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COMMENT PIRATER UN HOMME NU ?


En le dépouillant de sa terre natale, en lui volant sa culture et ses croyances, en le considérant comme inférieur parce que vivant hors des standards que nous nous infligions. Cet homme nu, nous le colonisâmes en faisant main basse sur ses biens. Nous décidâmes une fois pour toutes que ce qui fut sien des siècles durant, deviendrait nôtre. Ce fut le début de notre richesse et la fin de la leur.

Ce partage forcé donna naissance à une sorte de géopolitique avant la lettre. Les méthodes utilisées furent peu glorieuses. Raffles, massacres, tortures, viols, meurtres, une géopolitique fidèle à la puissance et aux actions de l’église chrétienne peu regardante sur les opérations quand il s’agissait de convertir le mécréant. La coutume exigeait que le Seigneur participât activement aux exactions pour le bien du spectateur.

Il y eut une gigantesque remise en forme de la partition d’un monde nouveau, somme toute pas si éloignée du rêve Hitlérien ayant engendré l’holocauste. 


Ce fut la naissance des grandes fortunes et le début d’une finance acquise à la papauté, aux églises à ses dignitaires, instigateurs du nouvel ordre. Le bourgeois ne fut pas en reste, de belles fortunes se sont érigées sur les décombres des terres conquises et des cadavres en putréfaction. Paroles saintes en tête, guerres de factions, guerres de bourgeois, le mépris de la plèbe était déjà à l’ordre du jour. Toute les vilenies et atteintes à l’intégrité humaine furent couvertes  par la cohorte disparate des mercenaires de Dieu.

Cardinaux et roitelets se disputèrent les territoires nouvellement achetés au sabre, au canon et au goupillon. Ils délimitèrent villes et frontières en faveur de traités de convenance, emprisonnant souvent par ces limites artificielles, des ethnies en guerre depuis des millénaires. La justice de tous les saints et la morale chrétienne bien comprise n’ont  pas été longues à introduire ou réintroduire l’esclavage, à la satisfaction générale du clergé. 

Les Indiens d’Amérique pourchassés comme des punaises, leurs territoires « achetés »  pour une poignée de verroterie ou un baril de whisky frelaté et quelques massacres pour la mise en condition, permirent aux délinquants de la vieille Europe, de parfaire leurs connaissances en matière de stratégie et de finance.  Tout, durant des années, voire des siècles, a été construit sur des abus, des mensonges et des promesses jamais tenues, par des politiques véreux et une religion frelatée.

Rien n’a changé ! Nous excellons toujours dans la corruption! Nous n’avons toujours pas compris que rien n’est définitivement acquis, qu’il y a continuellement des retours de bâtons avec présentations de factures, proportionnelles aux dégâts causés.

Nous nous lançons dans des jeux dont nous ignorons les règles. Obnubilés par quelques individus cumulards, qui confondent savoir vivre avec humanité. Vivre sur le dos des autres en les exploitant n’a qu’un temps. Comme ceux qui dépouillent l’humanité de ses richesses par le truchement de spéculations boursières. 


Les matières premières ne devraient pas être chasse gardée d’un petit groupe de malfrats. Notre invalidité mentale, bornée et dépourvue d’imagination, aveugle un certain nombre d’imbéciles au point de leur faire prendre des risques démesurés en jouant contre des adversaires dont ils ignorent le savoir-faire boursier. Ils oublient que leurs « adversaires » ne sont ni des sauvages, ni des pingouins issus du far West.  Ils sont souvent descendants de cultures anciennes, dont la nôtre est issue. La cupidité rend fou,  elle fait passer l’intérêt personnel avant celui de la collectivité. Le peuple ne cherche qu’à subsister quand le souverain vit la plupart du temps au-dessus de ses moyens intellectuels, cherchant plaisir et jouissance dans l’exercice d’un pouvoir absolu. 


