ISLAMOPHOBIE – ANTISÉMITISME


1942 / 2012
L’Islamophobie, au même titre que l’antisémitisme, furent prévisibles. La création de l’état d’Israël en 1948, dont les frontières sont toujours contestées par une grande partie de pays arabes et l’avènement de la décolonisation, en sont les principaux éléments déclencheurs. La situation en Afrique du nord et au Moyen-Orient, pour le moins compliquée, n’a cessé d’être explosive depuis. Cela fut particulièrement vrai pour la Palestine que nous avions omis de consulter lors de l'établissement de l’Etat hébreu sur ses terres. De guerres en Intifada, d’attentats en agressions, le fiasco de l'Algérie Française aidant, le rejet du monde arabe prit des proportions inquiétantes. La découverte et la mise en perspective des camps d’extermination ont également aidés à générer une certaine compassion en faveur de la création d’un état juif. Un large consensus occidental a permis d’imposer les frontières d’Israël à la communauté Palestinienne, sans faire trop de vagues. Cette empathie occidentale fut toutefois un peu forcée par le sentiment de culpabilité éprouvée par les instances du monde libre. Il fut en effet plus facile d’offrir la Palestine aux juifs, que d’accepter de les réintégrer dans leurs pays respectifs. Souvenons-nous de l’Exodus ! 



L'Exodus
L’Europe, quant à elle, a su garder les yeux mi-clos durant les exactions commises  lors de la conquête des terres palestiniennes. En effet, se frayer un chemin à travers des territoires à coups de grenades et de cocktails Molotov en enfermant une partie de ses opposants dans des camps de fortune, afin que « l’envahisseur » puisse avoir les mains libres pour agir à sa guise, ne fut pas la méthode la plus appréciée dans le monde de la vertu. Le temps aidant, la courbe anti-arabe s’est peu à peu infléchie. L’attitude d’Israël fut considéré comme de plus en plus injuste envers la population palestinienne. Le grignotage des territoires, les guerres meurtrières menées contre un peuple désarmé et les accords bafoués, ont suffi à inverser les colères et à installer un antisémitisme larvé et durable dans les esprits occidentaux. Un véritable cadeau sioniste aux palestiniens. Les gouvernements Israéliens, pour la plupart inféodés au sionisme, n’ont jamais cessés de traiter les palestiniens comme quantité négligeable. En toute logique l’attitude des palestiniens est compréhensible et le gouvernement sioniste va-t.-en guerre, joue là une bien mauvaise carte. Juifs et Palestiniens se sont côtoyés durant des millénaires sans drames particuliers et aujourd’hui encore, les populations dans leur majorité ne demandent qu’à vivre en paix. 



Grignotage des territoires 
Comme toujours se sont les tenants du dogme, avides de pouvoir et barricadés dans leurs certitudes qui sacrifient leurs ressortissants sans états d’âmes. Ces faucons de la gouvernance et apatrides de la cervelle sont capables de tuer pour une parcelle de pouvoir. Leur but non avoué est de fanatiser le peuple pour l’amener docilement à l’abattoir. Toutefois nos invertébrés de la politique ont la mémoire courte et sélective. Il semble pourtant logique et compréhensible, qu’un pays envahit se mette à résister et à combattre l’envahisseur par tous les moyens à sa disposition. Ce fut le cas des pays envahis par les nazis lors du dernier conflit mondial. Souvenons-nous du ghetto de Varsovie. Pourquoi dénier le droit aux palestiniens de combattre leur envahisseur. Cette résistance compliquée, cruelle et inhumaine favorise toutes sortes de dérives. Il est certain qu’elle ne s’achèvera pas avant que palestiniens et Israéliens ne se mettent autour d’une table, afin de négocier des frontières sûres et acceptables. L’histoire nous a maintes fois démontré qu’il est impossible de brider un peuple  sans que ce dernier ne se révolte et finisse par bouter l’occupant hors de ses territoires.



