Affichage des articles dont le libellé est mensonges. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est mensonges. Afficher tous les articles

PAR PITIE

Par pitié...qu'ils disparaissent ! Qu'on ne les entendent plus. C'est l'overdose et une atteinte à l'intelligence que de subir les élucubrations de ces histrions de bazar qui se prennent pour des politiques. Ces grotesques du verbe, la mauvaise foi chevillée au corps, rassis de rancœurs, se perdent dans l'autosatisfaction. Ils reprochent aux nouveaux arrivants ce qu'ils ont été incapables de réaliser lorsqu'ils furent au pouvoir. Leur comportement méprisable est une insulte au peuple et relève d'une totale irresponsabilité. Ils arborent critiques et adjurations comme des trophées à la gloire de leurs ego démesurés, empoisonnent l'air par des formules et concepts creux dans l'unique espoir de reconquérir du pouvoir. Des « has been », des petits bras s’agrippant à l'insulte comme une teigne sur une peau de vache. Toujours prêts au sabotage, au déni et la tromperie.


L'algarade facile, ces décadents de la politique et girouettes de l'absurde n'ont pas besoin de vent pour se placer gagnant dans la course aux ambitions.Tout est bon à prendre...tout fait ventre. Ils sont la honte du pays. 

Les scabreux de la fonction publique, souteneurs à l'abri d'un système à bout de souffle, quémandeurs, la main rapine tendue telle une sébile vers les biens de la république, portent haut la soif de portefeuilles ministériels et des prérogatives y inhérent. Ils sont en capacité d'échafauder les  pires  vilenies pour parvenir à leur fin. Cette coterie d'aigris, totalement dépourvu du sens moral qu'ils exigent d'autrui à longueur de mandat, vivent dans un monde parallèle et pratiquent à grande échelle l'extorsion de fonds. Un exemple éclairant quant à la pratique politique des copains et des coquins. Aucune conscience politique mais l'ardent désir d'en être, d'être à la place de ceux qui gouvernent, de disposer de sa limousine de service et de ses gardes du corps. Être considéré par le petit peuple et avoir son rond de serviette dans les meilleurs établissements. Tout cela pour masquer le vide sidéral de la pensée dite politique. Ceux qui ont vraiment quelque chose à dire sont interdits de parole ou trop bien éduqués pour assurer des spectacles de déshonneur. Beaucoup de pays vont mal à cause d'une poignée de dirigeants arque boutés sur le désir de puissance et de richesse. Peu importe que le peuple n'y trouve son compte. L'important c'est de paraître, d'étaler sa morgue, de faire fortune  et de se croire éternel.

Ces forts en gueule à la science infuse, ceux qui savent tout lorsqu'ils sont dans l’opposition se font larves rampantes arrivés au pouvoir. Jamais responsables! Toujours prêts à égorger leurs concurrents potentiels en  utilisant la médisance et la calomnie comme arme de destruction massive. Lâcheté et concussion voilà les  deux mamelles d'une bonne gouvernance. Une vraie discipline permettant de durer et de faire fructifier son pouvoir. Les pauvres guignols de la politique, pions consensuels sur les plateaux de la manipulation sont à la merci du potentat en chef. Ils se doivent rassurants et apaisants, à l'image de la main d'un ministre sur le cul d'un ruminant. Cela ne coûte pas cher et met le politique à hauteur de sa victime. 


Pendant que la planète se délite les responsables regardent ailleurs, trop occupés à se faire du bien sur le dos du malheur. Rares sont ceux qui vivent les yeux ouverts, l'esprit réceptif avec la distance et la hauteur nécessaire qui permettrait de concevoir les situations dans leur globalité. Quatre-vingt quinze pour-cent de l'humanité vit dans ce qui fut et s'accrochent avec désespoir à ce qu'ils croient être immuable. Personne ne les mets en garde sur le sort que l'homme réserve à l'homme. (Voir le livre de Yuval Noah Harari : Homo Deo ou How data will destroy Human freedom) Quant aux édiles, absorbés par des luttes d'influence et petites révolutions de palais, ils n'ont plus le temps de s'interroger sur les besoins ou les peurs de leurs administrés. 
Ce sont, comme d'habitude, les plus valeureux qui paient pour une poignée de malfrats de la politique. 


Et comme toujours l'intelligence, quand elle se manifeste au sommet est combattue avec la dernière des énergies par la politicaillerie en mal de reconnaissance. Comme le formulait si bien M.Einstein : « Il n'existe que deux choses infinies. L'Univers et la bêtise...mais pour l'univers je n'ai pas de certitude absolue ». Le sort de la planète serait-elle scellée ? Les foules, sensibles au verbe, se déplacent derechef au sondu clairon. Les imbéciles aux voix de stentor ont réussis à maquiller la vérité, à créer un doute dans l'esprit des harangués de la court des miracles. Ces élites du non sens font ce qu'ils savent faire de mieux...détruire ce que les autres construisent, dans le seul but d'exister.



Jalousie, égoïsme et mensonges sont des bombes à retardement qui finiront, tôt ou tard, par nous éclater à la figure...


PREOCCUPANT

Il est préoccupant d'entendre l'argument des candidats aux élections présidentielles. Invectives, cynisme, mensonges et coups bas. Qui plus est, certains candidats frisent la vulgarité. Discours de mauvaise foi, un vrai concours de jeu de quilles. Il est difficile de croire que ses mégalomanes à l'esprit égaré ou aux programmes irréalistes, puissent prétendre à la fonction suprême. Ils ne doutent de rien. Avec le tombereau de quincaillerie que certains traînent derrière eux, de fausses vérités à répétition à l'effronterie dont ils font preuve en parlant probité, il est impensable d'en imaginer certains à la tête de l'état.


