PARTAGE DU MONDE

Notre Europe ? Une longue séance d’éclats de rire. Vingt sept miettes à la disposition des éboueurs de service. Vingt sept voix dispersées dans le vent de l’indifférence des mastodontes qui font vraiment de la politique. Des mastodontes traçant les nouvelles frontières d’influences en se préparant à faire main basse sur les matières premières.

La Chine, associée aux pays de l’Asean, gagnera probablement la lutte pour le sous sol australien convoité par les Etats Unis. L’Amérique du nord et L’Amérique du sud - avec le Brésil pour principal interlocuteur- s’associeront très certainement pour faire face à l’extrême orient. 


Quant à nous, prisonniers de l’Otan, instrumentalisés par Washington, nous nous offrons pieds et poings liés aux intérêts des Etats unis. Qui plus est en ordre dispersé. Nous ne pourrons pas toujours compter sur les autres sans en subir les conséquences. Des certitudes se profileront à moyen terme et sans une intervention drastique des deux ou trois caciques surnageant la foule des incompétents,  l’Europe finira son rêve d’unité dans la corbeille aux souvenirs.

Sans idées, sans ambitions, sans volonté politique, tirant à hue et à dia, trop occupé par les petites histoires intestines et les sordides luttes de pouvoir, nous serons condamnés à nous livrer avec pertes et fracas à ceux qui, déjà, bâillonnent nos entreprises en les rachetant à tours de bras.

Nos actions à la petite semaine qui consistent à coller des emplâtres sur des jambes de bois ne font qu’empirer la situation. Nos dirigeants par leur indécision, sèment peurs et inquiétudes sur les parcours du quotidien. Les tergiversations entravent tout sauvetage. 


Seul le courage d’hommes à l’abri de la couardise, ouverts à l’inhabituel et visionnaires pourront apporter des solutions. Privés de boussole, intoxiqués par la finance et obnubilés par le court terme, nous perdons le chemin de l’initiative et finirons, à n’en pas douter, dans la besace de nos prédateurs. Tout est à repenser et à construire.                  
Bruxelles, capitale de l’échec grandeur nature, agrégat hétéroclite de politique sans envergure ni vision, mêlant son rêve de puissance à l’illusion de grandeur, combat le dragon avec son sabre en bois. Bruxelles est une capitale aux ambitions limitées à la circonférence du petit pois, ne suggérant qu’une pédagogie de langouste et des mini chefs qui rejouent Waterloo. 

Tels sont les tristes les atouts d’une capitale, seule face au nouveau monde en formation. Le gouffre financier mondial, admirablement sculpté par de savants ignorants depuis des décennies, ne fonctionne plus. Les grands chefs à l’esprit toujours colonialiste, aux bureaux tapissés de diplômes qui n’auront jamais servis, si ce n’est à satisfaire des egos démesurés, seraient à échanger contre quelques grammes de bons sens. Ils ne savent pas, par manque de conscience coupable, qu’ils ont des bâtons de dynamite collés sous leurs sièges.

 

C’est avec fébrilité et inconscience que nous nous dirigeons vers une révolution populaire. La rapacité de l’homme, son cynisme et son addiction maladive pour le pouvoir nous en balise le chemin. 

En quelque sorte le « remake »  de l’incendie de Rome. Les quelques 200 familles détenant la majeure partie des richesses de notre planète préfèrent la mort plutôt que la perte du pouvoir.

Si les dirigeants de notre continent s’obstinent à naviguer au jour le jour et s’accrochent au faux espoir du miracle de dernière heure, une troisième guerre mondiale nous mettra tous d’accord. Les braves inutiles, adeptes de l’illusion permanente, nous préparent, dans un ultime sursaut, à rejouer les séquences du Titanic. L’Echec de la finance est planétaire. Il s’est mis en place dès la crise de 1929 !



C’est grâce au dernier conflit mondial et ses soubresauts que nous avons vécu les trente glorieuses, au détriment du tiers monde et des pays émergents. Nous avons réussis à prospérer jusqu’à ce jour en mettant à sac, en corrompant et en pillant les damnés de la terre. 