Intifada
L’apparente hystérie sécuritaire du gouvernement Israélien est contre-productive et finira par desservir le pays. La paix ne peut s’établir au détriment des autres nations. Une telle vision politique risque à terme de mettre en péril l’existence même d’Israël. Ainsi en va-t-il des Hébreu et du peuple Palestinien. Une autre préoccupation aux conséquences dévastatrices, l’incroyable laxisme des responsables politiques devant la montée d’un islam dévoyé. L’Émergence de la barbarie. Al Qaida, Moko Haram, Daech, autant de familles terroristes, d’assassins et de bandits incultes incarnant le mal absolu. Ils prennent l’islam en otage pour justifier leurs méfaits. Les musulmans en sont souvent les premières victimes, mais aussi, la plupart du temps, les premiers responsables. Leur silence assourdissant s’entend loin à la ronde. Cette situation, ne nous voilons pas la face, engage également notre propre responsabilité. L’aveuglement, l’imprévoyance et le laisser faire ont facilités la prolifération des apprentis terroristes et futurs barbares. Plus nous attendrons pour intervenir, plus les solutions deviendront difficiles et par conséquent, coûteuses en vies humaines. Les haines anti-arabes se renforceront et finiront par rendre l’occident et l’Islam encore plus incompatibles qu’elles ne le sont aujourd’hui et finiront par allonger le cortège des victimes de part et d’autre. Il nous manque hélas des hommes d’envergure, aptes à pouvoir fonctionner dans le sens de l’histoire en disposant, de surcroît, d’une vision claire du possible. 



Avoir le courage de dire ... 
Manque de chance nous voilà tenus de nous accommoder des quelques nez rouges hors d’âge et d’usage, au verbe haut et à la vision basse. Une association d’incapables en mal de reconnaissance, sympathiquement inutile et irresponsables. Un mélange détonnant pour la paix du monde. Remettre de l’ordre dans la maison « Europe » est une priorité absolue. Foin des guerres d’ego et des égoïsmes nationaux. Tout serait à remettre à plat si nous désirons limiter les dégâts du chaos annoncé. Apprendre à nous remettre en question et accepter d’endosser les conséquences de nos erreurs. Avoir le courage d’admettre nos incompétences et surtout ne pas craindre de reconnaître notre implication dans l’avènement du terrorisme que nous combattons aujourd’hui. Enfin, tirer un trait sur nos petites combines, sur les copinages et autres arrangements électoraux, afin de donner une chance à l’Europe. Seul préalable au renouveau que nous souhaitons tous. Corruption et injustice, autres fléaux que nous traînons comme des boulets derrière nous, avec comme corollaire une image affligeante et dégradante du message et du rôle des responsables  politiques. La politique est un art difficile, compliqué et peut être la proie de conséquences inattendues. C’est donc un art à exercer avec une certaine prudence. 


Il requiert une réflexion permanente, une mise en perspective constante des priorités et des problèmes. Il est également primordial de tenir compte des conséquences que peuvent induire les actions décidées. 




NB.

Quel est le sort réservé à notre société ?

Sur le plan international :

Par une méconnaissance historique, un manque de mémoire et une coupable incapacité à organiser et coordonner une politique de décolonisation, nous sommes, depuis bon nombre de décennies, les spectateurs impuissants du drame Moyen-Oriental et Africain. Des solutions satisfaisantes ne sont pas à l’ordre du jour car, quand nos bouffons de la république ont procédés à la découpe des territoires colonisés, ils ont manifestement omis de prendre en compte les diverses ethnies issues des territoires à recomposer. Ces nouveaux états aux frontières taillées à la serpe furent conçus en dépit du bon sens, poussant des ethnies, antagonistes depuis des siècles, à la cohabitation, favorisant ainsi l’avènement, à terme, de futures dictatures. 

Des années de soulèvements et quelques guerres plus tard, nous voilà contraints de subir les assauts d’un terrorisme barbare, ignoble et inhumain de la part d’une armée de sous-hommes mettant la Syrie, la Lybie, l'Irak et bientôt l’Europe à feu et sang. Ces bandits incultes, interprètent le coran de façon spécieuse pour justifier assassinats et décapitations, cherchant à installer leur Califat partout où ils le peuvent. C’est avec une paisible arrogance que nous perdons, par un manque de savoir-faire, les avantages que nous avions mis des années à développer durant l'aventure coloniale. 