Pourtant justice est faite. Le champion de cette élection imperdable, toute honte bue, s'est fait hara-kiri sur le champ de bataille. Il est troublant de savoir que l'assertion de probité vient d'une candidate emberlificotée depuis des décennies dans des affaires judiciaires. Politicienne aguerrie elle refuse de surcroît de se soumettre aux injonctions de la justice. Justice qu'elle serait sensée faire appliquer en tant que chef d'état. l'Autre candidat aux affaires bondissantes, vérolé par l'ambition du pouvoir et détenteur d'une moralité vacillante – est capable de parjure pour répondre aux nécessités de ses ambitions. Un candidat guère contrarié par le tintamarre des casseroles qui le suivent dans ses pérégrinations. Ces agités d'un autre temps prétendent sauver la France, aidés en cela par des médias orientés qui font de l'impartialité un gros mot. Belle illusion.

Il est préoccupant de constater qu'un grand nombre d'aficionados, droite et gauche confondues passent comme chat sur braise sur les affaires. La réflexion journalistique en est partiellement responsable. Comme les agences de presse sont moins onéreuses, le contenu des interviews est souvent laissé à l'appréciation du journaliste. Ce dernier commente, y impulse son point de vue, se met en scène et fait le buzz. Il est plus intéressant pour son image personnelle de gêner son interlocuteur avec des questions sans intérêts que d'informer sur le fond. Une bonne méthode pour  desservir le thème de l'émission et rendre le débat stérile, voire irritant. Le savoir vivre fou le camp et la noblesse de la profession en pâtit.  Rares sont les journaleux suffisamment éduqués pour ne pas répondre eux-mêmes aux questions qu'ils posent.

Ils laissent parfois le locuteur aller au bout de son exposé. Peu importe la moralité pourvu qu'il y ait l'ivresse du résultat. C'est un langage de financier, langage rejeté par soixante dix pour-cent des électeurs. Toute compromission avec la moralité n'est que source d'injustice. Injustice honnie par la population, sauf par ceux qui en vivent et la cultive comme un champ de pavot. L'Exemple est un privilège qui échoit à ceux qui sont aux commandes. Il est impensable d'exiger d'un citoyen ce que l'élu refuse d'exiger de lui-même. Pourtant le fossé se creuse entre une population exsangue, en contact avec les réalités quotidiennes et une hiérarchie enferrée dans une logique de caste.

Des logiques divergentes qui s'opposent aux tribulations de la société qu'elle est sensée gouverner. Des mondes dissonants en rupture de langage, où la politique des mots changent de sens suivant l'interlocuteur. La fracture s’élargit, l'incompréhension sourde et finit par s'installer durablement. La politique sert-elle encore le chaland quand l'élu n'a visiblement plus de prise sur l’événement ? Dépassé, croulant sous la pression des lobbys, il se conforme aux exigences d'une finance omniprésente. Le poids du capital est une fatalité au service de la concussion. Désolant de voire à quel point la population, fatiguée des promesses non tenues, des mensonges proférés au  quotidien, se détourne de la politique et accepte son sort dans l'indifférence. Situation politique humiliante. Il est renversant de constater l'absence de mémoire des édiles, des citoyens en général.

Il n'y a qu'un infime pourcentage d'électeurs et une poignée de dirigeants suffisamment éclairés pour faire un effort de réflexion sur le passé historique de nos sociétés occidentales.  Depuis des décennies, citoyens et politiques vivent dans le virtuel, sans lien avec le passé et dépourvus de visions à long terme.Ils fuient la réalité d'une mondialisation installée faute d'en comprendre les tenants et aboutissants. Pourtant cette globalisation est inévitable. Elle s'inscrit dans une expansion en voie d'accélération, fruit des outils toujours plus perfectionnés mis à notre disposition par la recherche. Recherche dont les résultats dépassent le plus souvent les capacités d'assimilation du plus grand nombre.

Il faut du temps, ce temps qui nous échappe et qui n'est plus monnayable. L'époque où l'on pendait haut et court celui qui prétendait que la terre fut ronde n'est pas si lointaine.

DU GRAND GUIGNOL


Cacophonie, coups tordus, trahisons. Un système de gouvernance érigé en idéologie. Mensonges, bluffs et abus de pouvoir se sacralisent au sommet et deviennent monnaye courantes. Le triste spectacle d'une bande d'adultes irresponsables  se comportant comme des adolescents en rupture de ban. De petites révolutions de palais en guerres de succession, la mafia aux affaires joue les prolongations. Une population trahie, gavée de fausse promesses et méprisée. Le vain combat d'une élite dispersée, en perte de repaires, démissionnant devant une bande d'égotistes œuvrant pour le maintient de leurs acquis et toujours en recherche de nouvelles prébendes. 


L'apathie d'un nombre d'ahuris ouvre une autoroute aux délinquants de l'autorité. Toute l'incapacité de la France réunie autour d'une poignée d'assoiffés de pouvoir. Assoiffés dont le poids des ambitions rejailli comme d'habitude sur ceux qui remplissent correctement leur fonction. Avec le tintamarre des casseroles, les conflits d'intérêts ou les abus de pouvoir, il n'y a décidément pas de limite aux petites ou grandes malversations dont le poids financier sera, bien entendu, à la charge du contribuable. Des irrécupérables qui s'autorisent et profitent de tout ce qu'ils interdisent à la population. La corruption ou art de vivre, devient une référence, une carte de visite à exhiber.


Le spectacle confondant que nous offrent ces messieurs en quête de politique avec vue sur finance, adeptes du « self service » -  méthode méticuleusement mise au point par la coterie des sous payés du pouvoir. Ils s'étonnent  de ne plus avoir l'oreille du peuple. Ils oublient que ce dernier a une bonne mémoire et qu'il se rend compte que ces ladres s'enrichissent depuis des lustres à ses dépends. Devenir audibles en abreuvant la plèbe de promesses le temps d'une élection n'est plus vendeur. Le besoin de vérité, l'appétence pour les enjeux qui détermineront l'avenir incertain de beaucoup et la nécessité de recevoir de vraies réponses aux questions posées, est devenu l'enjeu primordial du bon fonctionnement de la chose publique. Compétences et probité sont des revendications incontournables. Les promesses qui font pschitt au bout de six mois n'ont plus la cote. Les vénérables docteurs ès concussions devraient changer leur fusil d'épaule et réapprendre à gouverner. 

