INSTABILITES

En 2003* nous avions annoncé le désastre prévisible en cas d'invasion de l'Irak. Nous avions prétendu qu'une déclaration de guerre équivaudrait à mettre tout le Moyen-Orient à feu et à sang. Puis l'Oncle Sam, une fois de plus, nous prouva son incompétence en matière de géostratégie. Sous des prétextes fallacieux sentant le pétrole loin à la ronde il attaqua « le tyran et dictateur » Irakien sans en mesurer les conséquences.  A la manière des cow-boys du far-west, on tire d'abord, on discute ensuite.  Disposer du  pouvoir ne dispense pas du recours à la réflexion, surtout quand on rêve de manipuler la planète. L'Europe, hormis la France qui a sauvé l'honneur par le discours de Dominique de Villepin devant l'ONU, n'a pas été à la hauteur de ses ambitions. 


Voix discordantes, lâcheté et peur de déplaire aux États Unis, notre continent s’est plié aux exigences et aux allégations de la clique de Washington et son dévoyé en chef – Georges W. Bush. Le prétexte d'éliminer le despote Saddam Hussein, assassin de son peuple,  fut rapidement entériné pour des raisons morales par les va-t’en guerre.  

Le conflit de l'Irak fut un bon business, organisé de main de maître par une bande de truands esclavagistes, avec l'aide et le talent du baladin en chef Donald Rumsfeld dans le rôle du maître de cérémonie. 

Les affrontements entre pays musulman sont, la plupart du temps, le fait de stratèges gouvernementaux adeptes du toujours plus.  Pour répondre à leurs besoins territoriaux dans l'espoir d’établir un Califat à terme, les partisan du permis de tuer, se voient donc obligés  d'étendre leur hégémonie.  Il s'agit de  convaincre les populations concernées, d'adhérer à leur cause en acceptant de mourir pour glorifier l'Islam d'un côté ou le capital de l'autre. Tous les moyens sont bons. De la propagande à la pédagogie, de la terreur à l'élimination physique et de l'emprisonnement à la déportation. In fine ce sont toujours les dirigeants du jeu de massacre qui récoltent gloire et butin en foulant au pied les nombreuses victimes collatérales. Saddam Hussein assassin ? Efforçons nous de ne pas éclater de rire devant la tragédie du Moyen orient. Quel gouvernement n'a pas de sang sur les mains ? 

Quel gouvernement n'a pas son côté obscur, son tiroir à combines et ses placards à cadavres ?

Le cynisme des états est à son comble quand les marchands d'armes se substituent aux politiciens. Régnant à leur place à travers l'arme de la corruption, mettant la prévarication au tableau d'honneur en tablant sur le principe que tout homme a son prix. Si cela ne suffit pas on élimine !

Le Moyen-Orient, hier berceau d'une culture millénaire dont témoignent les nombreux vestiges qui parsèment les routes du savoir, est aujourd'hui en proie aux plus grands désordres. Luttes ethniques, luttes intestines, lutte de pouvoirs entremêlées de prétextes religieux. L'Occident, pétrole oblige, abat également ses cartes, ravivant les flammes de l'enfer.  Notre histoire a bien du mal à survivre dans cette situation désespérée. Le manque de discernement des uns, le fanatisme des autres, transforment petit à petit cette contrée en cimetière. Par manque de clairvoyance, par aveuglement et par la rapacité de pouvoirs dévoyés, ces pays  finiront par mettre genou à terre...  l'Intégrisme, une réponse imbécile, obscurantiste aux attentes des désespérés cherchant leurs voies dans l'existence. L'intégrisme n'est qu'un élément de pouvoir entre les mains d'un ignorant assoiffé de domination. Soumettre, écraser et terroriser sont les armes de destruction massive de l'ignare.

Les responsables politique des guerres de religions, Djihadistes et Al Qaida en tête, officient principalement dans des contrées tels que l'Afghanistan, le Moyen-Orient et l'Afrique. – Ces conflits idéologiques et géostratégiques où l'hypocrisie et le mensonge  le disputent à une démagogie de pacotille, ne sont que des combats d'arrière-garde. Gagner des zones d'influences pour les chiites comme pour les sunnites avec l'Amérique au centre faisant le jeu des deux avec l'assentiment bienveillant de l'occident. Livrer des armes, fermer les yeux et détourner la tête est une façon de gouverner convenant parfaitement aux industries. Les populations sont là pour essuyer les plâtres et faciliter l'accès au trône du grand capital. En armant les djihadistes pour combattre les russes en Afghanistan, nous avons ouvert les portes à nos adversaires de demain et favorisé la naissance d'une puissante armée intégriste. 