Sur le plan national :
Nous avons une jeunesse qui, comme toute jeunesse, a besoin de rêves, d’idéaux, de justice et peut, en tombant entre les mains expertes d’un Imam à la recherche de « combattants » devenir une proie facile. En échange d’une promesse d’avenir radieux, avec comme cerise sur le gâteau, la garantie de recevoir en fin de contrat, soixante-douze vierges en prime, le sort de la malheureuse victime est scellé. Depuis des décennies, nos travestis de la politique, tous gouvernements confondus, connaissaient la situation. Ils laissaient faire par gain de paix Nous en apprécions le résultat aujourd’hui. Les pieds nickelés du pouvoir n’ont cessés de minimiser les problèmes. Le leitmotiv fut…ne pas faire de vagues et filer le bébé aux suivants.

La facture sera lourde et les quelques acomptes que nous payons maintenant n’ont rien à voir avec le montant final de l’ardoise.

DECEPTION

Manifestation Anti-Charlie Hebdo
Quelle déception ..! A peine s'estompe le bruit de l'attentat que déjà le gros  des inutiles de la politique reprennent du service actif. Les maîtres ès nullité au courage ne dépassant guère le trait de stylo, nantis d'une vision atrophiée et dopés par l'ambition, reprennent leurs droits. Sans une once de pudeur, de grandes phrases en petites actions, le danger immédiat étant sorti de scène, ils relancent leurs carrières. L’addiction au pouvoir et l'inextinguible besoin d'accéder aux prérogatives morales et matérielles que peut offrir la politique, le plaisir d'être courtisé par le humble en lui confisquant la lumière tout en goûtant aux multiples avantages et assurances de toutes sortes, sont autant d'obstacles freinant une sincère compassion envers la population.

 A moins qu'une éventuelle compassion ne serve un dessein bien défini garantissant une plus-value politique. Le self service à portée de mains permettant de séparer l'incidence de l'ego  politique, de l'impuissance des sans voix. Le peuple a le temps de voir venir à l'encontre du politique pressé d’asseoir solidement les éléments constituants de son avenir. 

Les populations prises en otages ne sont qu'une main-d’œuvre docile au service d'ambitions politiques. C'est un moyen peu contraignant pour donner corps aux desseins gouvernementaux sous des prétextes divers. Ils ne sont que  pions sur un échiquier géant, manipulés de main de maître par les tenants de la haute finance qui, à leur tour, manipulent les gouvernements en quête d'oboles. La corruption, les égoïsmes nationaux et le manque d’altruisme rendent cette situation pratiquement obligatoire.  Souvent l'homme en manque d'assurance s'invente des besoins pour conforter son sentiment d'exister et le rend, par conséquent, corruptible. Quand il s'agit de politiques, la déchéance est assuré à terme.

Corruption Bancaire
Cet état de choses ne peut qu'engendrer pessimisme, peur et angoisses. Le monde n'est plus qu'un gros village dont l'étendu désoriente. Des ethnies se prennent pour des pays et des pays se divisent en quartiers avec des velléités d'indépendance. Des guerres larvées qui ne disent leurs noms et des révoltes aux goûts de guerre, la confusion règne un peu partout. L'Histoire bégaye dans toutes les langues et se dilue dans un monde globalisé où chacun cherche à se démarquer de son voisin. Une géopolitique en effervescence redessine les contours post coloniaux, créant de facto  des nouvelles contrées. l'Avenir dira s'il s'agit de nouvelles frontières ou d'une occupation temporaire. 


Toujours est-il que l'image politique que le monde nous projette actuellement n'est guère rassurante. Des dirigeants gouvernementaux en désaccord, des foyers insurrectionnels un peu partout, guerres de religion, chômage de masse, corruption généralisée, pays en quasi cessation de paiement, misère grandissante, pollution de plus en plus étendue et aucune vision à terme pour tenter de remédier au chaos annoncé. Une totale apathie, une impression d'impuissance des instances dirigeantes ou une totale méconnaissance des enjeux en cours. Faut-il, comme d'habitude, l'avènement d'une catastrophe majeure pour qu'une prise de conscience ait lieu ?


