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COMMENT PIRATER UN HOMME NU ?


En le dépouillant de sa terre natale, en lui volant sa culture et ses croyances, en le considérant comme inférieur parce que vivant hors des standards que nous nous infligions. Cet homme nu, nous le colonisâmes en faisant main basse sur ses biens. Nous décidâmes une fois pour toutes que ce qui fut sien des siècles durant, deviendrait nôtre. Ce fut le début de notre richesse et la fin de la leur.

Ce partage forcé donna naissance à une sorte de géopolitique avant la lettre. Les méthodes utilisées furent peu glorieuses. Raffles, massacres, tortures, viols, meurtres, une géopolitique fidèle à la puissance et aux actions de l’église chrétienne peu regardante sur les opérations quand il s’agissait de convertir le mécréant. La coutume exigeait que le Seigneur participât activement aux exactions pour le bien du spectateur.

Il y eut une gigantesque remise en forme de la partition d’un monde nouveau, somme toute pas si éloignée du rêve Hitlérien ayant engendré l’holocauste. 


Ce fut la naissance des grandes fortunes et le début d’une finance acquise à la papauté, aux églises à ses dignitaires, instigateurs du nouvel ordre. Le bourgeois ne fut pas en reste, de belles fortunes se sont érigées sur les décombres des terres conquises et des cadavres en putréfaction. Paroles saintes en tête, guerres de factions, guerres de bourgeois, le mépris de la plèbe était déjà à l’ordre du jour. Toute les vilenies et atteintes à l’intégrité humaine furent couvertes  par la cohorte disparate des mercenaires de Dieu.

Cardinaux et roitelets se disputèrent les territoires nouvellement achetés au sabre, au canon et au goupillon. Ils délimitèrent villes et frontières en faveur de traités de convenance, emprisonnant souvent par ces limites artificielles, des ethnies en guerre depuis des millénaires. La justice de tous les saints et la morale chrétienne bien comprise n’ont  pas été longues à introduire ou réintroduire l’esclavage, à la satisfaction générale du clergé. 

Les Indiens d’Amérique pourchassés comme des punaises, leurs territoires « achetés »  pour une poignée de verroterie ou un baril de whisky frelaté et quelques massacres pour la mise en condition, permirent aux délinquants de la vieille Europe, de parfaire leurs connaissances en matière de stratégie et de finance.  Tout, durant des années, voire des siècles, a été construit sur des abus, des mensonges et des promesses jamais tenues, par des politiques véreux et une religion frelatée.

Rien n’a changé ! Nous excellons toujours dans la corruption! Nous n’avons toujours pas compris que rien n’est définitivement acquis, qu’il y a continuellement des retours de bâtons avec présentations de factures, proportionnelles aux dégâts causés.

Nous nous lançons dans des jeux dont nous ignorons les règles. Obnubilés par quelques individus cumulards, qui confondent savoir vivre avec humanité. Vivre sur le dos des autres en les exploitant n’a qu’un temps. Comme ceux qui dépouillent l’humanité de ses richesses par le truchement de spéculations boursières. 


Les matières premières ne devraient pas être chasse gardée d’un petit groupe de malfrats. Notre invalidité mentale, bornée et dépourvue d’imagination, aveugle un certain nombre d’imbéciles au point de leur faire prendre des risques démesurés en jouant contre des adversaires dont ils ignorent le savoir-faire boursier. Ils oublient que leurs « adversaires » ne sont ni des sauvages, ni des pingouins issus du far West.  Ils sont souvent descendants de cultures anciennes, dont la nôtre est issue. La cupidité rend fou,  elle fait passer l’intérêt personnel avant celui de la collectivité. Le peuple ne cherche qu’à subsister quand le souverain vit la plupart du temps au-dessus de ses moyens intellectuels, cherchant plaisir et jouissance dans l’exercice d’un pouvoir absolu. 


Il est rarement assez futé pour distinguer sa gauche, de sa droite. Qui plus est, ces roitelets interchangeables composés de présidents de sociétés souvent mal définies, ainsi qu’un nombre exhaustif de fonds d’investissements aux ramifications internationales, servent la soupe aux décideurs  dans l’attente de l’avènement suprême : l’inévitable Waterloo. Une fin programmée dont les dégâts seront entièrement supportés par les contribuables. Les responsables de cette catastrophe annoncée auront toujours la possibilité de continuer à tapiner en rond afin de se refaire une santé sur les avoirs du « Taxpayer ». Une autre grande erreur de nos chers dirigeants consiste à croire que le Moyen-Orient et sa captieuse richesse, représente le ticket gagnant pour une entrée en fanfare au paradis de la finance. 



