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PARLONS EN

D'aussi loin que nous remontons dans l’arborescence de l'histoire, depuis les premières civilisations connues, l'homme a été incapable de vivre sans combattre des ennemis réels ou supposés.  La guerre a toujours été considérée comme seule option, comme seule réponse à ses différents ou sa soif de pouvoir. Tuer et être tué, belle épitaphe pour une gloire éphémère. L'agressivité a constamment  raison de la diplomatie. Ainsi va l'homme, plus particulièrement celui qui s'investit dans l'imaginaire des missions divines. Les peuples, malléables à souhait, subissent et payent l'addition des rêves de grandeur de quelque orgueilleux qui ont et continuent à jalonner l'histoire. Le pouvoir, sans une certaine dose de sagesse, de clairvoyance et d'équité est voué à l'échec et risque à terme de se transformer en dictature.  


Il n'y a, hélas, qu'un faible pourcentage d'hommes qui méritent respect et admiration. L'humanité, dans sa majorité, ne peut être que décevante. Le faux s'insinue dans le vrai, le mensonge s'érige en vérité, la compassion joue à saute mouton avec l'intérêt et l'hypocrisie se coiffe du masque de la vertu. La société excelle à fréquenter églises, mosquées ou temples, bibles et coran dans une main et le poids du mépris dans l'autre. L'homme se complaît davantage dans le gadget, dans l’éphémère et se roule dans le sordide comme le cochon dans sa fange. Sa seule préoccupation n'est que sa course au virtuel ou dernier espoir permettant, peut-être, de mettre fin à la solitude de l'aspirant au bonheur. De guerres en révolutions, les habitants de la planète s'infligent des blessures à la limite du guérissable. La destruction d’œuvres d'art, les famines et la mort dues à une poignée d'irréductibles de la finance et du pouvoir absolu, finiront par avoir raison de l'homme. Il serait temps de porter le regard sur ce que les lendemains nous préparent et de réaliser à quel point nous sommes manipulés. Tout s'inscrit dans le faux !  Le verbe halluciné interdisant toute contradiction sous peine d'une mise à l'index. Nous sommes devenus les otages d'une oligarchie organisée, structurée et nous continuons à faire profil bas. Les politiques vitupèrent, se lancent dans des diatribes au service du sacrificiel, faisant de nous les nouveaux esclaves du XXI siècle. De droite, du centre ou de gauche, la dissimulation est un phénomène exponentiel et le mensonge se pratique à l'échelle industrielle. 

Aveuglés par une arrogance à toute épreuve, les forts en thème de la politique galvaudent le mot « démocratie » avec une étonnante facilité. Le ramassis de gueux que nous sommes n'a que ce qu'il mérite. Le pouvoir, celui qui organise les tempêtes, empilent les cadavres et distribuent avec un grand savoir-faire toutes les famines, soulèvements et misères nous prennent de vitesse. Il nous fait comprendre que nous ne sommes que des incapables à mâter, des envieux à punir et des hypocrites à convertir à la docilité. Les médias pour survivre, sont également à la solde du capital et enfourchent le diktat de la finance. Ils ont intégrés le savoir faire des oligarchies et se professionnalisent dans le mensonge. 

Donneurs de leçons ils s'agitent comme des petits diables dans le bénitier du pouvoir  et n'impriment pas sans le « feu vert » de la hiérarchie qui tire les ficelles. Ils soumettent le monde aux pires exactions et abrègent la vie de millions de démunis au profit de leur politique du pire. Quant aux hommes d'état responsables, mis à part les quelques exceptions qui  sont à compter sur les cinq doigts de la main, ce ne sont que des aboyeurs grotesques, imbus d'eux mêmes et de leur pouvoir virtuel.  

Dès qu'un homme se lève, se met debout et décide d'entraver le chemin des pouvoirs occultes, tels que la CIA et ses affidés, il est pourchassé et risque la prison à vie dans nos démocratie si acclamées. Assange, Snowden et quelques autres, connaissant les risques encourus, eurent pourtant le courage de dénoncer les manipulations que subirent certains pays et que subit à journée faite une grande partie de la population sur tous les continents Tout cela dans une indifférence quasi générale. L'Occident se meurt. L'éthique cède la place au fugace et se fourvoie dans l'absurde. C'est un retour au temps de la Rome antique et des jeux de cirque. Une époque bénie des dieux, où la distraction du quidam alléché par les luttes sanguinaires entre des gladiateurs et de vrais fauves laissa le champ libre aux édiles d'agir à leur guise. 

Faire ses choux gras des arènes fut une excellente vision politique. L'informatique et ses jeux dits d'adresse remplacent avantageusement les fauves du cirque romain et favorisent l'abrutissement du spectateur joueur. Une méthode qui permet d'anesthésier en toute impunité l'inféodé aux images d'une vidéo guerrière où tout le monde apprend à tuer tout le monde. Le temps de la réflexion devient un luxe hors de portée du commun des mortels. Aussi la société où le marketing règne en maître absolu sait elle comment s'y prendre pour appâter le chaland afin qu'il continue à dépenser au-dessus de ses moyens pour ne pas entailler la laisse qu'il porte autour du cou.

LE POLITIQUE AU COIN DU FEU

En soi une maladie mentale n'est pas grave. Les meilleures familles ont parfois des rebibes qui répondent à des aléas de cet d'ordre. Se prendre pour Napoléon, multiplier les petits pains ou voir le monde à l'envers, n'interdit pas d'apprécier les babas au rhum ou les éclairs au chocolat. Aider un esprit en mal de raison est un devoir, mais de là à confier les rênes du pouvoir à un sujet frappé par une déficience intellectuelle il y a une marge qu'il faudrait éviter de franchir. L'ami Trump semble être le candidat idéal permettant d'illustrer cette aberration du cerveau Au règne du virtuel les incapables sont rois. Les exemples sont hélas légion, ce qui n'augure rien de bon pour l'avenir de ce monde dirigé par une pléiade d'oligarques qui se remplissent les poches au détriment des pauvres et de la classe moyenne.  Cette déficience intellectuelle opère à rebours du bon sens et fini par peser sur les relations internationales qui de toute évidence ne sont déjà pas au beau fixe. 


Comme d'habitude la concussion et les conflits d'intérêts se vivent au grand jour avec la complicité de la haute finance. L'éthique en berne, le savoir faire monopolisé par les privilèges des grandes écoles et voilà le chemin qui s'ouvre aux futures compromissions élevées au rang d'élites.  Il n'y a plus qu'à stimuler avec cynisme théories et actions inutiles, voire pernicieuses, aux nations qui n'en demande pas tant. Les eunuques aux affaires, ces parangons de la carabistouille, une main sur le cœur, l'autre dans la poche du contribuable, audibles en période d'élection sont de la dynamite  pour l'avenir de la nation. Ils cumulent tous les avatars de la déchéance. Une véritable mise à feu de démagogies de bazar à l'attention d'une population excédée et fatiguée des rengaines habituelles. La montée des extrêmes rendue possible par la démission de nos pieds nickelés refusant obstinément d'abandonner langue de bois, fausses promesses et explications du monde dans lequel nous vivons. Faute peut-être de ne rien y comprendre eux-mêmes. Dans ce cas ils n'ont aucun droit aux fonctions qu'ils squattent. L'Incompétence généralisée et les concerts de casseroles semblent êtres, à l'image du psychopathe Trump, les passes-droits ou clés d'accès aux plus hautes fonctions.


La classe politique, désorientée, en pleine confusion, irresponsable, se parle à elle-même au lieu de s'adresser au peuple et peine, arrogance suprême, à remettre ses théories en question. Les besogneux du pouvoir, avec cynisme et persévérance, ne manquent aucune occasion de mettre à nu leur sens de l'inutile. A l'image de ces quelques entités qui à elles seules détiennent la moitié du PIB mondial, les  bras cassés de la politique sont, eux aussi, une petite minorité à tenir les populations en otage. Ils vivent le prurit du pouvoir comme un enfant sa scarlatine, à cette différence prêt que l'enfant en guérit. Quand on voit le Châtelain de la Sarthe enfouir la morale dans la poubelle des élections présidentielles, le commun des mortels vacille de stupéfaction. Les exemples se suivent et se ressemblent, De Marine le Pen aux Balkanys – la déontologie est en deuil et appelle à la défiance. Ces as de la combine et du démérite, de l'à peu près, des discours tronqués, aux contradictions multiples et parfois désavoués par leurs pairs, continuent sans  vergogne à alimenter leur prurit.  Le monde se délite, part en quenouille à la grande satisfaction d'un nombre croissant de dictateurs en voie d'éclosion. 


