ATTENTAT

Évacuation des blessés
La guerre des religions ou troisième guerre mondiale, propos tenus au début du vingt et unième siècle et propos ridiculisés par la nomenclature intellectuelle. Une grande partie de l’intelligentsia et des seigneurs auto décrétés messagers du savoir universel et portés à bout de cervelle par un nombre croissant de chefaillons de la politique, se repaissent de certitudes qui n'ont d'égal que le poids de leur ego. Malraux a écrit que le vingt et unième siècle serait spirituel ou ne serait pas. Paul Craig Roberts ajoute que : « toute l'humanité est menacée par une poignée d'hommes et de femmes mal installés à des postes de pouvoir à Washington ». Samuel Huntington* parle du « choc des civilisations ». Quant à Jean Bernard Ravenel, il nous explique le pourquoi et le comment de l'avènement de la troisième guerre mondiale. Une guerre insidieuse qui ne dit pas son nom, évoluant de soulèvements en révolutions et se propageant comme une goutte d'huile sur un buvard. Le chaos semble inévitable, faute de mesures adéquates. Entre l'aveuglement grandissant des politiques, la paupérisation de la société et une très mauvaise redistribution des biens, nous parsemons nos chemins de grenades dégoupillées. 

Djihadistes
Il n'est plus possible de considérer les États-Unis comme unique rempart contre l'adversité et il est grand  temps d'ouvrir les yeux sur leurs nombreux échecs et leur façon « de faire de la politique ». Une aberration ! Le désir d'assumer le rôle de gendarme du monde n'est plus qu'une illusion. Continuer de croire et de compter sur eux pour la défense de notre  continent, c'est nous préparer à un enterrement de première classe. La seule façon de limiter les dégâts contre de nouveaux attentats consisterait à unifier l'Europe administrativement, politiquement, militairement et financièrement. Savoir accepter une certaine perte de souveraineté pour faire de cette Europe émiettée un continent uni. Faisons également preuve d'une vision plus planétaire en nous rapprochant de cette Russie que le Général de Gaulle, dernier visionnaire politique français, appelait de ses vœux. 

La population européenne dispose d'un avantage sur les politiciens. Ils ont l'intelligence, l'ouverture d'esprit et sont parfaitement capables d'appréhender le futur en acceptant de faire certains sacrifices pour baliser l'avenir. En témoigne la magnifique spontanéité quant au rassemblement du peuple français, lors de l'attentat de Charlie Hebdo. Descendus dans la rue pour une marche silencieuse, impressionnante, digne et solennelle. Le peuple était en deuil ! Une population mature face à un mur d'ego - de politiciens s'étripant comme des chiffonniers pour déterminer qui avait le droit de participer à cette marche.  

Les attentats ont encore de beaux jours devant eux. Nous n'en sommes qu'au début. En cause les décennies de laisser faire, de laisser aller et de comportements irresponsables. Parfois criminelles pour des raisons bassement électorales. Le refus d'admettre la réalité en considérant les minorités agissantes comme négligeables et non dangereuses. Pourtant  l'histoire nous prouve le contraire. Quelques centaines de nazis déclenchèrent la deuxième guerre mondiale avec les millions de morts qui s’ensuivirent. Le siècle dernier foisonne d'exemples. De Lénine à Mao nous n'avons que l'embarras du choix. Une poignée d'hommes suffit pour mettre le feu à la planète. Aujourd'hui nous en sommes là !


Manifestation Paris
Il n'est plus temps d'éviter, ce que d'aucuns appellent, la troisième guerre mondiale. Tout au plus pouvons-nous en limiter les dégâts. L'Ignorance, l'absence de repaires, une totale méconnaissance historique, ainsi qu'une corruption endémique ont permis les détestables aventures  Afghanes, celles du Moyen Orient, de la Palestine et de l'Afrique centrale. Une décolonisation malhabile et souvent désordonnée, effectuée par des gouvernements sans  autres projets qu'une mainmise sur les richesses du pays libéré, n'ont pas facilités les rapports de bonne entente. Cette politique de gribouille à échelle internationale a crée petit à petit une défiance envers l'occident dont nous payons aujourd’hui, par attentat interposé, la facture. Nous sommes pourtant responsables de cette situation difficile et peu enviable. La politique est un art interdit aux amateurs, mais dans le domaine où l'ego sert d'uniforme et domine les ambitions, les inutiles sont...légion. Les mouvements Salafistes, ainsi que le Califat autoproclamé en Irak et en Syrie, ont le vent en poupe. 

En ayant les moyens de croître et disposant de fonds en suffisance, d'un armement moderne et d'hommes entraînés, ils font au passage de plus en plus d'émules. Ils ont la capacité et l'intention avérée de mettre l'occident à sac. Ils y parviendront si nous ne réagissons pas avec énergie. Il s'agit de savoir ce que nous voulons. Une Europe solide et réactive ou le déclin. Accepter le combat avec une refonte sociétale et une meilleure prise en compte de la redistribution des richesses ou le chaos à court terme. L'Ego ou le bon sens ? Il reste à espérer que la gente gouvernementale ait compris le message véhiculé par l'attentat, ce qui n'est pas certain. Souhaitons que nos amis assassinés ne soient pas morts en vain...



