L'ISLAM FOURVOYE

Soufis
Dans ce monde fou, surprenant et conflictuel où l'intérêt des uns côtoie l’indifférence des autres et où la misère met en évidence l’opulence insensée d'une poignée de privilégiés, il serait peut-être temps de nous interroger sur nos priorités. Vouloir imposer au vingt et unième siècle le bonheur pour tous semble un peu léger. Ce siècle débutant où le moindre geste se fait  business, où toute action doit afficher une rentabilité et faire le buzz dans un environnement virtuel est une bizarrerie un peu courte. Accepter l’aumône des opulents pour avoir le droit de sacrifier son existence à la cause du canon, à la mutilation où à la folie des tueries de masse, ne peut être une réponse à la vie...ou un  programme de société. L'absurdité des conflits d’opinions ou de religions, rendent l'homme incapable de discernement et le mettent en porte à faux envers ses propres espoirs. 


L'Occident, empêtré dans le chaos hégémonique d'un Islam conquérant, cherche à tempérer les nombreux problèmes qui se manifestent sur le continent et en « minimise » les effets désastreux. L'Apathie politique, qu'elle soit due au manque de courage ou à un simple opportunisme, est comme la mèche incandescente devant un baril de poudre. Les solutions aux problèmes soulevés et des catastrophes en gestation, ne sont toutefois pas nombreuses. Il faudrait remonter de plusieurs siècles, voire de millénaires dans l'arborescence historique de notre planète et consentir, avec lucidité, au bilan de nos guerres de conquêtes. Ces conquêtes mériteraient une remise à plat et d'êtres reconsidérées. Ce furent des combats de pillage sous prétexte d'asservir des populations à un Dieu dont ils ne voulurent pas, donnant libre cours à toutes sortes d'exactions.


guerres des Templiers
Exactions commises avec l'aval de l'église, ce qui n'est pas si éloignées de ce que nous connaissons aujourd'hui avec les djihadistes.  Après avoir brûlé des villages, lynché des innocents et décapité, sans autre préoccupation de la vie, nous avons su utiliser le pillage et le viol pour imposer notre façon de servir la foi chrétienne. Les recours à la torture aux fins de soumettre le récalcitrant, n'est qu'une vieille habitude humaine et largement tolérée quand c'est nous qui l’exerçons. Elle est toutefois considérée bestiale quand c'est le fait de nos adversaires. La motivation principale de ces guerres de « religions » fut la convoitise et les pillages. Les populations soumises par la force ne furent guère en mesure de faire face à un armement plus sophistiqué que le leur. Aussi est-ce sans vergogne, avec habileté et bonne conscience, que l'occident su exploiter la vie, les biens et la terre des indigènes. Il s'en suivit une éclosion d'incomparable richesses, toutes au détriment des natifs. Ce fut le début de la colonisation dont nous respirons aujourd’hui les relents de plein fouet.

La conquête de l'Algérie (1830)
Si des routes et des hôpitaux furent construits, si des écoles ont vu le jour, ce n'est pas l'autochtone qui en  bénéficia prioritairement, sinon de façon marginale. C'est principalement pour satisfaire les besoins d'une diaspora  coloniale toujours plus nombreuse. L'indigène par contre fait partie des matières premières exploitables en tant que main-d’œuvre peu coûteuse et corvéable à souhait. Cette politique du dominant est mal perçu par un  nombre grandissant d'habitants. Elle crée des oppositions larvées ainsi que la précarisation d'une partie importante de la population. Comme partout au monde, la plupart des administrations coloniales savent comment servir les intérêts des nouveaux colons. Entre passe-droits, corruption et expropriations, les choix ne manquent pas.


Colonies Africaines
L'injustice, quelque soit le pays ou le continent, que l'on soit blanc, jaune ou noir est ressentie de la même manière et ne peut susciter que du ressentiment et de la haine qui, dans les cas extrêmes, peut déclencher des révoltes sanguinaires. Quand les gens n'ont plus rien à perdre, qu'ils ont le dos au mur tout est à craindre. L'Occident, avec l'assentiment implicite des gouvernements en place, s'est empressé de faire main basse sur la richesse des pays « visités », assassinant au passage une notable quantité de petits propriétaires vivant légitimement sur les territoires convoités. Ils furent les victimes malheureuses de cette barbarie niée par les instances officielles. Nous avons connus un sort assez semblable sous l'occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale.

Torture mentale
Il est compréhensible que ces pays, tribus ou ethnies qui eurent à subir les affres d'une période heureusement révolue, nous en tiennent rigueur et le manifestent. La précarité  occasionnée par l'arrivée de colons de tout acabit, aux vertus pas toujours bienveillantes et parfois franchement douteuses, s'est accentuée dans des proportions considérables, ainsi que le ressentiment envers le ou les pays « protecteurs ». Suite aux révoltes, des massacres et de la torture, vint le jour de la décolonisation et ses complications. Comment faire pour partir tout en restant et continuer à vivre des largesse du pays exploité. Annexer les territoires actuels ou remplacer la présente administration par un gouvernement fantoche corruptible et à la solde des lobbys financiers. C'est la deuxième formule qui eut la préférence. Beaucoup de colons, les sincères, ceux qui croyaient au rapprochement nord-sud, ont tout perdu et sont repartis comme ils étaient venus. La corruption a fait son œuvre.