Les sociétés civiles, abruties par l'éloquente dialectique de quelques fanfarons du verbe ne perçoivent pas les dangers qui se profilent. Ils ne réalisent pas que le soleil risque demain d'enflammer les désastres. L'homme croît sans cesse  dans l'absurdité de sa condition, véhiculant sa bêtise vers l'infini ne retenant aucune leçon. A croire que l'homme cultive ses malheurs et ses désespoirs comme un but d'existence à vivre collectivement.  A force d'accepter avec crédulité le règne des Pinocchio promettant des lendemains qui chantent et qui souvent se substituent aux responsabilités du citoyen, en guise de faveur en vue de prochaines élections, l'homme en perd ses défenses et sa combativité contre l'adversité. Nous rendre dépendant pour mieux nous asservir, entraver l'action individuelle, multiplier les chicanes décourage  toute initiative et amène le quidam à une docilité voulue et irréversible. L'homme n'est pas un business plan, ni une équation à materner jusqu’à ce que mort s'en suive. Il devrait pouvoir être l'aventurier de sa propre existence.

Autre problème de taille, la confusion qui s'inscrit dans l'ADN de la géostratégie mondiale. Le continent contrarié puis dispersé, inaudible et tirant à hue et à dia, sans programmes ni perspectives , démotivé et à bout de souffle est dans l'incapacité de construire un projet. De querelles de clocher en égoïsmes nationaux, les crises de jalousie du personnel et la masse dolente des « y a qu'à »  permettent à des petits chefs néo-nazi d'émerger pour régler le sort de l'Europe...sans intervention divine. Des pays qui n'ont rien à  faire dans la communauté se permettent de prendre des décisions unilatérales sans que Bruxelles n'intervienne. C'est un vrai bordel trois étoiles. La solidarité est également aux abonnés absent. Il est scandaleux que des pays comme la Grèce et l'Italie pour ne parler que d'eux soient seuls à faire face à l’immigration. 


Avec des aides a minima et qu'ils se débrouillent ??? Comme toujours c'est l'incrédule, l’ahuri, le bien pensant et le « faux » protecteur qui rafle la mise.  C'est un bis repetita des années trente. Et pendant ce temps le politique réfléchit à comment sauver ses billes. Il semble que L'Europe  entame sa marche vers le chaos. Encore un peu, quelques pieds nickelés de plus et le sort sera scellé... et mérité. Il y a un temps pour tout. Celui du déclin  et celui de la conquête, principalement attribuée à l'émergence de nos puissants voisins. La Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique étendent leurs influences et placent leurs pions grignotant petit à petit les espaces qui ont fait la force du continent. La déchéance annoncée était prévisible.

La question est de savoir comment nous allons finir.  Subirons nous une révolution interne à cause des injustices sociales et la corruption ? Ou seront nous asphyxiés par la puissance des nouveaux intervenants en voie de formation ? 

GUERRES

Corruption
Les affrontements meurtriers sont souvent le fait de petits potentats en mal de pouvoir. Ils peuvent compter sur la rapacité des industriels de l’armement et la cupidité des financiers, toujours à la recherche d’un parfum de plus-values à prélever sans complexes sur l'impôt du contribuable.  Les guerres sont, comme on s'en doute, gratuites pour ceux qui les déclarent et coûteuses pour les populations qui les financent et les subissent. En fait pour eux c’est la double peine car non seulement ils financent les conflits mais également la reconstruction des pays anéantis. Les conflits, jeux de prédilection du nanti sont des sources de catastrophes entre les  mains d'un d’esprit dogmatique et intellectuellement limité...à la recherche de son Graal de pacotille. Ce ne sont que dangereux fanatiques aux ambitions mortifères, non dénués, parfois, d'un talent oratoire. Ils savent comment toucher et entraîner les mécontents, les frustrés, les  fragiles ou victimes d’ambitions refoulées vers un destin redoutable. Ceux-ci découvrent un maître à suivre pour renaître à eux-mêmes. Chaque guerre est une perversion, une mystification nourrie de propagande sournoise et de harangues pseudo patriotiques pour justifier invasions et conquêtes de territoires, promulgués « ennemis » de la patrie.

Une déviance au service du capital, une névrose du pouvoir, une pompe à finance pourvoyeuse de misère se propageant comme un fléau à travers les rangs des plus démunis. Les gouvernements, paresse intellectuelle oblige, par lâcheté institutionnelle souvent, sont coupables et responsables au même titre que les instigateurs des conflits. Rester confinés dans un confort relatif n’est que reculer pour mieux sauter. 

Aussi loin que nous remontons l'homme convoite les biens de ses semblables, déclarant ennemis ses congénères, afin de donner du sens à ses rapines, ses  viols et assassinats. A croire que la violence soit inscrite dans son ADN - et de fait, le condamne à une fatalité destructive. Cet atavisme, hélas, se construit dès le berceau. On lui apprend...à épouser la pensée parentale, à détester ce qu'ils détestent, à se confronter à l'histoire enseignée par ceux qui ne l'ont pas vécue. Puis on enseigne comment transformer une conquête en guerre juste et comment inculquer notre vérité, l'unique et l'universelle, aux vaincus. L'Histoire, celle que nous écrivons pour nous disculper et qui permet de changer un champ de bataille en chef d’œuvre pictural, distribuant l'héroïsme du survivant comme un passeport pour l'avenir des générations à venir. Dès l'enfance les filles ont droit à leur poupée et les garçons à leur panoplie du parfait petit guerrier. Du revolver et chapeau de cow-boy aux monstres galactiques à l’armement sophistiqué, tout concours à créer un climat agressif. Une grande partie de l’éducation n’est qu’un hymne à la mort. La guerre ne peut-être qu'une manifestation d'impuissance cherchant une compensation. Un  langage pauvre au vocabulaire inadéquat ou la peur de ne pas être à la hauteur de ses « adversaires », sont autant d'éléments qui  peuvent provoquer des  malentendus et blessures d'ego insurmontables.

Et de malentendus en blessures, la mort s’imprègne dans la chaire des populations...pour rien. Le capital triomphe et les caciques du business encaissent les dividendes de la mort  sur le dos des infortunés. Ce sont rarement ceux qui planifient les conflits, ni, par exemple, les bourreaux qui ont ordonnés en toute conscience la dispersion de l'Agent orange de Monsanto sur le Vietnam, qui règlent la note. Non, l'addition est toujours pour ceux qui ont le culot de survivre. Des cadavres par milliers pour satisfaire une soif de pouvoir. Nulle regret, puisque sans cesse on remet le couvert! Afghanistan, Irak, Libye, ainsi que les pays pouvant avoir un intérêt stratégique quelconque pour les puissances dominantes et jugés faciles à conquérir, risquent d'êtres exposés à la violence. Peu importe la haine suscitée.

Des provocations à répétition multiplient les foyers insurrectionnels, engendrent révoltes et guérillas, avec comme résultat une surenchère dans les malheurs au détriment des  populations exsangues. De bombardements en sabotages, de vengeance en représailles, il n'y a, hormis la haute finance et les industriels de l'armement, que des perdants. Par manque de réflexion et d'une méconnaissance historique, nous créons la guérilla qui nous combattra durant des décennies, car à force de jouer aux imbéciles et de mettre le mot  « diplomatie » au service de fonctionnaires incapables d'en comprendre le sens, nous construisons nos ennemis de toutes pièces. L'occident belliqueux n'a de cesse de scier la branche sur laquelle il est assis. Guerres de religions ou annexion de territoires pour des raisons mercantiles,  elles ne sèment que misères et désolation. Le goupillon d'une main, le fusil à portée de l'autre, la terreur, dès lors s'abat sur l'habitant des terres conquises avec la bénédiction du clergé.  Des Aborigènes qui ont faillis disparaître, aux massacres d'Indiens. D'une élimination programmée des peuples d'Amérique aux guerres napoléoniennes, sans parler de toutes les autres - les puissants du moment  n'ont jamais lésiné à délivrer des blancs-seings autorisant des « massacres » à la gloire des nations. Les églises furent de parfaits instruments, utiles voire nécessaires à l'inféodation de tribus et ethnies récalcitrantes, dont on convoitait les terres. Les richesses, la plupart du temps, ne furent construites que sur l'élimination des gêneurs, soit des populations qui ne demandaient qu'à vivre en paix ou du moins sur leurs terres ancestrales. 