Apprendre à faire de la politique dans le but de faciliter la vie des habitants et non la leur. Le carrousel des ego et le désintérêt témoigné envers la population sont des habitudes lourdes de conséquences qui se payent au comptant. Soit par un vote blanc, soit en tournant le dos au cirque des élections.


Les sociopathes de la finance feraient bien de redescendre sur terre et de mettre une sourdine au désir du « toujours plus ». A partir d'une certaine fortune l'argent n'a plus de sens. Il n'est plus qu'une carte de visite à susciter flatteries et envies au service de la corruption. Les politiques, cupidité aidant, se sont laissés déposséder de leur aptitude à réglementer la finance. Au lieu de maîtriser ce pouvoir, c'est la finance qui maîtrise le politique. Faire marche arrière pour renouer avec une éthique salutaire ne sera pas chose aisée. Il faudra beaucoup de courage et de persévérance à une nouvelle équipe de politiciens pour ne pas succomber à la puissance des lobbys. Réparer les erreurs et être à l'écoute des habitants du pays. 


Être dans le partage et expliquer sans cesse  les grandes lignes à emprunter pour s'approcher le plus possible d'une justice pour tous. Avoir à l'esprit qu'on gouverne pour le peuple au nom du peuple et non pour satisfaire des ego. La classe politique actuelle en est incapable. On ne se débarrasse pas aisément de quarante ans de mauvaises habitudes et de tricheries.


Côté Europe, cette belle idée née de la réflexion d'une poignée de visionnaires connaît de gros problèmes.  Sa réalisation, pour extraordinaire qu'elle soit, bat de l'aile. Une réalisation mal comprise et mal expliquée par des politiciens aux dogmes chevillés au corps, se comportant comme des cafards en errance planqués derrière des soubassements pourris. Des velléitaires aux notions géostratégiques hémiplégiques, n'ayant probablement jamais vus de mappe monde ou ouvert un livre de géographie. Des absents de la grande histoire et par conséquent ignorants de ce qui est et adviendra dans un proche avenir. Nous sommes ancrés dans la mondialisation  et un retour aux années trente est exclue, à moins d'en accepter les conséquences avec son cortège de dégâts, dégâts que le contribuable s'empressera de régler faute de pouvoir s'y opposer. L'Europe doit être repensée pour être en mesure d'assurer son unité et être en capacité de garantir sa défense, tant du point vue économique, militaire que stratégique. 

Elle devrait également avoir le courage d'exclure ou du moins de mettre hors d'état de nuire, le ou les pays incapables de se conformer à la charte européenne. Il est inacceptable de profiter des avantages de l'adhésion en refusant d'en partager les contraintes.

LE MENSONGE D'ETAT PERMANENT

Le débarquement en Normandie en 1944
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale le trois quart des habitants de  l’Europe occidentale prétendaient tomber des nues, lorsque les journaux faisaient les gros titres sur les chambres à gaz. Qui plus est, la majorité des habitants de notre continent fut également de farouches résistants… de la dernière heure. La couardise est une merveilleuse carte de visite, imprimée à grand frais et distribuée gratuitement au plus grand nombre, à la grande satisfaction de la plupart des dirigeants qui furent, pour beaucoup, partie prenante de toutes les lâchetés. Quelques grandes figures émergentes du chaos de l’immédiat après-guerre (ne citons que De Gaulle et Adenauer), furent rapidement évincées par des prédateurs sans scrupules, chargés d’ambitions peu compatibles avec une démocratie. 
 
Les visionnaires, créateurs de l'Europe
Une démocratie verbeuse, constamment prise en défaut par manque de réflexion et un besoin congénital de céder à la facilité et à l’illusoire. La situation de désordre planétaire actuelle est de notre fait. Nos exigences ataviques de conquêtes, notre volonté de disposer d’autrui et notre manière de façonner l’histoire à notre convenance, engage notre responsabilité pleine et entière.

Souvenons-nous des dénonciations calomnieuses de la part des résistants de fraîche date et leur propension à raser gratuitement la tête des femmes ayant eu des rapports sexuels avec des soldats allemands. Ce fut le courage des couards, l’héroïsme de bazar et le pain quotidien de l’imbécile dont la lâcheté rôdait à chaque coin de rue. 


Souvenons-nous de notre refus d’accepter le retour des juifs - survivants des camps de concentration - dans leurs pays respectifs. Aucun pays se targuant d’honorer la démocratie ne les accueillit.

Exodus, le navire de la honte qui fit plusieurs fois le tour du monde, avec sa cargaison de juifs rescapés des camps, chassé de port en port, sans jamais trouver de terre d’accueil.


L'Exodus ou le refus de réintégrer les juifs
Nous avons préféré nous appuyer sur l’organisation des Nations Unies, cette association de planqués aux d’ambitions diverses, mais toujours au service du plus puissant. C’est à elle, l’institution tant décriée par le  « Général De Gaulle » et avec la complicité des pays à peine libérés, qu’incomba la tache d’organiser une terre d’accueil ou mieux, un pays destiné aux juifs. Pourquoi pas en Palestine, territoire où juifs et palestiniens ont toujours vécu en plus ou moins bonne harmonie durant des millénaires. Ce fut la naissance d’Israël…naissance obtenue dans le sang par les terroristes de l’époque, bandes armées par les démocraties occidentales. Ces bandes avec l’aval bienveillant des institutions internationales, disposaient d’un armement en suffisance pour chasser, assassiner, torturer et dépouiller les autochtones.  



