Unis et d’une décolonisation fleurant  l’escroquerie, a créé les conditions dans lesquelles se débat aujourd’hui, l’Irak, la Syrie, la Libye et le Yémen entre autres. Ces guerres fondées sur de fausses informations, sur des mensonges et sur la couardise de nos diplomates se pliant avec une certaine gourmandise aux exigences de l’hégémonique Oncle Sam, sont comptables des massacres du Moyen-Orient. Qui plus est, ils continuent à fournir des armes aux belligérants des deux côtés. Les affaires sont les affaires et le dieu dollar ouvre de belles perspectives d’avenir lors de la reconstruction des pays en question. 


Encaisser des dollars ; « In God we trust » sur la misère des victimes fuyant les champs de bataille. Comble du cynisme, la plupart des gouvernements fuient leurs responsabilités en tournant le dos à ceux qui tentent d’échapper aux carnages, dont beaucoup terminent leurs existences noyées à quelques mètres des rivages de l’espoir. Les droits à la vie leurs sont confisqués. C’est avec condescendance que les rois fascistes ratiocinent en rond en détournant le regard des larmes d’enfants. Ils ne savent qu’attiser leur haine de l’autre…en toutes circonstances !

Beau monde..!


GUERRES

Corruption
Les affrontements meurtriers sont souvent le fait de petits potentats en mal de pouvoir. Ils peuvent compter sur la rapacité des industriels de l’armement et la cupidité des financiers, toujours à la recherche d’un parfum de plus-values à prélever sans complexes sur l'impôt du contribuable.  Les guerres sont, comme on s'en doute, gratuites pour ceux qui les déclarent et coûteuses pour les populations qui les financent et les subissent. En fait pour eux c’est la double peine car non seulement ils financent les conflits mais également la reconstruction des pays anéantis. Les conflits, jeux de prédilection du nanti sont des sources de catastrophes entre les  mains d'un d’esprit dogmatique et intellectuellement limité...à la recherche de son Graal de pacotille. Ce ne sont que dangereux fanatiques aux ambitions mortifères, non dénués, parfois, d'un talent oratoire. Ils savent comment toucher et entraîner les mécontents, les frustrés, les  fragiles ou victimes d’ambitions refoulées vers un destin redoutable. Ceux-ci découvrent un maître à suivre pour renaître à eux-mêmes. Chaque guerre est une perversion, une mystification nourrie de propagande sournoise et de harangues pseudo patriotiques pour justifier invasions et conquêtes de territoires, promulgués « ennemis » de la patrie.

Une déviance au service du capital, une névrose du pouvoir, une pompe à finance pourvoyeuse de misère se propageant comme un fléau à travers les rangs des plus démunis. Les gouvernements, paresse intellectuelle oblige, par lâcheté institutionnelle souvent, sont coupables et responsables au même titre que les instigateurs des conflits. Rester confinés dans un confort relatif n’est que reculer pour mieux sauter. 

Aussi loin que nous remontons l'homme convoite les biens de ses semblables, déclarant ennemis ses congénères, afin de donner du sens à ses rapines, ses  viols et assassinats. A croire que la violence soit inscrite dans son ADN - et de fait, le condamne à une fatalité destructive. Cet atavisme, hélas, se construit dès le berceau. On lui apprend...à épouser la pensée parentale, à détester ce qu'ils détestent, à se confronter à l'histoire enseignée par ceux qui ne l'ont pas vécue. Puis on enseigne comment transformer une conquête en guerre juste et comment inculquer notre vérité, l'unique et l'universelle, aux vaincus. L'Histoire, celle que nous écrivons pour nous disculper et qui permet de changer un champ de bataille en chef d’œuvre pictural, distribuant l'héroïsme du survivant comme un passeport pour l'avenir des générations à venir. Dès l'enfance les filles ont droit à leur poupée et les garçons à leur panoplie du parfait petit guerrier. Du revolver et chapeau de cow-boy aux monstres galactiques à l’armement sophistiqué, tout concours à créer un climat agressif. Une grande partie de l’éducation n’est qu’un hymne à la mort. La guerre ne peut-être qu'une manifestation d'impuissance cherchant une compensation. Un  langage pauvre au vocabulaire inadéquat ou la peur de ne pas être à la hauteur de ses « adversaires », sont autant d'éléments qui  peuvent provoquer des  malentendus et blessures d'ego insurmontables.