La misère et le sous développement s'enracinèrent durablement, permettant aux compagnies étrangères d’engranger des profits colossaux. La misère savamment orchestrée permettait l'abaissement des coûts de la main-d’œuvre, mais encourageait également l'éclosion de foyers d'insurrection et l'avènement des gourous spirituels. Ces derniers utilisèrent des versets coraniques subversif pour convaincre une jeunesse en déshérence. Une jeunesse en grande partie abandonnée et vouée à la fragilisation. Cette jeunesse en quête d'un idéal de vie a trouvé porte close auprès de ses dirigeants. l'Inertie gouvernementale, une jeunesse dos au mur et par conséquent facile à fanatiser, fut la porte ouverte à toutes les dérives. Les rois du Y-a-qu'à, ceux qui vivent entre bière et ricard au comptoir de leur fief ne seront, bien entendu, pas d'accord.


Banlieues dangereuses
L'Attentisme occidental a certainement contribué aux désordres. Il est incontestable que l'imprévoyance, les égoïsmes et le manque de réflexion auront aidés à faire le lit des extrémistes et engage notre responsabilité quant à l'émergence du fanatisme religieux, utilisé  comme un prétexte à canaliser la haine. Beaucoup n'en n'ont cure. Ils oublient que nous sommes tous solidaires et que ce qui nous arrive n'est pas imputable aux autres, mais à notre incurable aveuglement. Le manque de courage pour des raisons  électoralistes, dont ministres et députés sont plus préoccupés par leur avenir personnel que des problèmes de société et majoritairement, incapables de comprendre que toute misère engendre de la violence. Incapables de comprendre que cette violence une fois  installée, deviendrait coûteuse et difficile à combattre.


L'Indifférence occidentale envers l'ailleurs, une permissivité aléatoire et des projets sans réelles perspectives ou exclusivement axés sur le court terme sont loin, très loin d'engendrer l'enthousiasme délirant des foules. Des lois votées et rarement appliquées, des quartiers populaires à l'abandon où s'entassent pèle mêles immigrés et français d'ailleurs,  témoignent d'un désintérêt total de la chose publique. Cette politique n'est pas inéluctable. Elle pourrait changer le jour ou les gouvernements, présent ou à venir, auront le courage de faire face à leurs responsabilités.

Les versets « subversif » du Coran sont très semblables aux multiples enseignements ou aphorismes définis dans l'ancien testament. La pensée Coranique semblerait pouvoir gagner en visibilité si elle se modernisait et s'adaptait à l'évolution historique des sociétés dans lesquelles elle s'implante. Elle serait certainement  plus en adéquation avec le système de fonctionnement des dites sociétés. Les catholiques et les protestants ont su le faire il y a pas mal de temps, non sans difficultés il est vrai. Il est incompréhensible et difficilement admissible que ceux qui se prétendent croyants puissent agresser ceux qui ne partagent pas leur foi et finissent par succomber à un racisme primaire. Nous aurions pu espérer autre chose pour cette société que nous considérons comme évoluée.


L'Image que la planète donne d'elle-même en ce début de siècle est une atteinte à l'intelligence. Tant par l'impéritie dont font preuve les politiques, que pour la misère occasionnée par la bienveillante financiarisation du système. L'Homme d'aujourd'hui est condamné à subir une mainmise de groupes d'influences et devient, petit à petit, une chose, un produit au service d'un programme élaboré par une élite, elle même dépendante de la puissance financière.  Où va l'homme ? Quelles sont ses chances de survivre et d'échapper à la dépendance programmée par l'outil informatique. L'outil qui finira un jour par accoucher de l'homme augmenté. Phénomène « mi-humain, mi-robot », dont la puce, assujettie aux ordinateurs, tracera le destin de individu au bon vouloir des besoins du moment. Le cerveau connecté disposera-t-il encore du libre arbitre ?

Le futur nous semble décidément anxiogène, enthousiasmant quelques geeks dans une indifférence générale...

CONTRE

Paroles d'Homme
Quelles que soient les positions adoptées. Celles de prendre position pour ou contre,  d'être d'accord ou pas, d'être ouvert au dialogue ou non, le dénigreur professionnel tapis dans l'ombre se fait un grand honneur de dynamiter arguments et réflexions. Le but assumé est d'être dans la négation. D'être opposé à ce qui se dit, se pense, se formule ou s'exprime. Il croit détenir le savoir et se sent le dépositaire d'une vérité suprême. Il est souvent aigri, envieux, mal assuré et en conflit permanent avec lui même, souffrant la plupart du temps d'une image dévalorisée. Il a systématiquement recours au bulldozer pour détruire ce qui lui échappe. Il est partout ! Avec une tendance de se perdre dans l'anonymat des foules ou de s’intégrer dans des partis politiques, toujours prêts à bondir. Il cultive le culte du « NON » et refuse souvent le dialogue pour mieux masquer son ignorance et ses  incompétences. 


Il fuit les échanges qui soulèvent apparemment trop de complications par rapport aux dogmes, plutôt simplistes, dans lesquels il s'inscrit. Sa plus grande satisfaction, c'est de voir le malheur s'abattre sur les plus vulnérables. Aussi l'infortune de ses semblables fait-elle partie de son carburant quotidien. Sans passeport ou carte d'identité, il sévit au delà des frontières avec comme seul viatique le désir jouissif d'imprimer sa volupté hargneuse là ou il se trouve.