Apprendre de nos errements, réinventer le système politique et refonder de nouvelles bases pour une société plus juste, plus équitable, serait un début de solution. Il est  certain que si nous ne modifions pas nos comportements, que les politiques et financiers continuent à abuser de leurs prérogatives au détriment des citoyens, ces derniers, dos au mur, finiront par exiger leurs dus par la force et la terreur. Ce serait la porte ouverte sur une guerre civile, impitoyable et généralisée. La gestion indicible d'une planète accaparée par une bande de politiciens vérolés, pieds et poings liée à la mafia de la finance, frise l'absurde et l'inconscience. La situation actuelle, noyée dans un tourbillon d'orages, n'attend que l'éclair qui mettra le feu à la planète.



NB : De 1962 à 1971, on estime que 80 millions de litres de défoliant ont été déversés sur 3.3 millions d’hectares de forêtde 300 villages ont été contaminés et 60% des défoliants utilisés étaient de l’Agent Orange, représentant l’équivalent de quatre cents kilos de dioxine pure . Or, selon une études de l’université Columbia (New York) publiée 2003, la dissolution de 80 grammes de dioxine dans un réseau d’eau potable pourrait éliminer une ville de 8 millions d’habitants… (Wikipédia)

RENOUVEAU

Nouvel an ! Le temps de la frénésie, des derniers achats et des projets culinaires. Le temps où tout fait ventre, où la bouffe s’associé aux bonnes résolutions. Le passage obligeant la frustration de s’ouvrir à l’envie et le regret à l’espoir. L’hypocrisie permanente des petits souhaits à enjoliver l’avenir. Les religions continuent à exercer leur fonds de commerce et tempèrent à peine les sempiternels ravages commis au nom du Dieu unique. La course aux faux besoins, aux amis virtuels et objets inutiles. La ronde des présents pour motiver la reconnaissance et susciter un sentiment d’appartenance, de proximité avec l’autre et rompre ainsi le cercle des solitudes. L’homme abandonné, ignorant l’ami qu’il nourrit en son sein. Spectre noyé dans le vacarme du quotidien et vêtu de néons à la lumière blafarde, il participe aux danses éphémères de l’illusoire sur la crête séparant les abîmes du vide et de l’insignifiance. 

La société où l’avoir n’est qu’une possession supplémentaire versé sur le tas de l’inutile, où les étrennes à peine déballées et sitôt revendus, sont accompagnés de vœux qui ne servent que l'espérance d'une aube rassurante aux promesses de bonheur acheté à crédit. La peur mêlée d'indifférence, le regard aveugle à l'avenir. Des repères perdus dans le chaos du non-sens. L’horizon des possibles s'éloigne à mesure que grandissent les angoisses du vide. Ils parlent, prononcent des phrases sans contenus pour rassurer les imbéciles en attente de solutions. Une cacophonie de l’intransigeance où les égoïsmes se mesurent à l'incompréhension de l'autre. La planète traverse une très mauvaise passe qui pourrait correspondre à l’effondrement de notre civilisation. Plus de sept milliards d'individus peuplent nos cinq continents. Cinq cents multinationales se  sont emparées de cinquante-deux pour cent des richesses de notre planète, laissant un grand nombre d'indigents au bord de la route. Une misère programmée dans le but non avoué de favoriser la docilité d'une main-d’œuvre corvéable et bon marché. 


Un maigre salaire remplace le fouet de l'esclavage des sévices utiles du temps des barbares. Une poignée de politiques au service de la finance, accompagnés d’une tribu de religieux,  scellent le sort d'une multitude de hères en déshérence. 

Un noyau restreint de cyniques entament les grandes manœuvres politico religieuses pour le pouvoir et la possession des biens de notre planète. Les faits sont avérés et ces entreprises à caractère pseudo spirituelle élaborent leur fortune en puisant avoirs et pouvoir dans la poche du pénitent qui, a l’écoute des chants du livre et bercé par une liturgie parfumé à l’encens, s'achète les indulgences, gages de paradis. La bonne parole permet de rendre tolérable l’intolérable et nous enjoint à considérer la souffrance comme un rachat de pêchés. Une bourgeoisie de la bonne parole, porteuse du dogme et souvent avide de pouvoir, prompte à condamner le chemin non conforme aux livre, interdisant toute recherche personnelle.

Le contribuable, cet homme de peine au service de quelques « happy few » aura droit aux discours, aux promesses sans lendemains et à l’espoir d’une aube joyeuse. Promesses sans conséquences qui permettent aux politiques de s’affranchir du temps entre deux élections. Le contribuable, ce bâtard sans mémoire situé entre deux extrêmes, finance les guerres que se déclarent les gouvernements, ainsi que la reconstruction des pays dévastés par ces dernières. En outre il a le privilège de mourir au champ d'honneur pour sauvegarder les intérêts de ceux qui encaissent les dividendes générés par les conflits. Une médaille posthume habillera la victime du cynisme ambiant. L’opulence démesurée pour une poignée de spéculateurs, la misère crasse pour un nombre croissant de déshérités, victimes de l’avidité et de la corruption. Guerres, révoltes et saccages…une suite d’escroqueries sous forme de paquets cadeaux livrés franco de port à l’humanité. Politiciens asservis aux lois de la finance. Quel sort pour la nouvelle année ? Une répétition de la précédente…avec sa cohorte de mots, d’intentions, de promesses et de projets inutiles ou un « remake » des années quarante ? 

Tous les ingrédients en faveur d’une catastrophe sont réunis. Bulles économiques et son cortège de faillites annoncée, soulèvements, révoltes, guerres, famines, corruption et incompétences généralisées ne demandent qu’à éclater au grand jour. Aucune instance ne dispose des armes capables d’endiguer une telle déferlante. Les bonnes volontés, il y en a, ne suffiront probablement pas à freiner les velléités suicidaires d’une bande d’illuminés qui tiennent nos sociétés en otage. Des gouvernements incompétents, des politiciens achetés et des spéculateurs inconscients, conduisent notre civilisation au désastre. Que pourrions-nous souhaiter pour cette nouvelle année si ce n’est la démission collective de tous les imbéciles qui nous gouvernent. Donner des voix à l’intelligence et découvrir ce qui nous unis plutôt que de guerroyer pour s’approprier les biens d’autrui. Savoir vivre ce que nous sommes. 

Ce ne sont là que des souhaits à court terme, disons valables du premier au quinze janvier, avant que les mauvaises habitudes ne reprennent le dessus et nous rapprochent de l’inéluctable échéance...

DECEPTION

Manifestation Anti-Charlie Hebdo
Quelle déception ..! A peine s'estompe le bruit de l'attentat que déjà le gros  des inutiles de la politique reprennent du service actif. Les maîtres ès nullité au courage ne dépassant guère le trait de stylo, nantis d'une vision atrophiée et dopés par l'ambition, reprennent leurs droits. Sans une once de pudeur, de grandes phrases en petites actions, le danger immédiat étant sorti de scène, ils relancent leurs carrières. L’addiction au pouvoir et l'inextinguible besoin d'accéder aux prérogatives morales et matérielles que peut offrir la politique, le plaisir d'être courtisé par le humble en lui confisquant la lumière tout en goûtant aux multiples avantages et assurances de toutes sortes, sont autant d'obstacles freinant une sincère compassion envers la population.

 A moins qu'une éventuelle compassion ne serve un dessein bien défini garantissant une plus-value politique. Le self service à portée de mains permettant de séparer l'incidence de l'ego  politique, de l'impuissance des sans voix. Le peuple a le temps de voir venir à l'encontre du politique pressé d’asseoir solidement les éléments constituants de son avenir. 

Les populations prises en otages ne sont qu'une main-d’œuvre docile au service d'ambitions politiques. C'est un moyen peu contraignant pour donner corps aux desseins gouvernementaux sous des prétextes divers. Ils ne sont que  pions sur un échiquier géant, manipulés de main de maître par les tenants de la haute finance qui, à leur tour, manipulent les gouvernements en quête d'oboles. La corruption, les égoïsmes nationaux et le manque d’altruisme rendent cette situation pratiquement obligatoire.  Souvent l'homme en manque d'assurance s'invente des besoins pour conforter son sentiment d'exister et le rend, par conséquent, corruptible. Quand il s'agit de politiques, la déchéance est assuré à terme.

Corruption Bancaire
Cet état de choses ne peut qu'engendrer pessimisme, peur et angoisses. Le monde n'est plus qu'un gros village dont l'étendu désoriente. Des ethnies se prennent pour des pays et des pays se divisent en quartiers avec des velléités d'indépendance. Des guerres larvées qui ne disent leurs noms et des révoltes aux goûts de guerre, la confusion règne un peu partout. L'Histoire bégaye dans toutes les langues et se dilue dans un monde globalisé où chacun cherche à se démarquer de son voisin. Une géopolitique en effervescence redessine les contours post coloniaux, créant de facto  des nouvelles contrées. l'Avenir dira s'il s'agit de nouvelles frontières ou d'une occupation temporaire. 