NB : Dans un monde multi civilisationnel, la prévention de la guerre repose sur deux principes : 1. — l’abstention, les États phares devront s’abstenir « d’intervenir dans les conflits survenant dans des civilisations autres que la leur »; 2. — la médiation, les États phares devront s’entendre pour « contenir ou stopper des conflits frontaliers entre des États ou des groupes, relevant de leur propre sphère de civilisation ». L’Occident devra également renoncer à l’universalité de sa culture, croyance par ailleurs fausse, immorale et dangereuse, accepter la diversité et rechercher les points communs avec les autres civilisations...



  

IMPERMANENCE

Tout a été dit, tout a été écrit ou presque...sur les vertus du politique. Tout a été dit sur ses erreurs, passées, actuelles ou celles en préparation. l’Homme politique tarde à faire de la politique. Cruellement absent des réalités, il ne voit, ni n'anticipe les changements. Ancré dans ses certitudes, il ne voit pas bouger le curseur, restant étrangement absent et sourd aux appels de la société dont il a la charge, persuadé qu’il est, de ne pas être impliqué personnellement.  Accroché au pouvoir comme des  sangsues sur une peau de chevrette, il vit hors sol, loin des évidences. Pourtant certains gouvernants annoncent l’avènement de grands changements...avec l'espoir  de ne pas en être la proie. Nos pays et leurs habitants sont des corps vivants et par conséquent évolutifs.  Rien n’est immuable. Tout est en formation, en construction et en devenir. Difficile d'échanger des points de vue avec des politiciens à l'imagination bancale dont la  fêlure interdit toute projection vers l'avenir. Difficile de faire comprendre que l'union est une réponse adéquate à la nouvelle donne planétaire. Beaucoup de pays tissent des liens par nécessité ... parfois par affinité. 


Qu'ils soient d'ordre politiques, philosophiques  ou par opportunités industrielles, peu importe. A quoi ressemblerait un match de football avec onze joueurs d'un côté et un seul dans le camp adverse. Un peu à l'image d'une nation voulant sortir de l'Europe et devant faire face, seule, au  reste du monde. Ce serait une hérésie! La politique de papa est devenue une maladie honteuse infectant les bonnes volontés.

Un des chemins possible vers un mieux-être réside dans la formation. Apprendre aux jeunes que les frontières sont devenues obsolètes avec la mondialisation et ne sont qu'obstacles à l’épanouissement individuel. Partager le besoin de solidarité et se considérer citoyens du monde. La planète se modifie à vue d’œil, change de dimension et ressemble de plus en plus à un gros bourg où tout semble à portée de main.

Un des  obstacles à l'essor d'une société vers le mieux-être: le poids de la corruption, du pouvoir corrosif de la finance et d'une incompétence généralisée de nos édiles. Le savoir à portée de tous est l’arme absolue et  incontestable contre la bêtise humaine. Les écoles, les universités et les centres de recherche le mettent en évidence à chaque instant. Au lieu de surpayer des dividendes, il serait de loin plus approprié et certainement plus rentable à terme, d'investir dans la connaissance. Seul le savoir et une redistribution plus équitable des biens pourront donner naissance à un nouvel ordre mondial.


Quant au chômage, tant que nous n'aurons pas compris que les quelques outils dont nous disposons aujourd'hui ne correspondent plus aux exigences de demain, ce secteur sinistré aura encore de beaux jours devant lui. Avec l'introduction de la numérisation et l'avènement des chaînes de montage automatisées dans la plupart des industries, les suppressions d’emplois non qualifiés, deviendront monnaie courante. Les exemples sont légions. L'Ordinateur ouvre la porte au travail à distance et la mobilité deviendra une des clés de voûte de la recherche d'emplois.  A l'ère du voyage cosmique, de la robotisation et du changement permanent, les sociétés connaîtront nombre de bouleversements qui  à leur tour engendreront des situations douloureuses. Qu'il s'agisse de la naissance de nouvelles technologies ou de morts industrielles, tout s'accomplira dans une certaine «anarchie» ordonnée. Toute structure poussée à sa limite, finit par éclater et à engendrer autre chose. Il suffit pour s'en convaincre d'observer la nature. L'Impéritie des uns, hélas doublée de l'égoïsme des autres, mettent l'humanité en déliquescence.


Les gestionnaires politiques de tout bord, du haut de leur tour d'ivoire, ne comprennent et ne respectent que le pouvoir et le bulletin de vote. Ils sont les merveilleux instruments de l'inutile, des adeptes de la langue de bois sans aucune imagination créative si nécessaire à toute vision du futur.

Pour ouvrir une voie vers l'espoir il faudrait mettre fin au marasme politique, aux scandales à répétitions, à l'inefficacité des cloportes de la gouvernance. C’est une question de salubrité publique. Éliminer le pique assiette diplômé ainsi que l'inutile doublon d’un fonctionnariat pléthorique. Mettre fin au tintamarre des partis, des batailles de petits chefs, de sous chefs, d'aspirants révolutionnaires et autres fomentateurs de troubles, devient impératif.