Aujourd’hui nous avons atteint nos limites et tout retour semble impossible. L’Homme, celui des 200 familles vantant il y a peu son pouvoir sur les autres, n’en a plus sur lui-même. Il ne maîtrise plus l’emballement général et les contradictions se faisant jour aux quatre coins du monde. Il réalise l’inconfort de sa possible chute…qui nous entraînera inévitablement avec elle.

Au cas où cette perspective s’avérerait, nous serions aux premières loges pour assister à notre propre agonie. Une agonie suicidaire et sanguinaire accompagnant sans discernement la violence, les frustrations et les haines soulevées par nos agissements passés. Le tiers monde aura beau jeu de nous soumettre un portrait de nous-mêmes, dont la ressemblance sera proche de ceux que nous aurons combattu durant tant d’années chez nos adversaires. Un visage incrédule exprimant douleur, déception, tristesse, rage et haine.

 
« Homo homini lupus est », cet adage trouvera tout son sens dans les années à venir lorsqu’il  s’inscrira en lettres de sang sur les frontons de nos ruines. Comme toujours, le chaos engendrera un nouvel ordre. Comme annoncé par Franklin Delano Roosevelt*-  lors de sa conférence sur le « New Deal » du 4 mars 1933 - la finance seule en tant qu’outil de prospérité, inventé par l’homme mais non maitrisée dans le temps, a toujours contribué à la destruction des grandes civilisations qui nous ont précédés.

L’Homme si éduqué soit-il, est encore loin de savoir maîtriser ses pulsions. L’orgueil mal placé, la jalousie et le besoin de posséder lui assureront longtemps encore, la première place parmi les grands prédateurs de notre planète. 



L’acquisition du savoir ne sert à rien si nous n’en avons pas la compréhension. Des communautés d’intérêts se sont regroupées depuis plusieurs décennies, partiellement par nécessité mais également pour se dissocier des « pernicieuses » influences occidentales. Les pays ayant subis l’hégémonie capitaliste sans en partager les fruits et ceux issus du colonialisme tiennent à prendre leurs distances envers les anciens « maitres ». On ne saurait leur en tenir rigueur.

De rencontres en conférences, de démarches commerciales en ententes politiques, les divers pays concernés conçoivent l’évidente nécessité de collaborer. Une première étape vers une harmonisation technique et politique permettrait le bon déroulement du dispositif et la mise en œuvre de celui-ci  révèlerait  beaucoup plus rapide que la maigre  concrétisation de notre pauvre Europe en l’espace de cinquante ans.

 L’Asiatique a une perception différente du temps. Il s’accommode d’une vision à long terme, vision qui nous manque cruellement.

La Chine et les pays de l’Asean illustrent parfaitement cet exemple qui ne manquera pas de se répéter partout où les besoins s’en feront sentir.

 
L’Europe, en état d’hypnose devant ses craintes et ses carences, se noyant dans l’indécision, ne sachant que choisir, n’en finit plus de compter sur l’illusoire protection des américains.

N’oublions pas que l’opportuniste Amérique ne pense qu’à sa sauvegarde. Son hégémonie en déclin la pousse à restreindre ses zones d’influences et de fait à lâcher à terme ses alliés européens y compris l’Angleterre. Si nous n’agissons pas avec virulence avant l’avènement de cette politique de l’échec, l’Europe morcelée, finira aphone et deviendra une proie facile pour les nouveaux prédateurs. Notre continent, également fragilisé par le manque de matières premières a besoin d’une prise de conscience afin de s’exprimer « d’une seule voix » en prévoyant une armée forte pour garantir sa liberté.

Les bisbilles intergouvernementales ne présagent rien de bon. Elles ne font que masquer les urgences.


*Nous devons agir. Nous devons agir vite.  4 mars 1933

Et enfin, dans notre progression vers la reprise du travail, nous aurons besoin de deux protections contre le retour des maux de l'ordre ancien. Il devra y avoir un strict contrôle de toutes les activités bancaires, de crédits et d'investissements. Il devra être mis fin à la spéculation avec l'argent des autres, et des dispositions devront être prises en vue de rétablir une monnaie solide et disponible en quantité suffisante. (Franklin Roosevelt)

LES NAINS DE BRUXELLES

Capitale Européenne ou se voyant comme telle, haut lieu de la gouvernance exercée par Bruxelles, cette ville au détriment de ses sujets, n’est qu’une agglomération de fonctionnaires, mi pieds nickelés, mi helzapopin. Elle rivalise d’arrogance, de prétention, elle semble certaine d’avoir la science infuse. 