Ces naïfs à la cervelle en fallafel oublient qu’un éphémère sourire de Sheikh n’est qu’une bombe à retardement. Le Moyen-Orient, par nos turpitudes passées est perdu pour des décennies, si ce n’est à jamais. Notre présence dans cette zone devient discutable et la somme à débourser pour nous y maintenir est hors de proportion. 

Le Moyen-Orient n’est pas l’Europe, ne l’a jamais été et ne le sera jamais. Tout nous sépare, sauf le pétrole. Une matière première que certains décrètent en voie d’épuisement. En réalité, il y a là une manipulation supplémentaire dans le but d’en faire une denrée rare pour continuer à garantir de confortables revenus aux spécialistes de la finance spéculative, c’est-à-dire à nos amis les « Bankster » ceux-là mêmes qui nous mettent sur la paille. Nous devrions avoir le courage, pour une fois, de faire de la realpolitik en utilisant au maximum nos ressources diplomatiques afin de prendre langue avec des pays dont nous sommes relativement proches.  


Lorsque le Général de Gaulle évoquait notre continent il situait régulièrement la frontière européenne entre l’atlantique et l’Oural. Sans la perfide Albion mais avec la Russie, pays avec lequel nous entretenons des relations, tant sur le plan culturel que politique, depuis le onzième siècle et le mariage d’Anne de Kiev avec Henri 1er. Elle devint, par cette union, reine de France.

Une Europe incluant la Russie redessinerait radicalement la carte du monde et ferait de notre continent une puissance inégalable dans le nouvel ordonnancement de notre planète. Hélas, combien de troubles, de luttes et de misères seront encore nécessaires avant de trouver les visionnaires capables d’insuffler de tels projets dans l’esprit des roitelets nombrilistes qui font notre quotidien. Il est grand temps d’apprendre à partager, d’apprendre à faire des concessions, en évitant de regarder le monde à travers la petite lucarne des pissotières.

 
Notre histoire peut être utile à la Russie et la Russie peut nous aider à réaliser notre indépendance énergétique. Elle dispose de toutes les matières premières indispensables au développement de nos démocraties. Le réchauffement climatique n’a pas que des inconvénients. La marmite aux cacophonies contradictoires déborde et nos dirigeants qui s’en repaissent perdent tout crédit. Les sociétés sont fatiguées de leurs incohérences, mais également inquiètes quant à leur disparition de la scène politique, car le vide risque d’engendrer rapidement des situations incontrôlables.

Une autre préoccupation de taille est la présence agressive des salafistes et des intégristes de tous ordres opérant sur le sol européen et plus particulièrement en France et aux Pays-Bas. 


Les Imams prêchant la violence et la mise à mort des croisés avec la ferme intention d’instaurer la charia dans tout l’occident, sont des menaces à prendre très au sérieux. Par ailleurs il me semble que ceux qui se prétendent « modérés » tout en se défendant de prendre parti contre les exactions commises par les mafieux d’une pseudo religion islamique, sont aussi coupables qu’eux.

LES NAINS DE BRUXELLES

Capitale Européenne ou se voyant comme telle, haut lieu de la gouvernance exercée par Bruxelles, cette ville au détriment de ses sujets, n’est qu’une agglomération de fonctionnaires, mi pieds nickelés, mi helzapopin. Elle rivalise d’arrogance, de prétention, elle semble certaine d’avoir la science infuse. 

Elle compte des spécialistes de la miniaturisation intellectuelle, des réducteurs de petits pois, des calibreurs de haricots et des inventeurs de règles qui ne leurs coûtent rien mais assombrissent la situation des entrepreneurs d’une Europe en construction… stagnante. Quand des politiques à la vision  restreinte ne savent que faire, ils y postulent pour un fauteuil.