Un gouvernement doit être à l’écoute de sa population et gouverner dans l'intérêt du pays sans puiser dans la caisse. Les désastres ou problèmes ne sont jamais les fruits du hasard, peu s'en faut. La responsabilité du politique est toujours engagée. Se défausser sur les autres, sur Bruxelles, sur les banques ou sur la crise, n’est qu'émanations d'incompétences et couardises. Pour gouverner il faut savoir assumer ses choix, savoir faire preuve de vision tout en prenant ses distances envers les pythies du « y a qu'à ».

Il n’est pas inutile, en passant, de reconnaître honnêtement que la réussite de Marine Le Pen est exclusivement due à l’abyssale incompétence des partis traditionnels.

Nos caciques, virtuoses ès destruction, insensibles aux souffrances des plus démunis sont également dépourvus de tout sens pédagogique. Valoriser de façon substantielle leurs salaires en demandant des sacrifices à la population c'est, non seulement se tirer une balle dans le pied, mais dénote un parfait mépris envers la population. Tout cela témoigne d'un grand désarroi politique. Ils ne savent plus, mais se cramponnent désespérément à leur mandat avec l'espoir de durer...à n'importe quel prix. L’Europe mériterait un coup de torchon pour mettre fin au règne des adeptes du prêt à penser et autre révolté de salon. Mettre un terme à la politique des magouilles, aux prises de positions des vertueux de fin de semaine et en finir avec l'empire des parasites. l'Europe mériterait un visionnaire capable de sentir le poids du continent à travers le prisme d'un esprit aiguisé. Ne pas seulement attester du présent mais également attribuer un visage à la notion d'un devenir.


Projeter l'image d'une réhabilitation politique en oubliant la cacophonie ambiante et pleurnicharde. Le peuple de France n’a hélas pas les politiques qu’il mérite.

LE POUVOIR EN DÉLIQUESCENCE

L'homme fort de l'Eurovision
La course au pouvoir d'une partie de l'élite politique du pays a quelque chose de dérisoire et de pathétique. La gesticulation continue accompagnée de mots sans contenance et d'assertions sans poids, transforment les prétendants aux responsabilités en marionnettes de papier froissé, sans consistances. Portés par une ambition démesurée qui leur tient lieu de programme, les hallucinés s'épuisent à mouliner, sabre en l'air, dans la jungle des déçus. Les promesses de lendemains qui chantent ont fait long feu. Ils parlent, implorent ou menacent... refusant toute responsabilité d'un passé dont ils sont responsables, se moquent du présent qu'ils ne maîtrisent pas en tirant des plans sur l'avenir dont ils ignorent tout.


Ils sont juste là pour nous dire que le jour où ils seront aux affaires, ils nous ferons rêver de changement...le leur !

La situation vaudevillesque ne manque pas d'être dramatique. La plupart des saltimbanques de la politique courent derrière des formules éculées. A défaut de prendre des risques en vue de prochaines élections, ils adoptent des stratégies consistant à appliquer des idées d'un autre temps aux nécessités d'aujourd'hui. Ne rien changer qui puisse contrarier l'évolution d'une  carrière. Cela engendre un manque de vision et une totale ignorance de l'histoire et de la géopolitique en mouvement. Cette impéritie leur fait gravir des montagnes d'invraisemblances.

Les acrobates de l'inutile ne réalisent pas qu'ils dansent  sur un volcan en phase éruptive. Une partie des responsables de la planète, faute d'une diplomatie maîtrisée et d'une vision à long terme, se fourvoie dans le bricolage d'un autre temps, mettant un nombre croissant de populations en danger. Beaucoup de caciques ne savent que faire mais s'accrochent désespérément à leurs prérogatives.

La terre brûle en Ukraine, en Palestine, en Libye, en Syrie, en Irak, en Afrique, en Afghanistan, etc. -


Club Med Ukraine
des conflits évitables si le simple bon sens l'avait emporté. « Qui trop embrasse mal étreint », ce qui a été le cas dans la plupart des démarches effectuées par l'occident. Armer les talibans pour chasser les Russes d'Afghanistan en est une preuve flagrante, qui plus est, doublée d'une méconnaissance historique. A croire que l'occident a une préférence pour l'action...avant la réflexion et une mise en perspective. Les mêmes causes engendrent les mêmes effets pour...la Palestine. A force de composer avec des sentiments de culpabilités, en faisant preuve d'une certaine paresse intellectuelle et une volonté de plaire aux États-Unis, la situation Israélienne est devenue inextricable. Grâce ou à cause des Sionistes, le temps des persécutions fait peau neuve.


Ce n'est plus un revival de la solution finale envers les juifs, mais la solution finale du Sionisme envers les palestiniens. Prôner la paix pour faire la guerre, le paradoxe qui met le  Moyen-Orient à feu et à sang. Il est inimaginable que cette guerre et ses exactions, financée par l'occident, puisse engendrer une paix durable.