Elle compte des spécialistes de la miniaturisation intellectuelle, des réducteurs de petits pois, des calibreurs de haricots et des inventeurs de règles qui ne leurs coûtent rien mais assombrissent la situation des entrepreneurs d’une Europe en construction… stagnante. Quand des politiques à la vision  restreinte ne savent que faire, ils y postulent pour un fauteuil.



Ils sont ainsi assurés de pouvoir continuer à ne rien faire tout en percevant un bon salaire. Pérorer dans le vide, brasser des idées inventées par d’autres et distribuer bonnes ou mauvaises notes à divers pays, devient l’orgasme suprême. Ils se pensent intelligents et jouent à prendre de la hauteur pour mieux fondre sur le ou les pays en difficultés. L’exemple de la Grèce est plus que parlant !

Aujourd’hui Bruxelles hausse le ton et voudrait nous faire croire qu’elle ne fut pas au courant de la situation financière de la Grèce.* De deux choses l’une soit ils ne savaient pas et ce ne sont dès lors qu’un ramassis d’incapables à jeter aux orties, soit ils savaient et dans ce cas, c’est pire, ils se font complices d’une monumentale escroquerie.        
                                                       
Toute la finance savait que le pays n’était pas prêt à entrer dans la zone euro, y compris et surtout les agences de notation. Ce fut un secret de polichinelle.

Et maintenant, comme d’habitude et pour mieux illustrer leur couardise, ces politiques à la petite semaine refusent d’endosser leurs responsabilités. Il est en effet plus facile et moins éprouvant pour l’ego, de trouver un bouc émissaire : La Grèce est la proie idéale.

Le « tourner en rond » reprend de plus belle et voilà qu’Ils se transforment en juges avec une mauvaise foi frisant des sommets d’hypocrisie. 


Quel meilleur exemple que cette volonté d’entamer des ententes communautaires pour tomber à bras raccourcis  sur cette nation exsangue. L’Europe doit tout à la Grèce - le pays d’Aristote, de Périclès de Platon, de Pythagore, de Socrate et de biens d’autres hommes à la carrure universelle et sans aucune équivalence dans le monde actuel - à commencer par la démocratie.

*2001 – entrée de la Grèce dans la zone euro et sur recommandation de Lehman-Brothers.

Il s’agissait d’hommes visionnaires,  curieux, inventifs, sachant mettre leur société en perspective. Ils étaient  ouverts sur l’inconnu, n’hésitant pas à élargir et confronter leur savoir aux influences égyptiennes. 

Ce sont ces hommes qui nous permettent aujourd’hui  d’espérer assister un jour, à la vraie naissance d’une Europe Unie.   La richesse de cette Grèce antique fait partie de nos racines et aujourd’hui encore elle représente le socle incontournable de notre structure mentale.    
           
 Aujourd’hui nous sommes soumis à une micro société aux idées courtes, immorales, manquant de courage, hypocrites, égoïstes, refusant d’endosser responsabilités et devoirs. Nous sommes entourés de piques assiettes assoiffés de pouvoir aux egos démesurés. La seule éthique à l’ordre du jour c’est l’argent et encore l’argent. Aucune compassion pour ceux qui habitent des taudis sans hygiène ou qui « font » les poubelles des discounters dans l’espoir de s’offrir un repas avec de la marchandise périmée.


C’est cette société de vautours qui affame la Grèce et martyrise sa population devant l’indolence coupable des habitants d’une Europe inexistante, un château de cartes qui tient debout par des mots, des palabres à l’infini et de la salive perdue.



NB. Il est impossible de faire fonctionner  une union, fut-elle européenne, sans un minimum de sens moral et sans la participation de sa population. La société doit pouvoir adhérer à un symbole et faire sienne la confiance que devrait susciter la construction de cette Europe, indispensable à sa propre survie.

 Les technocrates, ès maitres en suffisance,  enfantent et alignent des formules et des chiffres, faute de talent et d’imagination. Le peuple, lui, a besoin d’enfanter un idéal, un espoir et une émotion. Le technocrate est voué à la momification, le peuple à découvrir son âme.