L'Europe mesure-t-elle seulement l'immense danger du fanatisme dans les pays musulman ? Fanatisme exportable vers nos contrées.

Notre statut d'anciens colonisateurs - dont nous ne nous sommes pas encore entièrement affranchis - nous confronte aujourd’hui au passé. Et à sa rançon. L’Histoire nous a montré et continue à nous enseigner que nous ne pouvons impunément exiger la soumission de peuples sans pâtir, tôt ou tard, de revers de médailles. Nos prétentions hégémoniques ont la peau dure.

Comme beaucoup semblent l'oublier, il n'y a pas de peuples inférieurs ou supérieurs. Il n'y a que des peuples différents et dignes de respect. Le bon sauvage n'est qu'une vue de l'esprit, entretenue par le sauvage qui est en nous. Une image qui nous rassure sur nous-mêmes. 

Alors quel avenir pour nos sociétés ? Le petit nombre de cumulards détenant la majorité des biens de notre planète, frustrant ainsi le plus grand nombre du minimum vital fera, à n'en pas douter, tout ce qui est nécessaire pour augmenter sa mainmise sur les richesses de nos continents. Ils sont dans leur rôle, du moins en sont-ils convaincus. De plus nous leur facilitons la tâche en leur tendons la verge pour nous faire molester. Incapables de cohésion dans nos démarches, nous attendons que cela se passe ! En écoutant un tribun talentueux raconter n'importe quoi, nous succombons facilement au charme du verbe, avec pour conséquence la division. La plupart d'entre nous acceptent, dans une  molle indifférence, de se plier au divers diktat, de se livrer pieds et poings liés aux exigences des modes de toutes sortes, de s'abrutir aux jeux informatiques et de payer pour les erreurs commises par ceux censés nous gouverner.


Le changement n'est pas encore pour demain !  Il n'interviendra pas avant que nous remettions la main sur notre dignité et que nous réapprenions à dire non. 



* Voir article "L'énorme éclat de rire de Saddam" (Archives HNS de 2006) 



  




COLERES


Colères ! Colère à l’endroit de la gauche, du centre, de la droite et en général de toute la politique européenne. Colère, oui colère contre les augustes nez rouges de la politique dont le talent ne s’exprime qu’en d'improductives luttes intestines ou batailles d’ego. Beaucoup de ces manœuvriers, la malhonnêteté chevillée au corps, se moquent éperdument du service public. Leur seul intérêt consiste à favoriser l'enrichissement personnel. De trahisons en combines le but est de durer Cette France que nous aimons profondément est dans un sale état. Elle n'est plus dans son histoire et qui plus est, n'a plus, depuis des décennies, de gouvernants responsables en mesure de faire face aux enjeux. C'est une fuite en avant où l'incapacité d'agir le dispute aux erreurs stratégiques à tous niveaux. Ce petit monde politique excelle à se défausser. La finance internationale, l'Allemagne, l'Europe ou sur les immigrés sont tour à tour ou simultanément boucs-émissaires. 


Notre France ne se remet pas en question.  Jamais. Cela ne semble pas concevable, dans « l’esprit français »..

Le Président de la république française, enfermé dans un dogmatisme d'un autre monde, bouffi d’orgueil, et dont, à tout le moins, l'autorité chancelle, est incapable de voir , au mieux, au delà d’une (petite) circonscription de l'hexagone. Il tourne en rond à la recherche de quelque emplâtre à mettre sur des plaies malheureusement déjà purulentes. Chef d'un pays à la dérive, délaissé par un parti éclaté, vêtu d'un costume trop large pour la fonction, en perte de crédibilité.

Le président, mais nombre d’électeurs aussi, est aveugle aux changements qui s'opèrent dans le monde. La réflexion reste hexagonale et peine à intégrer les nouvelles donnes géostratégiques. Les consciences se mesurent encore à l’aune des souvenirs coloniaux et des trente glorieuses. Nous refusons en quelque sorte de quitter les siècles de lumière où la voix de la France était considérée comme universelle. Avec l'avènement de l'aviation, de la télévision, du smartphone, d’internet (skype, par exemple), notre planète s'est considérablement rétrécie. Le lointain se transforme en proximité. Le savoir est à disposition du plus grand nombre. Tout change, tout évolue sauf pour celui qui omet de quitter la nostalgie d'un rêve périmé et choisi de vivre sur un capital de regrets, n’imaginant demain que comme la prolongation d’hier. C'est l'enseignement qui permettra à la France de retrouver ses dorures. Expliquer, apprendre et enseigner le temps présent et ses implications dans nos existences.

Expliquer le pourquoi de l'Europe et la nécessité d'évoluer dans le changement en acceptant diverses contraintes. Notre magnifique pays se doit de reprendre le combat et de mettre ses nombreux atouts en évidence pour continuer à construire son histoire.

