Le fameux leitmotiv: «Plus jamais cela » ne fut qu'une formule facile dans le but de dégager sa responsabilité. Ce ne furent que des mots à tout faire pour donner une consistance plus morale aux distributions de petits fours et aux flûtes de Champagne offerts lors des commémorations officielles.
Les cohortes de salafistes, barbares sanguinaires sortis tout droit du moyen âge, ignorants pour beaucoup d’entre eux, prennent prétexte du coran pour assouvir leur soif de pouvoir. Ils tuent, martyrisent, pillent et brûlent ce qu'ils sont incapables d'obtenir par le droit. Ce ne sont que des assassins mentalement déficients.
Que deviennent les indiens d’Amérique, les tribus d’Amazonie qui n'ont que la forêt et le fleuve amazone pour subsister? Les intérêts de quelques grands groupes industriels pillent leurs territoires au nom de la finance, à la recherche de pétrole, de gaz et d'or, déboisant les forêts, polluant le fleuve, rendant ainsi la pêche impropre à la consommation.
Aujourd'hui nous vivons un retour de manivelle. Le « Tiers monde » s’invite à notre table et présente sa facture. Depuis peu nous apprenons à nous défendre contre l'invasion des adeptes de l'illusoire désir de partager notre bien-être acheté à crédit. Nous nous endettons de plus en plus pour vivre sereinement la fin d'une époque, aidés en cela par des gouvernants avançant avec la canne blanche du non voyant.
Le laisser faire, le laisser aller, en refusant d’appliquer les lois par pur calcul électoraliste équivaut à mettre en danger l'existence de nos concitoyens. Nos dirigeants portent une lourde responsabilité quant à la dégradation du climat provoquée par leur indolence.
Sauvegarder leurs prérogatives afin de se maintenir au pouvoir, risquant ainsi de créer des désordres publiques n'est pas une attitude responsable. Ne soyons pas étonnés de constater l'aversion toujours plus importante du contribuable envers le personnel politique.
Les couards qui nous gouvernent sont, depuis belle lurette, dépourvus de tous sens éthique et moral. Leur courage politique n'est plus à l'ordre du jour.
Les fonctionnaires européens œuvrant dans la capitale belge, font de Bruxelles leur terrain de jeu de prédilection. Pieds bots de l'information, techniciens avertis à l'éthique de clan solidement ancrés dans leurs bulles et bien loin des préoccupations de ceux qui les nourrissent à coups de milliards. Ils s'illustrent au quotidien par une farouche volonté de préserver leurs rentes. Habiles coupeurs de cheveux en quatre, à l'aise dans l'inutile, ils témoignent d'un enthousiasme délirant envers les lobbys de toutes sortes...un pourboire est toujours bon à prendre !
Trop de chefs et chefaillons mettent leur ego au service du pouvoir, se servant avant de servir. Comment expliquer et faire comprendre que seule l'unité crée la force. Comment faire admettre que bien des fonctionnaires à hautes responsabilités ne sont pas à leur place là où ils opèrent. Comment expliquer et persuader une majorité de citoyens que seule l'unité Européenne pourra assurer son avenir à long terme.
Des doublons coûteux, des travaux inutiles, des organisations caduques, un clientélisme absurde et de la corruption à tous les étages, finissent par démobiliser citoyens et entreprises. Les instances gouvernementales s'acquittent si bien de leurs tâches que la plupart des pays de notre continent se détournent de l'union. Les visionnaires que furent Schumann et Monnet doivent se retourner dans leurs tombes
L’Europe est riche et dispose d'atouts phénoménaux ! Notre richesse, notre savoir, notre expérience et notre histoire détiennent les clés de notre mieux-être. Pour l'instant nous marchons en ordre dispersé faute de disposer de vrais politiques. Seule l'union des états avec un réel pouvoir économique et politique peut, à terme, devenir une force de combat. Le monde s'érige sous nos yeux en quatre zones d'influences à savoir : l'Asie, l'Amérique du nord et du sud, l'Afrique et l'Europe. L'Europe émiettée où chaque protagoniste se la joue perso est à peine audible. L'Afrique en construction se trouve dans la ligne de mire de la Chine, de l'Inde et dans une moindre mesure des autres pays de la zone pacifique. L'Afrique et l'Australie représentent, par la richesse de leurs sous-sols, de véritables greniers à matières premières convoités par tous. En prenant la hauteur nécessaire pour embrasser d'un rapide coup d’œil l'ensemble de nos continents, nous remarquons à quel point notre monde se transforme, se reconstruit et se regroupe en fonction de ses affinités géostratégiques et politiques. Il ne s'agit pas de jeux mais de survie.
L'Intérêt des États Unis ne se trouve plus en Europe ou au moyen orient. Le centre des opérations se déplace et se développe à grande vitesse en direction de l'Extrême Orient.
L’avènement de l’indépendance prochaine de l'Amérique envers son énergie ne fait qu'accélérer le mouvement. Qui plus est, dans une décennie ou deux, notre parapluie protecteur, « l'Otan » perdra sa raison d’être et notre continent aux voix discordantes perdra ses quelques pouvoirs de défense. Ils seront vingt-sept ou vingt-huit seuls face au terrorisme et au poids toujours grandissant, du commerce, de la finance et de l’industrie mondialisés.