Révolte Chinoise
Le monde change à grande vitesse, les rapports de force se mobilisent ailleurs avec comme résultat une Europe qui s'affaiblit faute d’imagination et de volonté politique. La carte du monde se redessine autour de la Chine, des pays de l'Asean, de l'Australie et de l'Amérique du nord et du sud. Il ne sert à rien de verser des larmes de crocodiles sur la présente médiocrité de l'Europe. La lutte des ego, des petits chefs et des ambitions contrariées sont autant de preuves patentes quant à l'incompétence du petit personnel politique dans sa déplorable gestion. Le compte à rebours est commencé. Le rêve d'une Europe riche et puissante est, pour l'instant, à l'agonie. Une incompétence généralisée balaye les idées et  les espoirs mis dans la grandeur du continent. L'Europe est tout sauf un accident de l'histoire mais il est impératif qu'elle se reprenne, sous peine d'atteindre rapidement un point de non retour. A l'ère des conquêtes spatiales il n'est pas possible d'en revenir au temps des diligences. Même si la route vers le futur est pavée d'inconnus, c'est le seul chemin capable d'ouvrir sur un avenir à portée humaine. Ronronner, comme la plupart des politiciens, les fesses dans le velours en attendant une retraite (imméritée) n'est plus de mise.

Les mentalités, ainsi que les frontières de la planète artificiellement établies lors des siècles de guerres  et de colonisations, se modifient.  Des ethnies, des peuples et des pays tendent, en toute logique, à se regrouper par affinités. Ces modifications politiques et territoriales ne se feront pas sans heurts, ni douleurs. Pour faire face aux désordres actuels et ceux à venir il est nécessaire que le continent Européen se libère de la tutelle américaine.

Il serait temps pour l'union de s'occuper de sa défense en créant sa propre armée dans le cadre d'une défense fédérale. Ne plus conditionner sa protection aux impératifs de l'OTAN, donc des États-Unis, rendrait à moyen terme, l'union plus crédible. Une armée pour un continent afin de gagner son indépendance. Le même problème se  pose pour l'économie, pour la diplomatie et l'industrie. Pour obtenir les moyens de ses ambitions, l'ensemble des états de l'union, doivent parler d'une voix. Éviter les cacophonies stériles et mettre fin aux démarches en ordre dispersé vers les futurs défis de la planète.

Enfin un citoyen Européen !
Qui plus est, si l'Europe veut se doter d'un poids réel en fonction de sa puissance, actuellement théorique, une certaine perte de souveraineté est inévitable. Partir les mains vides, avec le verbe comme seule arme vers la conquête du futur, est voué à l'échec. C'est  s'infliger un autogoal et revient à soumettre le continent au dépeçage. L'Europe a des choix à faire, impliquant une vision d'avenir et engageant la totale responsabilité de ses politiciens à court et à long terme. Le jeu des demi mesures a fait long feu. Il faut inventer des nouveaux outils pour aborder les challenges du vingt et unième siècle. C'est cela ou disparaître en tant que puissance. Le bon sens populaire, les réseaux sociaux aidant, progresse partout et fait preuve d'une toujours plus importante perception politique.


Les communautés comprennent vite et se forgent sans difficulté ni complexe une image précise de ce que devrait être une justice équitable. Ce sont eux qui auront le dernier mot...



NB. l'Homme, de tous temps, s'est évertué à dépouiller ses semblables. Toutes les fortunes du monde sont issus de vols. Nord, sud, est ou ouest la problématique est la même. Qu'il s'agisse des barbares déboulant sur le sol des Amériques après la découverte du continent par Christophe Colomb, tous n'ont cessés de commettre vols, meurtres et assassinats pour s'emparer des terres et mines des autochtones.

GROSSE COLERE

Politique de l'Autruche
Colères, déceptions et tristesse. Colères de voir s'envoler le temps sans qu’il y ait, ne serait-ce qu'un début de changement significatif, dans l'ordre mondial. Aucune décision majeure hors des prises de positions soutenant l'ego des fonctionnaires gouvernementaux en mal d'avenir. Ils continuent les petites manœuvres entre amis pour s'assurer des lendemains qui chantent,  confinant les populations dans l'ignorance et la crainte de l'inconnu. Déception de constater la disparition de toute inventivité politique. Il ne  reste qu'un petit tas disparate de fonctionnaires manipulateurs noyés dans l'incompétence. La cacophonie ambiante laisse peu de place à des perspectives futures. Aucune vision à long terme. Tout au plus nous colmatons les brèches du jour en espérant sans y croire  vraiment, de nous assurer quelques heures de répits. Pourtant la situation est préoccupante ! De Califat en révolte, les guerres d'ego nous explosent à la figure. Le drame millénaire Israélo-arabe  n'en finit pas de durer  et le nouveau front s'ouvrant comme une blessure entre l'Ukraine et la Russie, n'est pas fait pour nous rassurer. Le désenchantement est général et la contestation se fait de plus en plus virulente.  Le monde s'effiloche et l'individu se dilue dans le potage consumériste comme si de rien était, dans l'indifférence générale.


Califat
Pire et décevant le constat de voir les caciques sensés porter le destin de notre continent, se battre comme de vulgaires chiffonniers pour assouvir des ambitions personnelles.  Déception également quant à l’incohérence de certaines prises de positions occidentales. Frustration d'accepter l'inacceptable en  favorisant le désordre par l'inaction ou l'indifférence. Le conflit biblique entre juifs et arabes, l'affrontement entre l'Ukraine et ses séparatistes, l'incroyable et prévisible désordre Irakien aux souffrances inimaginables - tout concours à favoriser le subtil jeu d'échec auquel  se confrontent divers gouvernements pour sauvegarder ou étendre leurs intérêts géostratégiques. L'industrie de l'armement y tisse sa toile en tant qu’alliée objective des puissances en présence. Elle s'en nourrit et s'y développe. 



