FRANCE LAIQUE (divertissement halal)

La France, pays où la confusion et le drapeau de la laïcité, à l'image du petit personnel politique, se la joue halal. Une laïcité tendance élastique, en étroite corrélation avec le vote utile, selon les partis au pouvoir et le désir d'y rester. Entre foulard et Burqa, menus spéciaux dans les cantines scolaires, séparation hommes/femmes dans les piscines et aujourd'hui le foie gras halal nous nageons en pleine duplicité, partageant lâcheté et ignorance avec les guignols au pouvoir. L'ENA aux manettes, esprits brillants barbotant dans l'inexpérience des cuisines gouvernementales, mijotant formules verbeuses et menus indigestes à la gloire du petit peuple. Il s'agit avant tout de satisfaire leur ego croissant dans le but d'épater les copains de promotion.

Salafistes, islamistes, djihadistes ou musulmans sans autres titres de noblesse que l'observance du coran, le livre de toutes les contradictions et ouvert aux interprétations les plus hallucinantes selon le degré d'intelligence du lecteur. Chacun y trouve de quoi satisfaire ses ambitions. La brute, de quoi alimenter son ignorance et l'ignorant peut y découvrir son appétence pour la barbarie avec l'aide précieuse de certains imams autoproclamés. Les pitres aux affaires, à force de prudence et l'envie de ne pas trop déplaire à un électorat toujours utile aux ambitions personnelles, se font rouler dans la farine, non sans une naïve bienveillance. Ou seraient-ils, par un cynisme bien compris dans les coulisses de l'histoire, les complices avérés d'un système de gouvernance qui nous échappe? Une chose est certaine, ces manutentionnaires de la délinquance ont perdus toute crédibilité politique. Ils se sont atomisés dans les bacs à souvenirs, irrécupérables. Depuis l'antiquité des sages ont prétendus que gouverner c'est prévoir. En l’occurrence ils ne nous disent pas si cette prévoyance concerne uniquement leur propre devenir où si elle prévoit également celui de leurs administrés.


Un immense éclat de rire nous étreint les gencives lorsque nous entendons parler de démocratie. Constatant que ce magnifique pays est dirigé par des infirmes intellectuels, partiellement soumis aux lobbys tant sionistes, qu'islamistes d'où toute liberté d'expression est bannie. Une liberté qui n'est plus qu'un mythe. La petite gauche sans souffle, vivant dans une pénurie de l'imaginaire, accros aux interdits, lobotomisée par la trouille, met la France en stand-by des espoirs déçus. Une attente qui risquent de durer tant que nos lobotomisés resteront aux commandes et même au-delà, si les projets d'une relève droitière, déjà en déshérence, tient ses promesses. Religions, libertés (d'expression) ou démocratie, signes distinctifs religieux...voilà de vastes sujets ouvrant  portes et fenêtres à toutes les extravagances, dérives et contradictions. Kippa oui, voile non! Pourquoi ce qui est autorisé aux uns serait interdit aux autres? La Kippa ne serait-elle pas un signe distinctif religieux?


Nous pâtissons d'une politique gouvernementale sous influence qui subit le diktat de puissants lobbys sionistes. Une secte à des années-lumière des aspirations du juif orthodoxe, habité par le seul désir d'être dans le monde, loin, très loin des fureurs d'Israël et sa volonté de vouloir dominer la planète. Tous les postes clés de la finance internationale et la plupart des médias sont entre des mains sionistes, atout leur permettant de peser sur un nombre grandissant de gouvernements.


Beaucoup de politiques, accrochés à leurs prérogatives comme des sangsues sur une cuisse de poulet, se plient sans vergogne aux exigences de cette secte pernicieuse, va-t’en guerre et liberticide. Confusion également entre Islam, islamistes, salafistes, musulmans et arabes. Parmi les arabes il y a des musulmans, des catholiques, des juifs, des orthodoxes et des laïques au même titre qu'il existe des musulmans, des islamistes et salafistes occidentaux. Démocratie, un concept souvent utilisés dans les salons politico-littéraires, servant d'image cache misère aux discours politiques.


En fait, cela ressemble à un mot d'excuse pour masquer l'impuissance des montes en l'air qui nous gouvernent. Selon le dictionnaire Larousse, la démocratie est un système politique, une forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. Souveraineté espérée mais inexistante sauf lorsqu'en, en désespoir de cause, elle finit par s'exprimer dans la rue, mettant la peur à portée de cervelle des décérébrés gouvernementaux. Quant à la liberté, celle que nous prêtons à la parole exprimée, là aussi nous sommes les dindons de la farce. Notre ami Desproges serait aujourd'hui embastillé avec la plupart de ses amis humoristes des années quatre-vingt.


Il suffit aux  lobbys sionistes de froncer  les sourcils pour que les politiques se couchent, que les intellectuels étiquetés comme tels se lancent dans un verbiage abscons,   incompatible avec la logique la plus élémentaire. Au final, nous obtenons la condamnation au silence de Dieudonné. Hypocrisie et bonne conscience à peu de frais. Le rejet de l'autre devient une mode permettant d'accéder à l'autosatisfaction d'un devoir accompli. Le pays des « droits de l'homme » se configure dans l'abstraction, devient un titre, une sorte de carte de visite pour touristes. Un label qui décline à regret un vœu pieu.


L’Homme larmoyant qui nous habite, passe du « Jamais plus cela » à la pire des barbaries. Il persiste, signe et continue de barboter dans son ignorance historique. Nous nous habituons à vivre dans le paraître et le virtuel, probablement pour éviter de nous remettre en question. Pleurant des larmes de crocodiles sur le sort d'un animal torturé, nous restons incapables de nous révolter contre des gouvernements qui assassinent leurs peuples dès que la finance ou une menace de perte de pouvoir entrent en jeu.