Il est rarement assez futé pour distinguer sa gauche, de sa droite. Qui plus est, ces roitelets interchangeables composés de présidents de sociétés souvent mal définies, ainsi qu’un nombre exhaustif de fonds d’investissements aux ramifications internationales, servent la soupe aux décideurs  dans l’attente de l’avènement suprême : l’inévitable Waterloo. Une fin programmée dont les dégâts seront entièrement supportés par les contribuables. Les responsables de cette catastrophe annoncée auront toujours la possibilité de continuer à tapiner en rond afin de se refaire une santé sur les avoirs du « Taxpayer ». Une autre grande erreur de nos chers dirigeants consiste à croire que le Moyen-Orient et sa captieuse richesse, représente le ticket gagnant pour une entrée en fanfare au paradis de la finance. 



Ces naïfs à la cervelle en fallafel oublient qu’un éphémère sourire de Sheikh n’est qu’une bombe à retardement. Le Moyen-Orient, par nos turpitudes passées est perdu pour des décennies, si ce n’est à jamais. Notre présence dans cette zone devient discutable et la somme à débourser pour nous y maintenir est hors de proportion. 

Le Moyen-Orient n’est pas l’Europe, ne l’a jamais été et ne le sera jamais. Tout nous sépare, sauf le pétrole. Une matière première que certains décrètent en voie d’épuisement. En réalité, il y a là une manipulation supplémentaire dans le but d’en faire une denrée rare pour continuer à garantir de confortables revenus aux spécialistes de la finance spéculative, c’est-à-dire à nos amis les « Bankster » ceux-là mêmes qui nous mettent sur la paille. Nous devrions avoir le courage, pour une fois, de faire de la realpolitik en utilisant au maximum nos ressources diplomatiques afin de prendre langue avec des pays dont nous sommes relativement proches.  


Lorsque le Général de Gaulle évoquait notre continent il situait régulièrement la frontière européenne entre l’atlantique et l’Oural. Sans la perfide Albion mais avec la Russie, pays avec lequel nous entretenons des relations, tant sur le plan culturel que politique, depuis le onzième siècle et le mariage d’Anne de Kiev avec Henri 1er. Elle devint, par cette union, reine de France.

Une Europe incluant la Russie redessinerait radicalement la carte du monde et ferait de notre continent une puissance inégalable dans le nouvel ordonnancement de notre planète. Hélas, combien de troubles, de luttes et de misères seront encore nécessaires avant de trouver les visionnaires capables d’insuffler de tels projets dans l’esprit des roitelets nombrilistes qui font notre quotidien. Il est grand temps d’apprendre à partager, d’apprendre à faire des concessions, en évitant de regarder le monde à travers la petite lucarne des pissotières.

 
Notre histoire peut être utile à la Russie et la Russie peut nous aider à réaliser notre indépendance énergétique. Elle dispose de toutes les matières premières indispensables au développement de nos démocraties. Le réchauffement climatique n’a pas que des inconvénients. La marmite aux cacophonies contradictoires déborde et nos dirigeants qui s’en repaissent perdent tout crédit. Les sociétés sont fatiguées de leurs incohérences, mais également inquiètes quant à leur disparition de la scène politique, car le vide risque d’engendrer rapidement des situations incontrôlables.

Une autre préoccupation de taille est la présence agressive des salafistes et des intégristes de tous ordres opérant sur le sol européen et plus particulièrement en France et aux Pays-Bas. 


Les Imams prêchant la violence et la mise à mort des croisés avec la ferme intention d’instaurer la charia dans tout l’occident, sont des menaces à prendre très au sérieux. Par ailleurs il me semble que ceux qui se prétendent « modérés » tout en se défendant de prendre parti contre les exactions commises par les mafieux d’une pseudo religion islamique, sont aussi coupables qu’eux.

PARTAGE DU MONDE

Notre Europe ? Une longue séance d’éclats de rire. Vingt sept miettes à la disposition des éboueurs de service. Vingt sept voix dispersées dans le vent de l’indifférence des mastodontes qui font vraiment de la politique. Des mastodontes traçant les nouvelles frontières d’influences en se préparant à faire main basse sur les matières premières.

La Chine, associée aux pays de l’Asean, gagnera probablement la lutte pour le sous sol australien convoité par les Etats Unis. L’Amérique du nord et L’Amérique du sud - avec le Brésil pour principal interlocuteur- s’associeront très certainement pour faire face à l’extrême orient. 