Vladimir Poutine, seul contre tous ... 
Les instigateurs de ces conflits criminels et cyniques continuent à puiser  dans les réserves de cigares cubains, quand les populations  subissant l'enfer, se meurent  démembrées avec l'aval du service après-vente de la croix rouge. Les  dizaines de milliers d'enfants et adultes estropiés à vie ne pèsent pas lourd devant les déferlantes de la finance. Le jeu de massacre n'est pas près de se tarir. Punir Poutine est une hérésie et relève d'une incompétence  des apprentis sorciers de la politique internationale.  Cela revient à scier la branche sur laquelle nous sommes assis. Nous avons besoin de la Russie comme elle a besoin de nous. Favorisons  nos relations avec elle tout et surveillons avec pertinence celles qui nous lient aux États-Unis. Cette dernière est dans son rôle lorsqu'elle  cherche à diviser l'Europe pour y accroître son influence et nous vendre l'Otan est une manière détournée  de nous dissuader de prévoir notre  propre défense. Qui plus est les États-Unis cherchent à se désengager du Moyen-Orient et dans une certaine mesure de l'Europe, pour se concentrer davantage sur extrême orient et la Chine...le nouveau terrain de jeux des émergents.


Une Europe forte est ce continent indépendant et responsable, se situant entre l'Atlantique et l'Oural, comme l'avait si bien compris le visionnaire que fut le Général de Gaulle. Son départ vers l’Angleterre en 1940 a permis à la France de ne pas perdre l'honneur et sans cet homme providentiel nous aurions tous, aujourd'hui, un passeport allemand. Depuis sa création notre continent dispose d'une capitale...sans gouvernement.



Massacre de Gaza
Notre continent, riche en savoir-faire, aux chercheurs universellement reconnus, avec des industries renommées aux quatre coins du monde et des universités réputées ne manque pas d'atouts dans la compétition internationale. L’Europe s’accommode toutefois d’une structure géré par un ensemble de technocrates, souvent incompétents, sans  vision à long terme et dotée d'une imagination passéiste. Critiquer Bruxelles serait, malgré tout, malhonnête car nous sommes   totalement responsables de la nomination des technocrates qui y sévissent. Nommés par  nos gouvernements respectifs, nos craintes de déplaire à l’électorat nous poussent à nous affranchir de la vindicte populaire en nous défaussant cyniquement sur Bruxelles. Accepter nos responsabilités serait un devoir moral. Il semble toutefois que cela ne fasse pas partie de nos priorités...particulièrement en  France. Se défausser sur les autres n'engendre que paresse et inaction, peurs,  égoïsmes de toutes sortes et ne favorise  pas la mise en perspective de solutions à long terme. Nous sommes hélas incapables de nous entendre sur une politique commune permettant de contrer les intérêts de puissants lobbys. Ces derniers ont ainsi tout loisir de corrompre ceux qui actionnent les leviers du pouvoir.

Notre goût du théâtre et nos talents du « savoir parler » nous met à l’abri de tout sentiment de culpabilité et nous pousse à pleurer un passé révolu tout en nous extasiant sur notre sens de la rhétorique pour justifier nos échecs. Le monde en ébullition et la proximité de désastres à nos frontières, ne nous permet plus de prendre la tangente ou de différer nos prises de positions politiques. L’Europe, doit impérieusement apprendre à parler d’une voix ou se taire. Notre planète prend eau de toute part et le moment d'imposer la position que nous occupons par rapport aux autres pays est impératif. Faire savoir qui nous sommes, ce que nous voulons et apprécier le poids que nous représentons sur l'échiquier mondial. Comme l'influence hégémonique occidentale tend à se diluer partiellement dans la masse des  nouveaux compétiteurs, notre impact  géostratégique devra se  redéfinir par rapport à la nouvelle donne. Il est urgent de connaître la place que nous occuperons à moyen terme dans le concert des nations, telle qu’elle se reconfigure aujourd’hui ! Enjeux colossaux ! Il faudra des visionnaires pour faire face aux problèmes qui se profilent à l’horizon.

Les sacrifiés d'Ukraine
L'urgence est de mettre sur pied une politique à large consensus pour essayer de mettre fin aux désordres actuels. Certains et non des moindres, concernent les fondamentalistes de tous ordres.  L'avenir n'est pas ce qui fut mais ce qui sera. La phrase de Steve Jobs est assez éloquente à cet égard : «Think different », penser autrement ! La situation explosive du Moyen-Orient, la guerre fratricide entre Israël et la Palestine, attisée par le jusqu'au boutisme des intégristes des deux côtés, cette terre de tous les pouvoirs, cette terre du savoir, cette terre des dieux gavés du sang des combats millénaire, cette terre dont seule la population civile paye le prix, cette terre a droit à la paix...mais hélas, nous sommes loin de voir la fin de ces conflits qui remontent à la nuit des temps. La mainmise du pouvoir Israélien sur les territoires de la Palestine n'est pas plus acceptable que le terrorisme du Hamas qui en découle. L’Orgueil, l'ego et la soif de pouvoir ne créent pas une politique. L'Europe et le monde occidental  en particulier, nous sommes responsables de cet état de faits. Notre indolence, nos égoïsmes nationaux, notre manque de courage, l'absence de toute dignité et notre cupidité nous mettent en péril et finira par détruire ce que nous avons de plus précieux...l'espoir à la vie.