Que les gouvernants prennent garde, la duplicité est mauvaise conseillère. Qui plus est, l’hégémonie de Berlin sur l’Europe, versus madame Merkel, pourrait rapidement se transformer en handicap.

PESSIMISME

Pourquoi nous avons de plus en plus de peine à y croire.


Les Etats-Unis se fourvoient, avec la délicatesse du cowboy en rupture de ban. Ils possèdent la monnaie de référence, la banque centrale et une planche à billets utilisée sans modération. Partant du principe que ce qui est bon pour eux l’est pour l’univers, ils se comportent comme au dix-huitième siècle : la bible dans une main et le fusil dans l’autre. 

Peu importe le sort du reste du monde qui, de toute façon, ne constitue qu’un troupeau de moutons suivant leur berger. Politiquement les USA n’ont tiré aucun enseignement de leur histoire, pas la moindre leçon de leurs échecs. Obnubilés par la puissance de l’enrichissement, au plan personnel ou à l’échelon national, il n’y a plus qu’une constante et consternante fuite en avant vers le grand capital. 

Responsables de la crise de 1929, ils remettent le couvert, plongeant la moitié de l’univers dans l’indigence, au bord du chaos. Les victimes n’ont pas d’importance car ceux qui distribuent les cartes s’enrichissent quoiqu’il advienne. Ils s’amusent tantôt à la hausse tantôt à la baisse.

Sur le plan géostratégique, ces  irradiés de l’immédiat ne font pas mieux.  Jouant la carte de l’autoflagellation, ils épousent la pente glissante de l’occident. Après les anglais, puis les soviétiques ils se persuadent de pouvoir réussir là où les autres ont connu l’échec. Même scénario pour le Viêtnam où ils échouèrent après les français. Que dire de l’Iraq, pays martyr par la grâce de cette Amérique de tous les possibles, le désastre s’y est installé pour plusieurs décennies, mettant potentiellement à mort l’approvisionnement énergétique de l’occident.

De guerre en révolte, les organisateurs des festivités sur champs de bataille, utilisent la vieille ficelle des discours patriotiques, rythmés au son des fanfares pour justifier les sacrifices à venir. Les responsables de la sauterie - le lobby des marchands d’arme, véritable état dans l’état - ont l’esprit concupiscent et l’œil humide à la perspective d’engranger des gains faramineux, car ils savent que le sang des futures victimes sera garant de nouvelles fortunes.

Il suffit d’exhorter la chair à canon pour qu’elle fasse son devoir dans l’intérêt de la nation, toujours confondu avec l’intérêt personnel, pour concrétiser le rendement de l’industrie de la mort…avec, de surcroît, la bénédiction des églises. Les droits de l’Homme ? De la poudre aux yeux pour la majorité silencieuse. Les décideurs n’en n’ont cure. Ils continuent à se caler dans leur fauteuil en jouant à qui perd gagne.

 La Russie n’est pas en reste.  A-t-elle besoin d’une ouverture sur la méditerranée ? Qu’à cela ne tienne, le peuple Syrien se fera un plaisir d’en payer la facture devant le regard indigné des pays limitrophes scotchés sur leurs chaises. Tout au plus murmureront-ils une lâche indignation d’opérette, sous l’œil indifférent de l’O.N.U, cette institution inutile mais pourvoyeuse de rentes pour possédants. 


On y palabre, c’est tout. Et le verbe n’est qu’un bouclier.

Quant à la Chine de la dictature, après avoir rejoint les exploiteurs anonymes, elle se met au diapason du club très sélect des joueurs de poker avec pour terrain de jeu les influences terrestres. Ayant la main en tant que créancière de la plupart des pays, c’est elle qui, par sa puissance financière, s’attribue le droit de distribuer les richesses de notre planète.

Tout se discute, se partage, s’exploite, s’aligne et s’encaisse par-dessus la tête des populations, auxquelles on concède avec générosité l’accès à la misère institutionnelle soit: la faim, la soif, la peur, le désordre, la maladie et la mort. 


Les mensonges et les trahisons, nourris par les égoïsmes nationaux et le manque de vision, font que la corruption sévit à tous les étages de la société…pour finir par tenir lieu de gouvernance. Désormais nourri de débats intellectuels sans fin pour exister et justifier privilèges et pouvoirs, le jeu de dupe est devenu irréversible.