ATTENTAT

Évacuation des blessés
La guerre des religions ou troisième guerre mondiale, propos tenus au début du vingt et unième siècle et propos ridiculisés par la nomenclature intellectuelle. Une grande partie de l’intelligentsia et des seigneurs auto décrétés messagers du savoir universel et portés à bout de cervelle par un nombre croissant de chefaillons de la politique, se repaissent de certitudes qui n'ont d'égal que le poids de leur ego. Malraux a écrit que le vingt et unième siècle serait spirituel ou ne serait pas. Paul Craig Roberts ajoute que : « toute l'humanité est menacée par une poignée d'hommes et de femmes mal installés à des postes de pouvoir à Washington ». Samuel Huntington* parle du « choc des civilisations ». Quant à Jean Bernard Ravenel, il nous explique le pourquoi et le comment de l'avènement de la troisième guerre mondiale. Une guerre insidieuse qui ne dit pas son nom, évoluant de soulèvements en révolutions et se propageant comme une goutte d'huile sur un buvard. Le chaos semble inévitable, faute de mesures adéquates. Entre l'aveuglement grandissant des politiques, la paupérisation de la société et une très mauvaise redistribution des biens, nous parsemons nos chemins de grenades dégoupillées. 

Djihadistes
Il n'est plus possible de considérer les États-Unis comme unique rempart contre l'adversité et il est grand  temps d'ouvrir les yeux sur leurs nombreux échecs et leur façon « de faire de la politique ». Une aberration ! Le désir d'assumer le rôle de gendarme du monde n'est plus qu'une illusion. Continuer de croire et de compter sur eux pour la défense de notre  continent, c'est nous préparer à un enterrement de première classe. La seule façon de limiter les dégâts contre de nouveaux attentats consisterait à unifier l'Europe administrativement, politiquement, militairement et financièrement. Savoir accepter une certaine perte de souveraineté pour faire de cette Europe émiettée un continent uni. Faisons également preuve d'une vision plus planétaire en nous rapprochant de cette Russie que le Général de Gaulle, dernier visionnaire politique français, appelait de ses vœux. 

La population européenne dispose d'un avantage sur les politiciens. Ils ont l'intelligence, l'ouverture d'esprit et sont parfaitement capables d'appréhender le futur en acceptant de faire certains sacrifices pour baliser l'avenir. En témoigne la magnifique spontanéité quant au rassemblement du peuple français, lors de l'attentat de Charlie Hebdo. Descendus dans la rue pour une marche silencieuse, impressionnante, digne et solennelle. Le peuple était en deuil ! Une population mature face à un mur d'ego - de politiciens s'étripant comme des chiffonniers pour déterminer qui avait le droit de participer à cette marche.  

Les attentats ont encore de beaux jours devant eux. Nous n'en sommes qu'au début. En cause les décennies de laisser faire, de laisser aller et de comportements irresponsables. Parfois criminelles pour des raisons bassement électorales. Le refus d'admettre la réalité en considérant les minorités agissantes comme négligeables et non dangereuses. Pourtant  l'histoire nous prouve le contraire. Quelques centaines de nazis déclenchèrent la deuxième guerre mondiale avec les millions de morts qui s’ensuivirent. Le siècle dernier foisonne d'exemples. De Lénine à Mao nous n'avons que l'embarras du choix. Une poignée d'hommes suffit pour mettre le feu à la planète. Aujourd'hui nous en sommes là !