Quant à nous, prisonniers de l’Otan, instrumentalisés par Washington, nous nous offrons pieds et poings liés aux intérêts des Etats unis. Qui plus est en ordre dispersé. Nous ne pourrons pas toujours compter sur les autres sans en subir les conséquences. Des certitudes se profileront à moyen terme et sans une intervention drastique des deux ou trois caciques surnageant la foule des incompétents,  l’Europe finira son rêve d’unité dans la corbeille aux souvenirs.

Sans idées, sans ambitions, sans volonté politique, tirant à hue et à dia, trop occupé par les petites histoires intestines et les sordides luttes de pouvoir, nous serons condamnés à nous livrer avec pertes et fracas à ceux qui, déjà, bâillonnent nos entreprises en les rachetant à tours de bras.

Nos actions à la petite semaine qui consistent à coller des emplâtres sur des jambes de bois ne font qu’empirer la situation. Nos dirigeants par leur indécision, sèment peurs et inquiétudes sur les parcours du quotidien. Les tergiversations entravent tout sauvetage. 


Seul le courage d’hommes à l’abri de la couardise, ouverts à l’inhabituel et visionnaires pourront apporter des solutions. Privés de boussole, intoxiqués par la finance et obnubilés par le court terme, nous perdons le chemin de l’initiative et finirons, à n’en pas douter, dans la besace de nos prédateurs. Tout est à repenser et à construire.                  
Bruxelles, capitale de l’échec grandeur nature, agrégat hétéroclite de politique sans envergure ni vision, mêlant son rêve de puissance à l’illusion de grandeur, combat le dragon avec son sabre en bois. Bruxelles est une capitale aux ambitions limitées à la circonférence du petit pois, ne suggérant qu’une pédagogie de langouste et des mini chefs qui rejouent Waterloo. 

Tels sont les tristes les atouts d’une capitale, seule face au nouveau monde en formation. Le gouffre financier mondial, admirablement sculpté par de savants ignorants depuis des décennies, ne fonctionne plus. Les grands chefs à l’esprit toujours colonialiste, aux bureaux tapissés de diplômes qui n’auront jamais servis, si ce n’est à satisfaire des egos démesurés, seraient à échanger contre quelques grammes de bons sens. Ils ne savent pas, par manque de conscience coupable, qu’ils ont des bâtons de dynamite collés sous leurs sièges.

 

C’est avec fébrilité et inconscience que nous nous dirigeons vers une révolution populaire. La rapacité de l’homme, son cynisme et son addiction maladive pour le pouvoir nous en balise le chemin. 

En quelque sorte le « remake »  de l’incendie de Rome. Les quelques 200 familles détenant la majeure partie des richesses de notre planète préfèrent la mort plutôt que la perte du pouvoir.

Si les dirigeants de notre continent s’obstinent à naviguer au jour le jour et s’accrochent au faux espoir du miracle de dernière heure, une troisième guerre mondiale nous mettra tous d’accord. Les braves inutiles, adeptes de l’illusion permanente, nous préparent, dans un ultime sursaut, à rejouer les séquences du Titanic. L’Echec de la finance est planétaire. Il s’est mis en place dès la crise de 1929 !



C’est grâce au dernier conflit mondial et ses soubresauts que nous avons vécu les trente glorieuses, au détriment du tiers monde et des pays émergents. Nous avons réussis à prospérer jusqu’à ce jour en mettant à sac, en corrompant et en pillant les damnés de la terre. 

Aujourd’hui nous avons atteint nos limites et tout retour semble impossible. L’Homme, celui des 200 familles vantant il y a peu son pouvoir sur les autres, n’en a plus sur lui-même. Il ne maîtrise plus l’emballement général et les contradictions se faisant jour aux quatre coins du monde. Il réalise l’inconfort de sa possible chute…qui nous entraînera inévitablement avec elle.