Ils sont ainsi assurés de pouvoir continuer à ne rien faire tout en percevant un bon salaire. Pérorer dans le vide, brasser des idées inventées par d’autres et distribuer bonnes ou mauvaises notes à divers pays, devient l’orgasme suprême. Ils se pensent intelligents et jouent à prendre de la hauteur pour mieux fondre sur le ou les pays en difficultés. L’exemple de la Grèce est plus que parlant !

Aujourd’hui Bruxelles hausse le ton et voudrait nous faire croire qu’elle ne fut pas au courant de la situation financière de la Grèce.* De deux choses l’une soit ils ne savaient pas et ce ne sont dès lors qu’un ramassis d’incapables à jeter aux orties, soit ils savaient et dans ce cas, c’est pire, ils se font complices d’une monumentale escroquerie.        
                                                       
Toute la finance savait que le pays n’était pas prêt à entrer dans la zone euro, y compris et surtout les agences de notation. Ce fut un secret de polichinelle.

Et maintenant, comme d’habitude et pour mieux illustrer leur couardise, ces politiques à la petite semaine refusent d’endosser leurs responsabilités. Il est en effet plus facile et moins éprouvant pour l’ego, de trouver un bouc émissaire : La Grèce est la proie idéale.

Le « tourner en rond » reprend de plus belle et voilà qu’Ils se transforment en juges avec une mauvaise foi frisant des sommets d’hypocrisie. 


Quel meilleur exemple que cette volonté d’entamer des ententes communautaires pour tomber à bras raccourcis  sur cette nation exsangue. L’Europe doit tout à la Grèce - le pays d’Aristote, de Périclès de Platon, de Pythagore, de Socrate et de biens d’autres hommes à la carrure universelle et sans aucune équivalence dans le monde actuel - à commencer par la démocratie.

*2001 – entrée de la Grèce dans la zone euro et sur recommandation de Lehman-Brothers.

Il s’agissait d’hommes visionnaires,  curieux, inventifs, sachant mettre leur société en perspective. Ils étaient  ouverts sur l’inconnu, n’hésitant pas à élargir et confronter leur savoir aux influences égyptiennes. 

Ce sont ces hommes qui nous permettent aujourd’hui  d’espérer assister un jour, à la vraie naissance d’une Europe Unie.   La richesse de cette Grèce antique fait partie de nos racines et aujourd’hui encore elle représente le socle incontournable de notre structure mentale.    
           
 Aujourd’hui nous sommes soumis à une micro société aux idées courtes, immorales, manquant de courage, hypocrites, égoïstes, refusant d’endosser responsabilités et devoirs. Nous sommes entourés de piques assiettes assoiffés de pouvoir aux egos démesurés. La seule éthique à l’ordre du jour c’est l’argent et encore l’argent. Aucune compassion pour ceux qui habitent des taudis sans hygiène ou qui « font » les poubelles des discounters dans l’espoir de s’offrir un repas avec de la marchandise périmée.


C’est cette société de vautours qui affame la Grèce et martyrise sa population devant l’indolence coupable des habitants d’une Europe inexistante, un château de cartes qui tient debout par des mots, des palabres à l’infini et de la salive perdue.



NB. Il est impossible de faire fonctionner  une union, fut-elle européenne, sans un minimum de sens moral et sans la participation de sa population. La société doit pouvoir adhérer à un symbole et faire sienne la confiance que devrait susciter la construction de cette Europe, indispensable à sa propre survie.

 Les technocrates, ès maitres en suffisance,  enfantent et alignent des formules et des chiffres, faute de talent et d’imagination. Le peuple, lui, a besoin d’enfanter un idéal, un espoir et une émotion. Le technocrate est voué à la momification, le peuple à découvrir son âme.

Que les gouvernants prennent garde, la duplicité est mauvaise conseillère. Qui plus est, l’hégémonie de Berlin sur l’Europe, versus madame Merkel, pourrait rapidement se transformer en handicap.

LES « PINOCCHIO » DE LA POLITIQUE

Le monde de la gouvernance semble vivre à la manière de « Pinocchio ». Devenu  un monde bouffi de suffisance, un monde de sommités obnubilées par la certitude de savoir gérer notre univers. Ces artistes du verbe, pathétiques découvreurs de voies sans issues, habiles à transformer un poisson rouge en requin ou l’inverse, sont incapables d’assumer une quelconque responsabilité. Ils ne parviennent qu’à gérer leur vanité, s’accrochant au pouvoir comme des teignes dans le pelage d’un chien. La démocratie est morte et les gouvernements sont, de plus en plus, au service des oligarchies. « Faire » de la politique, qu’on ne s’y méprenne, est un noble exercice. Il exige du talent et une certaine dose d’altruisme. Trop rares sont ceux disposant d’une assez grande ouverture d’esprit pour comprendre les enjeux actuels de la situation internationale. 


