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ALLÔ

Géopolitique Américaine
Flirter avec le sourire d'une étoile, se soumettre à la bienveillance de la cosmogonie, se bercer dans l'euphorie des ondes créatives pour enfin se sentir de nulle part et de partout, serait-ce là le bonheur tant recherché ? Celui dont on nous parle dès notre naissance et que nous espérons encore toucher du doigt sur notre lit de mort. Vouloir s'affranchir des confusions, celles des bibles et des dieux de toutes sortes afin de retrouver la quintessence de ce que nous sommes en réalité ? La formule est tentante et mérite réflexion. Il est probable qu'un regard vers l'intérieur et une pleine disponibilité suffisent à faire jaillir l'étincelle qui pourrait embraser notre identité réelle et nous donner les clés d'une compréhension universelle. Nous sommes hélas pervertis par les fausses allégations, par l'avidité, l'esprit de pouvoir, la concussion, les égoïsmes, le vol et le pillage. Le résultat de cette manière de procéder se lit dans la misère engendrée par des souffrances inutiles. 

Les millénaires n'ont rien changé au statut de l'homme. Un esclavage chasse l'autre et la douleur du fouet a fait place à la douleur mentale. Les possibilités d'évasion se rétrécissent à vue d’œil. L’espace humaine se limite à une portion congrue dont les rêves s'évaporent sans laisser de trace. Partout fleurissent les dieux, les saints et les vierges qui prétendent savoir et tiennent à nous conseiller en dépit du bon sens, contre  monnaie sonnante et trébuchante. Le mensonge, aujourd'hui, prend du galon et s'exerce de façon industrielle. Il est, ces temps, beaucoup question de harcèlement sexuel mais nous passons sous silence le harcèlement moral, intellectuel et physique. Le basculement de la société vers ce système d'enfermement de la pensée engendre des assuétudes pernicieuses et peut à terme dévoyer le mental de l'individu. L'amoncellement d'informations, la crainte d'échouer ou de se laisser dépasser par la robotique, casse les assurances et crée un inconfort inutile.

Nous oublions totalement que nous ne sommes que de passage et que la pensée du bonheur n'est qu'un apaisement momentané des angoisses qui se dilue dans l'éphémère. L'idéal serait de pouvoir vivre convenablement, l'esprit dégagé des contraintes inutiles en disposant du temps nécessaire à la réflexion. Ce sont des règles de vie dont l'homme devrait avoir le droit de disposer. La course au pouvoir ou le besoin d'entasser ne riment à rien. Ce ne sont là que des cache-misère et des drogues qui se substituent à l'aveuglement de quelques esprits en mal de connaissance. 


Il y a toutefois la crainte que l'accélération des phénomènes physiques et la mise en application des plus récentes découvertes finissent par générer une élite constituée d'un très petit nombre de cyniques qui passeront par pertes et profits la majorité des habitants de la planète. Cette vision, quasi-inéluctable nous ramène à une sentence de sage datant de quelques millénaires. Sentence nous annonçant que vers la fin des temps il y aurait beaucoup d'appelés mais peu d'élus. « Homo homini lupus est » - depuis Plaute rien n'a changé et l'homme reste son propre et pire prédateur. Contrairement à Sénèque qui pensait que l'homme fut  sacré pour l'homme.

Dents blanches, seins reconstitués, peaux liftées et fesses remodelées. Tout dans les apparences pour faire illusion et donner du volume à des personnages qui nous fuient mais que nous voudrions incarner.  Aussi inatteignable que vouloir toucher l'horizon du doigt. Des guerres absurdes, dont les causes sont principalement dues aux abus de pouvoir et à l'avidité d'un petit nombre d'ignorants à la vue courte. Le statut de l'homme est inchangé depuis la nuit des temps . Un esclavage chasse l'autre et la douleur du fouet a fait place à la douleur mentale. Les possibilités d'évasion se rétrécissent à vue d’œil. L’Espace humaine se réduit et se limite à une portion congrue dont les rêves s'évaporent sans laisser de traces. Le mensonge prend du galon et se fait plus performant. La mode est à l'usage de l'artifice pour plaire  et suppléer au vertige du vide qui ronge l'intérieur. C'est aussi tenter de mettre fin au tumulte de la solitude.