Nous sommes au vingt et unième siècle et si les exploits de Vercingétorix font partie de notre patrimoine historique il est important de ne pas trop nous abandonner au passé si glorieux fût-il. Il est impérieux d'être présents et actifs dans la bataille pour ce nouveau monde que nous appelons de nos vœux. Il se déroule sous nos yeux et s'intégrera bientôt comme une nouvelle page dans le livre de l'histoire de France.

Mais pour construire ce futur, il nous faudrait des politiciens capables de mettre un terme à leur esprit d'adolescent attardé. L’énormité de la tâche exige la présence d'adultes rompus aux arcanes (stratégiques) de la politique sachant s'effacer devant le but à atteindre. Pour partir du bon pied il faut faire le ménage et dépoussiérer les placets de cuir craquelé accueillant les fessiers mafieux de certains serviteurs de la république et en appeler à de nouveaux talents à l'esprit éveillé, honnêtes et capables d'imagination.


Ronald Haakman

PERSPECTIVES

Quelles priorités pour l'Europe ? Sa construction à n'en pas douter !

Pourtant faute d'en connaître les règles, la population  ignore souvent son fonctionnement. D’autre part  l’importance et les raisons que nous avons d’en faire partie échappent au plus grand nombre. L'Information circule mal ou est inexistante. Cela n’est pas surprenant puisque nos caciques tiennent à garder  haute main sur leur vision de l'Europe. Il s'agit de continuer à manipuler les populations en fonction des enjeux électoraux, de susciter des  craintes par ci ou des enthousiasmes par-là. Les  politiciens doivent se (re)mettre au travail en resituant la construction de l'Europe au centre de leurs préoccupations! Notre continent, que cela plaise ou non, représente l'alpha et l'oméga de notre avenir face aux bulldozers asiatiques et américains. 


Utopie?  Nous pouvions le considérer il y a une soixantaine années. Aujourd'hui nous avons le couteau sur la gorge et la construction européenne est devenue une obligation incontournable. Hormis quelques esprits chagrins n’ayant de l’histoire qu’une conception marginale et pour lesquels la notion de « prospective » est dénuée de sens, la plupart d’entre nous  est convaincue que l’Europe est notre seule issue.

Gardons à l’esprit que ce sont les pionniers qui ont dessinés le monde. Ce sont eux qui ont osés les risques. Ce sont eux qui ont ouverts les portes sur la plupart des découvertes et avancées de notre planète. C’est la somme de ces équations qui met la puissance entre les mains de ceux qui l'assument. Que voulons-nous ? Quels sacrifices, pour quels résultats ? Avant de vouloir donner corps à nos ambitions, nous devons avoir le courage de nous interroger sur nos aspirations. Évitons de nous faire souffler des suggestions par des politiciens nombrilistes. Redécouvrons le bon sens de nos aïeux et mettons-nous en route. L’avenir n’est pas un cadeau qui tombe du ciel, il n'est que la résultante  d'actions comportant peines et sacrifices. Une nouvelle ère est en train de naître sous nos yeux et comme tout accouchement, il ne se fait pas sans craintes, ni douleurs.

Le monde est en effervescence ! De nouvelles alliances  se mettent en place et  des pays sortent de leur coma. Le vieux lion britannique se reprend à rugir, l’Amérique s’ébroue, le Dragon Asiatique remet son savoir à jour. Le courage renaît un peu partout. Il n'y a que les « culs bordés de soie », paralysés par le manque d’audace et ne comptant que sur les autres qui s'étiolent et finiront par disparaître. Personne ne nie que la transformation politique et géostratégique soit d’une grande complexité ! Les changements en cours exigent de plus en plus de concertation. Car, à moins d’être devin, peu nombreux sont ceux qui pourraient parier en connaissance de cause sur notre avenir. 


Une chose est certaine, nous sommes obligés de nous unir pour pouvoir donner une réponse cohérente aux forces qui  s’accumulent devant nous. La réussite ou l’échec de la mondialisation dépendront de la maturité politique des hommes que les nations délégueront pour s’atteler à l’élaboration d’un tel projet.

Quant à la construction européenne, nous avons à notre disposition l’avis d’un des derniers grands visionnaires du vingtième siècle, le Général de Gaulle.  Il nous a proposé une nouvelle carte de l’Europe allant de l’Atlantique à l’Oural !* Que la Russie fasse partie intégrante de l’Europe ne fait aucun doute. Notre histoire commune, datant de plus de mille ans en témoigne. Non seulement nous sommes issus de la même philosophie religieuse, mais nos cultures n'ont cessé de s'enrichir mutuellement depuis le onzième siècle. L'Europe et la Russie partagent des fondamentaux et certaines pages d'histoire ont été écrites à quatre mains.
(Nous savons que les visionnaires n’ont pas la cote. On déteste habituellement ceux qui ont raison avant tout le monde.)