Les terroristes d’alors se frayèrent un chemin à travers les dites populations à coups de cocktails Molotov et de grenades.  Les protagonistes de ces massacres furent Ben Gourion, Golda Meir et autres Moshe Dayan (Voir les journaux de 1947/48 facilement consultables sur le web.).

Il n’a jamais été question de traiter avec les palestiniens. Ils ont été chassés de chez eux, assassinés ou torturés, puis parqués dans des camps dont certains subsistent encore en 2013.  Ils subissent toujours la loi de l’occupation et il est parfaitement légitime que ce peuple cherche à s’en émanciper. Par les armes s’il le faut…
Aujourd’hui encore ils sont régulièrement dépouillés de leurs biens et emprisonnés sous prétexte de représenter une menace pour l’état d’Israël, l’envahisseur.                                                                             

Conflit Israélo-palestinien
Depuis soixante cinq ans les Palestiniens sont prisonniers de leur  territoire dont les frontières sont définies avec condescendance par Israël. Un territoire constamment remis en cause par de nouvelles implantations de colonies, sous l’œil indifférent de la plupart des instances juridiques internationales. L’étonnement occidental envers la révolte permanente des arabes dans cette partie du monde est tout de même surprenant. A croire que nous n’y sommes pour rien.
                        
Israël, tenu à bout de bras par les Etats Unis en tant que leur fer de lance au moyen orient, se trouve de plus en plus en porte à faux par rapport à la situation de cette région. Israël ne fait qu’attiser une haine tenace et son devenir risque de poser problème le jour où le pays cessera de servir de levier d’influence aux uns et aux autres. La situation au Moyen-Orient, grâce à la subtile politique hégémonique de certains pays occidentaux est explosive. En fait nous récoltons ce que nous avons semés. Le grand chambardement partiellement idéologique dont nous sommes pour beaucoup, entre salafistes, djihadistes, frères musulmans et musulmans laïques,  bat son plein et ne demande qu’à s’étendre vers l’extrême orient.

Barack Obama & le Gaz de Schiste
L’Amérique d’Obama se réveille et constate qu’elle n’est plus le gendarme du monde, qu’elle n’a plus les moyens de faire plier des adversaires à sa guise.  Depuis l’avènement « Obama » la politique est au désengagement à marche forcée, d’autant plus que grâce aux gaz de schiste elle pourra bientôt se passer du moyen orient pour son approvisionnement énergétique. L’importance des pays du Golf va en diminuant pour les Etats-Unis et par conséquent renforce le rôle qui incombe à l’Europe. Le support logistique des Etats Unis envers l’Europe n’est plus un acquis à long terme et l’Europe n’est pas en mesure d’assurer son autonomie.

Vietnam - Conséquences de l'Agent Orange.
Gouverner c’est prévoir, mais depuis plus de cinquante ans les erreurs se sont multipliées, s’enchaînant les unes aux autres, telles les perles d’un collier. Toutes les politiques menées par l’occident le furent pour satisfaire le court terme et pour engraisser démesurément les gros complexes industriels et leurs financiers. Guerre de Corée, de Panama, le putsch d’argentine pour favoriser l’accession de Pinochet au pouvoir, le Vietnam, l’Erythrée, la guerre du Golf, l’Iraq, l’Afghanistan et toutes les petites révolutions ne faisant pas les gros titres. Des millions de morts et d’estropiés qui n’ont servis à rien, si ce n’est d’ajouter du deuil aux ruines. Le fauteuil club pour les mandataires et les cercueils pour la population.

Arroser le Vietnam de défoliant n’est pas la meilleure méthode pour favoriser l’amitié entre les peuples. 


Accepter sans broncher le gazage des Kurdes en Iraq par Saddam Hussein et monter sur ses grands chevaux lorsqu’il s’agit des méfaits du gouvernement Syrien de Bachar, n’est pas un signe d’humanisme, mais simplement une question d’intérêt géopolitique à sauvegarder. Ô oui, le cynisme est un couteau tranchant au service du puissant qui voit le peuple comme le tigre voit l’agneau, un simple moyen de se sustenter.

Le désir des populations concorde rarement aux intérêts des dictatures de la finance. Qu’il s’agisse de gouvernements, de gros propriétaires terriens façon Brésil, de complexes industriels et agro-alimentaires ou de banques, le peuple ne jouera, comme de bien entendu, que les utilités. Son rôle consiste à être soumis et à obéir aux injonctions du chef. Il y excelle la plupart du temps. Et quand les décideurs se trompent, les peuples payent, cela fait partie des règles du jeu.

A commencer par l’erreur des Etats Unis en Afghanistan. Armer le hezbollah pour en chasser les Russes fut une fausse bonne idée. A terme ce fut l’accession au grand jour d’Al-Qaïda. Vouloir abattre Saddam Hussein fut un autre projet malsain née d’une cervelle délabrée en mal de sensations fortes. Y vouloir instaurer une démocratie qui plus est, fut une flagrante méconnaissance de l’histoire. Gérer un pays artificiellement crée par d’anciens colonisateurs dans un esprit de convenance et peuplés d’ethnies antagonistes depuis plus de trente siècles, était une action voué à l’échec et un moyen de mettre la région à feu et à sang. Une démocratie ne peut s’imposer, ni par le chantage, ni par la force. La démocratie ne s’exporte pas.

Nous avons fait ce qu’il fallait pour mériter nos ennemis. Entre les intégristes de tous genres, des religions à la finance, ces derniers cherchant à ramasser les dernières miettes de l’ultime festin, nous avons atteints un point de non retour.


