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PERSPECTIVES

Quelles priorités pour l'Europe ? Sa construction à n'en pas douter !

Pourtant faute d'en connaître les règles, la population  ignore souvent son fonctionnement. D’autre part  l’importance et les raisons que nous avons d’en faire partie échappent au plus grand nombre. L'Information circule mal ou est inexistante. Cela n’est pas surprenant puisque nos caciques tiennent à garder  haute main sur leur vision de l'Europe. Il s'agit de continuer à manipuler les populations en fonction des enjeux électoraux, de susciter des  craintes par ci ou des enthousiasmes par-là. Les  politiciens doivent se (re)mettre au travail en resituant la construction de l'Europe au centre de leurs préoccupations! Notre continent, que cela plaise ou non, représente l'alpha et l'oméga de notre avenir face aux bulldozers asiatiques et américains. 


Utopie?  Nous pouvions le considérer il y a une soixantaine années. Aujourd'hui nous avons le couteau sur la gorge et la construction européenne est devenue une obligation incontournable. Hormis quelques esprits chagrins n’ayant de l’histoire qu’une conception marginale et pour lesquels la notion de « prospective » est dénuée de sens, la plupart d’entre nous  est convaincue que l’Europe est notre seule issue.

Gardons à l’esprit que ce sont les pionniers qui ont dessinés le monde. Ce sont eux qui ont osés les risques. Ce sont eux qui ont ouverts les portes sur la plupart des découvertes et avancées de notre planète. C’est la somme de ces équations qui met la puissance entre les mains de ceux qui l'assument. Que voulons-nous ? Quels sacrifices, pour quels résultats ? Avant de vouloir donner corps à nos ambitions, nous devons avoir le courage de nous interroger sur nos aspirations. Évitons de nous faire souffler des suggestions par des politiciens nombrilistes. Redécouvrons le bon sens de nos aïeux et mettons-nous en route. L’avenir n’est pas un cadeau qui tombe du ciel, il n'est que la résultante  d'actions comportant peines et sacrifices. Une nouvelle ère est en train de naître sous nos yeux et comme tout accouchement, il ne se fait pas sans craintes, ni douleurs.

Le monde est en effervescence ! De nouvelles alliances  se mettent en place et  des pays sortent de leur coma. Le vieux lion britannique se reprend à rugir, l’Amérique s’ébroue, le Dragon Asiatique remet son savoir à jour. Le courage renaît un peu partout. Il n'y a que les « culs bordés de soie », paralysés par le manque d’audace et ne comptant que sur les autres qui s'étiolent et finiront par disparaître. Personne ne nie que la transformation politique et géostratégique soit d’une grande complexité ! Les changements en cours exigent de plus en plus de concertation. Car, à moins d’être devin, peu nombreux sont ceux qui pourraient parier en connaissance de cause sur notre avenir. 


Une chose est certaine, nous sommes obligés de nous unir pour pouvoir donner une réponse cohérente aux forces qui  s’accumulent devant nous. La réussite ou l’échec de la mondialisation dépendront de la maturité politique des hommes que les nations délégueront pour s’atteler à l’élaboration d’un tel projet.

Quant à la construction européenne, nous avons à notre disposition l’avis d’un des derniers grands visionnaires du vingtième siècle, le Général de Gaulle.  Il nous a proposé une nouvelle carte de l’Europe allant de l’Atlantique à l’Oural !* Que la Russie fasse partie intégrante de l’Europe ne fait aucun doute. Notre histoire commune, datant de plus de mille ans en témoigne. Non seulement nous sommes issus de la même philosophie religieuse, mais nos cultures n'ont cessé de s'enrichir mutuellement depuis le onzième siècle. L'Europe et la Russie partagent des fondamentaux et certaines pages d'histoire ont été écrites à quatre mains.
(Nous savons que les visionnaires n’ont pas la cote. On déteste habituellement ceux qui ont raison avant tout le monde.)

Dans les discours du Général il n’a jamais été question de la Turquie, pays musulman aux habitudes diamétralement opposées aux nôtres, où la laïcité, par exemple, est souvent remise en cause. D'ailleurs la Turquie n'est-elle pas plutôt tournée vers l'Asie centrale, aux influences Ottomanes, malgré la révolution Kémaliste.

L’Europe et la perspective d’un élargissement vers la Russie aurait également l'avantage de limiter notre dépendance énergétique au Moyen-Orient. L’Instabilité chaotique de cette partie du monde n’est qu’une source de problèmes. La somme des ethnies et religions diverses se combattant pour  le pouvoir suprême ne fait que croître.  La solution pour mettre fin à ce désordre se trouve entre les seules mains des belligérants de cette contrée.  C'est à eux et à eux seuls de mettre fin à leurs différends. Construire l'Europe, une Europe fédérale, c'est nous mettre à égalité avec les pouvoirs qui s'organisent autour de nous. Une œuvre commune qui donnerait sens au drapeau de l’union. Cela existe ailleurs ! 