Nous acceptons également sans trop nous formaliser l'arnaque du discours politique consistant à promouvoir la ritournelle du patriotisme enjoignant la soldatesque à mener une guerre forcément juste, dans le but de défendre, in fine, l’intérêt des gros calibres du business. Le pauvre combattant, victime du champ de bataille, aura droit aux honneurs posthumes. Une médaille avec ruban pour une vie gâchée. Les guerres, aux noms de la finance, de la religion ou du pouvoir, ont toujours la même finalité, devenir ce que l'homme est incapable d'espérer de lui-même.

Une certaine sagesse, une main tendue vers l'autre ! Nous ne faisons qu'usurper des souhaits, oubliant de nous offrir les moyens de les réaliser Un  nombre croissant d'organisations pillent d'une façon éhontée les biens de l'humanité sans bourse délié, transformant l'homme en simple « utilité », quand il ne s’agit pas de lui dérober ses connaissances environnementales, son savoir-faire ou son expérience. En brevetant les vols de ce savoir-faire, ils enrichissent la pharmacopée industrielle, dépouillant sans états d'âme l'autochtone, amazonien entre autres.


Ronald Haakman

CHEFAILLONS

C'est dément et incompréhensible. La classe politique, quel que soit son bord, se sait totalement dévalorisée dans l’esprit de la population. Par ses actions de chefaillon vindicatif, arrogant, menteur et autosuffisant, elle creuse son cimetière politique. Complètement décrédibilisée à force de trahisons, la classe au pouvoir, ainsi que celle qui trépigne d’impatience pour prendre sa place, sont pathétiques. Des décennies de coups tordus, de grandiloquence, d’abus de pouvoir et d’affaires peu reluisantes, ont fini par lasser le chaland. La plus grosse performance de nos édiles fut de se servir au lieu de servir et...surtout, de garder constamment son carnet d’adresse à jour. Leurs plus gros exploits furent de mettre sur pied des armées de petits soldats, divisés en factions pour combattre leurs adversaires politiques en vue d'améliorer l'exploitation d'une population en rupture d'illusions.

 La  politique, pour la plupart de ces braves, n'est qu'un  tremplin pour accéder au pouvoir et s'assurer des lendemains qui chantent. Ces bras cassés surpayés, chansonniers du chimérique, avec la nation comme scène, ne s'améliorent pas avec les années. De défaites programmées en rupture idéologique, les assistés de la république, tenants du dogme persistent et signent à promouvoir, avec enthousiasme, la « non politique » mise en cause. Le peuple est prié de se serrer la ceinture pour aider la tribu politicienne à vivre au-dessus de ses moyens. Dorures, luxe et services dispendieux alimentant ego et salaires pour le plaisir de pouvoir se rouler dans les privilèges de la république, comme le cochon dans la fange. Les sujets s'inclinent, râlent et payent.


L'Antienne de la lutte contre le chômage a de beaux jours devant lui. L’État, puits sans fond, monstre de prodigalité, embauche à tours de bras, augmentant d'autant les charges incombant aux contribuables. Il est manifestement plus facile de dépenser l'argent des autres. Quant au génial contribuable, il est là pour palier à toute perte de défraiement, de salaire ou de primes, de nos édiles. Un impôt est si vite revalorisé. Nous atteignons toutefois le sommet de l'absurde en constatant la pléthore de doublons dans la fonction publique. Fonctionnaires en surnombre constamment débordés. Un tel programme appliqué à l'industrie privée mènerait inévitablement à la faillite. La France, avec vingt millions d'habitants de moins que son voisin Allemand, entretien le double de fonctionnaires. La classe dirigeante n'y trouve rien à redire. C'est le simple quidam qui se sacrifie pour que députés, sénateurs et ministres n’aient pas à prendre de risques électoraux. Pour faire le job entre deux grèves, il nous faut deux fonctionnaires et demi, contre un seul en Allemagne.

 Où est le problème ?

Puis c'est l'exercice de la fonction. Les chefaillons, toques blanches partisans de la langue de bois nappée d'idées creuses, plats politiquement corrects, tolérés par le plus grand nombre, partent entamer la guerre du verbe. Ils houspillent insultent, éructent, font semblant de s'énerver et finissent par s'éteindre à l'appel de la sieste, rêvant de comptes bancaires et de prises d'intérêts.  Au réveil, l'estomac  gonflé au méthane, les sacrifiés du temps, passent aux votes, empilent les projets de lois inutiles, prennent des décisions qui ne servent à rien (la plupart du temps) et se congratulent dans un élan de solidarité politique.

Viennent les discours, soulignés parfois par une exclamation empruntée au Général en mai soixante-huit : « Je vous ai compris » air martial en moins et sans signification autre que celle de placer un bon mot. Ces flibustiers du pouvoir, passés maîtres en dé-tricotage de la nation, font feu de tout bois pour donner le change et faire croire qu'ils savent. Pas d'idées, pas de visions, ils sont accrochés à leurs prérogatives comme des moules à leur bout de rocher. Lâches, poltrons par essence, la crainte de perdre des voix en poussent certain aux compromis les plus sordides.

Certains fonctionnaires, caste aux privilèges parfois démesurés, continueront à dormir sur leurs deux oreilles et de faire à deux ou à trois, ce qui ailleurs ne nécessite qu'une personne.



Ces chefaillons auto-clonés en disponibilités permanente...belle brochette d'éléphants qui n'ont cessés de nous souffler dans les bronches durant plus de quatre décennies. Il suffit de changer le titre de la chanson en gardant les paroles, de faire de l'éboueur un technicien de surface pour donner l'illusion du neuf, du renouveau. Sourire Colgate, haleine fraîche – nos caciques du verbe remettent le couvert. Liftés au bonheur du pouvoir ils nous assurent des lendemains qui chantent, sans préciser s'il s'agit de leurs lendemains ou des nôtres. Le partis change de nom et devient ce qu'il fut. De peu crédibles, le parti innove dans l'illusoire continuité. Stratèges ou simples conseillers aux ordres ? Le doigt sur la couture du pantalon, ils pensent, disent proposent, écrivent et soumettent les appréciations portées par les vents de l'ambition. Chefaillon une fois, chefaillon toujours..! Courageux mais pas téméraires. Une voix est si vite perdue. Ils éviteront donc, comme la peste, d’ajouter des lois audacieuses à toutes celles déjà existantes et non appliquées...  ou de se lancer dans de grands projets susceptibles de mettre leur carrière en danger.