Dictature financière
Quant à la création de l’Europe, voulue par quelques visionnaires éclairés, ce fut un projet grandiose devant permettre à notre continent d’émerger de ses ruines pour devenir une réelle puissance autonome internationale. Une perspective considérée comme déplaisante par les Etats-Unis, y voyant à terme, une atteinte à leur hégémonie. L’Amérique a donc observé avec bienveillance la mise en pièces de cette œuvre par des branquignoles de la politique à l’esprit déchiré par de dévorantes ambitions personnelles. Nous connaissons la suite : une Europe exsangue, inexistante, dispersée, sans direction de politique étrangère, économique, militaire et industrielle. Pas de grands projets et à la tête de ce conglomérat hétéroclite censé représenter une certaine unité, la même armée d’inutiles à la recherche de pouvoirs personnels, qu’il y a soixante cinq ans.
Que faire ? Quelle sera la suite des événements ? Inverser le mouvement semble aujourd’hui hors de portée. 


Le besoin de garder le pouvoir et de faire fructifier ses biens pour paraître et gagner l’estime de ses pairs, est devenu une logique vitale ancrée dans les mœurs de celui qui n’a que cela, pour justifier son existence.

Ce n’est pas la poignée de faucons s’attribuant les trois quarts des biens de cette planète qui changera la donne. Ils ne lâcheront rien, préférant mourir écrasés sous le poids de leurs biens.

Une bonne partie de l’humanité, déroutée par des discours se voulant rassurants, ne sait à quoi s’en tenir, succombant, pour beaucoup d’entre eux, aux slogans annonçant des lendemains qui chantent…sans y croire vraiment. D’autres se battent pour leur survie sans avoir l’assurance d’atteindre les faubourgs d’une vie apaisée. La convergence de vision ou de point de vue n’est plus à l’ordre du jour. Il est à croire que la ruche mondiale se divise en cellules agrippées à leurs prérogatives pour défendre leur pré carré à n’importe quel prix. Une tour de Babel à l’échelon du monde où la langue commune a cédé la place à un dialecte incompréhensible.

Que faire ? Il serait peut-être opportun de laisser filer l’onde jusqu’au choc final. Le chaos en résultant déterminera, peut-être, les nouveaux chemins à parcourir.
C’est sur des terres agonisantes que de grands changements trouveront les terreaux nécessaires aux visions du futur.

 

N.B :

L’Europe, à l’instar de la colonne Vendôme de Paris, n’est pas un édifice incrusté de hiéroglyphes, mais une  construction hérissée d’égoïsmes nationaux, formés de vingt-sept pleutres vivant la main tendue dans l’attente de recevoir la manne de Bruxelles. Les divers lobbies, fonctionnaires agrées par les services gouvernementaux, n’ont aucune envie d’embrasser le drapeau bleu aux étoiles d’or. Ils ne pensent qu’à se goinfrer des avantages dus à leur charge, exigeant tout et son contraire sans véritable contrepartie. Chacun pour soi et Dieu pour tous, les pauvres seront bien gardés.

L’Europe souffre d’un désintérêt flagrant de la part de sa population, faute d’avoir su l’intéresser à l’histoire de notre continent. Faute aussi de ne pas avoir su lui insuffler un réel idéal européen, un rêve où l’avenir côtoie la grandeur.  Ce ne sont pas les technocrates, maîtres ès arrogance, avides de promulguer des  lois, d’instaurer des règles et de fixer des interdits qui auront le pouvoir d’enthousiasmer les foules.

La vision de nos sémillants fonctionnaires se limite, sans états d’âme, à structurer, à formuler, à programmer en oubliant de donner vie à une nouvelle confiance, largement perdue mais absolument indispensable au bon fonctionnement de l’Europe. L’Être humain a besoin de se sentir attiré vers un futur pour pouvoir fonctionner sans trop de casse au quotidien. Avec le temps, la politique de ces forts en thèmes a réussi à assécher l’attente des peuples. Or sans adhésion massive des populations, le manque complet de communication aidant et l’absence totale de pédagogie risque, demain, de faire éclater l’idée de la construction européenne. Sans union populaire notre continent entamera sa lente  marche vers le déclin.

L'HYPOCRISIE BIEN COMPRISE

Il est aisé d’atteindre son seuil d’incompétence. Il suffit de nourrir son ego avec vaillance et détermination et d’adopter quelques irréalistes ambitions. C’est tout simple et le plus souvent la marque de ceux qui aspirent au pouvoir, quel qu’il soit. 

Or dans un monde en pleine mutation où le présent s’invente et se réinvente sans cesse, où les certitudes d’hier s’effondrent face à des lendemains hypothétiques mais où la misère se généralise, il semble, au minimum, préconisé de disposer de professionnels doublés de visionnaires à la tête des états, particulièrement à la tête de ceux, toujours plus nombreux,  ambitionnant d’être partie à cette gouvernance mondiale qui se dessine de plus en plus sûrement.

 
L’évolution structurelle des forces en présence commande une nouvelle appréhension des équilibres « souhaitables » entre les pays émergents et l’Occident en général. Il est important de savoir ce que nous voulons réellement : Continuer à dépouiller les peuples plus fragiles ou apprendre, enseigner, éduquer au partage et à l’équité ? Beaucoup connaissent la voie à prendre mais l’ignorent en raison de leurs égoïsmes naturels.
 
Les spéculations au profit d’une infime minorité sont-elles encore soutenables ? Pourrions-nous, saurions-nous nous donner une chance à la mise en œuvre du savoir vivre ensemble ? Répondre à cette question par la négative serait synonyme d’une déclaration de guerre. Nous avons en effet atteint l’extrême limite de ce que les populations, non seulement du « reste du monde », mais encore occidentales peuvent endurer.


L’image qu’offrent les classes dirigeantes et leurs affidés fait songer au triste Néron de la Rome antique. Elle boute le feu, à l’instar de ce dernier, partout où elle passe L’Europe est à deux doigts de l’implosion et plutôt que d’agir les édiles se confondent en palabres. Qu’espèrent-ils ? Un divin miracle ? L’intransigeance des uns  se brise sur le mur d’orgueil des autres. La confusion est générale, tout le monde parle et personne n’écoute. Malheureusement, les instances gouvernementales se refusent à toute analyse introspective et persistent, sous couvert de fierté nationale, à rechercher des solutions individuelles là où une approche collective s’impose. Le temps où nous pouvions nous passer de l’autre est révolu.
 