En politique ou en économie la devise du dénigreur prospère sur le rejet. Peu importe le type de sujet dont il est question. Ce qui importe c'est lever le poing et désapprouver. Il est très courageux dans l'anonymat et un délateur zélé par ambition. Par ailleurs son instinct de survie est remarquable. Il lui permet de changer d'opinion aux moments opportuns afin de redynamiser ses objectifs si nécessaire. Son ennemi c'est l'autre, l'incapable, sans se douter qu'en attaquant l'autre, il s'attaque  lui-même. Fuyant la solitude il a besoin d'un clan qui le mette en valeur. Grande gueule quand il trouve un public. Introverti la plupart du temps. Ni trop  dans la lumière, ni trop dans l'ombre. Il ambitionne néanmoins de peser sur un certain électorat et cherchera à s'entourer de quelques disciples qui lui serviront de porte voix.  En occident, l'influence d'un tel agité se limite aux joutes oratoires. 

Ailleurs cela susciterait des dictatures sanguinaires, conduirait aux massacres et à la corruption généralisée. Une situation que le bobo bien pensant au regard voilé citerait en exemple. Il en parlerait comme l’avènement d'une révolution populaire. Et personne ne bougerait un petit doigt !* Ce type de velléité existe et progresse aussi sur notre continent. Il n'y a qu'à entendre l'autocrate Melenchon vanter les mérites et réussites des dictatures du style Hugo Chàvez et consorts. Ils mettent leur pays à feu et à sang. Les socialistes, qu'ils soient tendance sociaux-démocrates ou furieusement d'extrême gauche enfourchent eux aussi et depuis longtemps, le dogme de la négation. Trois lettres qui arrêtent la machine à réfléchir et mettent fin à toute évolution. La direction des partis ou ce qu'il en reste, tire le rideau sur les idées et l'autoflagellation des quelques membres encore lucides. De ceux qui aimeraient comprendre et se posent de vraies questions. C'est le bout d'un chemin qui ne menait nulle part.

Matamore
Le dénigreur n'est pas forcément fidèle à son camp. Il peut en changer pour reprendre des couleurs. La gauche, explosé et irréconciliable, avec sa meneuse de revue Martine Aubry, pour ne nommer qu'elle, disparaît dans les brouillards de la gloire éphémère du « NON». Il se murmure que tout est à reconstruire, mais reconstruire quoi sur quoi ? Cette gauche préhistorique, à la rhétorique dépassée ne fait plus recette. Les bobos humanistes aux slogans éculés, le verbe haut et les idées très en deçà du minimum requis, se sont sabordés avec enthousiasme sur l'autel des espoirs populaires. En face le même phénomène se répète avec la joie qu'on imagine. Le candidat qui se propose à l'élection de président de la smala républicaine se comporte en champion dénigreur, droit dans ses bottes. Sa carrière semble plus importante que le sort des français et il le fait savoir.  Son attitude politique est en retard sur son temps. 


Il se réfère au passé pour rester ce qu'il est : « Un has been » opportuniste qui finira dans les sables du désert. Une chose est certaine, l'incompétence et l'ignorance de ce petit monde à bout de souffle aura favorisé la mise en lumière d'Emmanuel Macron. Les jaloux et hargneux d'aujourd'hui sont les mêmes qui hier le prenaient pour un phénomène sans consistance et parlaient de bulle prête à exploser. Les professionnels de la chose publique furent unanimes à prévoir l'échec du nouveau venu sans expérience. Pourtant la maison de la « République En Marche » malgré les critiques de ses adversaires a brillamment réussi son pari. Le succès appelle le succès. Il privilégie, hélas, l'émergence des dénigreurs en embuscade ; permettant aux petites mesquineries et sous-entendus, de s'établir dans la durée. Il devient alors facile d'exploiter avec malveillance, supputations et petites phrases pour discréditer des membres du gouvernement. Dénoncer par dépit pour nourrir l'aigreur des échecs ou par goût du gain est un métier à plein temps que certains exercent avec habileté et talent. Détruire est à la portée de tous les imbéciles. Pour construire il faut du talent.                                                            

N.B. - Il y a et il y aura toujours un petit nombre d'irréductibles qui joueront aux révolutionnaires de bandes dessinées tels des cancres en perte de repaires, confinés dans les pré-hauts de quelque lycée. Ils se comportent comme des écervelés patentés, pourfendeurs de faux problèmes et faiseurs d'esclandres. Ils éprouvent le besoin d'éructer malveillance et vulgarité pour, croient-ils, donner un sens à leurs utopies contradictoires et irréalisables. Ce ne sont que des aboiements de frustrés dont les sociétés se lassent. Ils sont plutôt apparentés à des perturbateurs professionnels, habités d'une volonté de nuisance, que des performeurs d'idées. Ces adeptes de la mésentente et du « Y-a-qu'à » permanent sous couvert de patriotisme se leurrent. Ils combinent ce qui fut avec une vision éculé de l'avenir, ce qui provoquera, dans le meilleur des cas, le trou noir dans lequel disparaîtront les pensées éruptives Melenchoniennes et celles des frondeurs exotiques de l'extrême gauche façon Aubry. Les reproches que l'on pourrait faire à la presse c'est d'être systématiquement à l'affût des petites phrases, de rechercher les failles à exploiter en mettant l'accent sur des interprétations aléatoires au lieu de traiter les vrais problèmes, ceux qui concernent directement la population.Suivre les supputations journalistiques de ces énergumènes qui semblent tout savoir sur tout, quitte à imaginer des réponses pour combler les vides, devient de plus en plus  fastidieux. 


*Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. (Sénèque)

SAC DE NOEUDS

Il faut des nerfs solides pour ne pas témoigner de colère face aux inepties du mégalomane Trump. Cet homme, parangon d'inculture, se nourrit des imbéciles et promet des miracles. Il assure, par voie de slogans à l'emporte pièces, le renouveau des états-unis en stimulant l'économie des amis au détriment de celle qui profiterait aux plus démunis. Ce pays étrange où le meilleur peut côtoyer le pire est capable d'exploits extraordinaires. Il peut aussi sombrer dans l'ignominie la plus sordide. Il reste pourtant la seule alternative incontournable face à la Chine et l'extrême orient. Que nous l'admettions ou non, les États-Unis restent pour l'heure la première puissance mondiale, talonnée de près par la Chine, il est vrai. Depuis l'accession au pouvoir du comique troupier au passé jalonné de faillites et d'échecs la situation pourrait changer. Ses gesticulations théâtrales ne prêtent plus à sourire et son comportement devient difficilement admissible lorsqu'il il s'agit de la présidence d'une nation. 


Il s'avère que Poutine se soit (probablement) évertué à faire élire ce professionnel de la bévue, dans l'espoir de manipuler cette surprenante marionnette à sa guise. Toutefois l'homme du Kremlin et chef incontesté de la Russie éternelle a vite déclaré forfait. Même pour un Poutine, le déficient aux commandes des « States » risquait de présenter plus d'inconvénients que d'avantages. Durant les trois mois de sa gouvernance il a eu le temps de prouver que ses capacités intellectuelles prenaient l'eau. Il est maintenant de notoriété public que ses facultés cérébrales ne dépassent guère celle d'un bus à l'arrêt. Ce sont d'excellentes nouvelles pour la Chine et l'Europe, nouvelles qui permettront de faciliter les équilibres planétaires. 

Les exploits du locataire de la Maison Blanche eurent le grand mérite, jusqu'ici, d'attirer l'attention sur ses incompétences.La décision de bombarder la Syrie n'était qu'un coup de pub aux effets de manches destinés à ses aficionados. D'autant plus qu'il s'agissait, en l'occurrence, de bombarder un aéroport militaire préalablement débarrassé de ses avions. Cela ne mangeait pas de pain et ne pouvait que plaire à ses électeurs. Les menaces à l'égard de la Corée du Nord sont du même acabit et ressemblaient à s'y méprendre aux hurlements d'un coyote dans un désert de sable. Une action qui n'a guère ému le sociopathe Kim Jong Un, l'affable assassin Nord Coréen. Ce dernier n'est ni sot, ni stupide mais s'amuse à provoquer Trump, l'ignare de service obnubilé par sa soudaine puissance. Trump, ignorant les subtilités politiques risque de susciter des problèmes majeurs. 

D'autre part, son côté incontrôlable ouvre une porte aux angoisse. Qui plus est, sa totale impéritie dans le domaine géostratégique, doublée de lacunes abyssales quant à sa connaissance historique de la planète, pourraient créer les ferments d'une troisième guerre mondiale. Impulsif, hargneux et menteur, l'habit présidentiel lui convient comme un insecticide aux doryphores. Vouloir dresser un mur entre le Mexique et les états-unis en singeant Israël ou s'appliquer à répéter la construction comme celle qui divisa l'Europe pendant des décennies, sont des aberrations dégradantes et sont à condamner avec énergie. 

Il n'est pas étonnant de constater la vitesse à laquelle la famille du canard à la Houppe s'est intégrée au palais du dieu des tweets. Aussi ambitieux que le tenant du titre, ils tentent de prodiguer conseils et...savoir vivre aux plus incultes de la famille. Apparemment sans grand succès. Le populiste de service confirme avec volupté ses pulsions mégalomaniaques. Prétendre, avec forces raccourcis en abusant de formules grandiloquentes qu'il est grand temps de ne penser qu'à l'Amérique et aux américains, tout en décidant de supprimer la « Medicare », l'assurance maladie concernant les plus fragiles et donc des plus pauvres - projet de loi déposé par son prédécesseur Barak Obama – est antinomique et scandaleux. Cet as du tweet en délicatesse avec l'intelligence mérite pourtant notre reconnaissance. L'Europe, grâce à ses prises de positions et les analyses foireuses de ses conseillers, se voit contrainte d'évoluer et de procéder à des réformes plus qu'indispensables. 


Sa propension à vouloir désengager les États-Unis de ses charges occidentales est une chance pour le continent et un cadeau fait à Macron. Ses décisions impulsives ou mal calibrées finiront par lui mettre les trois quarts du monde à dos y compris les siens. Ratifier le point de vue des climato-sceptiques est une aberration supplémentaire qui finira par coûter cher au pays.  