Toujours est-il que l'image politique que le monde nous projette actuellement n'est guère rassurante. Des dirigeants gouvernementaux en désaccord, des foyers insurrectionnels un peu partout, guerres de religion, chômage de masse, corruption généralisée, pays en quasi cessation de paiement, misère grandissante, pollution de plus en plus étendue et aucune vision à terme pour tenter de remédier au chaos annoncé. Une totale apathie, une impression d'impuissance des instances dirigeantes ou une totale méconnaissance des enjeux en cours. Faut-il, comme d'habitude, l'avènement d'une catastrophe majeure pour qu'une prise de conscience ait lieu ?


PERSPECTIVES

Quelles priorités pour l'Europe ? Sa construction à n'en pas douter !

Pourtant faute d'en connaître les règles, la population  ignore souvent son fonctionnement. D’autre part  l’importance et les raisons que nous avons d’en faire partie échappent au plus grand nombre. L'Information circule mal ou est inexistante. Cela n’est pas surprenant puisque nos caciques tiennent à garder  haute main sur leur vision de l'Europe. Il s'agit de continuer à manipuler les populations en fonction des enjeux électoraux, de susciter des  craintes par ci ou des enthousiasmes par-là. Les  politiciens doivent se (re)mettre au travail en resituant la construction de l'Europe au centre de leurs préoccupations! Notre continent, que cela plaise ou non, représente l'alpha et l'oméga de notre avenir face aux bulldozers asiatiques et américains. 


Utopie?  Nous pouvions le considérer il y a une soixantaine années. Aujourd'hui nous avons le couteau sur la gorge et la construction européenne est devenue une obligation incontournable. Hormis quelques esprits chagrins n’ayant de l’histoire qu’une conception marginale et pour lesquels la notion de « prospective » est dénuée de sens, la plupart d’entre nous  est convaincue que l’Europe est notre seule issue.

Gardons à l’esprit que ce sont les pionniers qui ont dessinés le monde. Ce sont eux qui ont osés les risques. Ce sont eux qui ont ouverts les portes sur la plupart des découvertes et avancées de notre planète. C’est la somme de ces équations qui met la puissance entre les mains de ceux qui l'assument. Que voulons-nous ? Quels sacrifices, pour quels résultats ? Avant de vouloir donner corps à nos ambitions, nous devons avoir le courage de nous interroger sur nos aspirations. Évitons de nous faire souffler des suggestions par des politiciens nombrilistes. Redécouvrons le bon sens de nos aïeux et mettons-nous en route. L’avenir n’est pas un cadeau qui tombe du ciel, il n'est que la résultante  d'actions comportant peines et sacrifices. Une nouvelle ère est en train de naître sous nos yeux et comme tout accouchement, il ne se fait pas sans craintes, ni douleurs.

Le monde est en effervescence ! De nouvelles alliances  se mettent en place et  des pays sortent de leur coma. Le vieux lion britannique se reprend à rugir, l’Amérique s’ébroue, le Dragon Asiatique remet son savoir à jour. Le courage renaît un peu partout. Il n'y a que les « culs bordés de soie », paralysés par le manque d’audace et ne comptant que sur les autres qui s'étiolent et finiront par disparaître. Personne ne nie que la transformation politique et géostratégique soit d’une grande complexité ! Les changements en cours exigent de plus en plus de concertation. Car, à moins d’être devin, peu nombreux sont ceux qui pourraient parier en connaissance de cause sur notre avenir. 


Une chose est certaine, nous sommes obligés de nous unir pour pouvoir donner une réponse cohérente aux forces qui  s’accumulent devant nous. La réussite ou l’échec de la mondialisation dépendront de la maturité politique des hommes que les nations délégueront pour s’atteler à l’élaboration d’un tel projet.

Quant à la construction européenne, nous avons à notre disposition l’avis d’un des derniers grands visionnaires du vingtième siècle, le Général de Gaulle.  Il nous a proposé une nouvelle carte de l’Europe allant de l’Atlantique à l’Oural !* Que la Russie fasse partie intégrante de l’Europe ne fait aucun doute. Notre histoire commune, datant de plus de mille ans en témoigne. Non seulement nous sommes issus de la même philosophie religieuse, mais nos cultures n'ont cessé de s'enrichir mutuellement depuis le onzième siècle. L'Europe et la Russie partagent des fondamentaux et certaines pages d'histoire ont été écrites à quatre mains.
(Nous savons que les visionnaires n’ont pas la cote. On déteste habituellement ceux qui ont raison avant tout le monde.)

Dans les discours du Général il n’a jamais été question de la Turquie, pays musulman aux habitudes diamétralement opposées aux nôtres, où la laïcité, par exemple, est souvent remise en cause. D'ailleurs la Turquie n'est-elle pas plutôt tournée vers l'Asie centrale, aux influences Ottomanes, malgré la révolution Kémaliste.

L’Europe et la perspective d’un élargissement vers la Russie aurait également l'avantage de limiter notre dépendance énergétique au Moyen-Orient. L’Instabilité chaotique de cette partie du monde n’est qu’une source de problèmes. La somme des ethnies et religions diverses se combattant pour  le pouvoir suprême ne fait que croître.  La solution pour mettre fin à ce désordre se trouve entre les seules mains des belligérants de cette contrée.  C'est à eux et à eux seuls de mettre fin à leurs différends. Construire l'Europe, une Europe fédérale, c'est nous mettre à égalité avec les pouvoirs qui s'organisent autour de nous. Une œuvre commune qui donnerait sens au drapeau de l’union. Cela existe ailleurs ! 


Un petit pays, dont l’ego a depuis longtemps cédé la place au pragmatisme en témoigne tous les jours et nous montre un cheminement possible. En l'occurrence il s'agit de la Suisse!

GENEROSITE


Inégalités dans le monde ...
Que nous pouvons être ridicules, grotesques et vaniteux ! Faire la guerre pour conclure la paix et pleurer des larmes de crocodiles sur les misères dans le monde. Nous créons des institutions pour lutter contre la faim et récoltons des dons – dont, au passage, nous savons pertinemment que le plus souvent, ils ne parviennent pas à leurs destinataires- le tout sous une forêt de micros et de caméras à seule fin d’étaler notre générosité... 

L’occident aura dépouillé les populations d’une grande partie de leurs biens sur cette planète, ruinant l'existence de milliards d'hommes, de femmes et d’enfants. Souvent au nom de religions ou d’idéologies ethnocentristes, nous n’avons su que piller, martyriser et tuer.


Nous avons déboisé à tout va et sans vergogne la forêt  nourricière d'une multitude de peuples, expropriant à bras raccourcis pour nous approprier des sols et sous-sols riches en minerais de toute sorte. Aujourd’hui nous organisons un service après-vente pour, en réalité, maintenir ces pays spoliés dans le giron de l’occident, en se donnant l’illusion de se racheter une (bonne) conscience. La voracité de l'occident en matière d'enrichissement et de recherche de pouvoir, s'est élaborée et se perpétue sur le dos des autochtones éparpillés sur les cinq continents de notre planète. Ces derniers sont contraints de mendier les quelques miettes indispensables à leur survie, à ceux qui les ont chassés de leurs terres. Beaucoup de peuples vivant en autarcie dans leurs environnements respectifs, que nous considérions primitifs, se révèlent l'être beaucoup moins que nous le pensions. Ils vivent en étroite harmonie avec la nature, la respectant en ne prélevant que le stricte nécessaire à leur consommation du moment et laissent le temps à la nature de se régénérer. Ils représentent dans beaucoup de domaines l’équilibre du présent.

Par contre nous, les bâtisseurs de cathédrales, hissant notre arrogance à la hauteur des flèches de clochers d’églises, nous avons mis, par notre suffisance et par notre vanité, la planète en coupe réglée.

Inégalités en Afrique du sud
Nous empruntions la parole des dieux pour exterminer sans états d’âme tous ceux qui ne voulaient pas suivre la ligne évangélique imposée par les  (potentiellement) pédérastes  ecclésiastiques du cru. Nous nous comportions comme des intégristes de la pire espèce, à l’image de ceux pratiquant le djihad Islamique d’aujourd’hui.

Notre soif de conquête et notre besoin de dominer, de s’approprier et de  posséder les biens d’autrui, nous ont amené à soumettre, à détruire, à voler et par conséquent à mettre à mal des continents entiers. Sans complexes nous aimerions pouvoir continuer à afficher notre suffisance, nos certitudes et notre supériorité loin à la ronde, mais voilà…la situation n’est plus la même. Le monde change !