Manifestation Paris
Il n'est plus temps d'éviter, ce que d'aucuns appellent, la troisième guerre mondiale. Tout au plus pouvons-nous en limiter les dégâts. L'Ignorance, l'absence de repaires, une totale méconnaissance historique, ainsi qu'une corruption endémique ont permis les détestables aventures  Afghanes, celles du Moyen Orient, de la Palestine et de l'Afrique centrale. Une décolonisation malhabile et souvent désordonnée, effectuée par des gouvernements sans  autres projets qu'une mainmise sur les richesses du pays libéré, n'ont pas facilités les rapports de bonne entente. Cette politique de gribouille à échelle internationale a crée petit à petit une défiance envers l'occident dont nous payons aujourd’hui, par attentat interposé, la facture. Nous sommes pourtant responsables de cette situation difficile et peu enviable. La politique est un art interdit aux amateurs, mais dans le domaine où l'ego sert d'uniforme et domine les ambitions, les inutiles sont...légion. Les mouvements Salafistes, ainsi que le Califat autoproclamé en Irak et en Syrie, ont le vent en poupe. 

En ayant les moyens de croître et disposant de fonds en suffisance, d'un armement moderne et d'hommes entraînés, ils font au passage de plus en plus d'émules. Ils ont la capacité et l'intention avérée de mettre l'occident à sac. Ils y parviendront si nous ne réagissons pas avec énergie. Il s'agit de savoir ce que nous voulons. Une Europe solide et réactive ou le déclin. Accepter le combat avec une refonte sociétale et une meilleure prise en compte de la redistribution des richesses ou le chaos à court terme. L'Ego ou le bon sens ? Il reste à espérer que la gente gouvernementale ait compris le message véhiculé par l'attentat, ce qui n'est pas certain. Souhaitons que nos amis assassinés ne soient pas morts en vain...



NB : Dans un monde multi civilisationnel, la prévention de la guerre repose sur deux principes : 1. — l’abstention, les États phares devront s’abstenir « d’intervenir dans les conflits survenant dans des civilisations autres que la leur »; 2. — la médiation, les États phares devront s’entendre pour « contenir ou stopper des conflits frontaliers entre des États ou des groupes, relevant de leur propre sphère de civilisation ». L’Occident devra également renoncer à l’universalité de sa culture, croyance par ailleurs fausse, immorale et dangereuse, accepter la diversité et rechercher les points communs avec les autres civilisations...



  

IMPERMANENCE

Tout a été dit, tout a été écrit ou presque...sur les vertus du politique. Tout a été dit sur ses erreurs, passées, actuelles ou celles en préparation. l’Homme politique tarde à faire de la politique. Cruellement absent des réalités, il ne voit, ni n'anticipe les changements. Ancré dans ses certitudes, il ne voit pas bouger le curseur, restant étrangement absent et sourd aux appels de la société dont il a la charge, persuadé qu’il est, de ne pas être impliqué personnellement.  Accroché au pouvoir comme des  sangsues sur une peau de chevrette, il vit hors sol, loin des évidences. Pourtant certains gouvernants annoncent l’avènement de grands changements...avec l'espoir  de ne pas en être la proie. Nos pays et leurs habitants sont des corps vivants et par conséquent évolutifs.  Rien n’est immuable. Tout est en formation, en construction et en devenir. Difficile d'échanger des points de vue avec des politiciens à l'imagination bancale dont la  fêlure interdit toute projection vers l'avenir. Difficile de faire comprendre que l'union est une réponse adéquate à la nouvelle donne planétaire. Beaucoup de pays tissent des liens par nécessité ... parfois par affinité. 


Qu'ils soient d'ordre politiques, philosophiques  ou par opportunités industrielles, peu importe. A quoi ressemblerait un match de football avec onze joueurs d'un côté et un seul dans le camp adverse. Un peu à l'image d'une nation voulant sortir de l'Europe et devant faire face, seule, au  reste du monde. Ce serait une hérésie! La politique de papa est devenue une maladie honteuse infectant les bonnes volontés.

Un des chemins possible vers un mieux-être réside dans la formation. Apprendre aux jeunes que les frontières sont devenues obsolètes avec la mondialisation et ne sont qu'obstacles à l’épanouissement individuel. Partager le besoin de solidarité et se considérer citoyens du monde. La planète se modifie à vue d’œil, change de dimension et ressemble de plus en plus à un gros bourg où tout semble à portée de main.