Au cas où cette perspective s’avérerait, nous serions aux premières loges pour assister à notre propre agonie. Une agonie suicidaire et sanguinaire accompagnant sans discernement la violence, les frustrations et les haines soulevées par nos agissements passés. Le tiers monde aura beau jeu de nous soumettre un portrait de nous-mêmes, dont la ressemblance sera proche de ceux que nous aurons combattu durant tant d’années chez nos adversaires. Un visage incrédule exprimant douleur, déception, tristesse, rage et haine.

 
« Homo homini lupus est », cet adage trouvera tout son sens dans les années à venir lorsqu’il  s’inscrira en lettres de sang sur les frontons de nos ruines. Comme toujours, le chaos engendrera un nouvel ordre. Comme annoncé par Franklin Delano Roosevelt*-  lors de sa conférence sur le « New Deal » du 4 mars 1933 - la finance seule en tant qu’outil de prospérité, inventé par l’homme mais non maitrisée dans le temps, a toujours contribué à la destruction des grandes civilisations qui nous ont précédés.

L’Homme si éduqué soit-il, est encore loin de savoir maîtriser ses pulsions. L’orgueil mal placé, la jalousie et le besoin de posséder lui assureront longtemps encore, la première place parmi les grands prédateurs de notre planète. 



L’acquisition du savoir ne sert à rien si nous n’en avons pas la compréhension. Des communautés d’intérêts se sont regroupées depuis plusieurs décennies, partiellement par nécessité mais également pour se dissocier des « pernicieuses » influences occidentales. Les pays ayant subis l’hégémonie capitaliste sans en partager les fruits et ceux issus du colonialisme tiennent à prendre leurs distances envers les anciens « maitres ». On ne saurait leur en tenir rigueur.

De rencontres en conférences, de démarches commerciales en ententes politiques, les divers pays concernés conçoivent l’évidente nécessité de collaborer. Une première étape vers une harmonisation technique et politique permettrait le bon déroulement du dispositif et la mise en œuvre de celui-ci  révèlerait  beaucoup plus rapide que la maigre  concrétisation de notre pauvre Europe en l’espace de cinquante ans.

 L’Asiatique a une perception différente du temps. Il s’accommode d’une vision à long terme, vision qui nous manque cruellement.

La Chine et les pays de l’Asean illustrent parfaitement cet exemple qui ne manquera pas de se répéter partout où les besoins s’en feront sentir.

 
L’Europe, en état d’hypnose devant ses craintes et ses carences, se noyant dans l’indécision, ne sachant que choisir, n’en finit plus de compter sur l’illusoire protection des américains.

N’oublions pas que l’opportuniste Amérique ne pense qu’à sa sauvegarde. Son hégémonie en déclin la pousse à restreindre ses zones d’influences et de fait à lâcher à terme ses alliés européens y compris l’Angleterre. Si nous n’agissons pas avec virulence avant l’avènement de cette politique de l’échec, l’Europe morcelée, finira aphone et deviendra une proie facile pour les nouveaux prédateurs. Notre continent, également fragilisé par le manque de matières premières a besoin d’une prise de conscience afin de s’exprimer « d’une seule voix » en prévoyant une armée forte pour garantir sa liberté.

Les bisbilles intergouvernementales ne présagent rien de bon. Elles ne font que masquer les urgences.


*Nous devons agir. Nous devons agir vite.  4 mars 1933

Et enfin, dans notre progression vers la reprise du travail, nous aurons besoin de deux protections contre le retour des maux de l'ordre ancien. Il devra y avoir un strict contrôle de toutes les activités bancaires, de crédits et d'investissements. Il devra être mis fin à la spéculation avec l'argent des autres, et des dispositions devront être prises en vue de rétablir une monnaie solide et disponible en quantité suffisante. (Franklin Roosevelt)

LES NAINS DE BRUXELLES

Capitale Européenne ou se voyant comme telle, haut lieu de la gouvernance exercée par Bruxelles, cette ville au détriment de ses sujets, n’est qu’une agglomération de fonctionnaires, mi pieds nickelés, mi helzapopin. Elle rivalise d’arrogance, de prétention, elle semble certaine d’avoir la science infuse. 