Une ligne de conduite sommairement calquée sur celle de l'Europe, partant de rien pour mener nulle part. L'Ukraine fleuri dans l'amnésie, la Russie n'est pas à l'ordre du jour, l'Italie priée de se débrouiller seule avec le problème des réfugiés, dont les nombreux ex- colonisateurs coresponsables se détournent avec courage. De réunions en colloques le verbe triomphe, les décisions fusent dans un délire de propositions dont les réalisations se perdent dans la poignée de mains finale...coûteuse pour le contribuable. Le désastre Libyen, la guerre civile en Syrie, Malte, Lampedusa, les immigrés et réfugiés fuyant la mort programmée.

Les naufragés de la peur, de la misère et l’attitude scandaleuse de l’Europe dont la posture favorise également la montée de l'extrême droite. l'Europe a une large responsabilité dans ce drame sans équivalence. Les victimes, au delà de la mort, finiront par nous adresser la parole et...nous reprocher notre surdité. Quant aux gouvernementaux en place  de réunions en palabres ces politiciens de tous bords s’évertuent à nous démontrer leur degré de couardise institutionnalisée, ainsi que la nôtre par conséquent. Se taire s'est être complice de la barbarie et cet aveuglement n'est guère propice à l'Europe.

Les envoûtés de la politique sont, en fait, des amateurs dangereux et nuisibles. Le monde change, évolue, se transforme. Des alliances se créent, des pays fusionnent et le nombre de révolutions explosent. La barbarie s'installe et ne suscite qu'un verbiage limité et peu en rapport avec l'énorme enjeu. Les demeurés s'exerçant à la politique de confinement telle qu'elle s'exerça durant une partie du vingtième siècle, seraient bien inspirés de  reconsidérer leurs points de vues et de prendre acte de l’irréversibilité de notre situation actuelle.

Avant que l'Europe ne vole en éclats par l’incompétence d'une bande d’intrigants et de  sous-doués, essayons de lui suggérer un gouvernement. Pour avoir une chance de réussite optons pour la pédagogie. Pour communiquer et expliquer l’importance de l’Europe face aux multiples enjeux qui se profilent à l'horizon, évitons le fait accompli. Un seul pays au centre de l'Europe peut se targuer d'être une véritable démocratie, à savoir la Suisse, dont les dirigeants ont su dépasser leurs ambitions personnelles au profit de l'intérêt général. Un îlot d'intelligence et de savoir faire, jalousé et critiqué par les artificiers de l'incompétence. Peut-être un bel exemple...à suivre !

L'Europe, bouilli d'incohérence, ne peut fonctionner sans un gouvernement central, une diplomatie commune, une armée continentale et une indépendance totale vis à vis des États-Unis.  Compter  sur l'ex gendarme du monde pour assurer notre protection n'est qu'un leurre. Il n’est qu'à observer le nombre d'échecs retentissants subis lors des expédition organisées par nos amis américains. La plupart de leurs interventions se terminent en bérézina. Ils sèment cadavres et désolation puis s'en vont. Piètre stratèges, avec une connaissance géostratégique pour le moins lacunaire, doublée d'une méconnaissance historique de notre planète qui frise l'ignorance. C'est une démocratie approximative, guidée par la finance où le dieu dollar tient lieu d'église.


Se sachant en perte d’influence ils essayent de nous lier les mains avec des contrats à sens unique dans le but de sauvegarder leurs intérêts politiques et commerciaux. Les accords proposés   sont loin de nous êtres toujours favorables. 

De plus, ce qui est de bonne guerre, ils tentent, souvent avec succès, de diviser l'Europe. Ils ont  parfaitement compris que diviser était le meilleur moyen pour arriver à leur fin. Le dernier conflit Ukrainien en est le meilleur exemple. En laissant croire à une imminente intervention de l'OTAN  les États-Unis ont pratiquement élevés un mur virtuel entre l'Europe et la Russie. l'Europe de la  pensée hirsute et de dernier de classe, n'y a vu que du feu. Nous nous sommes mis à dos le seul pays du continent capable d'intervenir efficacement, à nos côtés, dans la lutte contre Daech et Al Qaida. Bravo ! Les divers cacochymes aux responsabilités seraient bien inspirés de suivre des cours intensifs de prospective.

Le temps où nous acceptions des « petits bras » pour assurer notre prospérité est révolu. Pour consolider l'unité européenne il nous faut des hommes de poigne, des responsables clairvoyants, des joueurs d'échec, dotés d'une vaste connaissance géostratégique et disposant d'un sens historique éclairé. Faire face aux défis que la planète nous imposera dans un avenir proche, ne sera pas une sinécure.

GOUVERNER

Gouverner suppose de l'intelligence et une aptitude aux savoir-faire pédagogique, indispensable talent permettant de dialoguer et d’expliquer les actions gouvernementales.  Une certaine hauteur de vue, une bonne connaissance du terrain ainsi qu’un esprit altruiste, sont les outils à minima, incontournables, pour assurer une bonne gouvernance. La politique « du fait accompli » brise la confiance et ne fait que renforcer les mécontentements. Une population peut accepter beaucoup de sacrifices pour autant  qu’on lui en explique les raisons et que l’état montre le chemin à suivre en donnant l’exemple. Il est également important d’apprécier les implications suscitées par toute décision de politique internationale. Qu’il s’agisse du commerce, de l’atome, de l’environnement, des pays en guerre ou de la lutte contre le terrorisme, les implications sont de première importance. 