Le descendant des martyrs d’autrefois relève la tête et présente aujourd’hui une addition contraignante. Nos anciens colonisés, peut-être en réponse inconsciente aux exactions du passé, nous colonisent à leur tour. Il y a là un inévitable mais pourtant prévisible retour de bâton. Et cela nous fait réagir d’une manière disproportionnée, confrontés que nous sommes à nos démons de haine et de rejet. Lorsque nos pères ou grand-pères envahissaient un territoire, ils ne se posaient pas de questions. Si la tribu, le peuple à soumettre s’opposait aux méthodes employées, ils étaient tués ou, au mieux, emprisonnés. Notre vanité, notre certitude d’être au-dessus des autres nous poussent à la condescendance, et nous incitent à croire que les autres sont à notre service. Nous avons passés par l'épée, durant des siècles, les hommes, les femmes et les enfants  que nous découvrions au hasard des expéditions organisées par les Rois, les Princes ou de riches marchands de biens.  Qui plus est, nous les avons également soumis par l'esprit en permettant à l’église de les  évangéliser à tout va. Une autre manière de les dépouiller de leurs richesses.

La conquête par les croisades ...
Nous avons massacrés au nom de Dieu et nous nous étonnons  que certaines  populations nous demandent des comptes à travers leur descendance. Depuis nous n’avons eu cesse d’entretenir massacres, tortures et viols pour le plaisir de quelque gouvernement corrompu ou dictateur d’opérette. Une multiplication d’holocaustes auxquels l’occident a volontairement tourné le dos et qui sont tous restés impunis. Et ce n’est pas fini…

En mille neuf cent quarante-cinq, larme à l’œil, nous disions : « Plus jamais cela » or nous continuons de plus belle à massacrer en rond pour des motifs imbéciles liés à nos égoïsmes, à nos désirs de puissance, par convoitise ou par esprit de lucre.


Mille sept cents quatre-vingt-neuf, c’est l’année où un peuple a décidé de prendre son destin en main. Cet événement n’est pas si loin de nous et l'aveuglement des petits potentats, cette poignée de caciques qui détiennent le 60% des richesses de notre planète, seraient bien inspirés de s’en souvenir et de rester sur leurs gardes. Le jour où les laissés pour compte, dos au mur, n'auront plus rien à perdre et se mettront en mouvement, ces indécents seront les premiers à mordre la poussière. Le politiquement correct ne sera alors plus à l’ordre du jour.



NB.
Et maintenant ? Le moment serait-il venu de nous libérer de nos entraves ?

Le moment serait-il venu de mettre nos exigences du « toujours plus » sous le boisseau ? Serions-nous capables de donner une chance au genre humain, de distribuer plus équitablement les biens offerts par notre planète. Sommes nous enfin prêts à instaurer une morale universelle ou, pour le moins, y tendre ? Il est difficile de ne pas succomber au pessimisme en constatant que l'homme d’aujourd’hui ne dispose plus du recul nécessaire pour appréhender la réalité du fonctionnement de la société dans laquelle il vit. La situation générale et par conséquent la sienne, faute de perspectives, ne suggèrent que voies sans issues. Cette situation non maîtrisée et affolante démoralise le plus grand nombre et pousse l'individu à la déresponsabilisation. L'épée de Damoclès que la société mutante brandit au dessus de nos têtes n’engendre qu'angoisses, craintes et découragements.

Il est de plus en plus difficile de se faire une opinion, tant l’évolution de notre société est rapide et incohérente. Rapide aussi la détérioration de l’éthique politique. La corruption règne en maître a tous les échelons, renforçant le pouvoir de ceux qui l'ont au détriment des classes moyennes et des classes ouvrières. La perspective des lendemains qui chantent se met au soleil couchant et finira par disparaître complètement.

LE COCKTAIL MOLOTOV À USAGE PUBLIC

Le laisser aller et laisser faire de nos responsables gouvernementaux est une porte ouverte au communautarisme. Par ignorance beaucoup, par manque de réflexion souvent, par utopisme mal digéré la plupart du temps, nos concitoyens oublient qu'un territoire n'est pas extensible à l'infini. Accepter contre toute logique une transhumance arabe incontrôlée et parfois incontrôlable ouvre un boulevard au retour des pogroms de sinistre mémoire. Cette insulte suprême faite à l'humanité donna naissance au nazisme, à la déportation et aux chambres à gaz. 

Le fameux leitmotiv: «Plus jamais cela » ne fut qu'une formule facile dans le but de dégager sa responsabilité. Ce ne furent que des mots à tout faire pour donner une  consistance plus morale aux distributions de petits fours et aux flûtes de Champagne offerts lors des commémorations officielles.



Les cohortes de salafistes, barbares sanguinaires sortis tout droit du moyen âge, ignorants pour beaucoup d’entre eux, prennent prétexte du coran pour assouvir leur soif de pouvoir. Ils tuent, martyrisent, pillent et brûlent ce qu'ils sont incapables d'obtenir par le droit. Ce ne sont que des assassins mentalement déficients.



Il est toutefois navrant de constater que la responsabilité de cet état de fait incombe en grande partie à l'occident. Pourquoi se voiler la face ?  Il n'est pas déraisonnable de prétendre que l'occident, des siècles durant, a pillé sans vergogne les richesses du monde, façonnant les territoires conquis par la force, à son image. Nous avons escroqué des peuples, échangeant quelque verroterie sans valeur contre  l'or sacré  de tribus avant de les soumettre à notre volonté. Notre arrogance à vouloir inculquer notre conception du monde comme étant la seule valable, n'a pas de commune mesure. Interdire de prier d'autres dieux que le nôtre en soumettant les déviants à la question et s'étonner en fin de compte de ne pas êtres aimés par ce que nous nommant pudiquement, le tiers monde, n'est pas banal.


Que deviennent les indiens d’Amérique, les tribus d’Amazonie qui n'ont que la forêt et le fleuve amazone pour subsister? Les intérêts de quelques grands groupes industriels pillent leurs territoires au nom de la finance, à la recherche de pétrole, de gaz et d'or, déboisant les forêts, polluant le fleuve, rendant ainsi la pêche impropre à la consommation.


Aujourd'hui nous vivons un retour de manivelle.  Le « Tiers monde »  s’invite à notre table et présente sa facture. Depuis peu nous apprenons à nous défendre contre l'invasion des adeptes de l'illusoire désir de partager notre bien-être acheté à crédit. Nous nous endettons de plus en plus pour vivre sereinement la fin d'une époque, aidés en cela par des gouvernants avançant avec la canne blanche du non voyant.

Le laisser faire, le laisser aller, en refusant d’appliquer les lois par pur calcul électoraliste équivaut à mettre en danger l'existence de nos concitoyens. Nos dirigeants portent une lourde responsabilité quant à la dégradation du climat provoquée par leur indolence.  
Sauvegarder leurs prérogatives afin de se maintenir au pouvoir,  risquant ainsi de créer des désordres publiques n'est pas une attitude responsable.  Ne soyons pas étonnés de constater l'aversion toujours plus importante du contribuable envers le personnel politique.  


Les couards qui nous gouvernent sont, depuis belle lurette, dépourvus de tous sens éthique et moral. Leur courage politique n'est plus à l'ordre du jour.  

Les fonctionnaires européens œuvrant dans la capitale belge, font de Bruxelles leur terrain de jeu de prédilection. Pieds bots de l'information, techniciens avertis à l'éthique de clan solidement ancrés dans leurs bulles et bien loin des préoccupations de ceux qui les nourrissent à coups de milliards. Ils s'illustrent au quotidien par une farouche volonté de préserver leurs rentes. Habiles coupeurs de cheveux en quatre, à l'aise dans l'inutile, ils témoignent d'un enthousiasme délirant envers les lobbys de toutes sortes...un pourboire est toujours bon à prendre ! 

A aucun moment ces forts en thème, spécialistes du calibrage de melon ne se sentent concernés par la grandeur de l'Europe. Atteints par le syndrome du vol stationnaire, dont souffrent également les exécutants des basses œuvres des divers pays de l'union, ils refusent d'entamer le processus forçant l'Europe à se mettre en adéquation avec ses atouts et ses besoins. Ils souffrent indubitablement d'un défaut de vision à long terme et de manque d'ambitions altruistes. Bruxelles est une faillite exposée sur des montagnes de beurre et de viande. Qui plus est, les vénérables de la capitale font si forts qu'ils  génèrent les conditions idéales pour l’avènement d’un raz de marée de l'extrême droite à travers le continent. Ces lobotomisés de l’extrême à vision furtive ne faciliteront pas la tâche des claire-voyants. L'Europe n'est pas un souhait, un désir de grandeur ou un trait de crayon sur une carte. Il n'est pas question d'être pour ou contre, d'en avoir envie ou pas. L'Europe est une nécessité absolue, une question de survie. La mondialisation est un fait acquis, sans retour possible. La guerre est déclarée !  Nous en sommes navrés pour les obtus en tous genres.