Les structures constitutives de nos sociétés,  datant de plusieurs siècles, tout devrait être remis à plat en tenant compte de la multiplication des nouvelles connaissances et technologies. Il n’est plus possible d’ignorer les tensions populaires qui sévissent dans l’ensemble du monde et du monde occidental en particulier, de ne pas tenir compte des dissensions avec l’Asie et de celles, devenant toujours plus prégnantes, avec l’Afrique.
 
Toute attente nous rapproche d’une prochaine déflagration susceptible d’ouvrir la porte à un fascisme, encore présent dans tant de mémoires.

Il faut cesser l’hypocrisie !

RIEN QUE DU VIRTUEL

Quel désenchantement que de constater jusqu’où l’humanité se complait-elle dans une sorte de  désespoir collectif, à presque revendiquer de ne vivre qu’au travers du prisme de virtuelles réalités.
Tant sur le plan politique que celui des émotions au quotidien, l’espoir rejoint la malle aux souvenirs. L’action cède la place à une virtuosité langagière mais la cacophonie générale souligne l’inanité des propos.

Le réel l’abandonne à l’illusoire et chaque jour n’est plus que scène de bastringue. Le rêve du devenir se libère dans le bruit des verres de champagne s’entrechoquant pour fêter un instant d’égarement et exorciser l’ennui, dans le triste dessein de donner odeurs et couleurs à nos lendemains.

 
Dans l’incapacité et la crainte de subir le poids de l’avenir, l’imagination et les visions rétrécissent, se convulsent et disparaissent. La lumière du futur semble absorbée par la désespérante ignorance et par la paresse intellectuelle de nos édiles. On ne pense plus, on digère avec nostalgie les souvenirs d’un passé révolu. Ressusciter ce qui fut, en guise de précepte d’avenir, n’est qu’offrande biaisée.

Une politique désordonnée, des politiciens dévalués par des égos d’une affligeante stérilité. Leur éthique mise en sommeil… tout finit par se complaire dans un climat de corruption banalisée. Une duperie qui s’infiltre dans les mœurs.  


Les « Al Capone » de la finance, spécialisés dans le dépouillement de la classe moyenne, font danser la polka à nos dirigeants, inaptes à gouverner et par trop inféodés au capitalisme le plus débridé. Ces mafieux du profit à court terme,  s’approprient le pouvoir perdu des gouvernants et transforment ministres et fonctionnaires d’état en marionnettes dont ils se jouent. La société est entrée de plain pied dans la décadence et annonce l’émergence d’un cycle nouveau. Le sort de notre oligarchie occidentale s’assimile, au mieux, à des dommages collatéraux, prétendent les financiers affameurs . Les responsables gouvernementaux, plus « mollusques parasitaires » qu’éclairés se mettent à l’abri de la vindicte populaire en s’enfermant dans leurs tours d’ivoire pour y protéger le produit de leurs vols. En d’autres temps, ces affameurs éhontés auraient mérité la corde !

 
A quand la révolution ? A quand la fin de l’autoflagellation d’une certaine partie de l’humanité  incapable de se dresser contre les prébendes des nantis ? Se soumettre à l’injustice ne fait que renforcer les pouvoirs en place. 

Le moment des règlements de compte où les gueux donneront corps à leurs colères approche. C’est, à n’en pas douter, le manque d’équité qui mettra le feu à la maison.

LES DES SONT PIPES

Les dés sont pipés.   En fait, ne l’ont-ils pas toujours été ? Les castes au pouvoir ont intérêt à stabiliser, voire organiser un certain chaos afin de pérenniser leur situation de rente. 

Le remboursement des dettes souveraines doit obligatoirement être à la charge du petit peuple et de ce qui reste de la classe moyenne. 

Les instances dirigeantes pourront ainsi officier dans la continuation du confort de leurs charges respectives, sans en perdre les bénéfices matériel.



Inciter les populations aux sacrifices en leurs proposant le paradis pour demain a toujours été l’apanage du pouvoir, sinon comment s’enrichir tant sur le plan collectif, qu’individuel.  La difficulté pour le politique consiste à trouver la juste distance entre le tribut exigé et l’effondrement du juteux système.

Se faire du bien sans tuer la poule aux œufs d’or. 



Ne rien faire qui puisse bouleverser le statut quo et induire à terme  des changements préjudiciables à la nomenclature. C’est bien là le drame de l’Europe.

Fédérée, à l’image d’une Suisse, l’Europe, dont les richesses sont considérables disposerait d’une puissance supérieure à celle des Etats-Unis, mais les mécanismes nécessaires à la mise en place de cette fédération représentent un réel danger pour bon nombre de politiciens en place. 



Les ambitions personnelles devraient céder le pas aux ambitions collectives. Les politiciens capables d’une telle abnégation se compteraient sur les cinq doigts d’une main. La crise pourrait se terminer très rapidement si les gouvernements avaient le courage d’intervenir d’une façon énergique et concertée contre le pouvoir financier, ce qui est hautement improbable. Les gouvernements sont eux-mêmes trop impliqués et doivent en partie leur existence à ce même pouvoir. 

Il est toujours difficile de mordre la main qui vous nourrit.

BANKSTERS BRAQUEURS DE CONTRIBUABLES

Alors les dés ont cessé de rouler, les bankster sont à l’affût, les politiques endossent leur tenue d’opérette, les partis jouent à qui perd gagne, les guerres se multiplient les révoltes grondes, les syndicats se mettent en grève et les cortèges de miséreux ferment la marche. Les experts en tous genres continuent à être grassement payés pour persister dans l’erreur.