Elle compte des spécialistes de la miniaturisation intellectuelle, des réducteurs de petits pois, des calibreurs de haricots et des inventeurs de règles qui ne leurs coûtent rien mais assombrissent la situation des entrepreneurs d’une Europe en construction… stagnante. Quand des politiques à la vision  restreinte ne savent que faire, ils y postulent pour un fauteuil.



Ils sont ainsi assurés de pouvoir continuer à ne rien faire tout en percevant un bon salaire. Pérorer dans le vide, brasser des idées inventées par d’autres et distribuer bonnes ou mauvaises notes à divers pays, devient l’orgasme suprême. Ils se pensent intelligents et jouent à prendre de la hauteur pour mieux fondre sur le ou les pays en difficultés. L’exemple de la Grèce est plus que parlant !

Aujourd’hui Bruxelles hausse le ton et voudrait nous faire croire qu’elle ne fut pas au courant de la situation financière de la Grèce.* De deux choses l’une soit ils ne savaient pas et ce ne sont dès lors qu’un ramassis d’incapables à jeter aux orties, soit ils savaient et dans ce cas, c’est pire, ils se font complices d’une monumentale escroquerie.        
                                                       
Toute la finance savait que le pays n’était pas prêt à entrer dans la zone euro, y compris et surtout les agences de notation. Ce fut un secret de polichinelle.

Et maintenant, comme d’habitude et pour mieux illustrer leur couardise, ces politiques à la petite semaine refusent d’endosser leurs responsabilités. Il est en effet plus facile et moins éprouvant pour l’ego, de trouver un bouc émissaire : La Grèce est la proie idéale.

Le « tourner en rond » reprend de plus belle et voilà qu’Ils se transforment en juges avec une mauvaise foi frisant des sommets d’hypocrisie. 


Quel meilleur exemple que cette volonté d’entamer des ententes communautaires pour tomber à bras raccourcis  sur cette nation exsangue. L’Europe doit tout à la Grèce - le pays d’Aristote, de Périclès de Platon, de Pythagore, de Socrate et de biens d’autres hommes à la carrure universelle et sans aucune équivalence dans le monde actuel - à commencer par la démocratie.

*2001 – entrée de la Grèce dans la zone euro et sur recommandation de Lehman-Brothers.

Il s’agissait d’hommes visionnaires,  curieux, inventifs, sachant mettre leur société en perspective. Ils étaient  ouverts sur l’inconnu, n’hésitant pas à élargir et confronter leur savoir aux influences égyptiennes. 

Ce sont ces hommes qui nous permettent aujourd’hui  d’espérer assister un jour, à la vraie naissance d’une Europe Unie.   La richesse de cette Grèce antique fait partie de nos racines et aujourd’hui encore elle représente le socle incontournable de notre structure mentale.    
           
 Aujourd’hui nous sommes soumis à une micro société aux idées courtes, immorales, manquant de courage, hypocrites, égoïstes, refusant d’endosser responsabilités et devoirs. Nous sommes entourés de piques assiettes assoiffés de pouvoir aux egos démesurés. La seule éthique à l’ordre du jour c’est l’argent et encore l’argent. Aucune compassion pour ceux qui habitent des taudis sans hygiène ou qui « font » les poubelles des discounters dans l’espoir de s’offrir un repas avec de la marchandise périmée.


C’est cette société de vautours qui affame la Grèce et martyrise sa population devant l’indolence coupable des habitants d’une Europe inexistante, un château de cartes qui tient debout par des mots, des palabres à l’infini et de la salive perdue.



NB. Il est impossible de faire fonctionner  une union, fut-elle européenne, sans un minimum de sens moral et sans la participation de sa population. La société doit pouvoir adhérer à un symbole et faire sienne la confiance que devrait susciter la construction de cette Europe, indispensable à sa propre survie.

 Les technocrates, ès maitres en suffisance,  enfantent et alignent des formules et des chiffres, faute de talent et d’imagination. Le peuple, lui, a besoin d’enfanter un idéal, un espoir et une émotion. Le technocrate est voué à la momification, le peuple à découvrir son âme.