Nous sommes en train de changer de monde et nos gouvernants, hélas, fuient les diktats liés à cette nouvelle donne. Soit l’Europe se fédère, soit nous continuons d’espérer un hypothétique miracle. L’éclatement de l’Europe pourrait être un point de départ de grandes instabilités,  de désordres et  de disettes.  Or, persister à ne rien faire reviendrait à sauter dans le vide. Gouverner impose un sens de la prospective, une vision globale, de la lucidité, de la clairvoyance, du recul, et du courage. Dans ce dessein, un véritable « chef » serait indispensable !

Le choix est simple ! Et pourtant, nous poursuivons nos misérables guéguerres d’égos en nous acharnant à formuler des sentences, des idées, des programmes irréalistes pour le triste plaisir de s’écouter pérorer. 

Parler pour ne rien dire demeure l’habitude des brasseurs d’air actuellement en place.Voulons-nous ou non de l’Europe, c’est la seule question cruciale. Dans l’affirmative il s’agit alors de fournir à celle-ci les armes indispensables pour qu’elle puisse se défendre et prendre place dans le concert des nations. 

Ces dernières, d’ici quelques décennies, ne représenteront plus que trois puissances : l’Afrique, l’Asie avec le Brésil, l’Occident dont … l’Europe. Dispersés nous ne pesons plus rien. A nous de faire tout ce que nous pouvons pour que « l’Europe » fasse partie de cet occident.

La misère des populations actuelles et celles qui apparaissent à l’horizon, ne sont considérés que comme des inévitables dommages collatéraux. La misère des uns, fait la richesse des autres. 


Une majorité écrasante des habitants de notre planète espère des hommes forts et intègres. Des hommes de talent,  habités par l’ambition de réunir les aptitudes nécessaires afin d’œuvrer pour le bien de ceux dont ils ont la charge.  Nous nous doutons tous que de tels hommes n’existent pas ou se font très rares, puisqu’une parcelle de pouvoir décuple l’égo et ouvre grande la porte aux prébendes et à la corruption. En arriverons-nous à un suicide collectif ou nous reste-t-il suffisamment d’énergie pour inventer les moyens qui nous permettront de vivre dans un monde supportable ?

Pourquoi l’Europe - à bien des égards semblable à puits sans fond de richesses, de savoir-faire, d’histoire et de connaissances - éprouve-t-elle le besoin de se mettre sous tutorat américain ? Pourquoi attendre le salut des bourses américaines, cette machine à enrichir l’oligarchie ? Pourquoi toujours calquer nos actions sur celles de l’Amérique et pourquoi accepter l’hémorragie de nos brillants esprits et de nos savants qui trouvent de meilleures opportunités là-bas que chez nous ? 
 Ce n’est pas la France* seule qu’il s’agit de construire mais la France dans l’Europe, car la future puissance doit être européenne et non plus une addition de pays ethnocentristes.

 

Ecoutons la voix de notre continent et non celle de l’Amérique ! Il y va de notre avenir à tous. Les temps changent et notre devoir est de suivre cette transformation en marche ou…de disparaître en tant que puissance, diluant nos rêves, notre  histoire, nos capacités et notre savoir-faire dans le livre des pouvoirs en devenir.

*(ou quelque pays de la zone Euro que ce soit)

LES PLANTEURS DE REVES


Il y a les planteurs de rêves, ces gentils qui traversent l’existence crucifiés à leur bulle de gaz cherchant du bonheur à offrir au monde. A force de contempler la voûte céleste pour consommer des étoiles ils perdent toute rationalité. Écouter le nanti expliquer comment trouver du travail, le ventre creux est devenu, au fil du temps, une spécialité politique qui frise la malhonnêteté. C’est un discours creux pour décervelés auquel, même le chat du voisin, ne croit. Nous sommes acquis à l’idée de l’irréversibilité du monde économique. La promesse d’éradiquer le chômage confine, nous semble-t-il, à une promesse démagogique pour gagner du temps et faire patienter les affamés qui s’accrochent à cet espoir comme une araignée à sa toile. 