L’Oracle, le visionnaire, le gourou de tous les possibles, celui qui mettra fin aux marasmes de hier et d’aujourd’hui, est aux abonnés absents. Des petites frappes se substituent à cet espoir déçu et se répandent telle une nuée de sauterelles à travers nos villes et villages, bien décidés à y faire la loi en imposant leurs règles à coups de Kalachnikov. Les valeurs morales sont en bernes ! Très contestées dans le landernau, elles subissent un douloureux curetage, afin d’en extirper les quelques miettes de noblesse et d’honneur encore vivaces dans les méandres de la pensée humaine.

La population découvre avec stupéfaction le gang des « Banksters » les magiciens de la haute finance, secondés par une brochette de dirigeants des grandes banques.


Des génies de la dissimulation, rapaces aux multiples visages, le verbe haut, organisés comme des commandos d’élite et passés maîtres dans l’enrichissement frauduleux. La belle affaire. 

Tout cela aurait été impossible sans la complicité d’une légion de politiciens peu regardant sur l’éthique. De vrais auxiliaires mafieux.

Ces artistes de haut vol organisent la corruption planétaire à tous les niveaux, notamment le recyclage d’argent sale. Peu importe la marchandise, qu’il s’agisse de ventes d’armes ou de trafic de drogue, ce sont les gains qui ouvrent les appétits. La vie humaine devient accessoire pourvu que tonne le canon. Arroser les ethnies en conflit et fomenter soulèvements et révoltes. Depuis longtemps ce jeu de cyniques a franchi la ligne rouge.


Le bénéfice de chaque guerre est double, voire triple. Un premier gain se réalise lors de la vente d’armes, le second consiste à alimenter le conflit dans sa durée et pour terminer, les responsables de cette arnaque se payent le culot de réclamer les fonds nécessaires à la reconstruction du pays.

Le coût est colossal. Et le partage de la manne tombée des poches du contribuable s’effectue à l’aune des sommes récoltées et de l’importance des participants dans la hiérarchie des malfaiteurs. Les délinquants des hautes écoles ont également leurs œuvres. Belle formule permettant de passer de l’ombre à la lumière. Moins de deux cents personnes physiques disposent de quarante pourcent des richesses de la planète.

A l’échelon planétaire la corruption atteint des sommets inimaginables. Prébendes, pots de vin, chantages, meurtres, toutes les méthodes sont validées lorsqu’elles sont efficaces, cela implique également certaines  O.N.G. Sans cette destruction massive des richesses, aucun pays ne serait en déficit.

 
Le « taxpayer » remplace la planche à billet, puisqu’il rembourse les pertes des grandes entreprises sans en récolter les dividendes. Qui plus est, durant les conflits, il sera contraint de verser son sang pour défendre les fabuleuses fortunes qui se construisent sur le dos des combattants.

La classe moyenne marche au slogan, aux promesses qui n’engagent personne et au conditionnement par l’offre pléthorique de gadgets en tout genre, ne servant que de poudre aux yeux. L’Ardoise de notre fameuse crise, dont seuls sont responsables les spéculateurs de haut niveau, sera effacée par le contribuable, travailleur captif et utile qui payera pour l’ambition et les egos des oisifs du grand capital.    

La société est malade. Malade du virtuel, du mensonge, du vol, de l’hypocrisie, de l’empoisonnement, des verts, de la gauche, du centre, de la droite et des escrocs en tout genre.

Les politiques ne constituent qu’un conglomérat surfant sur les vagues d’une finance, ballottée au gré des caprices des sociétés d’investissements. Les partis rêvent de faire de la politique, en réalité ils confortent banques et fonds d’investissements, une main dans la poche du contribuable, l’autre cherchant l’aumône auprès des donneurs d’ordres. Il est difficile de mordre la main qui nourrit leurs ambitions.

PESSIMISME

Pourquoi nous avons de plus en plus de peine à y croire.


Les Etats-Unis se fourvoient, avec la délicatesse du cowboy en rupture de ban. Ils possèdent la monnaie de référence, la banque centrale et une planche à billets utilisée sans modération. Partant du principe que ce qui est bon pour eux l’est pour l’univers, ils se comportent comme au dix-huitième siècle : la bible dans une main et le fusil dans l’autre. 

Peu importe le sort du reste du monde qui, de toute façon, ne constitue qu’un troupeau de moutons suivant leur berger. Politiquement les USA n’ont tiré aucun enseignement de leur histoire, pas la moindre leçon de leurs échecs. Obnubilés par la puissance de l’enrichissement, au plan personnel ou à l’échelon national, il n’y a plus qu’une constante et consternante fuite en avant vers le grand capital. 

Responsables de la crise de 1929, ils remettent le couvert, plongeant la moitié de l’univers dans l’indigence, au bord du chaos. Les victimes n’ont pas d’importance car ceux qui distribuent les cartes s’enrichissent quoiqu’il advienne. Ils s’amusent tantôt à la hausse tantôt à la baisse.

Sur le plan géostratégique, ces  irradiés de l’immédiat ne font pas mieux.  Jouant la carte de l’autoflagellation, ils épousent la pente glissante de l’occident. Après les anglais, puis les soviétiques ils se persuadent de pouvoir réussir là où les autres ont connu l’échec. Même scénario pour le Viêtnam où ils échouèrent après les français. Que dire de l’Iraq, pays martyr par la grâce de cette Amérique de tous les possibles, le désastre s’y est installé pour plusieurs décennies, mettant potentiellement à mort l’approvisionnement énergétique de l’occident.

De guerre en révolte, les organisateurs des festivités sur champs de bataille, utilisent la vieille ficelle des discours patriotiques, rythmés au son des fanfares pour justifier les sacrifices à venir. Les responsables de la sauterie - le lobby des marchands d’arme, véritable état dans l’état - ont l’esprit concupiscent et l’œil humide à la perspective d’engranger des gains faramineux, car ils savent que le sang des futures victimes sera garant de nouvelles fortunes.