Son attitude déplaisante envers la justice, ainsi que la course aux limogeages express de certains de ses collaborateurs ou ministres en disent long sur son sens de la prospective. Il serait plus à sa place sur une scène à jouer les matamores au nez rouge pour public en goguette, qu'à essayer de chausser les pompes de président. Ce personnage dithyrambique, hallucinant par moment, peut facilement berner le simplet crédule et naïf. mais il se décrédibilise très vite auprès de ceux qui ont quelque chose entre les deux oreilles.

C'EST NEUF ET INATTENDU

La victoire d'Emmanuel Macron
C'est neuf. C'est un monde incomparable issu d'une société incorrigible. Les gouvernants des pays les plus reculés ne tarissent pas d'éloges. Les performances du président Macron, encore inconnu il y a trois ans, sont étonnantes. Partir de rien et parcourir en l'espace d'un an le difficile chemin vers l'accession du pouvoir suprême, est tout simplement prodigieux et ne s'est jamais vu. Cette réussite ne peut qu'engendrer fâcheries, voir haines et jalousies de la part des légions d'incompétents. Les autres s'en félicitent. A trente neuf ans, le nouvel élu à la présidence de la république, témoigne d'une exceptionnelle maturité et d'un grand-savoir-faire.  En quelques jours il a su rendre sa dignité à la France. Intelligence, courage, réflexion et une excellente connaissance historique sont des atouts autorisant une vision pragmatique.


Il sait que l'avenir est très loin de se limiter à l'hexagone. L'avenir est intrinsèquement lié à l’Europe. Seule l'Union-Européenne et une volonté politique réfléchie, sont à mêmes de fournir les outils indispensables pour faire front à la globalisation, sans subir de dommages. L'Europe doit être au service du citoyen et non le contraire. Il est  appréciable et rassurant de constater que le président fasse preuve d'une vision claire et réaliste des enjeux géostratégiques, qu'il s'agisse du continent ou du Moyen-Orient. Avec un peu de chance le général de Gaulle retrouvera le sommeil.

Contestation du Front Social
Qui plus est, il dispose sans contestation possible des ressources intellectuelles indispensables à la réalisation de son programme. Talentueux, il sait assumer les risques qui lui permettent de faire avancer les choses. Il est dans l'action, très loin des arguties habituelles, A part les sceptiques professionnels, les aigris de nature, les envieux et jaloux par habitude qui tentent et tenteront sans états d'âme de semer le désordre tous azimut, le ciel semble relativement serein. La classe des opportunistes, toujours à l'affût d'une mesquinerie à vendre au mètre, ne manquera pas d'essayer de torpiller des projets pour exister. La presse, comme souvent, cherchera des cibles à exploiter pour assurer le tirage de leurs feuilles et garantir le salaire des scribouillards.

Inventive, curieuse elle s'activera à fouiller et à déterrer les petits secrets inavouables de certains hommes politiques dans l'espoir de générer du scoop. La liberté de la presse est indispensable pour autant qu'elle prenne en compte l'éthique de la profession. L'Homme ne sera jamais parfait. Tout un chacun a ses secrets, ses zones d'ombres et connaît ses manquements. Comment peut on exiger du politique, issu d'une population elle même pas toujours très nette, qu'il soit exempt de tout défaut. Sanctionner la malhonnêteté est un devoir de justice qui ne devrait être confondu avec une « chasse aux sorcières ». Dans l'absolu, faire sauter une contravention correspond déjà à de la corruption. Évitons d’accabler par plaisir et de condamner sans certitudes. S'il est nécessaire de tendre vers la perfection, l'atteindre n'est qu'évangile de bazar au service de la bigoterie. 


Discours présidentiel
Il s'agit de vivre et non pas de se faire canoniser de son vivant. Les saints appartiendront aux historiens des siècles à venir. Trop jeune et sans expérience. Tel fut le leitmotiv des chevronnés de la politique, des élites aux performances inénarrables, croulant sous le poids du...« savoir faire ». Ces poltrons au verbe haut   ont mis leur pays en quasi faillite. Ils s'évertuent aujourd'hui à déverser leur fiel sur les actions des  élus du nouveau gouvernement. Pieds nickelés désœuvrés, adeptes d'un ni-ni érigé en dogme,  ces handicapés de la réflexion freinent toute évolution dans l'attente de voir les choses s'arranger d'elles mêmes. Ils ont la dent dure, la critique acerbe et l'honneur en berne. Il n'a fallu que peu de jours à M. Macron pour investir la charge de président de la république. 

Une attitude, une excellente connaissance historique et le désir de rendre à la France son lustre d'antan, lui ont permis de conquérir sympathie et reconnaissance internationale. Ses rencontres avec les divers responsables de la planète ont été couronnés de succès. Il s'est fait comprendre en éliminant toute langue de bois. De Merkel à Poutine, sans oublier le mégalomane Trump, il a su faire montre d'un savoir faire sans faille, déclenchant l’enthousiasme de la plupart des pays. Pour bien voir un objet il faut s'en éloigner (Dicton Bouddhiste) un recul que beaucoup de français ne s'autorisent pas. Il y a aveuglement devant certaines évidences et ils manquent trop souvent de foi en l'homme – ne cherchant à mettre en lumière que ce qui n'a pas été fait au lieu de se réjouir de ce qui a été réalisé. Le général de Gaulle peut se rendormir.
                                                                                                              
Presse étrangère
N.B. Il est ahurissant de voir à quel point la presse peut répéter à satiété ce qui a déjà été exprimé maintes fois par les médias. A croire que ces dits médias cherchent à obtenir la certitude que ces imbéciles de français aient bien compris le message pour s'en imprégner ad vitam æternam. Rabâcher jusqu'à l’écœurement les mêmes  critiques, accusations ou condamnations pour combler des espaces et des temps d'antenne, ne font que déprécier et mettre à mal une profession en perte de crédibilité. 