Un des  obstacles à l'essor d'une société vers le mieux-être: le poids de la corruption, du pouvoir corrosif de la finance et d'une incompétence généralisée de nos édiles. Le savoir à portée de tous est l’arme absolue et  incontestable contre la bêtise humaine. Les écoles, les universités et les centres de recherche le mettent en évidence à chaque instant. Au lieu de surpayer des dividendes, il serait de loin plus approprié et certainement plus rentable à terme, d'investir dans la connaissance. Seul le savoir et une redistribution plus équitable des biens pourront donner naissance à un nouvel ordre mondial.


Quant au chômage, tant que nous n'aurons pas compris que les quelques outils dont nous disposons aujourd'hui ne correspondent plus aux exigences de demain, ce secteur sinistré aura encore de beaux jours devant lui. Avec l'introduction de la numérisation et l'avènement des chaînes de montage automatisées dans la plupart des industries, les suppressions d’emplois non qualifiés, deviendront monnaie courante. Les exemples sont légions. L'Ordinateur ouvre la porte au travail à distance et la mobilité deviendra une des clés de voûte de la recherche d'emplois.  A l'ère du voyage cosmique, de la robotisation et du changement permanent, les sociétés connaîtront nombre de bouleversements qui  à leur tour engendreront des situations douloureuses. Qu'il s'agisse de la naissance de nouvelles technologies ou de morts industrielles, tout s'accomplira dans une certaine «anarchie» ordonnée. Toute structure poussée à sa limite, finit par éclater et à engendrer autre chose. Il suffit pour s'en convaincre d'observer la nature. L'Impéritie des uns, hélas doublée de l'égoïsme des autres, mettent l'humanité en déliquescence.


Les gestionnaires politiques de tout bord, du haut de leur tour d'ivoire, ne comprennent et ne respectent que le pouvoir et le bulletin de vote. Ils sont les merveilleux instruments de l'inutile, des adeptes de la langue de bois sans aucune imagination créative si nécessaire à toute vision du futur.

Pour ouvrir une voie vers l'espoir il faudrait mettre fin au marasme politique, aux scandales à répétitions, à l'inefficacité des cloportes de la gouvernance. C’est une question de salubrité publique. Éliminer le pique assiette diplômé ainsi que l'inutile doublon d’un fonctionnariat pléthorique. Mettre fin au tintamarre des partis, des batailles de petits chefs, de sous chefs, d'aspirants révolutionnaires et autres fomentateurs de troubles, devient impératif.

Un gouvernement doit être à l’écoute de sa population et gouverner dans l'intérêt du pays sans puiser dans la caisse. Les désastres ou problèmes ne sont jamais les fruits du hasard, peu s'en faut. La responsabilité du politique est toujours engagée. Se défausser sur les autres, sur Bruxelles, sur les banques ou sur la crise, n’est qu'émanations d'incompétences et couardises. Pour gouverner il faut savoir assumer ses choix, savoir faire preuve de vision tout en prenant ses distances envers les pythies du « y a qu'à ».

Il n’est pas inutile, en passant, de reconnaître honnêtement que la réussite de Marine Le Pen est exclusivement due à l’abyssale incompétence des partis traditionnels.

Nos caciques, virtuoses ès destruction, insensibles aux souffrances des plus démunis sont également dépourvus de tout sens pédagogique. Valoriser de façon substantielle leurs salaires en demandant des sacrifices à la population c'est, non seulement se tirer une balle dans le pied, mais dénote un parfait mépris envers la population. Tout cela témoigne d'un grand désarroi politique. Ils ne savent plus, mais se cramponnent désespérément à leur mandat avec l'espoir de durer...à n'importe quel prix. L’Europe mériterait un coup de torchon pour mettre fin au règne des adeptes du prêt à penser et autre révolté de salon. Mettre un terme à la politique des magouilles, aux prises de positions des vertueux de fin de semaine et en finir avec l'empire des parasites. l'Europe mériterait un visionnaire capable de sentir le poids du continent à travers le prisme d'un esprit aiguisé. Ne pas seulement attester du présent mais également attribuer un visage à la notion d'un devenir.


Projeter l'image d'une réhabilitation politique en oubliant la cacophonie ambiante et pleurnicharde. Le peuple de France n’a hélas pas les politiques qu’il mérite.