Trop de chefs et chefaillons mettent leur ego au service du pouvoir, se servant avant de servir. Comment expliquer et faire comprendre que seule l'unité crée la force. Comment faire admettre que bien des fonctionnaires à hautes responsabilités ne sont pas à leur place là où ils opèrent. Comment expliquer et persuader une majorité de citoyens que seule l'unité Européenne pourra assurer son avenir à long terme.

Des doublons coûteux, des travaux inutiles, des organisations caduques, un clientélisme absurde et de la corruption à tous les étages, finissent par démobiliser citoyens et entreprises. Les instances gouvernementales s'acquittent si bien de leurs tâches que la plupart des pays de notre continent se détournent de l'union. Les visionnaires que furent Schumann et Monnet doivent se retourner dans leurs tombes

L’Europe est riche et dispose d'atouts phénoménaux ! Notre richesse, notre savoir, notre expérience et notre histoire détiennent les clés de notre mieux-être. Pour l'instant nous marchons en ordre dispersé faute de disposer de vrais politiques. Seule l'union des états avec un réel pouvoir économique et politique peut, à terme, devenir une force de combat. Le monde s'érige sous nos yeux en quatre zones d'influences à savoir : l'Asie, l'Amérique du nord et du sud, l'Afrique et l'Europe. L'Europe émiettée où chaque protagoniste se la joue perso est à peine audible. L'Afrique en construction se trouve dans la ligne de mire de la Chine, de l'Inde et dans une moindre mesure des autres pays de la zone  pacifique. L'Afrique et l'Australie représentent, par la richesse de leurs sous-sols, de véritables greniers à matières premières convoités par tous. En prenant la hauteur nécessaire pour embrasser d'un rapide coup d’œil l'ensemble de nos continents, nous remarquons à quel point notre monde se transforme, se reconstruit et se regroupe en fonction de ses affinités géostratégiques et politiques. Il ne s'agit pas de jeux mais de survie. 


L'Intérêt des États Unis ne se trouve plus en Europe ou au moyen orient. Le centre des opérations se déplace et se développe à grande vitesse en direction de l'Extrême Orient. 

L’avènement de l’indépendance prochaine de l'Amérique envers son énergie ne fait qu'accélérer le mouvement. Qui plus est, dans une décennie ou deux, notre parapluie protecteur, « l'Otan » perdra sa raison d’être et notre continent aux voix discordantes  perdra ses  quelques  pouvoirs de défense. Ils seront vingt-sept ou vingt-huit seuls face au terrorisme et au poids toujours grandissant, du commerce, de la finance et de l’industrie mondialisés. 

Le seul continent qui fut à notre portée, l'Afrique est prit d'assaut par la Chine et nous échappe. Elle rafle ainsi la mise aux léthargiques que nous sommes. L'Empire du milieu, cette très vieille civilisation sera bientôt la première puissance mondiale ! Alain Peyrefitte dans son livre paru en mille neuf-cents quatre-vingt « Quand la chine s'éveillera...le monde tremblera » nous l'annonça avant l'heure. Les obtus, les égocentristes et les aveugles par vocation, se perdent et se noient dans des querelles de cloché, entraînant les habitants de nos pays vers une déchéance inéluctable. Les nostalgiques des colonies, du Maghreb en général, du pastis et des palmiers en particulier, feraient bien de réviser leurs rêves de hamacs à l'ombre des citronniers en fleurs. L'Europe se déconstruit et s’affaiblit à toute allure. Elle se perd dans l'histoire de son passé, dans des rêves de grandeur et se noie dans des montagnes de confusions plus dogmatiques les unes par rapport aux autres.


Pendant ce temps, une importante partie de responsables politiques de notre planète montent aux barricades, entament leurs mues et préparent la prochaine guerre économique et industrielle. Il s'agit bien d'une guerre, d'une place à prendre et à défendre.

LES DES SONT PIPES

Les dés sont pipés.   En fait, ne l’ont-ils pas toujours été ? Les castes au pouvoir ont intérêt à stabiliser, voire organiser un certain chaos afin de pérenniser leur situation de rente. 

Le remboursement des dettes souveraines doit obligatoirement être à la charge du petit peuple et de ce qui reste de la classe moyenne. 

Les instances dirigeantes pourront ainsi officier dans la continuation du confort de leurs charges respectives, sans en perdre les bénéfices matériel.



Inciter les populations aux sacrifices en leurs proposant le paradis pour demain a toujours été l’apanage du pouvoir, sinon comment s’enrichir tant sur le plan collectif, qu’individuel.  La difficulté pour le politique consiste à trouver la juste distance entre le tribut exigé et l’effondrement du juteux système.

Se faire du bien sans tuer la poule aux œufs d’or. 



Ne rien faire qui puisse bouleverser le statut quo et induire à terme  des changements préjudiciables à la nomenclature. C’est bien là le drame de l’Europe.

Fédérée, à l’image d’une Suisse, l’Europe, dont les richesses sont considérables disposerait d’une puissance supérieure à celle des Etats-Unis, mais les mécanismes nécessaires à la mise en place de cette fédération représentent un réel danger pour bon nombre de politiciens en place. 



Les ambitions personnelles devraient céder le pas aux ambitions collectives. Les politiciens capables d’une telle abnégation se compteraient sur les cinq doigts d’une main. La crise pourrait se terminer très rapidement si les gouvernements avaient le courage d’intervenir d’une façon énergique et concertée contre le pouvoir financier, ce qui est hautement improbable. Les gouvernements sont eux-mêmes trop impliqués et doivent en partie leur existence à ce même pouvoir. 

Il est toujours difficile de mordre la main qui vous nourrit.

COMMENT PIRATER UN HOMME NU ?


En le dépouillant de sa terre natale, en lui volant sa culture et ses croyances, en le considérant comme inférieur parce que vivant hors des standards que nous nous infligions. Cet homme nu, nous le colonisâmes en faisant main basse sur ses biens. Nous décidâmes une fois pour toutes que ce qui fut sien des siècles durant, deviendrait nôtre. Ce fut le début de notre richesse et la fin de la leur.

Ce partage forcé donna naissance à une sorte de géopolitique avant la lettre. Les méthodes utilisées furent peu glorieuses. Raffles, massacres, tortures, viols, meurtres, une géopolitique fidèle à la puissance et aux actions de l’église chrétienne peu regardante sur les opérations quand il s’agissait de convertir le mécréant. La coutume exigeait que le Seigneur participât activement aux exactions pour le bien du spectateur.

Il y eut une gigantesque remise en forme de la partition d’un monde nouveau, somme toute pas si éloignée du rêve Hitlérien ayant engendré l’holocauste. 


Ce fut la naissance des grandes fortunes et le début d’une finance acquise à la papauté, aux églises à ses dignitaires, instigateurs du nouvel ordre. Le bourgeois ne fut pas en reste, de belles fortunes se sont érigées sur les décombres des terres conquises et des cadavres en putréfaction. Paroles saintes en tête, guerres de factions, guerres de bourgeois, le mépris de la plèbe était déjà à l’ordre du jour. Toute les vilenies et atteintes à l’intégrité humaine furent couvertes  par la cohorte disparate des mercenaires de Dieu.

Cardinaux et roitelets se disputèrent les territoires nouvellement achetés au sabre, au canon et au goupillon. Ils délimitèrent villes et frontières en faveur de traités de convenance, emprisonnant souvent par ces limites artificielles, des ethnies en guerre depuis des millénaires. La justice de tous les saints et la morale chrétienne bien comprise n’ont  pas été longues à introduire ou réintroduire l’esclavage, à la satisfaction générale du clergé. 

Les Indiens d’Amérique pourchassés comme des punaises, leurs territoires « achetés »  pour une poignée de verroterie ou un baril de whisky frelaté et quelques massacres pour la mise en condition, permirent aux délinquants de la vieille Europe, de parfaire leurs connaissances en matière de stratégie et de finance.  Tout, durant des années, voire des siècles, a été construit sur des abus, des mensonges et des promesses jamais tenues, par des politiques véreux et une religion frelatée.

Rien n’a changé ! Nous excellons toujours dans la corruption! Nous n’avons toujours pas compris que rien n’est définitivement acquis, qu’il y a continuellement des retours de bâtons avec présentations de factures, proportionnelles aux dégâts causés.