Elles permettent de déterminer un choix d’options pour mettre fin aux différents ou conflits en cours. Ne pas négliger une bonne perception de la géopolitique. 

Hélas, nos pieds nickelés de la chose publique, braillards impénitents de l'auto promotion, sont bien loin du compte. Effets d'annonce et promesses électorales ne sont que  leurres pour justifier des ambitions très personnelles.  Lois votées  jamais appliquées,  prises de positions abandonnées dans la foulée. C’est l’image d’une classe politique corrompue et corruptible, tant sur le plan actif que passif, des députés s’insultant de façon ordurière, des élus souvent absent,  critiquant ouvertement des lois qu’ils ont eux-mêmes votés, autant de faits entamant sérieusement la crédibilité de la classe politique. Son savoir-faire est de plus en plus contesté et mis en doute. Il y a les affaires où le sordide côtoie l'ignoble..!

De parjures en dissimulation, les injures et la couardise font bon ménage. Qui plus est, ils ont un don naturel à l'inefficacité. Certains élus dont la probité n'est pas à mettre en doute, paient et paieront pour l'ensemble de ces guignols corrompus. Ce sont, comme il en faut toujours, les malheureuses victimes des dommages collatéraux d'une guerre d'ego.  Ce combat de sous doués et d’égoïsmes stratifiés n'est pas prêt de prendre fin. Il nous semble pourtant que la France, avec son passé historique, son rayonnement, ses hommes illustres et sa culture quasi planétaire, mériterait mieux. Elle mériterait des responsables politique moins férus aux jeux des alliances et de stratégies au profit de leurs carrières personnelles…à l'image de l'époque des « combinazioni » à l'italienne des années quatre-vingt. Aimer pouvoir et sacre ne sont pas gages de bonne gouvernance. Le pouvoir oui, mais pourquoi faire ? S'il s'agit d'un alibi compensatoire de certaines frustrations vécues dans la petite enfance, la route sera courte pour le candidat et longue pour les sujets.


Que cherchent ces affabulateurs ? La politique du « moi d’abord » n'est qu'une vision à court terme et intellectuellement limité. Ces harengs de piscine, chloré  à l'ego, prétendant agir pour la communauté en se remplissant les poches, ne sont que de petits voyous en mal de potence. Ils auront la certitude de finir lynchés  par une population vengeresse, en colère et à bout de patience? Dans le déni mais jamais coupables ils sont aussi pernicieux que le phalanstère des va-t’en grève. 

Ces monuments de l'inutile précipitent leur pays dans le chaos avec une mauvaise joie, cynisme en sus. Tout se désagrège ! L’Éthique est devenue un mot réservé aux discours sans autre affectation que celle de marchand de sable. Gouverner, nous dit-on, c'est prévoir!  Mais nos très chers mutualistes de la politique ne connaissent que l'action tardive, désordonnée,  mal préparée et souvent effectuée dans l'urgence. 

Le monde change autour d'une Europe en déshérence, une Europe qui s'étiole, s’effrite et s'éparpille dans toutes les directions. Personne à la barre du navire malgré le gros temps.

Droite, gauche, extrême droite les politiques exercées sortent, à peu de choses près, du même moule égotiste. Les promesses sont les mêmes, irréalistes, Les mensonges érigés en happening et un courage aux abonnés absents. Il est vrai que le constat ne fait toutefois pas avancer de solution. Il est également clair qu'il nous manque l'homme providentiel capable d'entrevoir et d'anticiper la marche des événements. Un homme suffisamment charismatique pour convaincre le plus grand nombre. Les années trente nous ont gratifiés d'un sauveur nommé « Churchill » la seconde guerre mondiale nous a fait découvrir l'homme qui a sauvé l'honneur de la France en la personne du général « De Gaule ». Où  trouverions nous aujourd'hui un homme capable de nous hisser au dessus de la tambouille politicienne à l'air irrespirable ? Où se trouve l'homme providentiel capable d'insuffler une éthique dans l'esprit de nos sociétés dans laquelle une partie vit et cultive de faux besoins et un nombre croissant d'hommes crèvent dans le dénuement le plus total. La terre, ce cadeau des cieux que l'homme s'est indûment approprié ne l'empêche pas depuis des millénaires, d'assassiner, d'affamer et de torturer ses semblables pour garder mainmise sur ce  qui ne lui appartient pas. 


Il est dommage que nous ne puissions nous approprier ce bout de passé manquant à notre vécu d'aujourd'hui, pour accéder à une connaissance complémentaire afin d'étayer nos jugements, souvent sans recul nécessaire à une saine compréhension de la situation.

ISLAMOPHOBIE – ANTISÉMITISME


1942 / 2012
L’Islamophobie, au même titre que l’antisémitisme, furent prévisibles. La création de l’état d’Israël en 1948, dont les frontières sont toujours contestées par une grande partie de pays arabes et l’avènement de la décolonisation, en sont les principaux éléments déclencheurs. La situation en Afrique du nord et au Moyen-Orient, pour le moins compliquée, n’a cessé d’être explosive depuis. Cela fut particulièrement vrai pour la Palestine que nous avions omis de consulter lors de l'établissement de l’Etat hébreu sur ses terres. De guerres en Intifada, d’attentats en agressions, le fiasco de l'Algérie Française aidant, le rejet du monde arabe prit des proportions inquiétantes. La découverte et la mise en perspective des camps d’extermination ont également aidés à générer une certaine compassion en faveur de la création d’un état juif. Un large consensus occidental a permis d’imposer les frontières d’Israël à la communauté Palestinienne, sans faire trop de vagues. Cette empathie occidentale fut toutefois un peu forcée par le sentiment de culpabilité éprouvée par les instances du monde libre. Il fut en effet plus facile d’offrir la Palestine aux juifs, que d’accepter de les réintégrer dans leurs pays respectifs. Souvenons-nous de l’Exodus ! 