REFLEXION

Aussi loin que nous puissions remonter dans nos souvenirs nous ne retrouvons trace de l’ambiance sociétale à laquelle nous sommes soumis aujourd’hui : Le déséquilibre entre les extrêmes, entre la possession et le dénuement, entre l’abondance et la misère ne cesse de croitre à une vitesse exponentielle. La classe moyenne se rétrécit comme peau de chagrin au soleil tandis que des fortunes de plus en plus importantes se constituent sur le terreau de la concussion.

Un tiers des habitant de la planète crève de faim malgré les aides internationales dont le deux tiers des sommes allouées disparaissent dans la poches des  « sauveurs » histoire de couvrir frais administratifs, commissions, pourboires et salaires…une faim organisée qui rapporte.

Notre environnement naturel ne fait pas exception…business as usual ! Les effluves d’œufs pourris prennent à la gorge, provoqués par les engrais épandus à travers champ pour sauver des hectares de cultures au détriment de ceux qui s’en nourrissent, la pollution se généralise au profit des conglomérats de la chimie. Cette pollution finit par s’incruster partout et l’intellect n’en est pas exempt. 

Malgré quelques timides tentatives pour promouvoir une forme de démocratie, nous sommes revenus au temps des esclaves et des gueux. Le pouvoir de l’argent est le moteur de fonctionnement de notre société élargie à toute la planète, au seul bénéfice d’un petit nombre de privilégiés masqués et cyniques. 


 
Guerres, santé, catastrophes naturelles et révolutions sont, la plupart du temps, organisées par une poignée de familles en rupture de moralité. Ruiner pour posséder, éliminer pour limiter le partage et déployer, à n’importe quel prix, la mainmise sur les richesses de notre planète en voie de rétrécissement. L’arnaque se formule désormais à chaque coin de rue. 

Tout est pensé et mis en place, par médias interposés, pour que le simple quidam ne reconnaisse pas le chemin qui le mène à l’abattoir. Notre univers n’est plus qu’une société anonyme utilisant les populations qui la constituent comme sa main-d’œuvre ou son bouclier anti catastrophe en cas de crise. 




On embauche et on jette sans états d’âme, selon les besoins. Quant aux gouvernements et leurs ministres, réunis en mutuelles, ils ne sont que des instruments entre les mains du club des manipulateurs de haut vol, bien heureux de pouvoir ramasser quelques miettes de ci, de là. Les conflits généralisés ou politiques d’élimination programmées, infligent aux hommes ce que les pesticides infligent aux abeilles jusqu’à disparition complète. En exhortant les dissensions, en instaurant la culture des antagonismes, en favorisant la corruption à tous les niveaux, en exacerbant les haines et révoltes pour in fine, distribuer les armes qui serviront de détonateurs à la sanglante misère qui se dessine à l’horizon, la poignée « de dieux sans visages » du pouvoir absolu espère ainsi, avec l’aide des cercles autoproclamés « élites des nations » atteindre la suprématie désirée.

 
Non - notre avenir n’est guère brillant mais il fallait s’y attendre, nous sommes destinés à mourir sur l’autel des sacrifiés afin de rembourser les erreurs de stratégies et de gestion des psychopathes désirant gouverner l’avenir. 


Justice financière, justice territoriale, justice géostratégique modérément soulevées par les politiques et rarement développées par l’O.N.U – malgré le coût exorbitant de son fonctionnement. Les rares engagements d’envergure, exigent l’aval de la Chine, de la Russie et des Etats-Unis, c’est dire.

Il est cependant difficilement imaginable que le manque d’action sur le terrain, corresponde à une stricte et prudente diplomatie. Cela reste pertinent dans tous les domaines qui ont trait au capital en favorisant l’avoir au savoir. D’autre part le désintérêt des formations politiques pour les choses de la terre fonctionne comme un blanc-seing pour les multinationales qui continuent à ravager les forêts amazoniennes au détriment des indiens.


Avons-nous atteint la fin du cycle de notre civilisation ? Est-ce l’épée de Damoclès qui pointe au-dessus de nos têtes et nous intime l’ordre de changer ou de périr ?

