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C'EST NEUF ET INATTENDU

La victoire d'Emmanuel Macron
C'est neuf. C'est un monde incomparable issu d'une société incorrigible. Les gouvernants des pays les plus reculés ne tarissent pas d'éloges. Les performances du président Macron, encore inconnu il y a trois ans, sont étonnantes. Partir de rien et parcourir en l'espace d'un an le difficile chemin vers l'accession du pouvoir suprême, est tout simplement prodigieux et ne s'est jamais vu. Cette réussite ne peut qu'engendrer fâcheries, voir haines et jalousies de la part des légions d'incompétents. Les autres s'en félicitent. A trente neuf ans, le nouvel élu à la présidence de la république, témoigne d'une exceptionnelle maturité et d'un grand-savoir-faire.  En quelques jours il a su rendre sa dignité à la France. Intelligence, courage, réflexion et une excellente connaissance historique sont des atouts autorisant une vision pragmatique.


Il sait que l'avenir est très loin de se limiter à l'hexagone. L'avenir est intrinsèquement lié à l’Europe. Seule l'Union-Européenne et une volonté politique réfléchie, sont à mêmes de fournir les outils indispensables pour faire front à la globalisation, sans subir de dommages. L'Europe doit être au service du citoyen et non le contraire. Il est  appréciable et rassurant de constater que le président fasse preuve d'une vision claire et réaliste des enjeux géostratégiques, qu'il s'agisse du continent ou du Moyen-Orient. Avec un peu de chance le général de Gaulle retrouvera le sommeil.

Contestation du Front Social
Qui plus est, il dispose sans contestation possible des ressources intellectuelles indispensables à la réalisation de son programme. Talentueux, il sait assumer les risques qui lui permettent de faire avancer les choses. Il est dans l'action, très loin des arguties habituelles, A part les sceptiques professionnels, les aigris de nature, les envieux et jaloux par habitude qui tentent et tenteront sans états d'âme de semer le désordre tous azimut, le ciel semble relativement serein. La classe des opportunistes, toujours à l'affût d'une mesquinerie à vendre au mètre, ne manquera pas d'essayer de torpiller des projets pour exister. La presse, comme souvent, cherchera des cibles à exploiter pour assurer le tirage de leurs feuilles et garantir le salaire des scribouillards.

Inventive, curieuse elle s'activera à fouiller et à déterrer les petits secrets inavouables de certains hommes politiques dans l'espoir de générer du scoop. La liberté de la presse est indispensable pour autant qu'elle prenne en compte l'éthique de la profession. L'Homme ne sera jamais parfait. Tout un chacun a ses secrets, ses zones d'ombres et connaît ses manquements. Comment peut on exiger du politique, issu d'une population elle même pas toujours très nette, qu'il soit exempt de tout défaut. Sanctionner la malhonnêteté est un devoir de justice qui ne devrait être confondu avec une « chasse aux sorcières ». Dans l'absolu, faire sauter une contravention correspond déjà à de la corruption. Évitons d’accabler par plaisir et de condamner sans certitudes. S'il est nécessaire de tendre vers la perfection, l'atteindre n'est qu'évangile de bazar au service de la bigoterie. 


Discours présidentiel
Il s'agit de vivre et non pas de se faire canoniser de son vivant. Les saints appartiendront aux historiens des siècles à venir. Trop jeune et sans expérience. Tel fut le leitmotiv des chevronnés de la politique, des élites aux performances inénarrables, croulant sous le poids du...« savoir faire ». Ces poltrons au verbe haut   ont mis leur pays en quasi faillite. Ils s'évertuent aujourd'hui à déverser leur fiel sur les actions des  élus du nouveau gouvernement. Pieds nickelés désœuvrés, adeptes d'un ni-ni érigé en dogme,  ces handicapés de la réflexion freinent toute évolution dans l'attente de voir les choses s'arranger d'elles mêmes. Ils ont la dent dure, la critique acerbe et l'honneur en berne. Il n'a fallu que peu de jours à M. Macron pour investir la charge de président de la république. 