Que les gouvernants prennent garde, la duplicité est mauvaise conseillère. Qui plus est, l’hégémonie de Berlin sur l’Europe, versus madame Merkel, pourrait rapidement se transformer en handicap.

LA PEUR DE FIN DE REGNE

Les vertèbres de notre société semblent se calcifier. Nous nous interrogeons quant au bien-fondé de la diarrhée verbale de nos chères élites.  Une cacophonie générale !  Selon les primates qui nous gouvernent  les solutions sont à portée de main, il faut donc surtout ne pas y toucher. Cela pourrait fonctionner !

Comme toujours le sérail politique s’exprime en moulinant sa suffisance, éructant phrases et analyses pour mieux camoufler son incompétence et dompter sa peur. Nous sommes arrivés au sommet du jeu de dupes. Nous continuons pourtant à subir les mensonges éhontés de nos élites, servis avec l’aplomb de gugusses qui ne doutent de rien. Le riche compte ses sous, le démuni ceux qu’il n’a pas.

Le possédant parle des sacrifices à faire, le démuni les subit de plein fouet. Le démuni se serre la ceinture, le possédant s’achète des bretelles pour retirer la sienne. Engranger des plus-values donne faim.
Il nous semble que les gouvernements de l’union européenne devraient tout mettre en œuvre pour en finir avec les valse-hésitation et contradictions des plans économiques sans cesse annoncés. Nous pensons également qu’une vision d’avenir à plus long terme ne serait pas un luxe et serait susceptible de combler le gouffre des égos, préjudiciables à la construction économique de notre continent.

Il s’agit de sauver ce qui peut l’être encore. Nous savons tous que le pouvoir pour le pouvoir, surtout lorsqu’il il s’agit d’une quête personnelle, n’est pas une panacée.  Attelons nous à rechercher les solutions qui mettront fin au chaos qui se dessine à l’horizon.


Pour une fois, prenons conscience que notre vieux continent vaut de l’or ! Historiquement, philosophiquement, littérairement et économiquement, nous avons tout ce qu’il nous faut pour garantir notre indépendance. Nous n’avons aucun besoin de nous aligner sur les Etats Unis comme d’aucuns le croient, pour autant que nos politiciens suivent la voie de l’Europe et ne se laissent obnubiler par de fausses puissances hégémoniques.

Le temps où un seul pays pouvait prétendre exercer son hégémonie sur les trois quarts de l’humanité est révolu. Depuis la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide, les influences s’exercent à l’échelle des continents. L’Europe, avec son passé,  son expérience, son savoir-faire en est une carte maitresse.

 
Nous sommes certains que si nos politiciens, les quelques rares clairvoyants, se donnaient la peine d’argumenter et d’expliquer les enjeux auxquels les citoyens de notre continent sont appelés à faire face, une confortable majorité se dégagerait en faveur d’une fédération européenne. Si, par contre, les égoïsmes nationaux persistaient à prendre le dessus, nous ne donnerions que très peu de chances de réussite au projet des visionnaires tels que MM. Monet, Schuman, Adenauer et de Gasperi. Que la crainte de nous lancer dans une aventure aux conséquences incontrôlables  nous permette de transcender nos égos. Il est impératif de fédérer l’union européenne  afin d’y puiser les forces nécessaire pour répondre aux défis de notre siècle.

RENAISSANCE

L’impermanence des choses régissant l’univers et donc nos vies,  cette impermanence que l'homme tend à refuser  ayant horreur des changements, devient aujourd’hui perceptible par l’accélération du temps et crée, par conséquent, un sentiment de malaise généralisé.

Ce qui fut ne sera plus et certaines règles du passé n’ont plus cours aujourd’hui. Comme toutes les choses ont un commencement et une fin, nous sommes donc  contraints d'accepter l'inéluctable fin de parcours de notre société.

Ce ne sera pas  la fin du monde mais bien la fin « d’un monde ». Les seuls à rester sourds à cette évidence, refusant de voir les signes avant coureurs des catastrophes  se profilant à l'horizon, sont en grande partie les gestionnaires aux allures de politiques. Ces mignons de la gouvernance sont trop occupés à visualiser leurs ambitions et à entretenir leur guéguerre des égos.