Dans les discours du Général il n’a jamais été question de la Turquie, pays musulman aux habitudes diamétralement opposées aux nôtres, où la laïcité, par exemple, est souvent remise en cause. D'ailleurs la Turquie n'est-elle pas plutôt tournée vers l'Asie centrale, aux influences Ottomanes, malgré la révolution Kémaliste.

L’Europe et la perspective d’un élargissement vers la Russie aurait également l'avantage de limiter notre dépendance énergétique au Moyen-Orient. L’Instabilité chaotique de cette partie du monde n’est qu’une source de problèmes. La somme des ethnies et religions diverses se combattant pour  le pouvoir suprême ne fait que croître.  La solution pour mettre fin à ce désordre se trouve entre les seules mains des belligérants de cette contrée.  C'est à eux et à eux seuls de mettre fin à leurs différends. Construire l'Europe, une Europe fédérale, c'est nous mettre à égalité avec les pouvoirs qui s'organisent autour de nous. Une œuvre commune qui donnerait sens au drapeau de l’union. Cela existe ailleurs ! 


Un petit pays, dont l’ego a depuis longtemps cédé la place au pragmatisme en témoigne tous les jours et nous montre un cheminement possible. En l'occurrence il s'agit de la Suisse!

GENEROSITE


Inégalités dans le monde ...
Que nous pouvons être ridicules, grotesques et vaniteux ! Faire la guerre pour conclure la paix et pleurer des larmes de crocodiles sur les misères dans le monde. Nous créons des institutions pour lutter contre la faim et récoltons des dons – dont, au passage, nous savons pertinemment que le plus souvent, ils ne parviennent pas à leurs destinataires- le tout sous une forêt de micros et de caméras à seule fin d’étaler notre générosité... 

L’occident aura dépouillé les populations d’une grande partie de leurs biens sur cette planète, ruinant l'existence de milliards d'hommes, de femmes et d’enfants. Souvent au nom de religions ou d’idéologies ethnocentristes, nous n’avons su que piller, martyriser et tuer.


Nous avons déboisé à tout va et sans vergogne la forêt  nourricière d'une multitude de peuples, expropriant à bras raccourcis pour nous approprier des sols et sous-sols riches en minerais de toute sorte. Aujourd’hui nous organisons un service après-vente pour, en réalité, maintenir ces pays spoliés dans le giron de l’occident, en se donnant l’illusion de se racheter une (bonne) conscience. La voracité de l'occident en matière d'enrichissement et de recherche de pouvoir, s'est élaborée et se perpétue sur le dos des autochtones éparpillés sur les cinq continents de notre planète. Ces derniers sont contraints de mendier les quelques miettes indispensables à leur survie, à ceux qui les ont chassés de leurs terres. Beaucoup de peuples vivant en autarcie dans leurs environnements respectifs, que nous considérions primitifs, se révèlent l'être beaucoup moins que nous le pensions. Ils vivent en étroite harmonie avec la nature, la respectant en ne prélevant que le stricte nécessaire à leur consommation du moment et laissent le temps à la nature de se régénérer. Ils représentent dans beaucoup de domaines l’équilibre du présent.

Par contre nous, les bâtisseurs de cathédrales, hissant notre arrogance à la hauteur des flèches de clochers d’églises, nous avons mis, par notre suffisance et par notre vanité, la planète en coupe réglée.

Inégalités en Afrique du sud
Nous empruntions la parole des dieux pour exterminer sans états d’âme tous ceux qui ne voulaient pas suivre la ligne évangélique imposée par les  (potentiellement) pédérastes  ecclésiastiques du cru. Nous nous comportions comme des intégristes de la pire espèce, à l’image de ceux pratiquant le djihad Islamique d’aujourd’hui.

Notre soif de conquête et notre besoin de dominer, de s’approprier et de  posséder les biens d’autrui, nous ont amené à soumettre, à détruire, à voler et par conséquent à mettre à mal des continents entiers. Sans complexes nous aimerions pouvoir continuer à afficher notre suffisance, nos certitudes et notre supériorité loin à la ronde, mais voilà…la situation n’est plus la même. Le monde change !