Une attitude, une excellente connaissance historique et le désir de rendre à la France son lustre d'antan, lui ont permis de conquérir sympathie et reconnaissance internationale. Ses rencontres avec les divers responsables de la planète ont été couronnés de succès. Il s'est fait comprendre en éliminant toute langue de bois. De Merkel à Poutine, sans oublier le mégalomane Trump, il a su faire montre d'un savoir faire sans faille, déclenchant l’enthousiasme de la plupart des pays. Pour bien voir un objet il faut s'en éloigner (Dicton Bouddhiste) un recul que beaucoup de français ne s'autorisent pas. Il y a aveuglement devant certaines évidences et ils manquent trop souvent de foi en l'homme – ne cherchant à mettre en lumière que ce qui n'a pas été fait au lieu de se réjouir de ce qui a été réalisé. Le général de Gaulle peut se rendormir.
                                                                                                              
Presse étrangère
N.B. Il est ahurissant de voir à quel point la presse peut répéter à satiété ce qui a déjà été exprimé maintes fois par les médias. A croire que ces dits médias cherchent à obtenir la certitude que ces imbéciles de français aient bien compris le message pour s'en imprégner ad vitam æternam. Rabâcher jusqu'à l’écœurement les mêmes  critiques, accusations ou condamnations pour combler des espaces et des temps d'antenne, ne font que déprécier et mettre à mal une profession en perte de crédibilité. 

Il est important de sortir des affaires, de rétablir des vérités et de défendre le citoyen contre toute concussion politique.Il n'y a aucun intérêt à couper les cheveux en quatre et de porter atteinte à l'honneur d'autrui par simple opportunisme. La presse, sous influence ; celle de la haute finance dont elle dépend – est hélas trop souvent juge et parti.

PRESIDENTIELLES

Observer l'agitation politique de loin et voir tomber les masques quand s'affichent les résultats des élections est un spectacle inénarrable. Entre la haine et le dépit des uns, les jubilations presque maîtrisées et juvéniles des autres, la vision de cette comédie humaine vaut son pesant d'or. La perdante se transforme en pin-up de gargotière, quant au vainqueur, il revêt le confort des habits présidentiels. Elle, championne de l'invective, la vulgarité chevillé au corps, s'applique à démolir, non pas un programme mais l'homme qu'elle est incapable de contrer par l'argument. Madame Le Pen est brouillonne et son attitude souligne le manque de connaissance des dossiers qu'elle est sensée traiter, par un rictus amère et forcé qui trahit ses inquiétudes. 

Elle se sait vaincue et faute de savoir convaincre, elle use et abuse de contrevérités, de mensonges et de sous-entendus. Elle se situe à des années lumières de la fonction qu'elle convoite. Mauvaise foi, approximations et injures ne font pas un programme et si quelque part il devait y en avoir un, encore faut-il pouvoir le financer autrement que par l'incantation. 


Durant le challenge pour l'attribution de la mission suprême, les amabilités et...coups bas se distribuèrent à la louche. Mais dès l'image du président nouvellement élu affichée, l'opposition, bienveillante et vertueuse, mit le turbo et laissa fuser procès d'intentions et critiques haineuses. Ils craignirent, avec raison sans doute, que le changement politique n'entraîne une importante perte des prérogatives. L'honnêteté de la caste dirigeante se faisait plus abstraite et le fair-play jouait  les filles de l'air. Endosser la responsabilité d'une victoire n'est pas un problème. Accepter une défaite, dont on est personnellement responsable, en est un. Comme toujours les échecs creusent douleurs et aversions, rancunes et répulsions. 



Les adversaires de hier sont considérés à tort, comptables de leurs malheurs. Plus la joie du vainqueur est grande, plus la rage du perdant ravine les pentes. Ces inutiles, perdus dans le fleuve de l'insignifiance, ersatz de la politique, grouillent dans la mare aux incapables et témoignent d'un manque de maîtrise, soulignant si faire se pouvait leur inaptitude aux fonctions qu'ils occupent.


