Quand je rencontre une femme, que je me berce dans son regard en m’accrochant à ses lèvres et à son sourire, je mesure à quel point la solitude fait partie de mon univers.
Elle suggère l’image d’une galaxie que j’aimerais habiter mais entre son monde et le mien, il y a la féconde matrice, domicile des souffrances et des naissances des spiritualités nobiliaires . Le spirituel qui divise et sépare, qui fait don de sa lumière et obscurcit la vie.
L’attirance éprouvée est la somme de sentiments contradictoires. Il y a un élan vers le tendre et la soif de connaissance, vers la proie par nécessité d'assouvir et vers le besoin dispensateur de protection.
Il y a également un désir de reconnaissance. Etre compris et approuvé par celle qui observe.
Quand une peau se met à vivre contre une autre, qu'elle s'approprie son grain et fait sienne son parfum. Quand les battements du coeur se transmettent à travers l'épiderme et s'unissent dans une même chaleur, apaisant les angoisses de la rencontre – alors oui, il peut y avoir osmose.
L'expression de l'un se mire dans l'oeil de l'autre. Deux iris se confondent et tendent vers un même orgasme. L'orgasme des angoisses du coeur et du tumulte des esprits. C'est l'amour qui prend possession de deux solitudes afin de les unir dans l'apesanteur et le bien être du vide.
Oui – l'errement de deux souffrances se voulant galaxie unique, se cherchant au delà de l'infini en tendant les mains vers la lumière dans l'espoir d'un apaisement. Un apaisement qui ne viendra pas car réservé aux seules divinités.
Dire que je croyais que tout avait été dit....et là, rien que des images inédites, des mots plein de musique...de la poésie. Comme une femme.
RépondreSupprimerDesanges