Un petit pays, dont l’ego a depuis longtemps cédé la place au pragmatisme en témoigne tous les jours et nous montre un cheminement possible. En l'occurrence il s'agit de la Suisse!

RENAISSANCE

L’impermanence des choses régissant l’univers et donc nos vies,  cette impermanence que l'homme tend à refuser  ayant horreur des changements, devient aujourd’hui perceptible par l’accélération du temps et crée, par conséquent, un sentiment de malaise généralisé.

Ce qui fut ne sera plus et certaines règles du passé n’ont plus cours aujourd’hui. Comme toutes les choses ont un commencement et une fin, nous sommes donc  contraints d'accepter l'inéluctable fin de parcours de notre société.

Ce ne sera pas  la fin du monde mais bien la fin « d’un monde ». Les seuls à rester sourds à cette évidence, refusant de voir les signes avant coureurs des catastrophes  se profilant à l'horizon, sont en grande partie les gestionnaires aux allures de politiques. Ces mignons de la gouvernance sont trop occupés à visualiser leurs ambitions et à entretenir leur guéguerre des égos.

Nous subissons une gestion au quotidien des habitudes acquises. Foin de vision et les rares doués qui en posséderait une, baissent les bras devant le combat inégal qui les opposent aux innombrables imbéciles qui mettent les pieds au mur dans l'espoir de sauver leurs prérogatives.

Les Anglais prétendent qu'il est important d'avoir «The right man on the right place» aujourd'hui il n'y a guère que l'argent qui détermine la place que doit occuper l'homme. S'il s'agit d'une personne au carnet d'adresse bien fourni avec des amitiés très en vue, les hautes fonctions lui reviennent de droit. Si par contre l'individu fait partie du tout venant, cette petite clientèle facilement corvéable, les attributions seront à minima.

L'employé(e)  devient une chose, une formule, un pis aller n'exigeant d'autres égards que la menace ou le chantage.. Qu'il s'agisse du domaine public ou privé, la mélodie change mais les données restent identiques. Le respect dû à ceux qui prétendent gouverner s'effrite et la confiance s'étiole. L'incompréhension règne.

La population se détourne de plus en plus du verbe, des grandes phrases qui brassent de l'air et des promesses qui garantissent le bonheur pour demain. Le temps de la douce folie  insouciante est révolu. Nous sentons que rien ne va plus, qu'il y a péril en la demeure et qu'il faut agir, mais agir comment? Personne ne dispose de certitudes absolues. Il n'y a pas  de mode d'emploi, ni indications quant au chemin à emprunter. Les politiques sont absent depuis des décennies..

Il y a eu la révolution d’Égypte pour se débarrasser d'une dictature qui privait la population de ses droits, le soulèvement de la jeunesse tunisienne pour fuir un régime de la terreur.

Le Yémen est à feu et à sang pour les mêmes raisons, sans parler de la Libye ou de la Syrie. 
La jeunesse européenne et les riverains bordant la méditerranée, commencent également à manifester leur mécontentement afin d'échapper à la toute puissance de l'argent. Nous savons que comparaison n'est pas raison mais toutes ces luttes ont un point commun, un total aveuglement des gouvernants.

Le sourire satisfait du gestionnaire bien centré dans sa bulle mais déconnecté du quotidien et les formules choc qui sentent l'artifice pour justifier une décision dite «politique», sans parler des interventions hasardeuses prises dans l'urgence pour coller à l'actualité, sont la preuve d'une absence totale d'adéquation entre les gouvernants et la population. Il est à croire que les pays se divisent en deux catégories: ceux qui tiennent les rênes d'un pouvoir virtuel et ceux qui vivent le cauchemar d'une réalité de fait.

l'Occident se décide enfin à refuser de payer à la place des responsables du désastre de 2008. Ceux là même qui se conduisent comme des mafieux et fuient aujourd'hui leurs responsabilités en  mettant leur courage politique en berne, par peur de perdre des élections. Ils préfèrent offrir à la communauté l'image dégradante de leurs égoïsmes aux intérêts primaires.

La jeunesse, pour insouciante qu'elle puisse paraitre, a la sensibilité de l'animal pris au piège face à l’imminence d'un tremblement de terre. Son avenir n'est qu'un «sauve qui peut» et les plans de carrière se limitent au bistrot du coin en quête de compréhension devant une boisson et des amis ou à l'épicerie de quartier qui autorise encore quelque crédit, pour les plus démunis.


Pour ceux qui sont déjà installés grâce aux interventions ou le savoir faire de leurs géniteurs, le moment de la grande interrogation n'est pas encore à l'ordre du jour. Elle se révèlera sous peu et finira par faire comprendre qu'un homme en vaut un autre, que le démuni ou le blessé de l'âme a la même soif d'exister que celui ou celle qui fut aveugle à son sort peu de temps au paravent.

Nous espérons sans trop y croire que le changement de société qui se profile à notre porte se fasse sans trop de dégâts et qu'il révèlera dans la foulée, des hommes indispensables à sa réalisation.

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RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...