L'Exodus
L’Europe, quant à elle, a su garder les yeux mi-clos durant les exactions commises  lors de la conquête des terres palestiniennes. En effet, se frayer un chemin à travers des territoires à coups de grenades et de cocktails Molotov en enfermant une partie de ses opposants dans des camps de fortune, afin que « l’envahisseur » puisse avoir les mains libres pour agir à sa guise, ne fut pas la méthode la plus appréciée dans le monde de la vertu. Le temps aidant, la courbe anti-arabe s’est peu à peu infléchie. L’attitude d’Israël fut considéré comme de plus en plus injuste envers la population palestinienne. Le grignotage des territoires, les guerres meurtrières menées contre un peuple désarmé et les accords bafoués, ont suffi à inverser les colères et à installer un antisémitisme larvé et durable dans les esprits occidentaux. Un véritable cadeau sioniste aux palestiniens. Les gouvernements Israéliens, pour la plupart inféodés au sionisme, n’ont jamais cessés de traiter les palestiniens comme quantité négligeable. En toute logique l’attitude des palestiniens est compréhensible et le gouvernement sioniste va-t.-en guerre, joue là une bien mauvaise carte. Juifs et Palestiniens se sont côtoyés durant des millénaires sans drames particuliers et aujourd’hui encore, les populations dans leur majorité ne demandent qu’à vivre en paix. 



Grignotage des territoires 
Comme toujours se sont les tenants du dogme, avides de pouvoir et barricadés dans leurs certitudes qui sacrifient leurs ressortissants sans états d’âmes. Ces faucons de la gouvernance et apatrides de la cervelle sont capables de tuer pour une parcelle de pouvoir. Leur but non avoué est de fanatiser le peuple pour l’amener docilement à l’abattoir. Toutefois nos invertébrés de la politique ont la mémoire courte et sélective. Il semble pourtant logique et compréhensible, qu’un pays envahit se mette à résister et à combattre l’envahisseur par tous les moyens à sa disposition. Ce fut le cas des pays envahis par les nazis lors du dernier conflit mondial. Souvenons-nous du ghetto de Varsovie. Pourquoi dénier le droit aux palestiniens de combattre leur envahisseur. Cette résistance compliquée, cruelle et inhumaine favorise toutes sortes de dérives. Il est certain qu’elle ne s’achèvera pas avant que palestiniens et Israéliens ne se mettent autour d’une table, afin de négocier des frontières sûres et acceptables. L’histoire nous a maintes fois démontré qu’il est impossible de brider un peuple  sans que ce dernier ne se révolte et finisse par bouter l’occupant hors de ses territoires.



Intifada
L’apparente hystérie sécuritaire du gouvernement Israélien est contre-productive et finira par desservir le pays. La paix ne peut s’établir au détriment des autres nations. Une telle vision politique risque à terme de mettre en péril l’existence même d’Israël. Ainsi en va-t-il des Hébreu et du peuple Palestinien. Une autre préoccupation aux conséquences dévastatrices, l’incroyable laxisme des responsables politiques devant la montée d’un islam dévoyé. L’Émergence de la barbarie. Al Qaida, Moko Haram, Daech, autant de familles terroristes, d’assassins et de bandits incultes incarnant le mal absolu. Ils prennent l’islam en otage pour justifier leurs méfaits. Les musulmans en sont souvent les premières victimes, mais aussi, la plupart du temps, les premiers responsables. Leur silence assourdissant s’entend loin à la ronde. Cette situation, ne nous voilons pas la face, engage également notre propre responsabilité. L’aveuglement, l’imprévoyance et le laisser faire ont facilités la prolifération des apprentis terroristes et futurs barbares. Plus nous attendrons pour intervenir, plus les solutions deviendront difficiles et par conséquent, coûteuses en vies humaines. Les haines anti-arabes se renforceront et finiront par rendre l’occident et l’Islam encore plus incompatibles qu’elles ne le sont aujourd’hui et finiront par allonger le cortège des victimes de part et d’autre. Il nous manque hélas des hommes d’envergure, aptes à pouvoir fonctionner dans le sens de l’histoire en disposant, de surcroît, d’une vision claire du possible. 



Avoir le courage de dire ... 
Manque de chance nous voilà tenus de nous accommoder des quelques nez rouges hors d’âge et d’usage, au verbe haut et à la vision basse. Une association d’incapables en mal de reconnaissance, sympathiquement inutile et irresponsables. Un mélange détonnant pour la paix du monde. Remettre de l’ordre dans la maison « Europe » est une priorité absolue. Foin des guerres d’ego et des égoïsmes nationaux. Tout serait à remettre à plat si nous désirons limiter les dégâts du chaos annoncé. Apprendre à nous remettre en question et accepter d’endosser les conséquences de nos erreurs. Avoir le courage d’admettre nos incompétences et surtout ne pas craindre de reconnaître notre implication dans l’avènement du terrorisme que nous combattons aujourd’hui. Enfin, tirer un trait sur nos petites combines, sur les copinages et autres arrangements électoraux, afin de donner une chance à l’Europe. Seul préalable au renouveau que nous souhaitons tous. Corruption et injustice, autres fléaux que nous traînons comme des boulets derrière nous, avec comme corollaire une image affligeante et dégradante du message et du rôle des responsables  politiques. La politique est un art difficile, compliqué et peut être la proie de conséquences inattendues. C’est donc un art à exercer avec une certaine prudence. 


Il requiert une réflexion permanente, une mise en perspective constante des priorités et des problèmes. Il est également primordial de tenir compte des conséquences que peuvent induire les actions décidées. 




NB.