Les civilisations, comme tout ce qui nait, sont également destinées mourir. Lorsque nous parlons de faim organisée, nous parlons des pillages perpétués depuis des siècles dans les pays en voie de développement. Qu’il s’agisse du sous-sol ou de cultures de surface à l’image des forêts amazoniennes, les exemples abondent. Ces razzias organisées au profit de l’occident persistent et prennent une importance grandissante avec les besoins croissant de la Chine en matières premières.

Qui plus est le lobby des pouvoirs en place, alimente l’appauvrissement des populations grâce à la corruption endémique. Ils obtiennent ainsi une main-d’œuvre corvéable à souhait. Beaucoup de nos responsables gouvernementaux confondent le mot « dépouiller » avec celui de « partager ».

UN POINT DE VUE

L’incroyable grégarité de l’être humain en dépit de sa course vers l’individualité, est propice à la naissance du clan moderne. Les regroupements par affinités, qu’elles soient sportives, religieuses, politiques ou autres permettent de fuir le système dont est fait le quotidien. 

On ne supporte plus le silence de sa solitude, alors on la partage avec le bruit et la violence  « des » solitudes réunies. Une association de malheurs et d’inconforts  inconscients.

Le monde de difficultés et de luttes articulées autour d’une certaine lenteur, offrait du temps au défilement des saisons et permettait de digérer plus facilement le poids des éléments.

 

La société fonctionnait davantage en adéquation avec son environnement. Mais avec le progrès, les moyens de transports, la communication et la naissance d’internet, les sociétés dites développées perdent leurs mystères et l’homme son horizon. Les valeurs changent, ainsi que la quête des hommes.

Depuis plusieurs décennies les joies de la simplicité ont cédés leurs places aux plaisirs de l’avoir afin de conforter la certitude d’être et de correspondre ainsi au plus près à l’image qu’ils se font d’eux- mêmes. Il s’agit d’obtenir le sésame d’accès à la consommation et par conséquent au bonheur total. Il y eut le temps de la culture, le temps où l’homme accompagnait les efforts de la terre et dialoguait avec les saisons.

 Il était le compagnon des prés, des fleurs et des parfums. Son environnement  n’était pas une simple carte postale et on ne confondait pas les vaches et les moutons.

Puis vint l’industrie alimentaire et son cortège d’investisseurs, reniflant les gains comme le requin une goutte de sang. L’industrie, la distribution et la publicité, cette dernière devint la machine à créer des besoins, véritable hameçon à ferrer le gogo. Ce fut la naissance des grands groupes internationaux.
Le consommateur, label rouge des angoisses en perspective et mines d’or pour les associations de malfaiteurs écumant la petite paysannerie en l’acculant à la disparition. L’argent a cédé la place à la finance et l’être humain cède sa liberté au capital. De soubresauts en crises, le lingot d’or se muera bientôt en étalon de la foi.

 
« Peut-être qu’alors, les dieux, dont la sagesse est immense, éprouveront-t-ils  le besoin de mettre fin au pouvoir des religions et de ses dérivés, histoire de tirer un trait sur les massacres qui se perpétuent en son nom.

La beauté spirituelle que nous portons en nous et qui  s’inscrit dans nos quêtes vers l’absolu, nous permettra de vivre la vérité sans contraintes. Il y aura toujours un inconnu qui surgira le moment venu pour nous indiquer comment franchir les marches ». Avons-nous atteint le sommet du cycle ultra libéral ? Sommes-nous destinés à suivre le chemin de la Rome antique, de subir le chaos et la misère de l’ignorance ?

 
 


La gesticulation des gouvernants pris au piège des égoïsmes de toutes sortes, soumis au diktat de l’argent, leur interdit de savoir comment se dépêtrer de leurs peurs. Pendant que les sociétés avancent au ralenti faute de leader reconnu et d’une direction bien définie, le mal ronge. 

Les possédants  possèdent toujours plus et finiront par crever d’indigestion. Leur boulimie n’a plus de sens et le pouvoir qui en découle n’est plus un statut.

Par contre, face à cette indigence intellectuelle, à cette pauvreté de cœur, des milliards d’affamés, d’éclopés et de révoltés attendent le signal de la curée.

Du passé faisons table rase afin que l’avenir puisse nous apporter l’ordre et plus de justice.