Le descendant des martyrs d’autrefois relève la tête et présente aujourd’hui une addition contraignante. Nos anciens colonisés, peut-être en réponse inconsciente aux exactions du passé, nous colonisent à leur tour. Il y a là un inévitable mais pourtant prévisible retour de bâton. Et cela nous fait réagir d’une manière disproportionnée, confrontés que nous sommes à nos démons de haine et de rejet. Lorsque nos pères ou grand-pères envahissaient un territoire, ils ne se posaient pas de questions. Si la tribu, le peuple à soumettre s’opposait aux méthodes employées, ils étaient tués ou, au mieux, emprisonnés. Notre vanité, notre certitude d’être au-dessus des autres nous poussent à la condescendance, et nous incitent à croire que les autres sont à notre service. Nous avons passés par l'épée, durant des siècles, les hommes, les femmes et les enfants  que nous découvrions au hasard des expéditions organisées par les Rois, les Princes ou de riches marchands de biens.  Qui plus est, nous les avons également soumis par l'esprit en permettant à l’église de les  évangéliser à tout va. Une autre manière de les dépouiller de leurs richesses.

La conquête par les croisades ...
Nous avons massacrés au nom de Dieu et nous nous étonnons  que certaines  populations nous demandent des comptes à travers leur descendance. Depuis nous n’avons eu cesse d’entretenir massacres, tortures et viols pour le plaisir de quelque gouvernement corrompu ou dictateur d’opérette. Une multiplication d’holocaustes auxquels l’occident a volontairement tourné le dos et qui sont tous restés impunis. Et ce n’est pas fini…

En mille neuf cent quarante-cinq, larme à l’œil, nous disions : « Plus jamais cela » or nous continuons de plus belle à massacrer en rond pour des motifs imbéciles liés à nos égoïsmes, à nos désirs de puissance, par convoitise ou par esprit de lucre.


Mille sept cents quatre-vingt-neuf, c’est l’année où un peuple a décidé de prendre son destin en main. Cet événement n’est pas si loin de nous et l'aveuglement des petits potentats, cette poignée de caciques qui détiennent le 60% des richesses de notre planète, seraient bien inspirés de s’en souvenir et de rester sur leurs gardes. Le jour où les laissés pour compte, dos au mur, n'auront plus rien à perdre et se mettront en mouvement, ces indécents seront les premiers à mordre la poussière. Le politiquement correct ne sera alors plus à l’ordre du jour.



NB.
Et maintenant ? Le moment serait-il venu de nous libérer de nos entraves ?

Le moment serait-il venu de mettre nos exigences du « toujours plus » sous le boisseau ? Serions-nous capables de donner une chance au genre humain, de distribuer plus équitablement les biens offerts par notre planète. Sommes nous enfin prêts à instaurer une morale universelle ou, pour le moins, y tendre ? Il est difficile de ne pas succomber au pessimisme en constatant que l'homme d’aujourd’hui ne dispose plus du recul nécessaire pour appréhender la réalité du fonctionnement de la société dans laquelle il vit. La situation générale et par conséquent la sienne, faute de perspectives, ne suggèrent que voies sans issues. Cette situation non maîtrisée et affolante démoralise le plus grand nombre et pousse l'individu à la déresponsabilisation. L'épée de Damoclès que la société mutante brandit au dessus de nos têtes n’engendre qu'angoisses, craintes et découragements.

Il est de plus en plus difficile de se faire une opinion, tant l’évolution de notre société est rapide et incohérente. Rapide aussi la détérioration de l’éthique politique. La corruption règne en maître a tous les échelons, renforçant le pouvoir de ceux qui l'ont au détriment des classes moyennes et des classes ouvrières. La perspective des lendemains qui chantent se met au soleil couchant et finira par disparaître complètement.

C'EST L'AUTRE ...

La mixitude
D'invective en critique, nous sommes incapables d'admettre que d'autres puissent penser différemment. Pour un pays  prônant la démocratie et la liberté d'expression nous sommes mal partis. Le refus de l'autre n'est  que la peur inconsciente  de nos différences. Noir, Chinois, Arabe, Indien ou Mongol sont des hommes comme nous. Une peau de couleur  différente, des  mœurs qui leurs sont propres avec parfois des habitudes qui ne ressemblent pas toujours aux nôtres les transforment en extraterrestres. Il serait pourtant intéressant de confronter nos  cultures. Apprendre de nos différences, essayer de comprendre ce qui nous sépare. Que chacun prenne la peine de respecter l'autre tout en restant à sa place. A chacun sa religion pour autant qu'elle n'empiète pas sur les autres. 
Or au lieu d'admettre cet autre parmi nous, de nous enrichir à son contact, nous avons la fâcheuse tendance de le rejeter.