Nous sommes certains que nos responsables n’ignorent pas la vanité de cet espoir dans la présente société…que nous avons appelée de nos vœux. Il fut un temps où faucher les blés nécessitait une importante main-d’œuvre. Aujourd’hui avec un homme et une machine, le travail se fait mieux et plus vite. Et cet exemple se multiplie à l’infini.  Aujourd’hui, à l’aide de pelles hydrauliques, de compresseurs, de bétonnières industrielles et d’asphalteuses le nombre d’ouvriers se réduit à une portion congrue. Souvent, si ce n’est dans  la plupart des cas, les nouvelles technologies induisent un chômage de masse. Il est probable que les activités à pourvoir dans un proche avenir, seront celles dévolues aux spécialisations. L’automatisation génère des gains de qualités et de rendements très supérieurs à ceux fournis par l’homme, ainsi que des coûts réduits, tout en sauvegardant un bénéfice raisonnable.

La concurrence mondiale exacerbée exige des coûts de production bas sous peine de mettre la clé sous le paillasson. Cette règle est incontournable depuis que nous nous sommes installés, corps et âmes, dans une consommation effrénée et à terme intenable. Nous savons, par l’exemple de notre parcours historique et l’enseignement des philosophes qui ont jalonnés le chemin de notre évolution, que la société, à l’instar du corps humain est une entité vivante dont naissance et mort sont inéluctablement programmées. Remédier au péril qui nous guette n’est pas chose aisée lorsque nous réfléchissons à tout ce que le moindre changement pourrait induire comme effets après application et ce ne sont pas les «Y a qu’à » qui seront d’une grande utilité aux citoyens de notre planète.

Nous pensons que seule la concertation à l’échelle d’un continent pourrait avoir un impact sur les décisions à prendre et à réaliser. Pourtant l’histoire nous a maintes fois démontré que l’égoïsme des décisionnaires donne souvent la priorité à la politique de la terre brûlée. Quel meilleur exemple que la situation Libyenne et le comportement irresponsable du gouvernement Syrien. Foin d’illusions, nous croyons que le moment est venu de construire un patriotisme à l’échelle de l’Europe, mettant une sourdine aux nationalismes qui ne servent qu’à valoriser nos égos par le souvenir de passés glorieux. Voulons nous sortir de l’impasse dans laquelle nous nous sommes mis, ou voulons-nous sombrer corps et biens… avec panache ?

Une Europe forte serait une Europe de l’éducation et de la recherche, ce serait une Europe industrielle et créatrice de places de travail. Ce serait une Europe qui investirait chez elle dans des domaines assurant un retour sur investissements. Ce serait une Europe proposant des nouvelles règles pour lutter contre les spéculations abusives et leurs gains faramineux par simple effet d’écriture. Ce serait une Europe capable d’imposer une justice en luttant contre la corruption à tous les échelons. Hélas une telle Europe n’est qu’une chimère car pour réaliser un tel fantasme il faut des hommes altruistes, avec l’envie de servir les autres…tous les autres. Pour l’heure nous ne disposons que de branquignols servants…le carnet d’adresse leur assurant une heureuse et bedonnante retraite sous les palmiers.

Rêver, faire rêver et endormir le chaland par des gesticulations débridées, debout devant un pupitre face aux foules qui ont perdu l’habitude d’avaler des couleuvres, ne sert à rien. Les citoyens sont aujourd’hui à la recherche d’hommes capables d’assumer leurs responsabilités sociétales en apprenant à œuvrer pour le bien commun. Nous sommes certains que les populations, au vu de la situation dans laquelle se débattent les rares esprits avisés, sont à mêmes de comprendre les dangers dus à l’absence de gouvernements. Ils ne demandent qu’à entendre les arguments quant à la voie à suivre, pour autant que ces arguments soient exprimés par des hommes intègres, porteurs d’une vision éclairée de ce que doit être l’Europe et prêts à imposer l’exemple au plus haut niveau.

RENAISSANCE

L’impermanence des choses régissant l’univers et donc nos vies,  cette impermanence que l'homme tend à refuser  ayant horreur des changements, devient aujourd’hui perceptible par l’accélération du temps et crée, par conséquent, un sentiment de malaise généralisé.