Après la proclamation des résultats, la mauvaise foi reste toutefois à l'ordre du jour. Mensonges, fausses statistiques ou erreurs calculés, font florès. La déconvenue du perdant, à défaut d'accepter son sort cherche à déconsidérer ses adversaires politiques. Venger la défaite! Peu importent les moyens. C'est le triste spectacle d'adultes empruntant aux jeux d'enfants de quoi écrire un nouveau chapitre dans les pré-hauts de l'absurdie. Puis c'est la confrontation, l'instant critique où l'ex candidat se mesure de façon frontale aux virtuoses de la mesquinerie. Le cynisme des girouettes n'a d'égal que celui des médias, chasseurs de médisances, préférant le buzz aux commentaires de fond. Des journalistes en rupture d'imagination, abonnés aux  questions débilitantes, cherchant plus à déstabiliser qu'à informer. Dans bien des cas ils passent à côté de leur sujet par manque d'intérêt pour la personne interviewé.


La plupart des médias, du rédacteur aux journaliste, sont obnubilés par le scoop, le sensationnel et le buzz. Ils tendent la main vers l’a.f.p comme un lépreux sa sibylle vers l'aumône. Les sources ne sont ni recoupées, ni vérifiées. L'information ne suscite alors que du trouble, alignant l'éthique sur le vulgaire. Les rédactions s'étonnent de perdre leur crédibilité et la presse fini par mourir d'inefficacité S'exprimer sur du vent, dire l'insignifiant pour assurer ses fins de mois, anéanti la profession. Cela ne fait qu'éloigner lecteurs et auditeurs qui ne demandent qu'à connaître la vérité.Ils refusent, à raison, toute intoxication ou salmigondis approximatifs. A continuer ainsi, les médias finiront par scier la branche sur laquelle ils sont assis. 

Comme toujours, à peine installés les nouveaux ministres du gouvernement essuient la critique de ceux qui savent, qui supputent, qui prédisent et se réorganisent en opposition. Ils expriment à voix haute ce que des ministres pourraient penser...à la rigueur. Ils gratifient ces derniers d'intentions non formulées mais qui, selon le savoir de l’intelligentsia, tomberaient sous le sens. La paresse mentale du scribouillard, des pisse copies du samedi, toujours à la recherche d'un éphémère scoop, n'a d'équivalent qu'une invraisemblable tolérance pour la bêtise et l'ignorance. De l'à peu près qui se mue en certitude et fini par épouser les contours du dogme. L'amertume, cette face cachée de la réussite, octroi parfois quelque grandeur aux hommes de bonne volonté. Aujourd'hui encensé par la victoire, demain vilipendé par les supporters de hier. 

Ainsi en va-t-il de la politique. Elle fait bouger une fraction d'histoire en faisant le buzz. Pour la première fois depuis des décennies la France dispose d'un gouvernement où les capacités et le savoir faire prennent le pas sur les ambitions personnelles. Pour la première fois l'homme politique tente de dépasser les dogmes pour se mettre au service du pays. Pour la première fois depuis des lustres il est permis d’entrevoir une réelle embellie et de rêver d'une nouvelle grandeur, malgré la critique des inévitables aigris, et mauvais perdants, des jaloux, des esprits vinaigre au service de l'incompétence et envieux qui ne pensent qu'à ruiner ce qu'ils sont incapables de concevoir.


Il reste à souhaiter que la population de l'hexagone puisse assurer une majorité gouvernementale au nouveau président. Il est impératif de pouvoir réaliser le programme pour lequel il aura été élu – comme il reste à espérer que les politiques du nouveau gouvernement fassent preuve de maturité pour ne plus confondre « France et intérêts personnels » comme ce fut si souvent le cas.

                                              

PREOCCUPANT

Il est préoccupant d'entendre l'argument des candidats aux élections présidentielles. Invectives, cynisme, mensonges et coups bas. Qui plus est, certains candidats frisent la vulgarité. Discours de mauvaise foi, un vrai concours de jeu de quilles. Il est difficile de croire que ses mégalomanes à l'esprit égaré ou aux programmes irréalistes, puissent prétendre à la fonction suprême. Ils ne doutent de rien. Avec le tombereau de quincaillerie que certains traînent derrière eux, de fausses vérités à répétition à l'effronterie dont ils font preuve en parlant probité, il est impensable d'en imaginer certains à la tête de l'état.