Et vouloir changer son image pour remplacer celle qui nous déplaît par l'aversion mesurée que nous éprouvons envers nous-mêmes en découle. En voulant être l'autre, celui ou celle dont nous fantasmons l'existence nous atteignons des sommets de confusion.



NB.- Vite – toujours plus vite ! L'Homme trébuche dans sa course effrénée vers la réussite. Réussir, un leitmotiv autorisant le port de l'habit de lumière, signe de statut social qui suscite considération et envie  dans le regard de ses proches, de ses amis et connaissances. La seule carte de visite qui vaille, le sésame qui brise les cadenas et permet de monter une marche supplémentaire. La  marche menant au sommet d'un pouvoir transitoire, lucratif et situé entre deux parenthèses.

DU GRAND GUIGNOL


Cacophonie, coups tordus, trahisons. Un système de gouvernance érigé en idéologie. Mensonges, bluffs et abus de pouvoir se sacralisent au sommet et deviennent monnaye courantes. Le triste spectacle d'une bande d'adultes irresponsables  se comportant comme des adolescents en rupture de ban. De petites révolutions de palais en guerres de succession, la mafia aux affaires joue les prolongations. Une population trahie, gavée de fausse promesses et méprisée. Le vain combat d'une élite dispersée, en perte de repaires, démissionnant devant une bande d'égotistes œuvrant pour le maintient de leurs acquis et toujours en recherche de nouvelles prébendes. 


L'apathie d'un nombre d'ahuris ouvre une autoroute aux délinquants de l'autorité. Toute l'incapacité de la France réunie autour d'une poignée d'assoiffés de pouvoir. Assoiffés dont le poids des ambitions rejailli comme d'habitude sur ceux qui remplissent correctement leur fonction. Avec le tintamarre des casseroles, les conflits d'intérêts ou les abus de pouvoir, il n'y a décidément pas de limite aux petites ou grandes malversations dont le poids financier sera, bien entendu, à la charge du contribuable. Des irrécupérables qui s'autorisent et profitent de tout ce qu'ils interdisent à la population. La corruption ou art de vivre, devient une référence, une carte de visite à exhiber.


Le spectacle confondant que nous offrent ces messieurs en quête de politique avec vue sur finance, adeptes du « self service » -  méthode méticuleusement mise au point par la coterie des sous payés du pouvoir. Ils s'étonnent  de ne plus avoir l'oreille du peuple. Ils oublient que ce dernier a une bonne mémoire et qu'il se rend compte que ces ladres s'enrichissent depuis des lustres à ses dépends. Devenir audibles en abreuvant la plèbe de promesses le temps d'une élection n'est plus vendeur. Le besoin de vérité, l'appétence pour les enjeux qui détermineront l'avenir incertain de beaucoup et la nécessité de recevoir de vraies réponses aux questions posées, est devenu l'enjeu primordial du bon fonctionnement de la chose publique. Compétences et probité sont des revendications incontournables. Les promesses qui font pschitt au bout de six mois n'ont plus la cote. Les vénérables docteurs ès concussions devraient changer leur fusil d'épaule et réapprendre à gouverner. 

Apprendre à faire de la politique dans le but de faciliter la vie des habitants et non la leur. Le carrousel des ego et le désintérêt témoigné envers la population sont des habitudes lourdes de conséquences qui se payent au comptant. Soit par un vote blanc, soit en tournant le dos au cirque des élections.


Les sociopathes de la finance feraient bien de redescendre sur terre et de mettre une sourdine au désir du « toujours plus ». A partir d'une certaine fortune l'argent n'a plus de sens. Il n'est plus qu'une carte de visite à susciter flatteries et envies au service de la corruption. Les politiques, cupidité aidant, se sont laissés déposséder de leur aptitude à réglementer la finance. Au lieu de maîtriser ce pouvoir, c'est la finance qui maîtrise le politique. Faire marche arrière pour renouer avec une éthique salutaire ne sera pas chose aisée. Il faudra beaucoup de courage et de persévérance à une nouvelle équipe de politiciens pour ne pas succomber à la puissance des lobbys. Réparer les erreurs et être à l'écoute des habitants du pays. 


Être dans le partage et expliquer sans cesse  les grandes lignes à emprunter pour s'approcher le plus possible d'une justice pour tous. Avoir à l'esprit qu'on gouverne pour le peuple au nom du peuple et non pour satisfaire des ego. La classe politique actuelle en est incapable. On ne se débarrasse pas aisément de quarante ans de mauvaises habitudes et de tricheries.