Ce qui fut ne sera plus et certaines règles du passé n’ont plus cours aujourd’hui. Comme toutes les choses ont un commencement et une fin, nous sommes donc  contraints d'accepter l'inéluctable fin de parcours de notre société.

Ce ne sera pas  la fin du monde mais bien la fin « d’un monde ». Les seuls à rester sourds à cette évidence, refusant de voir les signes avant coureurs des catastrophes  se profilant à l'horizon, sont en grande partie les gestionnaires aux allures de politiques. Ces mignons de la gouvernance sont trop occupés à visualiser leurs ambitions et à entretenir leur guéguerre des égos.

Nous subissons une gestion au quotidien des habitudes acquises. Foin de vision et les rares doués qui en posséderait une, baissent les bras devant le combat inégal qui les opposent aux innombrables imbéciles qui mettent les pieds au mur dans l'espoir de sauver leurs prérogatives.

Les Anglais prétendent qu'il est important d'avoir «The right man on the right place» aujourd'hui il n'y a guère que l'argent qui détermine la place que doit occuper l'homme. S'il s'agit d'une personne au carnet d'adresse bien fourni avec des amitiés très en vue, les hautes fonctions lui reviennent de droit. Si par contre l'individu fait partie du tout venant, cette petite clientèle facilement corvéable, les attributions seront à minima.

L'employé(e)  devient une chose, une formule, un pis aller n'exigeant d'autres égards que la menace ou le chantage.. Qu'il s'agisse du domaine public ou privé, la mélodie change mais les données restent identiques. Le respect dû à ceux qui prétendent gouverner s'effrite et la confiance s'étiole. L'incompréhension règne.

La population se détourne de plus en plus du verbe, des grandes phrases qui brassent de l'air et des promesses qui garantissent le bonheur pour demain. Le temps de la douce folie  insouciante est révolu. Nous sentons que rien ne va plus, qu'il y a péril en la demeure et qu'il faut agir, mais agir comment? Personne ne dispose de certitudes absolues. Il n'y a pas  de mode d'emploi, ni indications quant au chemin à emprunter. Les politiques sont absent depuis des décennies..

Il y a eu la révolution d’Égypte pour se débarrasser d'une dictature qui privait la population de ses droits, le soulèvement de la jeunesse tunisienne pour fuir un régime de la terreur.

Le Yémen est à feu et à sang pour les mêmes raisons, sans parler de la Libye ou de la Syrie. 
La jeunesse européenne et les riverains bordant la méditerranée, commencent également à manifester leur mécontentement afin d'échapper à la toute puissance de l'argent. Nous savons que comparaison n'est pas raison mais toutes ces luttes ont un point commun, un total aveuglement des gouvernants.

Le sourire satisfait du gestionnaire bien centré dans sa bulle mais déconnecté du quotidien et les formules choc qui sentent l'artifice pour justifier une décision dite «politique», sans parler des interventions hasardeuses prises dans l'urgence pour coller à l'actualité, sont la preuve d'une absence totale d'adéquation entre les gouvernants et la population. Il est à croire que les pays se divisent en deux catégories: ceux qui tiennent les rênes d'un pouvoir virtuel et ceux qui vivent le cauchemar d'une réalité de fait.

l'Occident se décide enfin à refuser de payer à la place des responsables du désastre de 2008. Ceux là même qui se conduisent comme des mafieux et fuient aujourd'hui leurs responsabilités en  mettant leur courage politique en berne, par peur de perdre des élections. Ils préfèrent offrir à la communauté l'image dégradante de leurs égoïsmes aux intérêts primaires.

La jeunesse, pour insouciante qu'elle puisse paraitre, a la sensibilité de l'animal pris au piège face à l’imminence d'un tremblement de terre. Son avenir n'est qu'un «sauve qui peut» et les plans de carrière se limitent au bistrot du coin en quête de compréhension devant une boisson et des amis ou à l'épicerie de quartier qui autorise encore quelque crédit, pour les plus démunis.