INSTABILITES

En 2003* nous avions annoncé le désastre prévisible en cas d'invasion de l'Irak. Nous avions prétendu qu'une déclaration de guerre équivaudrait à mettre tout le Moyen-Orient à feu et à sang. Puis l'Oncle Sam, une fois de plus, nous prouva son incompétence en matière de géostratégie. Sous des prétextes fallacieux sentant le pétrole loin à la ronde il attaqua « le tyran et dictateur » Irakien sans en mesurer les conséquences.  A la manière des cow-boys du far-west, on tire d'abord, on discute ensuite.  Disposer du  pouvoir ne dispense pas du recours à la réflexion, surtout quand on rêve de manipuler la planète. L'Europe, hormis la France qui a sauvé l'honneur par le discours de Dominique de Villepin devant l'ONU, n'a pas été à la hauteur de ses ambitions. 


Voix discordantes, lâcheté et peur de déplaire aux États Unis, notre continent s’est plié aux exigences et aux allégations de la clique de Washington et son dévoyé en chef – Georges W. Bush. Le prétexte d'éliminer le despote Saddam Hussein, assassin de son peuple,  fut rapidement entériné pour des raisons morales par les va-t’en guerre.  

Le conflit de l'Irak fut un bon business, organisé de main de maître par une bande de truands esclavagistes, avec l'aide et le talent du baladin en chef Donald Rumsfeld dans le rôle du maître de cérémonie. 

Les affrontements entre pays musulman sont, la plupart du temps, le fait de stratèges gouvernementaux adeptes du toujours plus.  Pour répondre à leurs besoins territoriaux dans l'espoir d’établir un Califat à terme, les partisan du permis de tuer, se voient donc obligés  d'étendre leur hégémonie.  Il s'agit de  convaincre les populations concernées, d'adhérer à leur cause en acceptant de mourir pour glorifier l'Islam d'un côté ou le capital de l'autre. Tous les moyens sont bons. De la propagande à la pédagogie, de la terreur à l'élimination physique et de l'emprisonnement à la déportation. In fine ce sont toujours les dirigeants du jeu de massacre qui récoltent gloire et butin en foulant au pied les nombreuses victimes collatérales. Saddam Hussein assassin ? Efforçons nous de ne pas éclater de rire devant la tragédie du Moyen orient. Quel gouvernement n'a pas de sang sur les mains ? 

Quel gouvernement n'a pas son côté obscur, son tiroir à combines et ses placards à cadavres ?

Le cynisme des états est à son comble quand les marchands d'armes se substituent aux politiciens. Régnant à leur place à travers l'arme de la corruption, mettant la prévarication au tableau d'honneur en tablant sur le principe que tout homme a son prix. Si cela ne suffit pas on élimine !

Le Moyen-Orient, hier berceau d'une culture millénaire dont témoignent les nombreux vestiges qui parsèment les routes du savoir, est aujourd'hui en proie aux plus grands désordres. Luttes ethniques, luttes intestines, lutte de pouvoirs entremêlées de prétextes religieux. L'Occident, pétrole oblige, abat également ses cartes, ravivant les flammes de l'enfer.  Notre histoire a bien du mal à survivre dans cette situation désespérée. Le manque de discernement des uns, le fanatisme des autres, transforment petit à petit cette contrée en cimetière. Par manque de clairvoyance, par aveuglement et par la rapacité de pouvoirs dévoyés, ces pays  finiront par mettre genou à terre...  l'Intégrisme, une réponse imbécile, obscurantiste aux attentes des désespérés cherchant leurs voies dans l'existence. L'intégrisme n'est qu'un élément de pouvoir entre les mains d'un ignorant assoiffé de domination. Soumettre, écraser et terroriser sont les armes de destruction massive de l'ignare.

Les responsables politique des guerres de religions, Djihadistes et Al Qaida en tête, officient principalement dans des contrées tels que l'Afghanistan, le Moyen-Orient et l'Afrique. – Ces conflits idéologiques et géostratégiques où l'hypocrisie et le mensonge  le disputent à une démagogie de pacotille, ne sont que des combats d'arrière-garde. Gagner des zones d'influences pour les chiites comme pour les sunnites avec l'Amérique au centre faisant le jeu des deux avec l'assentiment bienveillant de l'occident. Livrer des armes, fermer les yeux et détourner la tête est une façon de gouverner convenant parfaitement aux industries. Les populations sont là pour essuyer les plâtres et faciliter l'accès au trône du grand capital. En armant les djihadistes pour combattre les russes en Afghanistan, nous avons ouvert les portes à nos adversaires de demain et favorisé la naissance d'une puissante armée intégriste. 


L'Europe mesure-t-elle seulement l'immense danger du fanatisme dans les pays musulman ? Fanatisme exportable vers nos contrées.

Notre statut d'anciens colonisateurs - dont nous ne nous sommes pas encore entièrement affranchis - nous confronte aujourd’hui au passé. Et à sa rançon. L’Histoire nous a montré et continue à nous enseigner que nous ne pouvons impunément exiger la soumission de peuples sans pâtir, tôt ou tard, de revers de médailles. Nos prétentions hégémoniques ont la peau dure.

