Confusions politiques |
Ils ont perdus toute crédibilité au seuil du vingt et unième siècle.Il est temps de créer les conditions permettant à une nouvelle génération, plus jeune et imaginative, d'accéder au pouvoir.
84 millions de pauvres en Europe ... |
Il est temps de faire la place à une conception politique plus adéquate en favorisant des regards neufs et prospectifs, plus à mêmes de diriger des gouvernements avec les armes et les savoirs actuels. Il est urgent de mettre hors d'état de nuire les vieilles badernes désespérément accrochées aux formules éculées, héritées des années trente. L'époque où le pouvoir s'exerçait par la division est révolue. Les responsabilités exercées aux plus hautes fonctions exigent la présence d'hommes d'état éclairés, dynamiques, volontaires et capables de saisir l'importance du long terme. Il est primordial de faire preuve de pédagogie pour amener le citoyen à adhérer aux projets de société en lui expliquant le pourquoi et le comment des décisions à prendre. Cette nécessité pédagogique doit pouvoir s'exercer à tous les échelons. Mettre le citoyen devant le fait accompli est voué à l'échec.
La nouvelle classe politique que l'homme de la rue appelle de ses vœux aurait tout à gagner à jouer la transparence en s'imposant, entre autres, la même discipline qu'elle exige de ses concitoyens. Il serait judicieux d'apprendre à communiquer, à expliquer, à interroger et à écouter sans cesse, avec une vision structurée qui puisse conduire vers une ouverture de moindre angoisse. Le peuple n'est pas idiot. Il sait faire face, mais en connaissance de cause. Un peu moins d'ego serait profitable à tout le monde. Les hommes, capables de telles performances, ne courent pas les rues et n'ont rien de commun avec les puits de bêtise de la politique spectacle habituelle.
La nouvelle classe politique que l'homme de la rue appelle de ses vœux aurait tout à gagner à jouer la transparence en s'imposant, entre autres, la même discipline qu'elle exige de ses concitoyens. Il serait judicieux d'apprendre à communiquer, à expliquer, à interroger et à écouter sans cesse, avec une vision structurée qui puisse conduire vers une ouverture de moindre angoisse. Le peuple n'est pas idiot. Il sait faire face, mais en connaissance de cause. Un peu moins d'ego serait profitable à tout le monde. Les hommes, capables de telles performances, ne courent pas les rues et n'ont rien de commun avec les puits de bêtise de la politique spectacle habituelle.
W.Churchill Zurich 1946 |
La fin du deuxième conflit mondial donna un nouveau visage au monde, celui de puissances en formation dont nous voyons aujourd'hui les contours avec toujours plus de précision. Face à la Chine, les Amériques et ses zones d'influences, avec l'étoile montante Africaine, l'Europe fragmentée et dispersée, en équilibre précaire, ne pèse pas lourd. L'attitude européenne envers la Russie, plus particulièrement celle de la France demeure un non-sens, un geste inutile et dangereux, une diplomatie d'amateur, d'imbéciles, à courte vue et à revers de bon sens. Un différent se règle autour d'une table par la discussion et non en agitant des menaces tous azimuts pouvant mettre certains pays en danger.
Etats-Unis d'Europe possible |
Armée Européenne |
Le politique s'est auto-détruit avec persévérance. Le temps presse. Tous les domaines sont concernés, particulièrement ceux où sévissent les extrêmes. Il est urgent de rendre à la diplomatie sa place d'honneur et d'en finir avec le massacre des innocents. Ces milliers de morts inutiles sacrifiés aux égoïsmes de gouvernements laxistes, ces millions de réfugiés, de déplacés à bout d'espoir et de vie, dont nous sommes intrinsèquement responsables si nous nous référons à l'histoire. Ne pas agir pour que cesse pareille situation dans le seul but de sauvegarder un confort aléatoire, est une honte pour l'humanité et risque d'aboutir à une troisième guerre mondiale.
Ronald Haakman
NB. La période difficile que traversent la plupart des pays devrait faire réfléchir nos têtes pensantes, s'il en reste. Le brexit inattendu et jugé impossible par les faiseurs d'opinion, les élections américaines aux résultats longtemps considérés comme improbables, le nombre d'insurrections sans fin, les guerres civiles à répétition et le génocide du Moyen-Orient donnent du grain à moudre à cette Europe en déliquescence. Il faut choisir entre renoncer ou agir, accepter la dislocation du continent ou se battre. Aujourd'hui nous ne sommes pas loin de capituler pour nous contenter de l'illusoire, à la manière des accords de Munich en1938 sous l'égide de Neville Chamberlain. La fiabilité des États-Unis n'est plus ce qu'elle était. Leur centre d'intérêt s'est déplacé et la défense « sacrificielle » pour l'Europe n'est plus à l'ordre du jour.
Fausses menaces |
Nous avons le choix entre nous détruire par l'émiettement des états, politique déjà en cours ou celui de construire une confédération européenne forte et capable de résister aux pressions extérieures. Nous devons apprendre à parler d'une seule voix face aux mastodontes qui se mettent en place. Dans quelques décennies l'occident, déjà en perte de prestige, sera minoritaire et devra faire face à la montée de l'excellence Indienne, Chinoise et Africaine. Les meilleures Universités ne se trouvent plus majoritairement en Europe. Le savoir se déplace à grande vitesse et devient l'apanage des pays émergents. Si nous voulons exister au delà des prochaines décennies, nous devons impérativement prendre notre destin en main et bâtir sans perdre de temps cette Europe si désirée. Il faut cesser de miser sur le court terme et de jouer « petits bras » Le patriotisme devra déborder de ses frontières actuelles pour épouser celles du continent.
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