Côté Europe, cette belle idée née de la réflexion d'une poignée de visionnaires connaît de gros problèmes.  Sa réalisation, pour extraordinaire qu'elle soit, bat de l'aile. Une réalisation mal comprise et mal expliquée par des politiciens aux dogmes chevillés au corps, se comportant comme des cafards en errance planqués derrière des soubassements pourris. Des velléitaires aux notions géostratégiques hémiplégiques, n'ayant probablement jamais vus de mappe monde ou ouvert un livre de géographie. Des absents de la grande histoire et par conséquent ignorants de ce qui est et adviendra dans un proche avenir. Nous sommes ancrés dans la mondialisation  et un retour aux années trente est exclue, à moins d'en accepter les conséquences avec son cortège de dégâts, dégâts que le contribuable s'empressera de régler faute de pouvoir s'y opposer. L'Europe doit être repensée pour être en mesure d'assurer son unité et être en capacité de garantir sa défense, tant du point vue économique, militaire que stratégique. 

Elle devrait également avoir le courage d'exclure ou du moins de mettre hors d'état de nuire, le ou les pays incapables de se conformer à la charte européenne. Il est inacceptable de profiter des avantages de l'adhésion en refusant d'en partager les contraintes.

EST-CE QU'ON NAÎT IMBÉCILE ?

On prend les mêmes et on recommence. On verse une poignée d'ego au pot des pouvoirs et on consolide langues de bois et contes à dormir debout. Mêmes discours abscons, mêmes formules attrape couillons, et mêmes mensonges. Identique aussi, la propension à considérer l'électeur comme un demeuré. Le drame Européen réside dans un manque criant de visionnaires, tant politiquement que sur un plan  géostratégique. Il y a trop de fonctionnaires aux dents longues, sans imagination, incapables d’envisager ne serait-ce que le moyen terme et donc de prendre quelque responsabilité que ce soit à quelque niveau que ce soit. Le personnel politique, bousculé dans son ronron quotidien et trop affairé à préserver son confort, s'affole. Il s'accroche aux décennies de demi mesures, ponctuées de grèves et de laisser aller. Mêmes années qui se suivent et se ressemblent. Toujours. Toujours  encore le temps du non agir et des scandales, ce temps où la France s’acharne à persister dans l'illusion d'une grandeur post coloniale. Un temps qui dure et demeure d'actualité. 

Ne rien changer sinon à la marge afin de pouvoir continuer son train train quotidien en assurant ses arrières. Aujourd'hui la planète est en feu. Une nouvelle géostratégie, à l'image des plaques tectoniques se met en place. Des pays se regroupent pour unir leurs forces et dégager suffisamment de puissance pour faire face aux nouvelles donnes. Et l'Europe se délite, s'éparpille pour mieux servir d’appât. La courte vue des uns, le manque de discernement des autres, assoiffés de pouvoir, feront le malheur du plus grand nombre. Pendant que le stratège Poutine consolide ses influences, l'Europe discute du sexe des anges et se perd en palabres stériles.


La seule préoccupation de ces coûteux inutiles – c’est de rester en place. Certains, dont la bonne foi n'est peut être pas à mettre en doute, ont simplement atteint leur seuil d'incompétence. Incapables de comprendre le fil des événements. Ils ne savent plus où ils sont, ni où ils vont et se perdent en conjectures.  Aveugles aux transformations qui s'opèrent, ils oublient que la globalisation est une réalité et non un mythe. S’adapter ou disparaître, tel est le nouvel adage. L'Histoire, de l'antiquité à nos jours, le prouve. Les cacochymes de la tradition et tenants du dogme, sont paralysés par l'ignorance et l'incompréhension. Jouer aux éoliennes n'est que temps perdu. Ils devraient restaurer l'éthique de la fonction au lieu d'endormir le militant avec des discours lénifiants. Un gouvernement digne de ce nom, a le devoir d'armer sa population pour lui permettre d'affronter l'adversité avec un maximum de chances de réussite. Il est plus facile de gueuler le cul enrobé de velours que de mordre le mollet d'un puissant. Il faut du courage et de cela, les politiques sont hélas et évidemment complètement dépourvus.