Pendant ce temps, une importante partie de responsables politiques de notre planète montent aux barricades, entament leurs mues et préparent la prochaine guerre économique et industrielle. Il s'agit bien d'une guerre, d'une place à prendre et à défendre.
RépondreSupprimer@l’auteur.
Très bon billet.
« Pendant ce temps, une importante partie de responsables politiques de notre planète montent aux barricades, entament leurs mues et préparent la prochaine guerre économique et industrielle. Il s’agit bien d’une guerre, d’une place à prendre et à défendre. »
...A ceci près que la guerre est déjà commencée, sur tous les fronts, avec une nouvelle dimension du pillage économique du dernier continent devenu une proie sans défense et bien consentante (cf. la photo très explicite du dirigeant soudanais Salva Kiir, président du Sud Soudan, offrant un toast pétrolier à un protecteur Chinois), et une neutralisation de l’Europe sur tous les plans : économique, financier, militaire (à preuve la sujétion sur fond d’espionnage gigantesque de la part d’un faux allié « Ami Américain » pour lequel le monde entier est une chasse gardée).
@l’auteur :
RépondreSupprimerBravo pour votre site, réellement superbe !
http://www.homeofnomadspirit.net/
Les visionnaires que furent Schumann et Monnet doivent se retourner dans leurs tombes ?
RépondreSupprimerhttp://www.voltairenet.org/local/ca...
L’Allemagne et l’Europe des ethnies
par Pierre Hillard
L’avenir de l’Europe est une « passion » qui anime de nombreux dirigeants politiques. Il est vrai que les pays européens présentent des points communs, des références culturelles, permettant dde se reconnaître de nombreuses affinités avec un Polonais, un Suédois ou un Roumain. Malgré ce « caractère familial », l’Europe s’est déchirée en guerres fratricides. Ces dernières ont causé des ravages énormes au point que, depuis longtemps, de nombreux penseurs ont estimé qu’il fallait se hausser au-delà des différences afin d’unir la famille européenne et mettre ainsi un terme définitif aux dissensions. Les projets d’unité sont nombreux et certains même remontent à Philippe le Bel. Au XIXè siècle, Victor Hugo faisait sourire ses contemporains lorsqu’il évoquait les « États-Unis d’Europe ». Malgré le scepticisme de l’époque, l’idée de rassembler le continent en un bloc n’a jamais disparu. D’une certaine manière, ce sont deux guerres mondiales qui vont donner du lustre à la pensée européenne. En effet, cette « guerre de Trente ans » (1914-1918) a souligné la folie suicidaire des Européens au point que l’on a même parlé de « guerre civile » européenne. La Shoah a été en quelque sorte la quintessence de cette folie. Fort de ce passé douloureux, les différents hommes politiques européens comme Robert Schumann, Alcide de Gasperi ou encore Konrad Adenauer, ont décidé d’unir véritablement leurs forces afin de créer une entité politique européenne. La fondation du Conseil de l’Europe en 1949, le lancement du Traité de Rome en 1957 et la création de nombreux instituts européens comme le CPLRE (le Congrès des Pouvoirs Locaux et Régionaux d’Europe), l’ARE (l’Assemblée des Régions d’Europe) ou l’ARFE (l’Assemblée des Régions Frontalières Européennes) ont doté notre continent d’une solide armature politique. En ce début de XXIè siècle, il est désormais possible de dresser un bilan véritable de cette Europe politique qui doit normalement être dotée d’une constitution en 2004.
Cependant, l’enthousiasme que soulève l’idée d’une Europe unie doit être largement tempéré. En effet, on constate de multiples déficiences en particulier dans le domaine démocratique. De nombreuses mesures sont mises en place sans consultation populaire. L’expérience de l’histoire montre aussi que peu de choses sont rarement gratuites. Le révolutionnaire Saint-Just disait avec raison que « l’on ne règne pas innocemment ». C’est pourquoi, il est bon de connaître l’arrière-cour de la construction européenne et donc de pouvoir reconstituer, à partir de documents officiels, l’ensemble du puzzle. -
Ce remaniement complet de l’Europe est déjà bien amorcé. En effet, un parti politique européen travaillant en liaison avec les Verts : le Parti Démocratique des Peuples d’Europe - Alliance Libre Européenne (PDPE - ALE) a élaboré en 1997 une carte de l’Union européenne sur des critères ethniques. Réunissant divers mouvements autonomistes et travaillant en liaison directe avec des instituts soutenus par l’Allemagne comme l’UFCE ou encore l’ECMI (European Center for Minorities Issues, siège à Flensburg), ce groupe siégeant au Parlement européen diffuse des concepts qui favorisent l’éclatement des Etats-nations et l’émergence d’une Europe tribale source de conflits infinis. La carte ci-jointe en est une parfaite illustration. D’une certaine manière, nous avons maintenant les éléments généraux qui permettent de nous faire une idée de ce qui nous attend.
http://www.voltairenet.org/article7...