Il est important de sortir des affaires, de rétablir des vérités et de défendre le citoyen contre toute concussion politique.Il n'y a aucun intérêt à couper les cheveux en quatre et de porter atteinte à l'honneur d'autrui par simple opportunisme. La presse, sous influence ; celle de la haute finance dont elle dépend – est hélas trop souvent juge et parti.

PRESIDENTIELLES

Observer l'agitation politique de loin et voir tomber les masques quand s'affichent les résultats des élections est un spectacle inénarrable. Entre la haine et le dépit des uns, les jubilations presque maîtrisées et juvéniles des autres, la vision de cette comédie humaine vaut son pesant d'or. La perdante se transforme en pin-up de gargotière, quant au vainqueur, il revêt le confort des habits présidentiels. Elle, championne de l'invective, la vulgarité chevillé au corps, s'applique à démolir, non pas un programme mais l'homme qu'elle est incapable de contrer par l'argument. Madame Le Pen est brouillonne et son attitude souligne le manque de connaissance des dossiers qu'elle est sensée traiter, par un rictus amère et forcé qui trahit ses inquiétudes. 

Elle se sait vaincue et faute de savoir convaincre, elle use et abuse de contrevérités, de mensonges et de sous-entendus. Elle se situe à des années lumières de la fonction qu'elle convoite. Mauvaise foi, approximations et injures ne font pas un programme et si quelque part il devait y en avoir un, encore faut-il pouvoir le financer autrement que par l'incantation. 


Durant le challenge pour l'attribution de la mission suprême, les amabilités et...coups bas se distribuèrent à la louche. Mais dès l'image du président nouvellement élu affichée, l'opposition, bienveillante et vertueuse, mit le turbo et laissa fuser procès d'intentions et critiques haineuses. Ils craignirent, avec raison sans doute, que le changement politique n'entraîne une importante perte des prérogatives. L'honnêteté de la caste dirigeante se faisait plus abstraite et le fair-play jouait  les filles de l'air. Endosser la responsabilité d'une victoire n'est pas un problème. Accepter une défaite, dont on est personnellement responsable, en est un. Comme toujours les échecs creusent douleurs et aversions, rancunes et répulsions. 



Les adversaires de hier sont considérés à tort, comptables de leurs malheurs. Plus la joie du vainqueur est grande, plus la rage du perdant ravine les pentes. Ces inutiles, perdus dans le fleuve de l'insignifiance, ersatz de la politique, grouillent dans la mare aux incapables et témoignent d'un manque de maîtrise, soulignant si faire se pouvait leur inaptitude aux fonctions qu'ils occupent.


Après la proclamation des résultats, la mauvaise foi reste toutefois à l'ordre du jour. Mensonges, fausses statistiques ou erreurs calculés, font florès. La déconvenue du perdant, à défaut d'accepter son sort cherche à déconsidérer ses adversaires politiques. Venger la défaite! Peu importent les moyens. C'est le triste spectacle d'adultes empruntant aux jeux d'enfants de quoi écrire un nouveau chapitre dans les pré-hauts de l'absurdie. Puis c'est la confrontation, l'instant critique où l'ex candidat se mesure de façon frontale aux virtuoses de la mesquinerie. Le cynisme des girouettes n'a d'égal que celui des médias, chasseurs de médisances, préférant le buzz aux commentaires de fond. Des journalistes en rupture d'imagination, abonnés aux  questions débilitantes, cherchant plus à déstabiliser qu'à informer. Dans bien des cas ils passent à côté de leur sujet par manque d'intérêt pour la personne interviewé.


La plupart des médias, du rédacteur aux journaliste, sont obnubilés par le scoop, le sensationnel et le buzz. Ils tendent la main vers l’a.f.p comme un lépreux sa sibylle vers l'aumône. Les sources ne sont ni recoupées, ni vérifiées. L'information ne suscite alors que du trouble, alignant l'éthique sur le vulgaire. Les rédactions s'étonnent de perdre leur crédibilité et la presse fini par mourir d'inefficacité S'exprimer sur du vent, dire l'insignifiant pour assurer ses fins de mois, anéanti la profession. Cela ne fait qu'éloigner lecteurs et auditeurs qui ne demandent qu'à connaître la vérité.Ils refusent, à raison, toute intoxication ou salmigondis approximatifs. A continuer ainsi, les médias finiront par scier la branche sur laquelle ils sont assis. 

Comme toujours, à peine installés les nouveaux ministres du gouvernement essuient la critique de ceux qui savent, qui supputent, qui prédisent et se réorganisent en opposition. Ils expriment à voix haute ce que des ministres pourraient penser...à la rigueur. Ils gratifient ces derniers d'intentions non formulées mais qui, selon le savoir de l’intelligentsia, tomberaient sous le sens. La paresse mentale du scribouillard, des pisse copies du samedi, toujours à la recherche d'un éphémère scoop, n'a d'équivalent qu'une invraisemblable tolérance pour la bêtise et l'ignorance. De l'à peu près qui se mue en certitude et fini par épouser les contours du dogme. L'amertume, cette face cachée de la réussite, octroi parfois quelque grandeur aux hommes de bonne volonté. Aujourd'hui encensé par la victoire, demain vilipendé par les supporters de hier. 