L'Aveuglement de l'Europe est une catastrophe...ou une chance extraordinaire pour des hommes d'état tels que Vladimir Poutine ou pour une administration telle que Pékin...en passe de ravir la première place aux États-Unis. La  puissance mondiale change de camp. Les partis politiques, de l’extrême droite à l'extrême gauche portent une immense et lourde responsabilité dans l'émiettement de l'union. Ces pense petit de la politique, attachés au pouvoir comme des sangsues au cul d'une truie, sont à des années lumière des préoccupations de la population. Ils sont dans le déni, la dissimulation et l'escroquerie intellectuelle.. Le monde d'aujourd'hui n'est plus celui de hier et celui de demain est à...réinventer. Pour survivre il faudra plus de solidarité avec les pays en voie de développement et ceux du tiers monde. Nous sommes tous interdépendants. Évitons de prendre des vessies pour des lanternes et voyons la réalité des choses.

Il faudra bien accepter, bon gré malgré, la hausse constante de l'immigration tant que les conflits, dans lesquels nous avons une très large part de responsabilité, n'auront pas cessé. Réfléchir, prévoir, imaginer et faire preuve de bon sens. Il n'y a que les fascistes primaires dont la pensée s'arrête à hauteur de nombril qui peuvent affirmer que tout irait mieux sans l'Europe. Les écouter  c'est risquer un retour aux années sombres, celles de la dernière conflagration mondiale. Prétendre lutter contre le chômage c'est bien, mais cela ne veut rien dire. Ce ne sont que des formules pas même agréables à entendre. Lutter contre le chômage c'est investir dans l'éducation, dans la recherche, dans la formation et l’apprentissage. Lutter contre le chômage c'est prévoir et investir tous azimuts dans les nouvelles technologies en cessant de plaider pour un retour à l'orthodoxie.

Lutter contre le chômage c'est collaborer avec des syndicats responsables en éliminant ceux qui ne cherchent qu'à conforter des rentes de situation.  C'est admettre le développement croissant de la robotisation qui à terme supprimera 15 à 20 pourcent de places de travail. C'est mettre les populations face aux évidences et expliquer que toute mutation comporte une certaine part de risque. Pour retisser des liens de confiance entre contribuables et politiques il faut user voire abuser d'un langage clair, compréhensible et transparent. C'est là qu'une nouvelle génération de visionnaires responsables devraient prendre les rênes du pouvoir car les enracinés du dogme, les austères et adeptes de ce qui fut, bref les tenants du conformisme, n'ont plus leur place dans ce monde en évolution constante.Si nous voulons donner une chance à l'Europe il serait opportun de mettre de l’ordre dans la maison afin de représenter dignement sa population.

Mettre fin aux prébendes de toutes sortes et cesser, entre autres, de considérer  la vie politique comme l'antichambre d'un bordel. Le citoyen a droit à un minimum de respect et mérite d'être traité sans condescendance ni paternalisme. Cela n’a que trop duré. Il faut que cela cesse. Maintenant. !


N.B. l'Homme et sa conception humanitaire frise l'impudence. Faire des gorges chaudes pour une fessée et accepter sans autre formes de procès que des millions de personnes, dont beaucoup d'enfants, meurent de faim ou soient assassinés pour des raisons opportunistes, est une honte pour tous ceux qui se targuent de faire de la politique. Accepter que « huit entités physiques » puissent détenir à eux seuls l'équivalent du P.I.B de plus de trois milliards d'habitants, est un scandale innommable. La plupart des inutiles de la chose publique vivent déconnectés de toute réalité, bien à l'abri de leurs égoïsmes et n'ont que faire de leurs administrés. La politique, à coups clairon, d'annonces irréfléchies et souvent hors propos, aux résultats de plus en plus virtuelles, ne servent qu'à rassurer pour durer, gagner du temps et tant pis si la crédibilité se dilue dans l'indifférence. 

La politique, telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui est morte et ceux qui croient l'exercer ne sont que pantins désarticulés et coûteux, tenus à bout de bras par les contribuables.