Pour ceux qui sont déjà installés grâce aux interventions ou le savoir faire de leurs géniteurs, le moment de la grande interrogation n'est pas encore à l'ordre du jour. Elle se révèlera sous peu et finira par faire comprendre qu'un homme en vaut un autre, que le démuni ou le blessé de l'âme a la même soif d'exister que celui ou celle qui fut aveugle à son sort peu de temps au paravent.

Nous espérons sans trop y croire que le changement de société qui se profile à notre porte se fasse sans trop de dégâts et qu'il révèlera dans la foulée, des hommes indispensables à sa réalisation.

LA FIN DE L'EUROPE


En football c'est le jeu collectif qui favorise et crée le but. Une équipe oubliant ce précepte, non seulement serait huée pour les erreurs commises mais encore rapidement reléguée à un rang inférieur. La politique européenne se joue égoïstement et dans le désordre. Nulle autre ambition que personnelle. Ni vision ni imagination. Seulement des égocentrismes nationaux qui nous poussent vers le précipice, des politiques en mal d'importance fabulant dans une cacophonie infernale.

l’Europe, cette belle construction est à l'agonie. Des pays continents tels que l'Afrique, l'Australie, la Russie, l'Inde, la Birmanie ou l'Indonésie peuvent se permettre de perdre du temps et de commettre des erreurs. Ils sont assis sur des tonnes de matières premières.


Ils disposent de toutes les richesses qui nous font cruellement défaut. Nous ne possédons que de cerveaux et encore. ! Beaucoup de pays émergents, dont la Chine, ne cherchentils pas à débaucher cette matière grise promettant des plans de carrières et des salaires mirifiques ?

Qui plus est, nos industries, la paresse aidant, tendent à se délocaliser pour, selon eux, limiter les coûts de la main-d’oeuvre, mais il s'agit en vérité et avant tout chose d'augmenter les dividendes des actionnaires et leurs propres marges bénéficiaires. C'est plus facile que se donner la peine d’innover. Soit ces capitaines d'industrie se moquent des conséquences dues aux délocalisations, qui sont en même temps des transferts de technologies, soit ils sont totalement inconscients.

 La Chine qui manque, comme nous, de matières premières a bien compris le danger. En mettant les bouchées doubles elle est en passe de réussir un pari démentiel. Rattraper les pays de tête pour les dépasser et asseoir son pouvoir grâce à la maîtrise des hautes technologies. Elle sait, de par son histoire, que le pouvoir se puise dans la connaissance.

La Chine, patiente et sachant investir à long terme n'est pas loin d'avoir les meilleures universités et les meilleures centres de recherche au monde. En moins de quarante ans elle est passée d'un système féodal à l'ère industrielle. 

Contrairement aux politiciens occidentaux qui n'ont de politique que le titre, les Chinois ambitionnent le pouvoir et la puissance pour la nation et non pas pour l’individu. Aujourd'hui la Chine compte une classe moyenne d'environ cent cinquante millions d'âmes, classe moyenne supérieure à celle de l'Europe qui, elle, est en train de s’effriter.

Il s'agit de savoir ce que nous voulons en évitant de pleurnicher sur ce que nous ne savons ou ne voulons plus faire. Dans vingt ou trente ans la Chine fera la loi parce qu'elle se sera dotée des moyens que nous nous refusons.

Et nous ! Que faisons-nous ?



Nos politiciens, en mauvais gestionnaires, agissent au coup par coup, la sébile dans une main et un kleenex dans l'autre ne savent pas ce qu'ils veulent, si ce n'est durer et durer encore.

Nous parlons haut et fort de démocratie laissant le peuple ignorer qu’une réelle oligarchie nous « conduit » depuis des décennies. Notre continent cherche à bien vivre la tête dans le sable et un besoin de rêver dans les poches. Nous surfons sur la vague des souvenirs, persuadés que tout finira par s'arranger. Gâtés, pourris nous ne savons et ne voulons plus nous battre et pourtant, c'est maintenant que nous devrions passer à
l'action. C'est maintenant que l'Europe devrait se souder, « jouer collectif » et investir.

 C'est aujourd'hui que le politique a une chance de se réhabiliter et à distinguer ce qui est important de ce qui ne l'est pas. Aujourd’hui qu’il doit oublier un peu son ego et de réaliser que ce qu'il fait pour l'Europe, il le fait pour son pays. Pour cela il faut savoir penser large, avoir une vision du possible et s'atteler à la tâche.


A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...