Comme beaucoup semblent l'oublier, il n'y a pas de peuples inférieurs ou supérieurs. Il n'y a que des peuples différents et dignes de respect. Le bon sauvage n'est qu'une vue de l'esprit, entretenue par le sauvage qui est en nous. Une image qui nous rassure sur nous-mêmes. 

Alors quel avenir pour nos sociétés ? Le petit nombre de cumulards détenant la majorité des biens de notre planète, frustrant ainsi le plus grand nombre du minimum vital fera, à n'en pas douter, tout ce qui est nécessaire pour augmenter sa mainmise sur les richesses de nos continents. Ils sont dans leur rôle, du moins en sont-ils convaincus. De plus nous leur facilitons la tâche en leur tendons la verge pour nous faire molester. Incapables de cohésion dans nos démarches, nous attendons que cela se passe ! En écoutant un tribun talentueux raconter n'importe quoi, nous succombons facilement au charme du verbe, avec pour conséquence la division. La plupart d'entre nous acceptent, dans une  molle indifférence, de se plier au divers diktat, de se livrer pieds et poings liés aux exigences des modes de toutes sortes, de s'abrutir aux jeux informatiques et de payer pour les erreurs commises par ceux censés nous gouverner.


Le changement n'est pas encore pour demain !  Il n'interviendra pas avant que nous remettions la main sur notre dignité et que nous réapprenions à dire non. 



* Voir article "L'énorme éclat de rire de Saddam" (Archives HNS de 2006) 



  




COLERES


Colères ! Colère à l’endroit de la gauche, du centre, de la droite et en général de toute la politique européenne. Colère, oui colère contre les augustes nez rouges de la politique dont le talent ne s’exprime qu’en d'improductives luttes intestines ou batailles d’ego. Beaucoup de ces manœuvriers, la malhonnêteté chevillée au corps, se moquent éperdument du service public. Leur seul intérêt consiste à favoriser l'enrichissement personnel. De trahisons en combines le but est de durer Cette France que nous aimons profondément est dans un sale état. Elle n'est plus dans son histoire et qui plus est, n'a plus, depuis des décennies, de gouvernants responsables en mesure de faire face aux enjeux. C'est une fuite en avant où l'incapacité d'agir le dispute aux erreurs stratégiques à tous niveaux. Ce petit monde politique excelle à se défausser. La finance internationale, l'Allemagne, l'Europe ou sur les immigrés sont tour à tour ou simultanément boucs-émissaires. 


Notre France ne se remet pas en question.  Jamais. Cela ne semble pas concevable, dans « l’esprit français »..

Le Président de la république française, enfermé dans un dogmatisme d'un autre monde, bouffi d’orgueil, et dont, à tout le moins, l'autorité chancelle, est incapable de voir , au mieux, au delà d’une (petite) circonscription de l'hexagone. Il tourne en rond à la recherche de quelque emplâtre à mettre sur des plaies malheureusement déjà purulentes. Chef d'un pays à la dérive, délaissé par un parti éclaté, vêtu d'un costume trop large pour la fonction, en perte de crédibilité.

Le président, mais nombre d’électeurs aussi, est aveugle aux changements qui s'opèrent dans le monde. La réflexion reste hexagonale et peine à intégrer les nouvelles donnes géostratégiques. Les consciences se mesurent encore à l’aune des souvenirs coloniaux et des trente glorieuses. Nous refusons en quelque sorte de quitter les siècles de lumière où la voix de la France était considérée comme universelle. Avec l'avènement de l'aviation, de la télévision, du smartphone, d’internet (skype, par exemple), notre planète s'est considérablement rétrécie. Le lointain se transforme en proximité. Le savoir est à disposition du plus grand nombre. Tout change, tout évolue sauf pour celui qui omet de quitter la nostalgie d'un rêve périmé et choisi de vivre sur un capital de regrets, n’imaginant demain que comme la prolongation d’hier. C'est l'enseignement qui permettra à la France de retrouver ses dorures. Expliquer, apprendre et enseigner le temps présent et ses implications dans nos existences.

Expliquer le pourquoi de l'Europe et la nécessité d'évoluer dans le changement en acceptant diverses contraintes. Notre magnifique pays se doit de reprendre le combat et de mettre ses nombreux atouts en évidence pour continuer à construire son histoire.

Nous sommes au vingt et unième siècle et si les exploits de Vercingétorix font partie de notre patrimoine historique il est important de ne pas trop nous abandonner au passé si glorieux fût-il. Il est impérieux d'être présents et actifs dans la bataille pour ce nouveau monde que nous appelons de nos vœux. Il se déroule sous nos yeux et s'intégrera bientôt comme une nouvelle page dans le livre de l'histoire de France.

Mais pour construire ce futur, il nous faudrait des politiciens capables de mettre un terme à leur esprit d'adolescent attardé. L’énormité de la tâche exige la présence d'adultes rompus aux arcanes (stratégiques) de la politique sachant s'effacer devant le but à atteindre. Pour partir du bon pied il faut faire le ménage et dépoussiérer les placets de cuir craquelé accueillant les fessiers mafieux de certains serviteurs de la république et en appeler à de nouveaux talents à l'esprit éveillé, honnêtes et capables d'imagination.