FASTES

Bureau Versaillais
Les fastes Versaillaises du gouvernement s’accommodent mal au regard de la situation de crise que les contribuables vivent actuellement. Le luxe, l'histoire et ses richesses s'enroulent dans la couverture de l'ignorance de ceux qui sont censés guider la population, par l'exemple, vers un destin supportable. l'Image véhiculée est celle d'une tribu politicarde assise sur des prérogatives d'un autre âge, pédalant dans la semoule des égoïsmes, uniquement préoccupés d'exister dans la durée pour ne pas perdre leurs acquis. Sans vergogne, parfaitement à l'aise avec les jeux d'un passé ayant conduit la royauté à l’échafaud, la France à la révolution et l'homme à la misère. Inconscients des perspectives qui menacent la société, ces politicards abonnés au mirage du verbe, frisant l'absurde, sans vertu, désertant tout effort pouvant ouvrir sur une saine vision des choses, nous préparent des lendemains à hauts risques.

Égocentriques à la limite de la décence, c'est contraints et forcés qu'ils exercent, tant bien que mal, leur politique minimaliste. L'indispensable pour ne pas déplaire à l'électorat et rester maître d'un avenir dans des décors dignes  du roi soleil. Ces infatués de la chose publique nous assurent avec conviction, d'élection en élection, d'un prochain changement...dans la continuité. D'année en années, les mêmes têtes, inlassablement, nous livrent les mêmes discours, nous gratifiant des mêmes promesses. De casserole en casserole les mêmes hâbleurs échappent à toutes justice, se font réélire, écrivent un bouquin et continuent à émarger sur les fonds publiques, comme si de rien n'était.

Manifestation contre l'article constitutionnel 49-3
Il est toutefois bizarre que le politique s'étonne de ne plus avoir la cote auprès de ses électeurs. Certains, un peu plus lucides que d'autres, admettent du bout des lèvres l'existence d'une dysfonction dans certains ministères. Mais cela sera toujours le fait de l'autre, jamais du leur. La politique en fait, n'est que le reflet de la société. Tout, tout de suite et moi d'abord. L'Autre, très souvent, n'est qu'une abstraction... un accident de parcours qu'il n'est pas nécessaire de prendre en compte. Par contre un enfant mort sur une plage ou l'abandon d'un chien ou l'image d'un chat martyrisé font pleurer dans les chaumières et réveillent parfois quelques consciences, le temps de sécher ses paupières. Certains politiciens, non des moindres, se cramponnent à vie aux avantages de leur charge, quitte à faire le pied de grue des jours durant devant la billetterie du cinéma projetant à satiété le film éculé de leurs prouesses électorales.

Un public clairsemé, lassé par la répétition des contre performances, de plus en plus léthargique, finit par déserter les séances. Une fois encore, cette élite auto massacrée espère pouvoir acheter le billet gagnant lui permettant de jouer les prolongations. Situation pathétique d'une fin de course suggérant la mort d'une figure politique. Il est difficile d'abandonner de son plein gré, limousines de fonction, chauffeurs, gardes du corps et l’ascendance jouissif d'un pouvoir sur la population.

Cette Europe qui n'en finit plus de se déconstruire, de perdre de son crédit sur l'échiquier mondial, de s'enrouer à en devenir inaudible et de s'abêtir au point de friser le ridicule, n'est pas le fait des populations mais des imbéciles qui se prennent pour des stratèges de haut vol. Fermés au moindre changement ils  puisent courageusement dans le passé pour répéter ce qui a déjà échoué et le fait de modifier la formulation du discours pour dire la même chose, n'honore  le candidat. A chacun son programme, à chacun sa spécialité. Le contenu sera de toute façon et sans surprise, identique à celui de l'adversaire. Les arrogants de services qui vivent sur le dos du contribuable ne font rien pour apaiser les angoisses de ceux qui triment pour ajouter des dividendes aux dividendes des fauteurs de guerre. Pendant que d'illustres économistes se fendent d'études prospectives dans le  but de générer des gadgets à multiplier les besoins, la prison informatique du simple citoyen, pour dorée qu'elle soit, n'en finit pas de rétrécir.

Les chaînes aux chevilles ne sont plus d'actualité. Elles cèdent la place au harnais virtuel, plus efficace, plus silencieux, plus prégnant, une intoxication librement acceptée et vécue, dont on ne s'évade pas. Le moyen idéal pour garantir dépendance et soumission au profit d'un petit nombre de stratèges de la finance. La notion de propriété fut inconnue au départ. Toujours généreuse, la nature, était à disposition du vivant et gratuite pour que l'homme puisse s'en servir en fonction de ses besoins. Puis vint l'ego. 