Nous nous lançons dans des jeux dont nous ignorons les règles. Obnubilés par quelques individus cumulards, qui confondent savoir vivre avec humanité. Vivre sur le dos des autres en les exploitant n’a qu’un temps. Comme ceux qui dépouillent l’humanité de ses richesses par le truchement de spéculations boursières. 


Les matières premières ne devraient pas être chasse gardée d’un petit groupe de malfrats. Notre invalidité mentale, bornée et dépourvue d’imagination, aveugle un certain nombre d’imbéciles au point de leur faire prendre des risques démesurés en jouant contre des adversaires dont ils ignorent le savoir-faire boursier. Ils oublient que leurs « adversaires » ne sont ni des sauvages, ni des pingouins issus du far West.  Ils sont souvent descendants de cultures anciennes, dont la nôtre est issue. La cupidité rend fou,  elle fait passer l’intérêt personnel avant celui de la collectivité. Le peuple ne cherche qu’à subsister quand le souverain vit la plupart du temps au-dessus de ses moyens intellectuels, cherchant plaisir et jouissance dans l’exercice d’un pouvoir absolu. 


Il est rarement assez futé pour distinguer sa gauche, de sa droite. Qui plus est, ces roitelets interchangeables composés de présidents de sociétés souvent mal définies, ainsi qu’un nombre exhaustif de fonds d’investissements aux ramifications internationales, servent la soupe aux décideurs  dans l’attente de l’avènement suprême : l’inévitable Waterloo. Une fin programmée dont les dégâts seront entièrement supportés par les contribuables. Les responsables de cette catastrophe annoncée auront toujours la possibilité de continuer à tapiner en rond afin de se refaire une santé sur les avoirs du « Taxpayer ». Une autre grande erreur de nos chers dirigeants consiste à croire que le Moyen-Orient et sa captieuse richesse, représente le ticket gagnant pour une entrée en fanfare au paradis de la finance. 



Ces naïfs à la cervelle en fallafel oublient qu’un éphémère sourire de Sheikh n’est qu’une bombe à retardement. Le Moyen-Orient, par nos turpitudes passées est perdu pour des décennies, si ce n’est à jamais. Notre présence dans cette zone devient discutable et la somme à débourser pour nous y maintenir est hors de proportion. 

Le Moyen-Orient n’est pas l’Europe, ne l’a jamais été et ne le sera jamais. Tout nous sépare, sauf le pétrole. Une matière première que certains décrètent en voie d’épuisement. En réalité, il y a là une manipulation supplémentaire dans le but d’en faire une denrée rare pour continuer à garantir de confortables revenus aux spécialistes de la finance spéculative, c’est-à-dire à nos amis les « Bankster » ceux-là mêmes qui nous mettent sur la paille. Nous devrions avoir le courage, pour une fois, de faire de la realpolitik en utilisant au maximum nos ressources diplomatiques afin de prendre langue avec des pays dont nous sommes relativement proches.  


Lorsque le Général de Gaulle évoquait notre continent il situait régulièrement la frontière européenne entre l’atlantique et l’Oural. Sans la perfide Albion mais avec la Russie, pays avec lequel nous entretenons des relations, tant sur le plan culturel que politique, depuis le onzième siècle et le mariage d’Anne de Kiev avec Henri 1er. Elle devint, par cette union, reine de France.

Une Europe incluant la Russie redessinerait radicalement la carte du monde et ferait de notre continent une puissance inégalable dans le nouvel ordonnancement de notre planète. Hélas, combien de troubles, de luttes et de misères seront encore nécessaires avant de trouver les visionnaires capables d’insuffler de tels projets dans l’esprit des roitelets nombrilistes qui font notre quotidien. Il est grand temps d’apprendre à partager, d’apprendre à faire des concessions, en évitant de regarder le monde à travers la petite lucarne des pissotières.

 
Notre histoire peut être utile à la Russie et la Russie peut nous aider à réaliser notre indépendance énergétique. Elle dispose de toutes les matières premières indispensables au développement de nos démocraties. Le réchauffement climatique n’a pas que des inconvénients. La marmite aux cacophonies contradictoires déborde et nos dirigeants qui s’en repaissent perdent tout crédit. Les sociétés sont fatiguées de leurs incohérences, mais également inquiètes quant à leur disparition de la scène politique, car le vide risque d’engendrer rapidement des situations incontrôlables.

Une autre préoccupation de taille est la présence agressive des salafistes et des intégristes de tous ordres opérant sur le sol européen et plus particulièrement en France et aux Pays-Bas. 


Les Imams prêchant la violence et la mise à mort des croisés avec la ferme intention d’instaurer la charia dans tout l’occident, sont des menaces à prendre très au sérieux. Par ailleurs il me semble que ceux qui se prétendent « modérés » tout en se défendant de prendre parti contre les exactions commises par les mafieux d’une pseudo religion islamique, sont aussi coupables qu’eux.

BANKSTERS BRAQUEURS DE CONTRIBUABLES

Alors les dés ont cessé de rouler, les bankster sont à l’affût, les politiques endossent leur tenue d’opérette, les partis jouent à qui perd gagne, les guerres se multiplient les révoltes grondes, les syndicats se mettent en grève et les cortèges de miséreux ferment la marche. Les experts en tous genres continuent à être grassement payés pour persister dans l’erreur.

L’Oracle, le visionnaire, le gourou de tous les possibles, celui qui mettra fin aux marasmes de hier et d’aujourd’hui, est aux abonnés absents. Des petites frappes se substituent à cet espoir déçu et se répandent telle une nuée de sauterelles à travers nos villes et villages, bien décidés à y faire la loi en imposant leurs règles à coups de Kalachnikov. Les valeurs morales sont en bernes ! Très contestées dans le landernau, elles subissent un douloureux curetage, afin d’en extirper les quelques miettes de noblesse et d’honneur encore vivaces dans les méandres de la pensée humaine.

La population découvre avec stupéfaction le gang des « Banksters » les magiciens de la haute finance, secondés par une brochette de dirigeants des grandes banques.


Des génies de la dissimulation, rapaces aux multiples visages, le verbe haut, organisés comme des commandos d’élite et passés maîtres dans l’enrichissement frauduleux. La belle affaire. 

Tout cela aurait été impossible sans la complicité d’une légion de politiciens peu regardant sur l’éthique. De vrais auxiliaires mafieux.

Ces artistes de haut vol organisent la corruption planétaire à tous les niveaux, notamment le recyclage d’argent sale. Peu importe la marchandise, qu’il s’agisse de ventes d’armes ou de trafic de drogue, ce sont les gains qui ouvrent les appétits. La vie humaine devient accessoire pourvu que tonne le canon. Arroser les ethnies en conflit et fomenter soulèvements et révoltes. Depuis longtemps ce jeu de cyniques a franchi la ligne rouge.


Le bénéfice de chaque guerre est double, voire triple. Un premier gain se réalise lors de la vente d’armes, le second consiste à alimenter le conflit dans sa durée et pour terminer, les responsables de cette arnaque se payent le culot de réclamer les fonds nécessaires à la reconstruction du pays.

Le coût est colossal. Et le partage de la manne tombée des poches du contribuable s’effectue à l’aune des sommes récoltées et de l’importance des participants dans la hiérarchie des malfaiteurs. Les délinquants des hautes écoles ont également leurs œuvres. Belle formule permettant de passer de l’ombre à la lumière. Moins de deux cents personnes physiques disposent de quarante pourcent des richesses de la planète.

A l’échelon planétaire la corruption atteint des sommets inimaginables. Prébendes, pots de vin, chantages, meurtres, toutes les méthodes sont validées lorsqu’elles sont efficaces, cela implique également certaines  O.N.G. Sans cette destruction massive des richesses, aucun pays ne serait en déficit.

 
Le « taxpayer » remplace la planche à billet, puisqu’il rembourse les pertes des grandes entreprises sans en récolter les dividendes. Qui plus est, durant les conflits, il sera contraint de verser son sang pour défendre les fabuleuses fortunes qui se construisent sur le dos des combattants.

La classe moyenne marche au slogan, aux promesses qui n’engagent personne et au conditionnement par l’offre pléthorique de gadgets en tout genre, ne servant que de poudre aux yeux. L’Ardoise de notre fameuse crise, dont seuls sont responsables les spéculateurs de haut niveau, sera effacée par le contribuable, travailleur captif et utile qui payera pour l’ambition et les egos des oisifs du grand capital.    

La société est malade. Malade du virtuel, du mensonge, du vol, de l’hypocrisie, de l’empoisonnement, des verts, de la gauche, du centre, de la droite et des escrocs en tout genre.