Elections USA 2012
Cette différence le transforme en un danger synonyme de l'étranger qui viendrait réduire notre espace vital. L'homme « d'ailleurs »  dont il faudrait se méfier. Notre arrogance occidentale nous incite à le considérer comme inférieur. Attitude propice aux malentendus de toutes sortes. Par contre nous refusons d'être traités de racistes... Nous refusons également d’admettre certaines évidences et n'acceptons que rarement de faire face à nos responsabilités. Par notre attitude envers les Allemands lors de la fin de la première guerre mondiale et nos exigences extravagantes quant aux  réparations des dommages de guerre, nous avons participés, par manque de clairvoyance, à la naissance du troisième Reich et par conséquent à l'avènement de l'holocauste. De bonne conscience en mea culpa, la larme à l’0eil nous nous sommes écriés : « Plus jamais cela ».



Pourtant, à peine les plaies cicatrisée, nous récidivions avec l'intervention occidentale en Afghanistan. Un pays artificiellement enfermé dans des frontières taillées à la serpe et dont les populations, divisées en ethnies diverses, guerroient depuis des millénaires.

Un cocktail hautement  explosif que nous ont légué les Anglais.

La perfide Albion fut obligée de mettre fin à sa mainmise sur le pays et en  bouclant ses valises elle céda son échec au nouveau candidat, en l’occurrence le Soviet Suprême. Quelques années à faire parler la poudre  et le nouvel arrivant finit également par mettre fin à cette aventure en ficelant ses paquets  pour réintégrer ses foyers. Un troisième larron, se prenant pour Tarzan et se croyant invincible allongeât la ligne des échecs. Ce fut au tour des  américains d'envahir le pays à peine libéré par  le hezbola lourdement pourvu en armes par les États-Unis. 

Patrons des J.O

Les adeptes du Coca Cola  décidèrent de réussir là où les autres avaient  échoué. Nous connaissons la suite. L’Occident, avec son arrogance, ses grandes phrases et sa vision limitée à la longueur d’un bras tendu, ne fait que susciter haine, rage et esprit de vengeance. Aujourd'hui, la coalition occidentale en Afghanistan boucle ses valises et laisse derrière elle une situation chaotique proche de celle fleurissant en Irak. Beaucoup de morts et d'estropiés.

Une guerre qui, comme toujours, alimente le capital de ceux qui la financent au détriment des peuples qui en meurent et la payent. Ce qu'il y a de pire, c'est d'entendre les effacés de la réflexion qui nous gouvernent, nous parler de démocratie et de liberté tout en nous muselant, sans vergogne, chaque jour davantage. L'Occident et sa cohorte de politiciens fatigués et sans vista, s'éloigne de plus en plus de la société civile. Les contribuables ne sont qu'un prétexte à la survie des gouvernements en finançant sans trop rechigner la bulle dans laquelle progresse l'incompétence de nos édiles.



Vladimir Poutine
Afin de maintenir la population en état de service et l'astreindre à un minimum de rendement, les exécuteurs des hautes œuvres étatiques ne ménagent pas leurs peines. Restrictions en tous genres, une démocratie assassinée et la liberté d'expression en deuil. Qui est responsable de cet état de choses ? 
L’indolence publique dans une certaine mesure, principalement due à la perte de repères et alimentée par les multiples incompétences gouvernementales. Il y a aussi le désir de se défaussé de toute responsabilité en se déchargeant sur la crise, les Chinois, les Roms, Poutine les autres. 



Shoah
Pertes de réflexes, un magnum de couardise et surtout le fait de compter sur autrui pour trouver des solutions à nos interrogations. Nous sommes certainement tous des assistés mentaux...Les dangers ou les sentiments d'incompréhension ne viennent pas des autres. Nous sommes seuls et irrévocablement responsables de nos actions. L'Antisémitisme est une réalité incontournable et progressera sans doute de plus en plus. En Fait, c’est de l’antisionisme qu’il s’agit et cet antisionisme est partiellement l’œuvre des juifs eux-mêmes. Leur action envers le peuple palestinien dans un passé relativement récent, ne fait que conforter cette tendance.Quant à la Shoah, les camps de concentrations et d'extermination, ils furent principalement destinés à la solution finale. Il fallait éradiquer les juifs, considérés comme responsables du chaos. Dès fin 1942 nous connaissions l'existence de ces camps de la mort. Il serait inconcevable de prétendre le contraire. Même nos alliés étaient au courant.



Ces camps  hébergeaient toutefois une multitude d'autres populations, également vouées à une mort certaine. Il y eut le concept de la race aryenne, idéologie instaurée par les nazis et tout  humain déviant de cette idéologie  fut traité en  sous-homme.  Le Sémite, le Tzigane ou le Romanichel étaient destinés à    terminer leurs existences dans les fours à gaz. Le pelotant d'exécution fut plutôt réservé aux homosexuels, aux résistants ou aux trafiquants de toute sorte,. La fin de la guerre ne mis pas un terme au drame des juifs encore en vie et libérés des camps. La plupart des pays d'Europe refusèrent de réintégrer les juifs issus de leurs rangs.