La Tribu la plus menacée au monde
Sous l'impulsion d'une poignée de cyniques à la recherche de gloires et de conquêtes ce fut le début de la terreur. Chasser l'autochtone de son habitat, s'accaparer de ses biens, le soumettre à l'autorité de l'envahisseur ne furent qu'une formalité. Créant de facto une nouvel catégorie d'hommes soumis aux intérêts du plus fort. Des armées se constituèrent avec la bénédiction de petits chefs de clans, plus tard avec celles des gouvernements et des églises. Le but étant d'attaquer, d'emprisonner, de torturer, de diviser et de tuer, pendant haut et court tout opposant. S'enrichir sur le dos du plus faible. Cette loi scélérate du plus fort, non écrite, est toujours en vigueur aujourd'hui. Il n'est qu'à voir le  sort réservé aux Indiens d'Amazonie, aux Africains et aux indiens d'Amérique.

Des populations spoliées, assassinées et déportées, pour le pouvoir, l'argent et le christ. Deux poids deux mesures. Les fables de « La Fontaine » mettant en évidence, avec humour, les travers de la société sont assez explicitent à cet égard. Il est toutefois attristant de constater que nous atteignons le point de non retour. Nous sommes un peu à l'image de l'orchestre du « Titanic » qui n'a cessé de jouer pendant que le navire entamait sa descente aux enfers. Difficile de faire admettre que tout ira de mal en pis. Trop de faux prophètes s'éclatent à nous rassurer, moyennant quelques sous, sur le sort de la planète. Les gros bonnets fortunés se croient à l'abri grâce à leur fortune. Ils seront probablement les premiers touchés, particulièrement les nababs de la finance.

Tout perdre quand on n'a rien est moins frustrant que de perdre sa principale raison d'exister, à savoir : « Son statut de Nabab ». Les faux culs et apprentis sorciers de la nomenclature politique, petites mains de la gouvernance, n'en finissent plus de monopoliser le devant de la scène,  alimentant querelles de personnes à défaut d'idées. D'infamies en coups tordus  tout fait ventre, quand il s'agit d'éliminer adversaires ou concurrents. En effet, le sort de la république passe au second plan eu égard aux ambitions quasi hégémoniques des candidats, quels qu'ils soient. Depuis le général de Gaulle où sont passés les hommes d'états capables de dépasser leurs intérêts personnels, leur chauvinisme atavique ou le dogme des partis qu'ils soient de gauche, du centre ou de droite ? D'ailleurs le public leur prête de  moins en moins l'oreille, lassé par les scandales à répétition. Ils ne représentent qu'une importance toute relative pour les membres en attente de carrière.

Ruines d'Alep
Le temps presse. L'Europe, affaiblie, en manque de vision géostratégique et de   cohésion, doit se préparer à répondre aux divers problèmes qui s'amoncellent à ses frontières. De plus il faut mettre fin aux agissements absurdes et débiles du nombre croissant de gouvernements oubliant mesquinement de faire face à leur engagement européen. Refuser l'unité continentale et faire preuve d'un flagrant manque de solidarité dans la tragique situation des immigrés est tout simplement inadmissible et ne restitue pas la crédibilité de l'Europe. Il est illusoire d'espérer contenir le flux des réfugiés. Les pays en guerre, tous continents confondus, par rapport auxquels l'occident portent une certaine part de responsabilité, continueront et amplifieront le phénomène.

Quant à sa défense, l’Europe pourra de moins en moins compter sur le parapluie américain, aujourd'hui plus intéressé à défendre ses positions dans le pacifique. L'Altruisme ne fait pas partie de l'ADN de ce pays, par conséquent « l'OTAN » force de dissuasion mise en place par et pour les États-Unis sera bientôt obsolète. L'Europe, dans le concert des nations se fait aphone, perd de son influence et se fait dépasser par une mondialisation toujours plus active. Le Brexit prouvera d'ici deux à trois ans, pour autant que l'Europe joue son rôle et reste ferme sur les conditions de rupture, le danger que représente la voie solitaire. Il serait souhaitable que les difficultés induites par les décisions anglaises permettent aux nuls de la chose publique de mieux appréhender l'avenir en faisant un effort de réflexion. Entre autres, celle de tenir compte de la situation stratégique du continent par rapport à la Russie, à l'Afrique et au Moyen-orient.

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RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...