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COLÈRES DE GUEUX



Chômage, vergogne du financier et indifférence de la part de ceux qui s’octroient le droit de décider pour les autres. Un tiers de l'humanité n'a pas de quoi vivre décemment. Un autre tiers s’appauvrit d'année en année et finira, le temps aidant, par rejoindre les premiers. La classe moyenne se fait du souci et perçoit l'avenir comme une course d'obstacles difficilement gagnable. La dépression fait des ravages, l'angoisse se mute en mode de vie et la peur s'installe au quotidien. Le temps des projets se limite aux fins de mois et le rêve d'un meilleur se construit sous la couette l'espace d'une respiration. Le bruit et les odeurs du temps stérilisent les envies, se substituent à l'énergie et finissent par mourir de l'acte manqué. Les perspectives d'un renouveau à échéance humaine se détricotent et ressemblent à des effets d'annonce et des brumes de printemps vite dissoutes.


La norme est au faux, du moins pour les sans voix, les besogneux auxquels il est facile de faire miroiter les plaisirs de la vie sans leur les donner. De promesses en annonces d'un mieux, ces besogneux de naissance, enchaînés au malheur, n'attendent que le feu vert pour disparaître dans une fosse commune. Le poids des jours est oppressant pour ceux qui voient l'espérance dans le regard des autres sans pouvoir y goûter. L’Humanité, pot pourri de révolutions en tous genres, de guerres fratricides, encadrée par une mosaïque de religions sanguinaires, d'escrocs de haute volée souvent à l'échelle gouvernementale et d'une poignée de nababs agissants comme s'ils étaient seuls propriétaires de la planète.

Suicide party
Cette ahurissante logique financière, organisée par un petit nombre d'inconscients aux dents longues, fait que plus de quatre-vingts pourcents de la richesse planétaire soient accaparés par UN pourcent de la population. Les enchaînés du quotidien, devenus spectateurs de leur propre déchéance, l’œil rivé sur les échéances de fin de mois n'ont d'ambition que celle de survivre aux espoirs déchus. La prospérité d'un pays se mesure à l'aune de ses pauvres. Des décennies durant les défroqués de l'intellect, petits chefs arguant des bienfaits d'une politique minimaliste, servant plutôt de prétexte à enrichissement personnel, ont asséché le pouvoir d'achat des plus démunis afin de mieux augmenter le leur.


Au lieu de gouverner le pays et de faire honneur aux frontispices ornant les bâtiments officiels, ils se sont fédérés en castes, bien décidés de se servir avant tout le monde. Il est difficile d’éradiquer la misère qui s’oppose à l’opulence des coteries en cours, mais il est possible d’insérer plus de justice dans le quotidien de ceux qui souffrent. C’est une question de volonté politique. Il y a la misère financière, celle qui confine l’homme dans un rôle d’angoissé permanent. Ne sachant plus que faire face à ses obligations. Cette situation peut engendrer névroses et dépressions voire mener au suicide. Quand le regard scrute un chemin qui s’avère être sans issue, le malheur en prend acte et s’installe définitivement dans l’univers de l’enchaîné stratégique.


Le stress du chantage à l’efficacité est un autre fléau. Cette exigence de la performance pèse cruellement sur les épaules du kamikaze. Pour éviter le licenciement ou mis à l’écart il est, lui aussi, guetté par des névroses pouvant mener au suicide. Richesse scandaleuse et déchéance innommable ou l’absurde constatation de ce début de vingt et unième siècle. Tout est régi par le rendement, la performance et les dividendes. L’Homme disparaît derrière le miroir de la finance, devient un produit à générer du profit afin d’ajouter de la richesse à la richesse et de la pauvreté à la misère. Tout se délabre. Le pignouf étrillé avec condescendance par l’esclavagiste en quête d’abondance se demande à quoi peut bien servir son existence. Les perspectives d’avenir ne sont plus au rendez-vous.

Trop d’enchaînés au malheur vont se diluer dans les promesses de l’intelligence artificielle panacée qui finira par penser et agir à leur place. Les décennies à venir ne seront qu’une prolongation de la situation présente en moins facile. Les trois huit, vieux rêve industriel, servira sans états d’âme des usines sans syndicats, obéissants aux seuls ordres de la robotique. Ils céderont la place à une vie d’homme spectateur et futur touriste de la misère. Le progrès, à long terme, n’est qu’une chimère destinée aux pauvres et une réalité pour ceux qui ont le temps de vieillir. Le monde change et la justice est hors de portée des moyens de l’esclave moderne.

Le poison se distille à travers les faits-divers, les mensonges s’érigent en dogmes et le faux sert de passeport aux ambitieux à la recherche de gloires furtives. C’est le monde des rapaces aux visages liftés en sourire compassés. Un petit monde qui finira par exciter la colère des « gueux ».