Et de malentendus en blessures, la mort s’imprègne dans la chaire des populations...pour rien. Le capital triomphe et les caciques du business encaissent les dividendes de la mort  sur le dos des infortunés. Ce sont rarement ceux qui planifient les conflits, ni, par exemple, les bourreaux qui ont ordonnés en toute conscience la dispersion de l'Agent orange de Monsanto sur le Vietnam, qui règlent la note. Non, l'addition est toujours pour ceux qui ont le culot de survivre. Des cadavres par milliers pour satisfaire une soif de pouvoir. Nulle regret, puisque sans cesse on remet le couvert! Afghanistan, Irak, Libye, ainsi que les pays pouvant avoir un intérêt stratégique quelconque pour les puissances dominantes et jugés faciles à conquérir, risquent d'êtres exposés à la violence. Peu importe la haine suscitée.

Des provocations à répétition multiplient les foyers insurrectionnels, engendrent révoltes et guérillas, avec comme résultat une surenchère dans les malheurs au détriment des  populations exsangues. De bombardements en sabotages, de vengeance en représailles, il n'y a, hormis la haute finance et les industriels de l'armement, que des perdants. Par manque de réflexion et d'une méconnaissance historique, nous créons la guérilla qui nous combattra durant des décennies, car à force de jouer aux imbéciles et de mettre le mot  « diplomatie » au service de fonctionnaires incapables d'en comprendre le sens, nous construisons nos ennemis de toutes pièces. L'occident belliqueux n'a de cesse de scier la branche sur laquelle il est assis. Guerres de religions ou annexion de territoires pour des raisons mercantiles,  elles ne sèment que misères et désolation. Le goupillon d'une main, le fusil à portée de l'autre, la terreur, dès lors s'abat sur l'habitant des terres conquises avec la bénédiction du clergé.  Des Aborigènes qui ont faillis disparaître, aux massacres d'Indiens. D'une élimination programmée des peuples d'Amérique aux guerres napoléoniennes, sans parler de toutes les autres - les puissants du moment  n'ont jamais lésiné à délivrer des blancs-seings autorisant des « massacres » à la gloire des nations. Les églises furent de parfaits instruments, utiles voire nécessaires à l'inféodation de tribus et ethnies récalcitrantes, dont on convoitait les terres. Les richesses, la plupart du temps, ne furent construites que sur l'élimination des gêneurs, soit des populations qui ne demandaient qu'à vivre en paix ou du moins sur leurs terres ancestrales. 

Apprendre de nos errements, réinventer le système politique et refonder de nouvelles bases pour une société plus juste, plus équitable, serait un début de solution. Il est  certain que si nous ne modifions pas nos comportements, que les politiques et financiers continuent à abuser de leurs prérogatives au détriment des citoyens, ces derniers, dos au mur, finiront par exiger leurs dus par la force et la terreur. Ce serait la porte ouverte sur une guerre civile, impitoyable et généralisée. La gestion indicible d'une planète accaparée par une bande de politiciens vérolés, pieds et poings liée à la mafia de la finance, frise l'absurde et l'inconscience. La situation actuelle, noyée dans un tourbillon d'orages, n'attend que l'éclair qui mettra le feu à la planète.



NB : De 1962 à 1971, on estime que 80 millions de litres de défoliant ont été déversés sur 3.3 millions d’hectares de forêtde 300 villages ont été contaminés et 60% des défoliants utilisés étaient de l’Agent Orange, représentant l’équivalent de quatre cents kilos de dioxine pure . Or, selon une études de l’université Columbia (New York) publiée 2003, la dissolution de 80 grammes de dioxine dans un réseau d’eau potable pourrait éliminer une ville de 8 millions d’habitants… (Wikipédia)