Quel est le sort réservé à notre société ?

Sur le plan international :

Par une méconnaissance historique, un manque de mémoire et une coupable incapacité à organiser et coordonner une politique de décolonisation, nous sommes, depuis bon nombre de décennies, les spectateurs impuissants du drame Moyen-Oriental et Africain. Des solutions satisfaisantes ne sont pas à l’ordre du jour car, quand nos bouffons de la république ont procédés à la découpe des territoires colonisés, ils ont manifestement omis de prendre en compte les diverses ethnies issues des territoires à recomposer. Ces nouveaux états aux frontières taillées à la serpe furent conçus en dépit du bon sens, poussant des ethnies, antagonistes depuis des siècles, à la cohabitation, favorisant ainsi l’avènement, à terme, de futures dictatures. 

Des années de soulèvements et quelques guerres plus tard, nous voilà contraints de subir les assauts d’un terrorisme barbare, ignoble et inhumain de la part d’une armée de sous-hommes mettant la Syrie, la Lybie, l'Irak et bientôt l’Europe à feu et sang. Ces bandits incultes, interprètent le coran de façon spécieuse pour justifier assassinats et décapitations, cherchant à installer leur Califat partout où ils le peuvent. C’est avec une paisible arrogance que nous perdons, par un manque de savoir-faire, les avantages que nous avions mis des années à développer durant l'aventure coloniale. 

Sur le plan national :
Nous avons une jeunesse qui, comme toute jeunesse, a besoin de rêves, d’idéaux, de justice et peut, en tombant entre les mains expertes d’un Imam à la recherche de « combattants » devenir une proie facile. En échange d’une promesse d’avenir radieux, avec comme cerise sur le gâteau, la garantie de recevoir en fin de contrat, soixante-douze vierges en prime, le sort de la malheureuse victime est scellé. Depuis des décennies, nos travestis de la politique, tous gouvernements confondus, connaissaient la situation. Ils laissaient faire par gain de paix Nous en apprécions le résultat aujourd’hui. Les pieds nickelés du pouvoir n’ont cessés de minimiser les problèmes. Le leitmotiv fut…ne pas faire de vagues et filer le bébé aux suivants.

La facture sera lourde et les quelques acomptes que nous payons maintenant n’ont rien à voir avec le montant final de l’ardoise.

DECEPTION

Manifestation Anti-Charlie Hebdo
Quelle déception ..! A peine s'estompe le bruit de l'attentat que déjà le gros  des inutiles de la politique reprennent du service actif. Les maîtres ès nullité au courage ne dépassant guère le trait de stylo, nantis d'une vision atrophiée et dopés par l'ambition, reprennent leurs droits. Sans une once de pudeur, de grandes phrases en petites actions, le danger immédiat étant sorti de scène, ils relancent leurs carrières. L’addiction au pouvoir et l'inextinguible besoin d'accéder aux prérogatives morales et matérielles que peut offrir la politique, le plaisir d'être courtisé par le humble en lui confisquant la lumière tout en goûtant aux multiples avantages et assurances de toutes sortes, sont autant d'obstacles freinant une sincère compassion envers la population.

 A moins qu'une éventuelle compassion ne serve un dessein bien défini garantissant une plus-value politique. Le self service à portée de mains permettant de séparer l'incidence de l'ego  politique, de l'impuissance des sans voix. Le peuple a le temps de voir venir à l'encontre du politique pressé d’asseoir solidement les éléments constituants de son avenir. 

Les populations prises en otages ne sont qu'une main-d’œuvre docile au service d'ambitions politiques. C'est un moyen peu contraignant pour donner corps aux desseins gouvernementaux sous des prétextes divers. Ils ne sont que  pions sur un échiquier géant, manipulés de main de maître par les tenants de la haute finance qui, à leur tour, manipulent les gouvernements en quête d'oboles. La corruption, les égoïsmes nationaux et le manque d’altruisme rendent cette situation pratiquement obligatoire.  Souvent l'homme en manque d'assurance s'invente des besoins pour conforter son sentiment d'exister et le rend, par conséquent, corruptible. Quand il s'agit de politiques, la déchéance est assuré à terme.

Corruption Bancaire
Cet état de choses ne peut qu'engendrer pessimisme, peur et angoisses. Le monde n'est plus qu'un gros village dont l'étendu désoriente. Des ethnies se prennent pour des pays et des pays se divisent en quartiers avec des velléités d'indépendance. Des guerres larvées qui ne disent leurs noms et des révoltes aux goûts de guerre, la confusion règne un peu partout. L'Histoire bégaye dans toutes les langues et se dilue dans un monde globalisé où chacun cherche à se démarquer de son voisin. Une géopolitique en effervescence redessine les contours post coloniaux, créant de facto  des nouvelles contrées. l'Avenir dira s'il s'agit de nouvelles frontières ou d'une occupation temporaire. 


Toujours est-il que l'image politique que le monde nous projette actuellement n'est guère rassurante. Des dirigeants gouvernementaux en désaccord, des foyers insurrectionnels un peu partout, guerres de religion, chômage de masse, corruption généralisée, pays en quasi cessation de paiement, misère grandissante, pollution de plus en plus étendue et aucune vision à terme pour tenter de remédier au chaos annoncé. Une totale apathie, une impression d'impuissance des instances dirigeantes ou une totale méconnaissance des enjeux en cours. Faut-il, comme d'habitude, l'avènement d'une catastrophe majeure pour qu'une prise de conscience ait lieu ?