REFLEXION

Aussi loin que nous puissions remonter dans nos souvenirs nous ne retrouvons trace de l’ambiance sociétale à laquelle nous sommes soumis aujourd’hui : Le déséquilibre entre les extrêmes, entre la possession et le dénuement, entre l’abondance et la misère ne cesse de croitre à une vitesse exponentielle. La classe moyenne se rétrécit comme peau de chagrin au soleil tandis que des fortunes de plus en plus importantes se constituent sur le terreau de la concussion.

Un tiers des habitant de la planète crève de faim malgré les aides internationales dont le deux tiers des sommes allouées disparaissent dans la poches des  « sauveurs » histoire de couvrir frais administratifs, commissions, pourboires et salaires…une faim organisée qui rapporte.

Notre environnement naturel ne fait pas exception…business as usual ! Les effluves d’œufs pourris prennent à la gorge, provoqués par les engrais épandus à travers champ pour sauver des hectares de cultures au détriment de ceux qui s’en nourrissent, la pollution se généralise au profit des conglomérats de la chimie. Cette pollution finit par s’incruster partout et l’intellect n’en est pas exempt. 

Malgré quelques timides tentatives pour promouvoir une forme de démocratie, nous sommes revenus au temps des esclaves et des gueux. Le pouvoir de l’argent est le moteur de fonctionnement de notre société élargie à toute la planète, au seul bénéfice d’un petit nombre de privilégiés masqués et cyniques. 


 
Guerres, santé, catastrophes naturelles et révolutions sont, la plupart du temps, organisées par une poignée de familles en rupture de moralité. Ruiner pour posséder, éliminer pour limiter le partage et déployer, à n’importe quel prix, la mainmise sur les richesses de notre planète en voie de rétrécissement. L’arnaque se formule désormais à chaque coin de rue. 

Tout est pensé et mis en place, par médias interposés, pour que le simple quidam ne reconnaisse pas le chemin qui le mène à l’abattoir. Notre univers n’est plus qu’une société anonyme utilisant les populations qui la constituent comme sa main-d’œuvre ou son bouclier anti catastrophe en cas de crise. 




On embauche et on jette sans états d’âme, selon les besoins. Quant aux gouvernements et leurs ministres, réunis en mutuelles, ils ne sont que des instruments entre les mains du club des manipulateurs de haut vol, bien heureux de pouvoir ramasser quelques miettes de ci, de là. Les conflits généralisés ou politiques d’élimination programmées, infligent aux hommes ce que les pesticides infligent aux abeilles jusqu’à disparition complète. En exhortant les dissensions, en instaurant la culture des antagonismes, en favorisant la corruption à tous les niveaux, en exacerbant les haines et révoltes pour in fine, distribuer les armes qui serviront de détonateurs à la sanglante misère qui se dessine à l’horizon, la poignée « de dieux sans visages » du pouvoir absolu espère ainsi, avec l’aide des cercles autoproclamés « élites des nations » atteindre la suprématie désirée.

 
Non - notre avenir n’est guère brillant mais il fallait s’y attendre, nous sommes destinés à mourir sur l’autel des sacrifiés afin de rembourser les erreurs de stratégies et de gestion des psychopathes désirant gouverner l’avenir. 


Justice financière, justice territoriale, justice géostratégique modérément soulevées par les politiques et rarement développées par l’O.N.U – malgré le coût exorbitant de son fonctionnement. Les rares engagements d’envergure, exigent l’aval de la Chine, de la Russie et des Etats-Unis, c’est dire.

Il est cependant difficilement imaginable que le manque d’action sur le terrain, corresponde à une stricte et prudente diplomatie. Cela reste pertinent dans tous les domaines qui ont trait au capital en favorisant l’avoir au savoir. D’autre part le désintérêt des formations politiques pour les choses de la terre fonctionne comme un blanc-seing pour les multinationales qui continuent à ravager les forêts amazoniennes au détriment des indiens.


Avons-nous atteint la fin du cycle de notre civilisation ? Est-ce l’épée de Damoclès qui pointe au-dessus de nos têtes et nous intime l’ordre de changer ou de périr ?

Les civilisations, comme tout ce qui nait, sont également destinées mourir. Lorsque nous parlons de faim organisée, nous parlons des pillages perpétués depuis des siècles dans les pays en voie de développement. Qu’il s’agisse du sous-sol ou de cultures de surface à l’image des forêts amazoniennes, les exemples abondent. Ces razzias organisées au profit de l’occident persistent et prennent une importance grandissante avec les besoins croissant de la Chine en matières premières.

Qui plus est le lobby des pouvoirs en place, alimente l’appauvrissement des populations grâce à la corruption endémique. Ils obtiennent ainsi une main-d’œuvre corvéable à souhait. Beaucoup de nos responsables gouvernementaux confondent le mot « dépouiller » avec celui de « partager ».

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