 
NB. Le temps nous est compté et le basculement hégémonique de l’occident est en train de basculer ver l’extrême orient. Les États-Unis sont en perte de vitesse, affaiblis par des guerres inutiles et ruineuses. l’Europe, par sa constance dans la cacophonie, son incurie politique et son manque de vision, ouvre toute grande la porte au massacre des bonnes volontés.

Le rêve d’une union européenne n’est plus qu’une coquille vide à la merci des prédateurs.

LES « CRO-MAGNON » DE LA POLITIQUE

Les impétrants collecteurs de biens publics, mendiants modernes, défigurent leur image en la diluant dans l’insignifiance. Ces pauvres hères sont incapables de subsister sans  l’aumône des peuples, qu’ils remercient par des gesticulations quelque peu indécentes, des paroles soporifiques et des promesses de « Papa Noël ». 

Pire encore, ils persistent à nous prendre pour des demeurés en nous faisant croire qu’ils parlent et agissent dans l’intérêt des peuples. 

Ces acrobates de la politique, sensés ouvrir la voie vers la démocratie et une justice pour tous, préfèrent vivre dans l’ignorance des devoirs de leur charge.

A les voir occupés à assurer leur bien-être et celui de leurs familles, beaucoup doutent de leur capacité à gouverner.Partout, aux quatre coins de notre planète, le corps social se fissure. Les mécontentements, les inquiétudes et les angoisses croissent de manière exponentielle faute de perspectives. Les colères dues à l’inertie politique se déversent dans les cités. Mais les responsables, paniqués par la situation internationale, ne cherchent qu’à gagner du temps. On ne peut demander aux coupables du chaos, de remettre de l’ordre dans l’état du monde. Trop longtemps nourris au vinaigre de la finance, ils ont atteint leur seuil d’incompétence.

Médias, partis politiques, banques, institutions internationales, associations, voire simples citoyens, dessinent sans relâche l’image d’une tour de Babel s’imprimant au fronton de notre quotidien.

La lâcheté généralisée permet de s’affranchir de la misère et de la souffrance, de tolérer le meurtre, la tyrannie et la famine. L’esprit de lucre achève le travail en transformant ce qui reste de l’homme en bête immonde, insensible à toute détresse. Nous sommes arrivés à la croisée des chemins. Il est aujourd’hui impossible de justifier que seul  « un pourcent »  des habitants de notre planète dispose de toutes les richesses du monde au détriment des quatre-vingt-dix-neuf pourcents restant.

Grâce à internet les informations se propagent à très grande vitesse et ce qui fut possible d’occulter hier, ne l’est plus aujourd’hui. Plus aucun gouvernement n’est à l’abri de la curiosité d’enquêteurs bénévoles au service des populations. 

 

Merci aux hackers (anonymous) qui révèlent au grand jour les magouilles gouvernementales, militent pour mettre un frein à la restriction de nos libertés et faire barrage à l’appétit des gros conglomérats. Par  «Wikileaks »  nous sommes, presqu’instantanément, informés de la corruption généralisée des pouvoirs en place, au grand dam de certaines dynasties modernes. Ce n’est pas par hasard que  « Julian Paul Assange »  risque cinquante ans d’emprisonnement dans les geôles américaines. Les révélations que nous lui devons, nous permettent de comprendre à quel point nous sommes manipulés. Ces vérités sont mal acceptées par les pouvoirs, ainsi délestés de leurs secrets.


Ils veulent la tête d’Assange. Internet, en phase d’ascension fulgurante pourrait devenir un impressionnant contre-pouvoir populaire. Steve Jobs avait l’habitude de dire : « Think different » (pensez autrement). Cette nouvelle manière de penser trouve tout son sens dans la situation politique actuelle. Un monde est en train de disparaitre. Un nouveau se construit sous nos yeux et s’impose inéluctablement, sans espoir de retour. Il faut en être conscient !
Malgré les vœux de certains nostalgiques, la guerre de 14/18 est derrière nous et le retour à la bougie peu probable.


L’Union fait la force, cette notion n’a pas d’âge et nous devons nous en souvenir. Si nous voulons survivre au marasme du monde qui s’éloigne, préparons-nous  à assumer l’histoire qui s’écrit en toutes lettres sous nos yeux. Devenons européens pour faire vivre et prospérer nos contrées, garantissant ainsi, des lendemains moins tumultueux que ceux que nous vivons aujourd’hui. 