GROSSE FATIGUE

La politique n'est souvent qu'une graine d'ego à portée du premier planqué. Quarante ans de discours lénifiants tricotés à l'aune d'une même pelote de mots. Un monde opportuniste aux mentalités étriquées, collées entre deux strates de suffisance. Des autoritaires dont l'intérêt  se manifeste par le pouvoir qu'ils exercent sur autrui. Un comportement d'ethnie égocentrique, tenace, faisant peu de cas des aspirations du citoyen. Seul importe le parcours politique. Ces doctes parasites au savoir penser fluctuant sont prompts à s'écharper pour une parcelle de pouvoir. l'Homme d’État, cet aristocrate de la politique, a cédé la place aux amateurs du dogme, rendant les perspectives d'avenir aussi insipides que nos légumes cultivés à l'engrais chimique.  

Lâcheté, ignorance et laxisme sont apparemment bien ancrés dans les fondamentaux qui charpentent la politique de ce début du vingt et unième siècle.  Adeptes de la rhétorique, ces nains de la politique caracolent dans l’inachevé et le provisoire. Aveugles aux réalités de la mondialisation, dans l'impossibilité d’appréhender les nouvelles configurations économiques et désorientés par la perte de repères géopolitiques, ces inutiles de la chose publique nous préparent au pire. Caciques en disgrâce, cloués au pilori par les collectivités, ils refusent tout changement pouvant porter atteinte au statu quo. Remettre le système à plat n'est pas à l'ordre du jour par crainte de ne pouvoir en assurer la maîtrise.  L'Europe, construction indispensable mise en place par quelques visionnaires conscients des enjeux politiques et géostratégiques est une nécessité historique qui s'est imposé dès la fin du dernier conflit mondial.

Il était impératif de construire un front commun face aux bloques du pacifique et de structurer un pouvoir politique pour répondre aux futurs défis. De la Chine aux  États-Unis, du Japon aux pays de l'Asean alors aux construction. Comme toujours, quand il s'agit d'innover, l'inconséquence de certaines tribus politiciennes à l’imbécillité croissante, risquent de mettre à mal l'existence du projet Européen et d'exposer le continent à l'appétit de prédateurs toujours à l'affût. Les égoïsmes nationaux et l'impéritie de fonctionnaires préférant pousser l'union vers l’abîme plutôt que limiter leurs  prérogatives, ne font que rajouter des problèmes aux difficultés du quotidien. Le monde change, transforme et reconditionne nos habitudes en nous imposant une nouvelle grille de lecture.  Peu nombreux sont ceux qui s'en aperçoivent et s'en émeuvent. 

L’économie, le travail et le chômage ne peuvent trouver de solutions dans le système de gouvernance actuel. Ils soulèvent des interrogations majeurs dont les réponses exigent une  remise en question politique et la mise en place de nouvelles règles, plus en accord avec les nécessités d'une société moderne. Beaucoup s'interrogent sur l’économie et nombreux sont les économistes qui s'en expliquent, mais la plupart se sont lourdement trompés. Le capitalisme hors contrôle, tel qu'il se pratique actuellement, au seul service de quelques privilégiés risque, à terme, de nous préparer une guerre civile. La classe politique, toutes tendances confondues a capitulé devant les exigences d'une financiarisation à outrance. L'Argent roi, la richesse étalée aux quatre coins de la cité ont créés des opportunités incitant le personnel politique à vivre au dessus des  moyens de ses contribuables. Dépenses somptueuses, budgets insensés alimentant une bureaucratie généralisée, inefficace et inutile, générant des carrières de salonnards. Des partis au seul service de la rhétorique. Pérorer, annoncer lois et projets, sans aller au delà du plaisir des mots. 

La situation se dégrade. L'information et l'image circulent à grande vitesse et la connaissance se met au service du plus grand nombre. L'opinion entend, comprend et juge. L'insatisfaction devient palpable et la désillusion touche toujours plus de citoyens.  La population en perte de confiance, se perd en conjectures et ne supporte plus la désinvolture de ses dirigeants. Difficile d'imaginer l'issue des manifestations de rues à travers les pays en crise. Une chose est certaine, aucun gouvernement ne pourra faire face aux foules cherchant à mettre fin à l'archaïsme de cette politique passéiste dont l'échec est patent. Le partage est devenu une denrée rare et cette rareté met le monde en danger, déstructure les pays, délite les communautés et affaibli l'homme. 