Exodus
Il fallait surtout aider les juifs...à s'établir ailleurs.  Il y eut l'Exodus et l'attitude infamante de l'occident par ses refus systématiques d'en accepter les passagers. Il y eut, pour en finir avec la question juive, l'entente entre pays d'Europe avec l'aval des Nations Unies, d'attribuer la Palestine comme nouvelle terre d'accueil aux juifs, afin qu'ils puissent y construire leur nation. Tout cela sur le dos du Palestinien. Par notre manque de discernement nous avons donné  naissance à une nouvelle plaie : Al Qaida !

Notre manque de vision n'a d'égal que notre hypocrisie et notre lâcheté. Par peur de ne plus être suivis par une certaine partie de l'électorat, les pisses-froid » de la gouvernance se soumettent sans sourciller au diktat des lobbys. A commencer par le lobby juif instrumentalisé par les sionistes qui gère, en grande partie, notre liberté d'expression. C'est lui qui définit ce que nous avons le droit de dire ou de faire.


Un lobby puissant disposant de moyens importants et de postes clés bien ciblés dans les domaines politiques, industriels et civils au point de ridiculiser jusqu'à nos énarques. Ces lobbys ont une ligne de conduite bien déterminée pour se faire détester par le plus grand nombre ; «soumettre ou exclure » en geignant sur les malheurs du passé, passé qu'ils utilisent trop souvent comme carte de visite pour faire passer leurs exigences. D’ailleurs et sans nier ni minimiser l’horreur de la Shoah, l’holocauste est-il le seul génocide de l’histoire ?

Nous sommes également responsables de la puissance financière juive sur le plan mondial, car jusqu'au dix-neuvième siècle il  leur était interdit d'accéder aux professions libérales. Le seul domaine qui leur était concédé fut la finance. Dès lors il n'est pas étonnant qu'ils soient devenus les spécialistes de cette discipline et qu'ils y  excellent.

Antisioniste Juif
Toutefois un pouvoir financier à cette échelle fait peur et la peur est mauvaise conseillère. L'Homme, comme l'animal, détestent ce qu'ils ne comprennent pas ou ce qui leur échappe. A force d’évoluer à travers les angoisses de la persécution et les souvenirs de la Shoah, le juif tend à favoriser le cercle communautaire. Un repli sur lui-même en s’excluant, dans la mesure où elle ne lui est pas indispensable, du reste de la société. Tout mot de travers ou plaisanterie est pris au premier degré et est considéré comme une attaque envers la communauté et appelle automatiquement une réponse. L’exemple de Dieudonné en est une preuve flagrante…

Dieudonné dénonce sévèrement des situations que la valetaille de la  petite politique n’aime pas entendre.


S’en offusquent principalement ceux et celles qui se sentent visés à travers ses sketchs. Les inutiles souteneurs de la république…

Nous avons été frappés et indignés par le lynchage médiatique de M. Dieudonné et le comportement invraisemblable du ministre de l'intérieur.  Monsieur Vals, par son discours puéril et dictatorial à courte vue, n'a fait qu'apporter de l'eau au moulin de l'humoriste. Il a également, peut-être avec les meilleures intentions du monde, creusé un peu plus le lit de l'antisémitisme. Un gamin pourrait, à la rigueur, se faire pardonner un tel dérapage. Un ministre non !

2014, LA COLERE GRONDE !

A peine franchi le seuil de cette nouvelle année que les fâcheries se pointent à l'horizon. Entre le discours du président de la république et le pataquès des révolutionnaires de Bruxelles abonnés aux actions désastreuses, l'avenir ne s'annonce pas sous les auspices du bonheur pour tous. Faire entrer la Lettonie dans la zone euro est une nouvelle porte ouverte sur de futures complications et un excellent moyen de faire plaisir à Washington au détriment d'une consolidation européenne. Pour pouvoir étendre son hégémonie sur notre continent, l’Amérique ne veut pas d'une Europe forte.Triste occident. Riche de tout mais incapable d'exploiter ses atouts par manque d'imagination et par craintes des conflits. Le discours du président, bien tourné et agréable à entendre n'est qu'une prise de position qui se régurgite depuis trente ans. 



Un discours se voulant courageux, hélas suivis de près par une atonie cérébrale rendant toute réflexion hasardeuse. Nous avons l'habitude de ne plus y croire. Le pays s'étrangle, s'étouffe et s'étiole parce que soumis au diktat des incurables assoiffés de pouvoir. Les hommes de savoir, à l'intuition globale tant sur le plan économique que politique et capables d'informer qui de droit sur les erreurs à ne pas commettre, n'ont hélas pas l'oreille des responsables gouvernementaux. Prétendre le peuple souverain n'est qu'une litanie à bercer les espoirs du citoyen et   obtenir un blanc-seing de la population pour faire n'importe quoi. La plupart du temps il s'agit d'un marketing politique pour faire voter le quidam dans le sens des exigences politiciennes. Achats de votes, promesses de rentes, bourrage d'urnes ou cadeaux multiples font souvent les gros titres des quotidiens.