Ainsi en va-t-il de la politique. Elle fait bouger une fraction d'histoire en faisant le buzz. Pour la première fois depuis des décennies la France dispose d'un gouvernement où les capacités et le savoir faire prennent le pas sur les ambitions personnelles. Pour la première fois l'homme politique tente de dépasser les dogmes pour se mettre au service du pays. Pour la première fois depuis des lustres il est permis d’entrevoir une réelle embellie et de rêver d'une nouvelle grandeur, malgré la critique des inévitables aigris, et mauvais perdants, des jaloux, des esprits vinaigre au service de l'incompétence et envieux qui ne pensent qu'à ruiner ce qu'ils sont incapables de concevoir.


Il reste à souhaiter que la population de l'hexagone puisse assurer une majorité gouvernementale au nouveau président. Il est impératif de pouvoir réaliser le programme pour lequel il aura été élu – comme il reste à espérer que les politiques du nouveau gouvernement fassent preuve de maturité pour ne plus confondre « France et intérêts personnels » comme ce fut si souvent le cas.

                                              

PREOCCUPANT

Il est préoccupant d'entendre l'argument des candidats aux élections présidentielles. Invectives, cynisme, mensonges et coups bas. Qui plus est, certains candidats frisent la vulgarité. Discours de mauvaise foi, un vrai concours de jeu de quilles. Il est difficile de croire que ses mégalomanes à l'esprit égaré ou aux programmes irréalistes, puissent prétendre à la fonction suprême. Ils ne doutent de rien. Avec le tombereau de quincaillerie que certains traînent derrière eux, de fausses vérités à répétition à l'effronterie dont ils font preuve en parlant probité, il est impensable d'en imaginer certains à la tête de l'état.


Pourtant justice est faite. Le champion de cette élection imperdable, toute honte bue, s'est fait hara-kiri sur le champ de bataille. Il est troublant de savoir que l'assertion de probité vient d'une candidate emberlificotée depuis des décennies dans des affaires judiciaires. Politicienne aguerrie elle refuse de surcroît de se soumettre aux injonctions de la justice. Justice qu'elle serait sensée faire appliquer en tant que chef d'état. l'Autre candidat aux affaires bondissantes, vérolé par l'ambition du pouvoir et détenteur d'une moralité vacillante – est capable de parjure pour répondre aux nécessités de ses ambitions. Un candidat guère contrarié par le tintamarre des casseroles qui le suivent dans ses pérégrinations. Ces agités d'un autre temps prétendent sauver la France, aidés en cela par des médias orientés qui font de l'impartialité un gros mot. Belle illusion.

Il est préoccupant de constater qu'un grand nombre d'aficionados, droite et gauche confondues passent comme chat sur braise sur les affaires. La réflexion journalistique en est partiellement responsable. Comme les agences de presse sont moins onéreuses, le contenu des interviews est souvent laissé à l'appréciation du journaliste. Ce dernier commente, y impulse son point de vue, se met en scène et fait le buzz. Il est plus intéressant pour son image personnelle de gêner son interlocuteur avec des questions sans intérêts que d'informer sur le fond. Une bonne méthode pour  desservir le thème de l'émission et rendre le débat stérile, voire irritant. Le savoir vivre fou le camp et la noblesse de la profession en pâtit.  Rares sont les journaleux suffisamment éduqués pour ne pas répondre eux-mêmes aux questions qu'ils posent.

Ils laissent parfois le locuteur aller au bout de son exposé. Peu importe la moralité pourvu qu'il y ait l'ivresse du résultat. C'est un langage de financier, langage rejeté par soixante dix pour-cent des électeurs. Toute compromission avec la moralité n'est que source d'injustice. Injustice honnie par la population, sauf par ceux qui en vivent et la cultive comme un champ de pavot. L'Exemple est un privilège qui échoit à ceux qui sont aux commandes. Il est impensable d'exiger d'un citoyen ce que l'élu refuse d'exiger de lui-même. Pourtant le fossé se creuse entre une population exsangue, en contact avec les réalités quotidiennes et une hiérarchie enferrée dans une logique de caste.

Des logiques divergentes qui s'opposent aux tribulations de la société qu'elle est sensée gouverner. Des mondes dissonants en rupture de langage, où la politique des mots changent de sens suivant l'interlocuteur. La fracture s’élargit, l'incompréhension sourde et finit par s'installer durablement. La politique sert-elle encore le chaland quand l'élu n'a visiblement plus de prise sur l’événement ? Dépassé, croulant sous la pression des lobbys, il se conforme aux exigences d'une finance omniprésente. Le poids du capital est une fatalité au service de la concussion. Désolant de voire à quel point la population, fatiguée des promesses non tenues, des mensonges proférés au  quotidien, se détourne de la politique et accepte son sort dans l'indifférence. Situation politique humiliante. Il est renversant de constater l'absence de mémoire des édiles, des citoyens en général.