La politique sans imagination, dépourvue de vision à long terme comme celle exercée par nos éminents vieillards, est passé de mode. Internet, l'informatique, la robotique et la mondialisation ont transformés la planète. Cette  nouvelle donne nécessite des structures que les tenants de la politique actuel sont à mille lieux d'imaginer. Il faut des idées, du sang neuf, pour faire face aux challenges qui s'annoncent. Le travail, tel que nous le connaissons, deviendra une denrée rare.  Les perspectives du futur  sont à la prolifération de la robotisation. L'industrie produira vingt quatre heures sur vingt quatre et sept jours sur sept, limitant la main-d’œuvre  au stricte nécessaire. L'embauche de personnel se fera davantage sur la qualification et la spécialisation. Il faudra réinventer l'enseignement et mettre l'apprentissage à l'ordre du jour. Penser un nouveau mode de redistribution dans une réflexion prospective. Combattre la corruption, instaurer plus de justice sont des priorités absolues. Mettre l'accent sur le global, enseigner l'importance de l'Europe dans le rééquilibrage de la planète et faire comprendre aux esprits chagrins à la réflexion moyenâgeuse, que la voie solitaire est une aberration vouée à l'échec. Un nombre grandissant de problèmes se profilent à l'horizon nécessitant des solutions à court terme. Ils ne pourront se résoudre que collectivement.

Empires coloniaux
La mémoire défaillante et une réflexion sommaire sont des fléaux politiques. Il serait temps   de rechercher et d’analyser les vrais origines des tragédies qui déferlent sur la planète. Les guerres de conquêtes « religieuses ou non », les exactions coloniales et le pillage de territoires envahis, font certainement partie du ressentiment éprouvé par un grand nombre de populations. L’arrogance et le mépris furent hélas les seules réponses des vainqueurs aux vaincus. L’Occident n’a cessé de s’enrichir en dépouillant, en semant la mort et la terreur sur l'ensemble des continents. Quant à la poudrière du Moyen-Orient, elle trouve son origine dans les accords de partage des zones d'influences Franco-Anglaises. Un tracé de frontières artificiel et absurde obligea des ethnies, « ennemies séculaires » à la cohabitation. Ce fut comme vouloir marier « l'huile et le vinaigre ». Cette erreur politique fut le départ du fiasco que nous connaissons.  


Ces nouvelles frontières ont permis l'émergence de dictatures, presque indispensables au maintien de l'ordre dans ces pays sortis de nulle part. Le concept de bisounours et la naïveté de dirigeants peu éclairés, à la mémoire défaillante et fâchés avec l'histoire mais imbus d'eux mêmes, ont ouvert le chemin aux désordres que nous payerons durant des décennies.

Les besoins énergétiques, le pétrole, le gaz, la spéculation et le commerce des armes furent un âge d’or pour la plupart des gouvernements. l'Engin de mort se vendait généreusement tant à ses amis, qu’à ses ennemis. L'absence de vision, la corruption et les trahisons, ont fait le lit de l'anarchie actuelle. Lors de nos ingérences intempestives dans ces pays, nous avons négligés de prévoir les conséquences de nos interventions. Le coup de pied dans la fourmilière a créé une situation que le politique ne maîtrise plus. Les guerres du Moyen-orient, la cohorte de réfugiés fuyant les zones de combats, met la moralité de l'occident à rude épreuve. Triste spectacle de voir l'occident tourner le dos à sa part de responsabilité. La pleutrerie composée de bonnes âmes aux trémolos dans la voix, la religion en bandoulière essayant de justifier l’inqualifiable. 


L'Occident, pompier pyromane, coupable mais jamais responsable, n'a pas fini de régler la note de ses inconséquences. Le manque de cohésion, le chacun pour soi et le désastre pour tous, s'inscrit au fronton des administrations (fiscales) car, « in fine » , ce sera toujours le citoyen qui payera pour l'insolvabilité intellectuelle des élites gouvernementales.

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...