Les politiques ne constituent qu’un conglomérat surfant sur les vagues d’une finance, ballottée au gré des caprices des sociétés d’investissements. Les partis rêvent de faire de la politique, en réalité ils confortent banques et fonds d’investissements, une main dans la poche du contribuable, l’autre cherchant l’aumône auprès des donneurs d’ordres. Il est difficile de mordre la main qui nourrit leurs ambitions.

PARTAGE DU MONDE

Notre Europe ? Une longue séance d’éclats de rire. Vingt sept miettes à la disposition des éboueurs de service. Vingt sept voix dispersées dans le vent de l’indifférence des mastodontes qui font vraiment de la politique. Des mastodontes traçant les nouvelles frontières d’influences en se préparant à faire main basse sur les matières premières.

La Chine, associée aux pays de l’Asean, gagnera probablement la lutte pour le sous sol australien convoité par les Etats Unis. L’Amérique du nord et L’Amérique du sud - avec le Brésil pour principal interlocuteur- s’associeront très certainement pour faire face à l’extrême orient. 


Quant à nous, prisonniers de l’Otan, instrumentalisés par Washington, nous nous offrons pieds et poings liés aux intérêts des Etats unis. Qui plus est en ordre dispersé. Nous ne pourrons pas toujours compter sur les autres sans en subir les conséquences. Des certitudes se profileront à moyen terme et sans une intervention drastique des deux ou trois caciques surnageant la foule des incompétents,  l’Europe finira son rêve d’unité dans la corbeille aux souvenirs.

Sans idées, sans ambitions, sans volonté politique, tirant à hue et à dia, trop occupé par les petites histoires intestines et les sordides luttes de pouvoir, nous serons condamnés à nous livrer avec pertes et fracas à ceux qui, déjà, bâillonnent nos entreprises en les rachetant à tours de bras.

Nos actions à la petite semaine qui consistent à coller des emplâtres sur des jambes de bois ne font qu’empirer la situation. Nos dirigeants par leur indécision, sèment peurs et inquiétudes sur les parcours du quotidien. Les tergiversations entravent tout sauvetage. 


Seul le courage d’hommes à l’abri de la couardise, ouverts à l’inhabituel et visionnaires pourront apporter des solutions. Privés de boussole, intoxiqués par la finance et obnubilés par le court terme, nous perdons le chemin de l’initiative et finirons, à n’en pas douter, dans la besace de nos prédateurs. Tout est à repenser et à construire.                  
Bruxelles, capitale de l’échec grandeur nature, agrégat hétéroclite de politique sans envergure ni vision, mêlant son rêve de puissance à l’illusion de grandeur, combat le dragon avec son sabre en bois. Bruxelles est une capitale aux ambitions limitées à la circonférence du petit pois, ne suggérant qu’une pédagogie de langouste et des mini chefs qui rejouent Waterloo. 

Tels sont les tristes les atouts d’une capitale, seule face au nouveau monde en formation. Le gouffre financier mondial, admirablement sculpté par de savants ignorants depuis des décennies, ne fonctionne plus. Les grands chefs à l’esprit toujours colonialiste, aux bureaux tapissés de diplômes qui n’auront jamais servis, si ce n’est à satisfaire des egos démesurés, seraient à échanger contre quelques grammes de bons sens. Ils ne savent pas, par manque de conscience coupable, qu’ils ont des bâtons de dynamite collés sous leurs sièges.

 

C’est avec fébrilité et inconscience que nous nous dirigeons vers une révolution populaire. La rapacité de l’homme, son cynisme et son addiction maladive pour le pouvoir nous en balise le chemin. 

En quelque sorte le « remake »  de l’incendie de Rome. Les quelques 200 familles détenant la majeure partie des richesses de notre planète préfèrent la mort plutôt que la perte du pouvoir.

Si les dirigeants de notre continent s’obstinent à naviguer au jour le jour et s’accrochent au faux espoir du miracle de dernière heure, une troisième guerre mondiale nous mettra tous d’accord. Les braves inutiles, adeptes de l’illusion permanente, nous préparent, dans un ultime sursaut, à rejouer les séquences du Titanic. L’Echec de la finance est planétaire. Il s’est mis en place dès la crise de 1929 !



C’est grâce au dernier conflit mondial et ses soubresauts que nous avons vécu les trente glorieuses, au détriment du tiers monde et des pays émergents. Nous avons réussis à prospérer jusqu’à ce jour en mettant à sac, en corrompant et en pillant les damnés de la terre. 

Aujourd’hui nous avons atteint nos limites et tout retour semble impossible. L’Homme, celui des 200 familles vantant il y a peu son pouvoir sur les autres, n’en a plus sur lui-même. Il ne maîtrise plus l’emballement général et les contradictions se faisant jour aux quatre coins du monde. Il réalise l’inconfort de sa possible chute…qui nous entraînera inévitablement avec elle.

Au cas où cette perspective s’avérerait, nous serions aux premières loges pour assister à notre propre agonie. Une agonie suicidaire et sanguinaire accompagnant sans discernement la violence, les frustrations et les haines soulevées par nos agissements passés. Le tiers monde aura beau jeu de nous soumettre un portrait de nous-mêmes, dont la ressemblance sera proche de ceux que nous aurons combattu durant tant d’années chez nos adversaires. Un visage incrédule exprimant douleur, déception, tristesse, rage et haine.

 
« Homo homini lupus est », cet adage trouvera tout son sens dans les années à venir lorsqu’il  s’inscrira en lettres de sang sur les frontons de nos ruines. Comme toujours, le chaos engendrera un nouvel ordre. Comme annoncé par Franklin Delano Roosevelt*-  lors de sa conférence sur le « New Deal » du 4 mars 1933 - la finance seule en tant qu’outil de prospérité, inventé par l’homme mais non maitrisée dans le temps, a toujours contribué à la destruction des grandes civilisations qui nous ont précédés.

L’Homme si éduqué soit-il, est encore loin de savoir maîtriser ses pulsions. L’orgueil mal placé, la jalousie et le besoin de posséder lui assureront longtemps encore, la première place parmi les grands prédateurs de notre planète. 



L’acquisition du savoir ne sert à rien si nous n’en avons pas la compréhension. Des communautés d’intérêts se sont regroupées depuis plusieurs décennies, partiellement par nécessité mais également pour se dissocier des « pernicieuses » influences occidentales. Les pays ayant subis l’hégémonie capitaliste sans en partager les fruits et ceux issus du colonialisme tiennent à prendre leurs distances envers les anciens « maitres ». On ne saurait leur en tenir rigueur.

De rencontres en conférences, de démarches commerciales en ententes politiques, les divers pays concernés conçoivent l’évidente nécessité de collaborer. Une première étape vers une harmonisation technique et politique permettrait le bon déroulement du dispositif et la mise en œuvre de celui-ci  révèlerait  beaucoup plus rapide que la maigre  concrétisation de notre pauvre Europe en l’espace de cinquante ans.

 L’Asiatique a une perception différente du temps. Il s’accommode d’une vision à long terme, vision qui nous manque cruellement.

La Chine et les pays de l’Asean illustrent parfaitement cet exemple qui ne manquera pas de se répéter partout où les besoins s’en feront sentir.

 
L’Europe, en état d’hypnose devant ses craintes et ses carences, se noyant dans l’indécision, ne sachant que choisir, n’en finit plus de compter sur l’illusoire protection des américains.

N’oublions pas que l’opportuniste Amérique ne pense qu’à sa sauvegarde. Son hégémonie en déclin la pousse à restreindre ses zones d’influences et de fait à lâcher à terme ses alliés européens y compris l’Angleterre. Si nous n’agissons pas avec virulence avant l’avènement de cette politique de l’échec, l’Europe morcelée, finira aphone et deviendra une proie facile pour les nouveaux prédateurs. Notre continent, également fragilisé par le manque de matières premières a besoin d’une prise de conscience afin de s’exprimer « d’une seule voix » en prévoyant une armée forte pour garantir sa liberté.

Les bisbilles intergouvernementales ne présagent rien de bon. Elles ne font que masquer les urgences.


*Nous devons agir. Nous devons agir vite.  4 mars 1933

Et enfin, dans notre progression vers la reprise du travail, nous aurons besoin de deux protections contre le retour des maux de l'ordre ancien. Il devra y avoir un strict contrôle de toutes les activités bancaires, de crédits et d'investissements. Il devra être mis fin à la spéculation avec l'argent des autres, et des dispositions devront être prises en vue de rétablir une monnaie solide et disponible en quantité suffisante. (Franklin Roosevelt)

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