ATTENTAT

Évacuation des blessés
La guerre des religions ou troisième guerre mondiale, propos tenus au début du vingt et unième siècle et propos ridiculisés par la nomenclature intellectuelle. Une grande partie de l’intelligentsia et des seigneurs auto décrétés messagers du savoir universel et portés à bout de cervelle par un nombre croissant de chefaillons de la politique, se repaissent de certitudes qui n'ont d'égal que le poids de leur ego. Malraux a écrit que le vingt et unième siècle serait spirituel ou ne serait pas. Paul Craig Roberts ajoute que : « toute l'humanité est menacée par une poignée d'hommes et de femmes mal installés à des postes de pouvoir à Washington ». Samuel Huntington* parle du « choc des civilisations ». Quant à Jean Bernard Ravenel, il nous explique le pourquoi et le comment de l'avènement de la troisième guerre mondiale. Une guerre insidieuse qui ne dit pas son nom, évoluant de soulèvements en révolutions et se propageant comme une goutte d'huile sur un buvard. Le chaos semble inévitable, faute de mesures adéquates. Entre l'aveuglement grandissant des politiques, la paupérisation de la société et une très mauvaise redistribution des biens, nous parsemons nos chemins de grenades dégoupillées. 

Djihadistes
Il n'est plus possible de considérer les États-Unis comme unique rempart contre l'adversité et il est grand  temps d'ouvrir les yeux sur leurs nombreux échecs et leur façon « de faire de la politique ». Une aberration ! Le désir d'assumer le rôle de gendarme du monde n'est plus qu'une illusion. Continuer de croire et de compter sur eux pour la défense de notre  continent, c'est nous préparer à un enterrement de première classe. La seule façon de limiter les dégâts contre de nouveaux attentats consisterait à unifier l'Europe administrativement, politiquement, militairement et financièrement. Savoir accepter une certaine perte de souveraineté pour faire de cette Europe émiettée un continent uni. Faisons également preuve d'une vision plus planétaire en nous rapprochant de cette Russie que le Général de Gaulle, dernier visionnaire politique français, appelait de ses vœux. 

La population européenne dispose d'un avantage sur les politiciens. Ils ont l'intelligence, l'ouverture d'esprit et sont parfaitement capables d'appréhender le futur en acceptant de faire certains sacrifices pour baliser l'avenir. En témoigne la magnifique spontanéité quant au rassemblement du peuple français, lors de l'attentat de Charlie Hebdo. Descendus dans la rue pour une marche silencieuse, impressionnante, digne et solennelle. Le peuple était en deuil ! Une population mature face à un mur d'ego - de politiciens s'étripant comme des chiffonniers pour déterminer qui avait le droit de participer à cette marche.  

Les attentats ont encore de beaux jours devant eux. Nous n'en sommes qu'au début. En cause les décennies de laisser faire, de laisser aller et de comportements irresponsables. Parfois criminelles pour des raisons bassement électorales. Le refus d'admettre la réalité en considérant les minorités agissantes comme négligeables et non dangereuses. Pourtant  l'histoire nous prouve le contraire. Quelques centaines de nazis déclenchèrent la deuxième guerre mondiale avec les millions de morts qui s’ensuivirent. Le siècle dernier foisonne d'exemples. De Lénine à Mao nous n'avons que l'embarras du choix. Une poignée d'hommes suffit pour mettre le feu à la planète. Aujourd'hui nous en sommes là !


Manifestation Paris
Il n'est plus temps d'éviter, ce que d'aucuns appellent, la troisième guerre mondiale. Tout au plus pouvons-nous en limiter les dégâts. L'Ignorance, l'absence de repaires, une totale méconnaissance historique, ainsi qu'une corruption endémique ont permis les détestables aventures  Afghanes, celles du Moyen Orient, de la Palestine et de l'Afrique centrale. Une décolonisation malhabile et souvent désordonnée, effectuée par des gouvernements sans  autres projets qu'une mainmise sur les richesses du pays libéré, n'ont pas facilités les rapports de bonne entente. Cette politique de gribouille à échelle internationale a crée petit à petit une défiance envers l'occident dont nous payons aujourd’hui, par attentat interposé, la facture. Nous sommes pourtant responsables de cette situation difficile et peu enviable. La politique est un art interdit aux amateurs, mais dans le domaine où l'ego sert d'uniforme et domine les ambitions, les inutiles sont...légion. Les mouvements Salafistes, ainsi que le Califat autoproclamé en Irak et en Syrie, ont le vent en poupe. 

En ayant les moyens de croître et disposant de fonds en suffisance, d'un armement moderne et d'hommes entraînés, ils font au passage de plus en plus d'émules. Ils ont la capacité et l'intention avérée de mettre l'occident à sac. Ils y parviendront si nous ne réagissons pas avec énergie. Il s'agit de savoir ce que nous voulons. Une Europe solide et réactive ou le déclin. Accepter le combat avec une refonte sociétale et une meilleure prise en compte de la redistribution des richesses ou le chaos à court terme. L'Ego ou le bon sens ? Il reste à espérer que la gente gouvernementale ait compris le message véhiculé par l'attentat, ce qui n'est pas certain. Souhaitons que nos amis assassinés ne soient pas morts en vain...



NB : Dans un monde multi civilisationnel, la prévention de la guerre repose sur deux principes : 1. — l’abstention, les États phares devront s’abstenir « d’intervenir dans les conflits survenant dans des civilisations autres que la leur »; 2. — la médiation, les États phares devront s’entendre pour « contenir ou stopper des conflits frontaliers entre des États ou des groupes, relevant de leur propre sphère de civilisation ». L’Occident devra également renoncer à l’universalité de sa culture, croyance par ailleurs fausse, immorale et dangereuse, accepter la diversité et rechercher les points communs avec les autres civilisations...