Pourtant justice est faite. Le champion de cette élection imperdable, toute honte bue, s'est fait hara-kiri sur le champ de bataille. Il est troublant de savoir que l'assertion de probité vient d'une candidate emberlificotée depuis des décennies dans des affaires judiciaires. Politicienne aguerrie elle refuse de surcroît de se soumettre aux injonctions de la justice. Justice qu'elle serait sensée faire appliquer en tant que chef d'état. l'Autre candidat aux affaires bondissantes, vérolé par l'ambition du pouvoir et détenteur d'une moralité vacillante – est capable de parjure pour répondre aux nécessités de ses ambitions. Un candidat guère contrarié par le tintamarre des casseroles qui le suivent dans ses pérégrinations. Ces agités d'un autre temps prétendent sauver la France, aidés en cela par des médias orientés qui font de l'impartialité un gros mot. Belle illusion.

Il est préoccupant de constater qu'un grand nombre d'aficionados, droite et gauche confondues passent comme chat sur braise sur les affaires. La réflexion journalistique en est partiellement responsable. Comme les agences de presse sont moins onéreuses, le contenu des interviews est souvent laissé à l'appréciation du journaliste. Ce dernier commente, y impulse son point de vue, se met en scène et fait le buzz. Il est plus intéressant pour son image personnelle de gêner son interlocuteur avec des questions sans intérêts que d'informer sur le fond. Une bonne méthode pour  desservir le thème de l'émission et rendre le débat stérile, voire irritant. Le savoir vivre fou le camp et la noblesse de la profession en pâtit.  Rares sont les journaleux suffisamment éduqués pour ne pas répondre eux-mêmes aux questions qu'ils posent.

Ils laissent parfois le locuteur aller au bout de son exposé. Peu importe la moralité pourvu qu'il y ait l'ivresse du résultat. C'est un langage de financier, langage rejeté par soixante dix pour-cent des électeurs. Toute compromission avec la moralité n'est que source d'injustice. Injustice honnie par la population, sauf par ceux qui en vivent et la cultive comme un champ de pavot. L'Exemple est un privilège qui échoit à ceux qui sont aux commandes. Il est impensable d'exiger d'un citoyen ce que l'élu refuse d'exiger de lui-même. Pourtant le fossé se creuse entre une population exsangue, en contact avec les réalités quotidiennes et une hiérarchie enferrée dans une logique de caste.

Des logiques divergentes qui s'opposent aux tribulations de la société qu'elle est sensée gouverner. Des mondes dissonants en rupture de langage, où la politique des mots changent de sens suivant l'interlocuteur. La fracture s’élargit, l'incompréhension sourde et finit par s'installer durablement. La politique sert-elle encore le chaland quand l'élu n'a visiblement plus de prise sur l’événement ? Dépassé, croulant sous la pression des lobbys, il se conforme aux exigences d'une finance omniprésente. Le poids du capital est une fatalité au service de la concussion. Désolant de voire à quel point la population, fatiguée des promesses non tenues, des mensonges proférés au  quotidien, se détourne de la politique et accepte son sort dans l'indifférence. Situation politique humiliante. Il est renversant de constater l'absence de mémoire des édiles, des citoyens en général.

Il n'y a qu'un infime pourcentage d'électeurs et une poignée de dirigeants suffisamment éclairés pour faire un effort de réflexion sur le passé historique de nos sociétés occidentales.  Depuis des décennies, citoyens et politiques vivent dans le virtuel, sans lien avec le passé et dépourvus de visions à long terme.Ils fuient la réalité d'une mondialisation installée faute d'en comprendre les tenants et aboutissants. Pourtant cette globalisation est inévitable. Elle s'inscrit dans une expansion en voie d'accélération, fruit des outils toujours plus perfectionnés mis à notre disposition par la recherche. Recherche dont les résultats dépassent le plus souvent les capacités d'assimilation du plus grand nombre.

Il faut du temps, ce temps qui nous échappe et qui n'est plus monnayable. L'époque où l'on pendait haut et court celui qui prétendait que la terre fut ronde n'est pas si lointaine.