La France, la France de l'Europe, la France historique au rayonnement mondial, la France conquérante, la France de la culture, de la révolution et de la connaissance, la France de la démocratie et de la liberté d'expression – cette France-là est en train de mourir à petit feu par manque d'ambition.

Les visionnaires ont cédés leurs places aux figurants. 

La magie est morte, le rideau de scène retombe sur une médiocratie prévisible. 

A défaut de visionnaires il nous reste les besogneux de la cause perdue.


Grand chambardement en vue ! 

Les pieds nickelés de Bruxelles aux siestes rémunérées peaufinent de nouvelles mises à jour…tordus comme fort probable. Cela concernera surtout l’arrivée du vingt-huitième état dans la zone euro. La grande disparité politique, économique et sociale du dernier venu par rapport aux autres pays de l'union, ne manquera pas de susciter des  problèmes à terme. Les exemples abondent et les contribuables en paient quotidiennement la note. 


Entre deux siestes et trois bâillements, les adeptes au farniente et contempteurs de Manneken-Pis, prennent  de plus en plus de décisions sans aucune consultation populaire. Quant aux ministres, des taiseux par nature lorsqu’il s’agit de questions importantes, ils font de leur mieux pour garder le peuple dans l’ignorance. Le peuple pourrait ne pas apprécier certaines prises de positions ? L’Europe dispersée...tirant à hue et à dia, un chemin pavé d’or pour combler l’appétit des instances financières et industrielles du reste du monde. C’est à se demander si les « Poker Boys » de Bruxelles ne trouvent pas un quelconque intérêt…à simplifier le travail des « cowboys d’outre atlantique » pour venir nous tondre la laine sur le dos. Il s’agit là, bien entendu, de la plus grande zone de libre-échange entre l’Europe et les Etats–Unis, dont nous avons tout à craindre.

Notre continent politiquement émietté se trouvera dans l’impossibilité de se mesurer à la première puissance mondiale. Il faut bien admettre que ceux qui prônent l’amitié entre les peuples lorsque des intérêts gigantesques entrent en jeux sont, pour le moins, de dangereux illusionnistes.


La France de la démocratie et de la liberté d’expression a du bleu à l’âme. La parole se confisque de plus en plus et l’autocensure se développe tous azimut. 

Particulièrement sensible tout humour ciblant Israël ou le juif en général. Ces chers sémites ont tendance à prendre les critiques au premier degré, s’en offusquent et traitent toute réprobation sans autre forme de procès, d’antisémitisme primaire. Pourtant leur façon de traiter les palestiniens considérés comme des sous hommes dont ils s’évertuent à dépecer les territoires, vaut son pesant d’amertume. Ils trouvent moyens de se mettre toujours plus de citoyens à dos. 


Nous sommes certains que si le Likoud, berceau d’un sionisme vindicatif, ne met pas un terme à son double jeu, celui de promettre la paix en organisant le conflit, l’histoire pourrait écrire une suite à la Shoah.

Il y a l’humoriste Dieudonné, dont l’existence nous a été révélée par les médias et les interventions des plus hautes sphères gouvernementales. Les bien-pensants de tout acabit, travelos de la morale, journalistes irréfléchis, les tartuffes de métier et politiciens décervelés, tous à hurler avec les loups pour effacer leur propre insignifiance.

Dieudonné se moque des juifs comme il se moque des arabes, des noirs, des gouvernements et de lui-même. Drôle, caustique et excellent comédien. Ce n’est pas du politiquement correct et tant mieux ! Le gouvernement en intervenant de manière infantile s’est complètement déconsidéré au même titre que la presse…à quelques exceptions près. 
Cette mise à mort tentée a lamentablement échouée pour ce qui est du politique mais est une réussite totale pour l’humoriste qui n’en demandait pas tant…


Les politiciens ou ce qu’il en reste, devraient faire attention à ce qu’ils disent et tenir compte de l’impact que les mots peuvent avoir sur la société civile. Ils ont également le devoir d’harmoniser leur comportement envers les exigences de leur charge. L’homme sait être fier de son pays quand il peut  respecter son chef. Souvenons-nous de la fameuse phrase : « Moi Président…je serai irréprochable ». Ne pas correspondre à l’image qu’il a voulu donner de lui joue aujourd’hui contre sa présidence.

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