Nous subissons une gestion au quotidien des habitudes acquises. Foin de vision et les rares doués qui en posséderait une, baissent les bras devant le combat inégal qui les opposent aux innombrables imbéciles qui mettent les pieds au mur dans l'espoir de sauver leurs prérogatives.

Les Anglais prétendent qu'il est important d'avoir «The right man on the right place» aujourd'hui il n'y a guère que l'argent qui détermine la place que doit occuper l'homme. S'il s'agit d'une personne au carnet d'adresse bien fourni avec des amitiés très en vue, les hautes fonctions lui reviennent de droit. Si par contre l'individu fait partie du tout venant, cette petite clientèle facilement corvéable, les attributions seront à minima.

L'employé(e)  devient une chose, une formule, un pis aller n'exigeant d'autres égards que la menace ou le chantage.. Qu'il s'agisse du domaine public ou privé, la mélodie change mais les données restent identiques. Le respect dû à ceux qui prétendent gouverner s'effrite et la confiance s'étiole. L'incompréhension règne.

La population se détourne de plus en plus du verbe, des grandes phrases qui brassent de l'air et des promesses qui garantissent le bonheur pour demain. Le temps de la douce folie  insouciante est révolu. Nous sentons que rien ne va plus, qu'il y a péril en la demeure et qu'il faut agir, mais agir comment? Personne ne dispose de certitudes absolues. Il n'y a pas  de mode d'emploi, ni indications quant au chemin à emprunter. Les politiques sont absent depuis des décennies..

Il y a eu la révolution d’Égypte pour se débarrasser d'une dictature qui privait la population de ses droits, le soulèvement de la jeunesse tunisienne pour fuir un régime de la terreur.

Le Yémen est à feu et à sang pour les mêmes raisons, sans parler de la Libye ou de la Syrie. 
La jeunesse européenne et les riverains bordant la méditerranée, commencent également à manifester leur mécontentement afin d'échapper à la toute puissance de l'argent. Nous savons que comparaison n'est pas raison mais toutes ces luttes ont un point commun, un total aveuglement des gouvernants.

Le sourire satisfait du gestionnaire bien centré dans sa bulle mais déconnecté du quotidien et les formules choc qui sentent l'artifice pour justifier une décision dite «politique», sans parler des interventions hasardeuses prises dans l'urgence pour coller à l'actualité, sont la preuve d'une absence totale d'adéquation entre les gouvernants et la population. Il est à croire que les pays se divisent en deux catégories: ceux qui tiennent les rênes d'un pouvoir virtuel et ceux qui vivent le cauchemar d'une réalité de fait.

l'Occident se décide enfin à refuser de payer à la place des responsables du désastre de 2008. Ceux là même qui se conduisent comme des mafieux et fuient aujourd'hui leurs responsabilités en  mettant leur courage politique en berne, par peur de perdre des élections. Ils préfèrent offrir à la communauté l'image dégradante de leurs égoïsmes aux intérêts primaires.

La jeunesse, pour insouciante qu'elle puisse paraitre, a la sensibilité de l'animal pris au piège face à l’imminence d'un tremblement de terre. Son avenir n'est qu'un «sauve qui peut» et les plans de carrière se limitent au bistrot du coin en quête de compréhension devant une boisson et des amis ou à l'épicerie de quartier qui autorise encore quelque crédit, pour les plus démunis.


Pour ceux qui sont déjà installés grâce aux interventions ou le savoir faire de leurs géniteurs, le moment de la grande interrogation n'est pas encore à l'ordre du jour. Elle se révèlera sous peu et finira par faire comprendre qu'un homme en vaut un autre, que le démuni ou le blessé de l'âme a la même soif d'exister que celui ou celle qui fut aveugle à son sort peu de temps au paravent.

Nous espérons sans trop y croire que le changement de société qui se profile à notre porte se fasse sans trop de dégâts et qu'il révèlera dans la foulée, des hommes indispensables à sa réalisation.

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Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...