HUMOUR...NOIR

L'assertion du politique prétendant agir pour le bien de la nation ne peut susciter qu'un éclat de rire. Si c'était le cas, les candidats à la fonction suprême ne se battraient pas comme des chiffonniers de bas étages en s'invectivant à longueur de journée. Il y a là une volonté délibérée de détruire ceux qui leur font de l'ombre. Accéder au faîte, se frayer un chemin à travers le dédale des obstacles menant au pouvoir n'est pas une sinécure. C'est une guerre d'ego au service de l'orgueil. Quelques semaines durant, te temps du spectacle, le politique flatte l'électeur pour que ce dernier lui fasse la courte échelle pour accéder à l'estrade du pouvoir. Après, seulement après le sollicité rejoindra la cohorte des abusés. Quant à la mention « intérêt général » qui tend à enluminer les discours, ce n'est qu'un slogan électoral. Une magnanimité pour cocus. Péroraisons, promesses ou injonctions ne sont que fumet de bonimenteur. Du remplissage pour combler les vides d'une harangue mal ficelée. L'électeur est avide de jeux  de cirque et captivé par les diatribes de l'élu. Intéressé par les formules creuses du prétendant au trône, il n'est pas dupe du discours.  


La soif du pouvoir a force d'orgasme. Elle permet de vivre au dessus de sa condition, de donner de laforce à sa faiblesse. D'être considéré par autrui quand on manque de considération envers soi-même. C'est aussi chercher à combler le poids de la solitude. l'Homme d'état...celui qui se fait attendre depuis des lustres, se révélera lors de la faillite du système. Faillite imminente, laissant toutefois aux pleutres du pouvoir le temps de se carapater. La plupart des opportunistes de la chose publique réalisent que c'est la fin de la récréation. Pourtant il est trop tôt pour mettre un terme à cette déchéance annoncée car beaucoup de bras cassés, de nombrilistes, d'infatués et d'handicapés de la vision, de vaniteux en attente de leur quart d'heure de célébrité (dixit A. Warhol ),  ne se sont pas encore soulagés dans l'urinoir collectif de leur posture intellectuelle.

Shootés à l'herbe de l'irréalisme, ces champions du verbe sont entraînés à donner du sens à leur impuissance. Ils essayent de justifier l'inanité de leur présence au pouvoir. Une présence toutefois nécessaire pour asséner le coup de grâce à la société encore trop ancrée dans l'habitude du laisser aller et laisser faire. 


Le chaos mettra fin à la dialectique spécieuse, à la prédominance de ces parfumeurs de l'esprit qui pérorent, braillant de l'inconséquence tous azimut pour flatter leur vanité. Marine Le Pen est une chance pour le renouveau. Elle sait mettre en scène son appétit pour la domination et le pouvoir hégémonique. Elle sait mentir, dissimuler, promettre et rassurer. Elle sait éluder les questions embarrassantes et glisser les réalités du moment sous le tapis de sa cuisine électorale. Sa mauvaise foi patente n'a d'égal que l'incurie de sa conception de la gouvernance. Elle n'est pas seule dans ce cas. Ses adversaires cultivent le même type de champignon hallucinogène. 



Avec le candidat Fillon, Rolls des batteries de cuisine, Benoît Hamon l'illusionniste K.O debout, entourés de Mélenchon, le tribun talentueux dispensant sa petite musique voluptueuse en accompagnement de la saga des lendemains qui chantent et Emmanuel Macron, l'ennemi à abattre, la politique française versus présidentielle, fait preuve d'une élasticité proche du porte-jarretelle. En fait c'est la saga du temps perdu. Les cinq candidats ont des propositions dont certaines pourraient faire l'objet d'un consensus. Pourquoi ne pas l'admettre et en discuter autour d'une table pour essayer d'en dégager des avantages en faveur de la nation et de sa population. Pourquoi toujours  opposer, diviser au lieu d'unir. Est ce que le manque de maturité politique est telle que cela s'avère impossible.


L'Altruisme semble, en tous les cas être un gros mot et une tare dans ce domaine. En attendant l'homme providentiel, De Gaulle en 1939 était un illustre inconnu, il faut continuer à administrer l'incommensurable volatilité de la réflexion humaine. Continuer à brûler ce qui a été adoré et combattre ce qui a valorisé la société le temps d'une l'illusion. Hurler avec les loups, mordre la main tendue et trahir sa parole, tout en prorogeant le temps de la jalousie, de l'envie, les deux mamelles de la concussion. Faire la guerre en pleurant la paix et tuer pour exorciser la vie. Pas facile d'harmoniser ces contradictions sans être au bénéfice d'une adhésion populaire, même temporaire.

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