Ronald Haakman

PERSPECTIVES

Quelles priorités pour l'Europe ? Sa construction à n'en pas douter !

Pourtant faute d'en connaître les règles, la population  ignore souvent son fonctionnement. D’autre part  l’importance et les raisons que nous avons d’en faire partie échappent au plus grand nombre. L'Information circule mal ou est inexistante. Cela n’est pas surprenant puisque nos caciques tiennent à garder  haute main sur leur vision de l'Europe. Il s'agit de continuer à manipuler les populations en fonction des enjeux électoraux, de susciter des  craintes par ci ou des enthousiasmes par-là. Les  politiciens doivent se (re)mettre au travail en resituant la construction de l'Europe au centre de leurs préoccupations! Notre continent, que cela plaise ou non, représente l'alpha et l'oméga de notre avenir face aux bulldozers asiatiques et américains. 


Utopie?  Nous pouvions le considérer il y a une soixantaine années. Aujourd'hui nous avons le couteau sur la gorge et la construction européenne est devenue une obligation incontournable. Hormis quelques esprits chagrins n’ayant de l’histoire qu’une conception marginale et pour lesquels la notion de « prospective » est dénuée de sens, la plupart d’entre nous  est convaincue que l’Europe est notre seule issue.

Gardons à l’esprit que ce sont les pionniers qui ont dessinés le monde. Ce sont eux qui ont osés les risques. Ce sont eux qui ont ouverts les portes sur la plupart des découvertes et avancées de notre planète. C’est la somme de ces équations qui met la puissance entre les mains de ceux qui l'assument. Que voulons-nous ? Quels sacrifices, pour quels résultats ? Avant de vouloir donner corps à nos ambitions, nous devons avoir le courage de nous interroger sur nos aspirations. Évitons de nous faire souffler des suggestions par des politiciens nombrilistes. Redécouvrons le bon sens de nos aïeux et mettons-nous en route. L’avenir n’est pas un cadeau qui tombe du ciel, il n'est que la résultante  d'actions comportant peines et sacrifices. Une nouvelle ère est en train de naître sous nos yeux et comme tout accouchement, il ne se fait pas sans craintes, ni douleurs.

Le monde est en effervescence ! De nouvelles alliances  se mettent en place et  des pays sortent de leur coma. Le vieux lion britannique se reprend à rugir, l’Amérique s’ébroue, le Dragon Asiatique remet son savoir à jour. Le courage renaît un peu partout. Il n'y a que les « culs bordés de soie », paralysés par le manque d’audace et ne comptant que sur les autres qui s'étiolent et finiront par disparaître. Personne ne nie que la transformation politique et géostratégique soit d’une grande complexité ! Les changements en cours exigent de plus en plus de concertation. Car, à moins d’être devin, peu nombreux sont ceux qui pourraient parier en connaissance de cause sur notre avenir. 


Une chose est certaine, nous sommes obligés de nous unir pour pouvoir donner une réponse cohérente aux forces qui  s’accumulent devant nous. La réussite ou l’échec de la mondialisation dépendront de la maturité politique des hommes que les nations délégueront pour s’atteler à l’élaboration d’un tel projet.

Quant à la construction européenne, nous avons à notre disposition l’avis d’un des derniers grands visionnaires du vingtième siècle, le Général de Gaulle.  Il nous a proposé une nouvelle carte de l’Europe allant de l’Atlantique à l’Oural !* Que la Russie fasse partie intégrante de l’Europe ne fait aucun doute. Notre histoire commune, datant de plus de mille ans en témoigne. Non seulement nous sommes issus de la même philosophie religieuse, mais nos cultures n'ont cessé de s'enrichir mutuellement depuis le onzième siècle. L'Europe et la Russie partagent des fondamentaux et certaines pages d'histoire ont été écrites à quatre mains.
(Nous savons que les visionnaires n’ont pas la cote. On déteste habituellement ceux qui ont raison avant tout le monde.)

Dans les discours du Général il n’a jamais été question de la Turquie, pays musulman aux habitudes diamétralement opposées aux nôtres, où la laïcité, par exemple, est souvent remise en cause. D'ailleurs la Turquie n'est-elle pas plutôt tournée vers l'Asie centrale, aux influences Ottomanes, malgré la révolution Kémaliste.

L’Europe et la perspective d’un élargissement vers la Russie aurait également l'avantage de limiter notre dépendance énergétique au Moyen-Orient. L’Instabilité chaotique de cette partie du monde n’est qu’une source de problèmes. La somme des ethnies et religions diverses se combattant pour  le pouvoir suprême ne fait que croître.  La solution pour mettre fin à ce désordre se trouve entre les seules mains des belligérants de cette contrée.  C'est à eux et à eux seuls de mettre fin à leurs différends. Construire l'Europe, une Europe fédérale, c'est nous mettre à égalité avec les pouvoirs qui s'organisent autour de nous. Une œuvre commune qui donnerait sens au drapeau de l’union. Cela existe ailleurs ! 


Un petit pays, dont l’ego a depuis longtemps cédé la place au pragmatisme en témoigne tous les jours et nous montre un cheminement possible. En l'occurrence il s'agit de la Suisse!

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...