  

IMPERMANENCE

Tout a été dit, tout a été écrit ou presque...sur les vertus du politique. Tout a été dit sur ses erreurs, passées, actuelles ou celles en préparation. l’Homme politique tarde à faire de la politique. Cruellement absent des réalités, il ne voit, ni n'anticipe les changements. Ancré dans ses certitudes, il ne voit pas bouger le curseur, restant étrangement absent et sourd aux appels de la société dont il a la charge, persuadé qu’il est, de ne pas être impliqué personnellement.  Accroché au pouvoir comme des  sangsues sur une peau de chevrette, il vit hors sol, loin des évidences. Pourtant certains gouvernants annoncent l’avènement de grands changements...avec l'espoir  de ne pas en être la proie. Nos pays et leurs habitants sont des corps vivants et par conséquent évolutifs.  Rien n’est immuable. Tout est en formation, en construction et en devenir. Difficile d'échanger des points de vue avec des politiciens à l'imagination bancale dont la  fêlure interdit toute projection vers l'avenir. Difficile de faire comprendre que l'union est une réponse adéquate à la nouvelle donne planétaire. Beaucoup de pays tissent des liens par nécessité ... parfois par affinité. 


Qu'ils soient d'ordre politiques, philosophiques  ou par opportunités industrielles, peu importe. A quoi ressemblerait un match de football avec onze joueurs d'un côté et un seul dans le camp adverse. Un peu à l'image d'une nation voulant sortir de l'Europe et devant faire face, seule, au  reste du monde. Ce serait une hérésie! La politique de papa est devenue une maladie honteuse infectant les bonnes volontés.

Un des chemins possible vers un mieux-être réside dans la formation. Apprendre aux jeunes que les frontières sont devenues obsolètes avec la mondialisation et ne sont qu'obstacles à l’épanouissement individuel. Partager le besoin de solidarité et se considérer citoyens du monde. La planète se modifie à vue d’œil, change de dimension et ressemble de plus en plus à un gros bourg où tout semble à portée de main.

Un des  obstacles à l'essor d'une société vers le mieux-être: le poids de la corruption, du pouvoir corrosif de la finance et d'une incompétence généralisée de nos édiles. Le savoir à portée de tous est l’arme absolue et  incontestable contre la bêtise humaine. Les écoles, les universités et les centres de recherche le mettent en évidence à chaque instant. Au lieu de surpayer des dividendes, il serait de loin plus approprié et certainement plus rentable à terme, d'investir dans la connaissance. Seul le savoir et une redistribution plus équitable des biens pourront donner naissance à un nouvel ordre mondial.


Quant au chômage, tant que nous n'aurons pas compris que les quelques outils dont nous disposons aujourd'hui ne correspondent plus aux exigences de demain, ce secteur sinistré aura encore de beaux jours devant lui. Avec l'introduction de la numérisation et l'avènement des chaînes de montage automatisées dans la plupart des industries, les suppressions d’emplois non qualifiés, deviendront monnaie courante. Les exemples sont légions. L'Ordinateur ouvre la porte au travail à distance et la mobilité deviendra une des clés de voûte de la recherche d'emplois.  A l'ère du voyage cosmique, de la robotisation et du changement permanent, les sociétés connaîtront nombre de bouleversements qui  à leur tour engendreront des situations douloureuses. Qu'il s'agisse de la naissance de nouvelles technologies ou de morts industrielles, tout s'accomplira dans une certaine «anarchie» ordonnée. Toute structure poussée à sa limite, finit par éclater et à engendrer autre chose. Il suffit pour s'en convaincre d'observer la nature. L'Impéritie des uns, hélas doublée de l'égoïsme des autres, mettent l'humanité en déliquescence.


Les gestionnaires politiques de tout bord, du haut de leur tour d'ivoire, ne comprennent et ne respectent que le pouvoir et le bulletin de vote. Ils sont les merveilleux instruments de l'inutile, des adeptes de la langue de bois sans aucune imagination créative si nécessaire à toute vision du futur.

Pour ouvrir une voie vers l'espoir il faudrait mettre fin au marasme politique, aux scandales à répétitions, à l'inefficacité des cloportes de la gouvernance. C’est une question de salubrité publique. Éliminer le pique assiette diplômé ainsi que l'inutile doublon d’un fonctionnariat pléthorique. Mettre fin au tintamarre des partis, des batailles de petits chefs, de sous chefs, d'aspirants révolutionnaires et autres fomentateurs de troubles, devient impératif.

Un gouvernement doit être à l’écoute de sa population et gouverner dans l'intérêt du pays sans puiser dans la caisse. Les désastres ou problèmes ne sont jamais les fruits du hasard, peu s'en faut. La responsabilité du politique est toujours engagée. Se défausser sur les autres, sur Bruxelles, sur les banques ou sur la crise, n’est qu'émanations d'incompétences et couardises. Pour gouverner il faut savoir assumer ses choix, savoir faire preuve de vision tout en prenant ses distances envers les pythies du « y a qu'à ».

Il n’est pas inutile, en passant, de reconnaître honnêtement que la réussite de Marine Le Pen est exclusivement due à l’abyssale incompétence des partis traditionnels.

Nos caciques, virtuoses ès destruction, insensibles aux souffrances des plus démunis sont également dépourvus de tout sens pédagogique. Valoriser de façon substantielle leurs salaires en demandant des sacrifices à la population c'est, non seulement se tirer une balle dans le pied, mais dénote un parfait mépris envers la population. Tout cela témoigne d'un grand désarroi politique. Ils ne savent plus, mais se cramponnent désespérément à leur mandat avec l'espoir de durer...à n'importe quel prix. L’Europe mériterait un coup de torchon pour mettre fin au règne des adeptes du prêt à penser et autre révolté de salon. Mettre un terme à la politique des magouilles, aux prises de positions des vertueux de fin de semaine et en finir avec l'empire des parasites. l'Europe mériterait un visionnaire capable de sentir le poids du continent à travers le prisme d'un esprit aiguisé. Ne pas seulement attester du présent mais également attribuer un visage à la notion d'un devenir.


Projeter l'image d'une réhabilitation politique en oubliant la cacophonie ambiante et pleurnicharde. Le peuple de France n’a hélas pas les politiques qu’il mérite.

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RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...