Il suffit d’exhorter la chair à canon pour qu’elle fasse son devoir dans l’intérêt de la nation, toujours confondu avec l’intérêt personnel, pour concrétiser le rendement de l’industrie de la mort…avec, de surcroît, la bénédiction des églises. Les droits de l’Homme ? De la poudre aux yeux pour la majorité silencieuse. Les décideurs n’en n’ont cure. Ils continuent à se caler dans leur fauteuil en jouant à qui perd gagne.

 La Russie n’est pas en reste.  A-t-elle besoin d’une ouverture sur la méditerranée ? Qu’à cela ne tienne, le peuple Syrien se fera un plaisir d’en payer la facture devant le regard indigné des pays limitrophes scotchés sur leurs chaises. Tout au plus murmureront-ils une lâche indignation d’opérette, sous l’œil indifférent de l’O.N.U, cette institution inutile mais pourvoyeuse de rentes pour possédants. 


On y palabre, c’est tout. Et le verbe n’est qu’un bouclier.

Quant à la Chine de la dictature, après avoir rejoint les exploiteurs anonymes, elle se met au diapason du club très sélect des joueurs de poker avec pour terrain de jeu les influences terrestres. Ayant la main en tant que créancière de la plupart des pays, c’est elle qui, par sa puissance financière, s’attribue le droit de distribuer les richesses de notre planète.

Tout se discute, se partage, s’exploite, s’aligne et s’encaisse par-dessus la tête des populations, auxquelles on concède avec générosité l’accès à la misère institutionnelle soit: la faim, la soif, la peur, le désordre, la maladie et la mort. 


Les mensonges et les trahisons, nourris par les égoïsmes nationaux et le manque de vision, font que la corruption sévit à tous les étages de la société…pour finir par tenir lieu de gouvernance. Désormais nourri de débats intellectuels sans fin pour exister et justifier privilèges et pouvoirs, le jeu de dupe est devenu irréversible.

LES « PINOCCHIO » DE LA POLITIQUE

Le monde de la gouvernance semble vivre à la manière de « Pinocchio ». Devenu  un monde bouffi de suffisance, un monde de sommités obnubilées par la certitude de savoir gérer notre univers. Ces artistes du verbe, pathétiques découvreurs de voies sans issues, habiles à transformer un poisson rouge en requin ou l’inverse, sont incapables d’assumer une quelconque responsabilité. Ils ne parviennent qu’à gérer leur vanité, s’accrochant au pouvoir comme des teignes dans le pelage d’un chien. La démocratie est morte et les gouvernements sont, de plus en plus, au service des oligarchies. « Faire » de la politique, qu’on ne s’y méprenne, est un noble exercice. Il exige du talent et une certaine dose d’altruisme. Trop rares sont ceux disposant d’une assez grande ouverture d’esprit pour comprendre les enjeux actuels de la situation internationale. 


Nous sommes en train de changer de monde et nos gouvernants, hélas, fuient les diktats liés à cette nouvelle donne. Soit l’Europe se fédère, soit nous continuons d’espérer un hypothétique miracle. L’éclatement de l’Europe pourrait être un point de départ de grandes instabilités,  de désordres et  de disettes.  Or, persister à ne rien faire reviendrait à sauter dans le vide. Gouverner impose un sens de la prospective, une vision globale, de la lucidité, de la clairvoyance, du recul, et du courage. Dans ce dessein, un véritable « chef » serait indispensable !

Le choix est simple ! Et pourtant, nous poursuivons nos misérables guéguerres d’égos en nous acharnant à formuler des sentences, des idées, des programmes irréalistes pour le triste plaisir de s’écouter pérorer. 

Parler pour ne rien dire demeure l’habitude des brasseurs d’air actuellement en place.Voulons-nous ou non de l’Europe, c’est la seule question cruciale. Dans l’affirmative il s’agit alors de fournir à celle-ci les armes indispensables pour qu’elle puisse se défendre et prendre place dans le concert des nations. 

Ces dernières, d’ici quelques décennies, ne représenteront plus que trois puissances : l’Afrique, l’Asie avec le Brésil, l’Occident dont … l’Europe. Dispersés nous ne pesons plus rien. A nous de faire tout ce que nous pouvons pour que « l’Europe » fasse partie de cet occident.

La misère des populations actuelles et celles qui apparaissent à l’horizon, ne sont considérés que comme des inévitables dommages collatéraux. La misère des uns, fait la richesse des autres. 


Une majorité écrasante des habitants de notre planète espère des hommes forts et intègres. Des hommes de talent,  habités par l’ambition de réunir les aptitudes nécessaires afin d’œuvrer pour le bien de ceux dont ils ont la charge.  Nous nous doutons tous que de tels hommes n’existent pas ou se font très rares, puisqu’une parcelle de pouvoir décuple l’égo et ouvre grande la porte aux prébendes et à la corruption. En arriverons-nous à un suicide collectif ou nous reste-t-il suffisamment d’énergie pour inventer les moyens qui nous permettront de vivre dans un monde supportable ?

Pourquoi l’Europe - à bien des égards semblable à puits sans fond de richesses, de savoir-faire, d’histoire et de connaissances - éprouve-t-elle le besoin de se mettre sous tutorat américain ? Pourquoi attendre le salut des bourses américaines, cette machine à enrichir l’oligarchie ? Pourquoi toujours calquer nos actions sur celles de l’Amérique et pourquoi accepter l’hémorragie de nos brillants esprits et de nos savants qui trouvent de meilleures opportunités là-bas que chez nous ? 
 Ce n’est pas la France* seule qu’il s’agit de construire mais la France dans l’Europe, car la future puissance doit être européenne et non plus une addition de pays ethnocentristes.

 

Ecoutons la voix de notre continent et non celle de l’Amérique ! Il y va de notre avenir à tous. Les temps changent et notre devoir est de suivre cette transformation en marche ou…de disparaître en tant que puissance, diluant nos rêves, notre  histoire, nos capacités et notre savoir-faire dans le livre des pouvoirs en devenir.

*(ou quelque pays de la zone Euro que ce soit)

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...