Cela est possible !

LES « PINOCCHIO » DE LA POLITIQUE

Le monde de la gouvernance semble vivre à la manière de « Pinocchio ». Devenu  un monde bouffi de suffisance, un monde de sommités obnubilées par la certitude de savoir gérer notre univers. Ces artistes du verbe, pathétiques découvreurs de voies sans issues, habiles à transformer un poisson rouge en requin ou l’inverse, sont incapables d’assumer une quelconque responsabilité. Ils ne parviennent qu’à gérer leur vanité, s’accrochant au pouvoir comme des teignes dans le pelage d’un chien. La démocratie est morte et les gouvernements sont, de plus en plus, au service des oligarchies. « Faire » de la politique, qu’on ne s’y méprenne, est un noble exercice. Il exige du talent et une certaine dose d’altruisme. Trop rares sont ceux disposant d’une assez grande ouverture d’esprit pour comprendre les enjeux actuels de la situation internationale. 


Nous sommes en train de changer de monde et nos gouvernants, hélas, fuient les diktats liés à cette nouvelle donne. Soit l’Europe se fédère, soit nous continuons d’espérer un hypothétique miracle. L’éclatement de l’Europe pourrait être un point de départ de grandes instabilités,  de désordres et  de disettes.  Or, persister à ne rien faire reviendrait à sauter dans le vide. Gouverner impose un sens de la prospective, une vision globale, de la lucidité, de la clairvoyance, du recul, et du courage. Dans ce dessein, un véritable « chef » serait indispensable !

Le choix est simple ! Et pourtant, nous poursuivons nos misérables guéguerres d’égos en nous acharnant à formuler des sentences, des idées, des programmes irréalistes pour le triste plaisir de s’écouter pérorer. 

Parler pour ne rien dire demeure l’habitude des brasseurs d’air actuellement en place.Voulons-nous ou non de l’Europe, c’est la seule question cruciale. Dans l’affirmative il s’agit alors de fournir à celle-ci les armes indispensables pour qu’elle puisse se défendre et prendre place dans le concert des nations. 

Ces dernières, d’ici quelques décennies, ne représenteront plus que trois puissances : l’Afrique, l’Asie avec le Brésil, l’Occident dont … l’Europe. Dispersés nous ne pesons plus rien. A nous de faire tout ce que nous pouvons pour que « l’Europe » fasse partie de cet occident.

La misère des populations actuelles et celles qui apparaissent à l’horizon, ne sont considérés que comme des inévitables dommages collatéraux. La misère des uns, fait la richesse des autres. 


Une majorité écrasante des habitants de notre planète espère des hommes forts et intègres. Des hommes de talent,  habités par l’ambition de réunir les aptitudes nécessaires afin d’œuvrer pour le bien de ceux dont ils ont la charge.  Nous nous doutons tous que de tels hommes n’existent pas ou se font très rares, puisqu’une parcelle de pouvoir décuple l’égo et ouvre grande la porte aux prébendes et à la corruption. En arriverons-nous à un suicide collectif ou nous reste-t-il suffisamment d’énergie pour inventer les moyens qui nous permettront de vivre dans un monde supportable ?

Pourquoi l’Europe - à bien des égards semblable à puits sans fond de richesses, de savoir-faire, d’histoire et de connaissances - éprouve-t-elle le besoin de se mettre sous tutorat américain ? Pourquoi attendre le salut des bourses américaines, cette machine à enrichir l’oligarchie ? Pourquoi toujours calquer nos actions sur celles de l’Amérique et pourquoi accepter l’hémorragie de nos brillants esprits et de nos savants qui trouvent de meilleures opportunités là-bas que chez nous ? 
 Ce n’est pas la France* seule qu’il s’agit de construire mais la France dans l’Europe, car la future puissance doit être européenne et non plus une addition de pays ethnocentristes.

 

Ecoutons la voix de notre continent et non celle de l’Amérique ! Il y va de notre avenir à tous. Les temps changent et notre devoir est de suivre cette transformation en marche ou…de disparaître en tant que puissance, diluant nos rêves, notre  histoire, nos capacités et notre savoir-faire dans le livre des pouvoirs en devenir.

*(ou quelque pays de la zone Euro que ce soit)

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