Il n'y a qu'un infime pourcentage d'électeurs et une poignée de dirigeants suffisamment éclairés pour faire un effort de réflexion sur le passé historique de nos sociétés occidentales.  Depuis des décennies, citoyens et politiques vivent dans le virtuel, sans lien avec le passé et dépourvus de visions à long terme.Ils fuient la réalité d'une mondialisation installée faute d'en comprendre les tenants et aboutissants. Pourtant cette globalisation est inévitable. Elle s'inscrit dans une expansion en voie d'accélération, fruit des outils toujours plus perfectionnés mis à notre disposition par la recherche. Recherche dont les résultats dépassent le plus souvent les capacités d'assimilation du plus grand nombre.

Il faut du temps, ce temps qui nous échappe et qui n'est plus monnayable. L'époque où l'on pendait haut et court celui qui prétendait que la terre fut ronde n'est pas si lointaine.

HUMOUR...NOIR

L'assertion du politique prétendant agir pour le bien de la nation ne peut susciter qu'un éclat de rire. Si c'était le cas, les candidats à la fonction suprême ne se battraient pas comme des chiffonniers de bas étages en s'invectivant à longueur de journée. Il y a là une volonté délibérée de détruire ceux qui leur font de l'ombre. Accéder au faîte, se frayer un chemin à travers le dédale des obstacles menant au pouvoir n'est pas une sinécure. C'est une guerre d'ego au service de l'orgueil. Quelques semaines durant, te temps du spectacle, le politique flatte l'électeur pour que ce dernier lui fasse la courte échelle pour accéder à l'estrade du pouvoir. Après, seulement après le sollicité rejoindra la cohorte des abusés. Quant à la mention « intérêt général » qui tend à enluminer les discours, ce n'est qu'un slogan électoral. Une magnanimité pour cocus. Péroraisons, promesses ou injonctions ne sont que fumet de bonimenteur. Du remplissage pour combler les vides d'une harangue mal ficelée. L'électeur est avide de jeux  de cirque et captivé par les diatribes de l'élu. Intéressé par les formules creuses du prétendant au trône, il n'est pas dupe du discours.  


La soif du pouvoir a force d'orgasme. Elle permet de vivre au dessus de sa condition, de donner de laforce à sa faiblesse. D'être considéré par autrui quand on manque de considération envers soi-même. C'est aussi chercher à combler le poids de la solitude. l'Homme d'état...celui qui se fait attendre depuis des lustres, se révélera lors de la faillite du système. Faillite imminente, laissant toutefois aux pleutres du pouvoir le temps de se carapater. La plupart des opportunistes de la chose publique réalisent que c'est la fin de la récréation. Pourtant il est trop tôt pour mettre un terme à cette déchéance annoncée car beaucoup de bras cassés, de nombrilistes, d'infatués et d'handicapés de la vision, de vaniteux en attente de leur quart d'heure de célébrité (dixit A. Warhol ),  ne se sont pas encore soulagés dans l'urinoir collectif de leur posture intellectuelle.

Shootés à l'herbe de l'irréalisme, ces champions du verbe sont entraînés à donner du sens à leur impuissance. Ils essayent de justifier l'inanité de leur présence au pouvoir. Une présence toutefois nécessaire pour asséner le coup de grâce à la société encore trop ancrée dans l'habitude du laisser aller et laisser faire. 


Le chaos mettra fin à la dialectique spécieuse, à la prédominance de ces parfumeurs de l'esprit qui pérorent, braillant de l'inconséquence tous azimut pour flatter leur vanité. Marine Le Pen est une chance pour le renouveau. Elle sait mettre en scène son appétit pour la domination et le pouvoir hégémonique. Elle sait mentir, dissimuler, promettre et rassurer. Elle sait éluder les questions embarrassantes et glisser les réalités du moment sous le tapis de sa cuisine électorale. Sa mauvaise foi patente n'a d'égal que l'incurie de sa conception de la gouvernance. Elle n'est pas seule dans ce cas. Ses adversaires cultivent le même type de champignon hallucinogène. 



Avec le candidat Fillon, Rolls des batteries de cuisine, Benoît Hamon l'illusionniste K.O debout, entourés de Mélenchon, le tribun talentueux dispensant sa petite musique voluptueuse en accompagnement de la saga des lendemains qui chantent et Emmanuel Macron, l'ennemi à abattre, la politique française versus présidentielle, fait preuve d'une élasticité proche du porte-jarretelle. En fait c'est la saga du temps perdu. Les cinq candidats ont des propositions dont certaines pourraient faire l'objet d'un consensus. Pourquoi ne pas l'admettre et en discuter autour d'une table pour essayer d'en dégager des avantages en faveur de la nation et de sa population. Pourquoi toujours  opposer, diviser au lieu d'unir. Est ce que le manque de maturité politique est telle que cela s'avère impossible.


L'Altruisme semble, en tous les cas être un gros mot et une tare dans ce domaine. En attendant l'homme providentiel, De Gaulle en 1939 était un illustre inconnu, il faut continuer à administrer l'incommensurable volatilité de la réflexion humaine. Continuer à brûler ce qui a été adoré et combattre ce qui a valorisé la société le temps d'une l'illusion. Hurler avec les loups, mordre la main tendue et trahir sa parole, tout en prorogeant le temps de la jalousie, de l'envie, les deux mamelles de la concussion. Faire la guerre en pleurant la paix et tuer pour exorciser la vie. Pas facile d'harmoniser ces contradictions sans être au bénéfice d'une adhésion populaire, même temporaire.

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RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...