LE POUVOIR EN DÉLIQUESCENCE

L'homme fort de l'Eurovision
La course au pouvoir d'une partie de l'élite politique du pays a quelque chose de dérisoire et de pathétique. La gesticulation continue accompagnée de mots sans contenance et d'assertions sans poids, transforment les prétendants aux responsabilités en marionnettes de papier froissé, sans consistances. Portés par une ambition démesurée qui leur tient lieu de programme, les hallucinés s'épuisent à mouliner, sabre en l'air, dans la jungle des déçus. Les promesses de lendemains qui chantent ont fait long feu. Ils parlent, implorent ou menacent... refusant toute responsabilité d'un passé dont ils sont responsables, se moquent du présent qu'ils ne maîtrisent pas en tirant des plans sur l'avenir dont ils ignorent tout.


Ils sont juste là pour nous dire que le jour où ils seront aux affaires, ils nous ferons rêver de changement...le leur !

La situation vaudevillesque ne manque pas d'être dramatique. La plupart des saltimbanques de la politique courent derrière des formules éculées. A défaut de prendre des risques en vue de prochaines élections, ils adoptent des stratégies consistant à appliquer des idées d'un autre temps aux nécessités d'aujourd'hui. Ne rien changer qui puisse contrarier l'évolution d'une  carrière. Cela engendre un manque de vision et une totale ignorance de l'histoire et de la géopolitique en mouvement. Cette impéritie leur fait gravir des montagnes d'invraisemblances.

Les acrobates de l'inutile ne réalisent pas qu'ils dansent  sur un volcan en phase éruptive. Une partie des responsables de la planète, faute d'une diplomatie maîtrisée et d'une vision à long terme, se fourvoie dans le bricolage d'un autre temps, mettant un nombre croissant de populations en danger. Beaucoup de caciques ne savent que faire mais s'accrochent désespérément à leurs prérogatives.

La terre brûle en Ukraine, en Palestine, en Libye, en Syrie, en Irak, en Afrique, en Afghanistan, etc. -


Club Med Ukraine
des conflits évitables si le simple bon sens l'avait emporté. « Qui trop embrasse mal étreint », ce qui a été le cas dans la plupart des démarches effectuées par l'occident. Armer les talibans pour chasser les Russes d'Afghanistan en est une preuve flagrante, qui plus est, doublée d'une méconnaissance historique. A croire que l'occident a une préférence pour l'action...avant la réflexion et une mise en perspective. Les mêmes causes engendrent les mêmes effets pour...la Palestine. A force de composer avec des sentiments de culpabilités, en faisant preuve d'une certaine paresse intellectuelle et une volonté de plaire aux États-Unis, la situation Israélienne est devenue inextricable. Grâce ou à cause des Sionistes, le temps des persécutions fait peau neuve.


Ce n'est plus un revival de la solution finale envers les juifs, mais la solution finale du Sionisme envers les palestiniens. Prôner la paix pour faire la guerre, le paradoxe qui met le  Moyen-Orient à feu et à sang. Il est inimaginable que cette guerre et ses exactions, financée par l'occident, puisse engendrer une paix durable.


Révolte Chinoise
Le monde change à grande vitesse, les rapports de force se mobilisent ailleurs avec comme résultat une Europe qui s'affaiblit faute d’imagination et de volonté politique. La carte du monde se redessine autour de la Chine, des pays de l'Asean, de l'Australie et de l'Amérique du nord et du sud. Il ne sert à rien de verser des larmes de crocodiles sur la présente médiocrité de l'Europe. La lutte des ego, des petits chefs et des ambitions contrariées sont autant de preuves patentes quant à l'incompétence du petit personnel politique dans sa déplorable gestion. Le compte à rebours est commencé. Le rêve d'une Europe riche et puissante est, pour l'instant, à l'agonie. Une incompétence généralisée balaye les idées et  les espoirs mis dans la grandeur du continent. L'Europe est tout sauf un accident de l'histoire mais il est impératif qu'elle se reprenne, sous peine d'atteindre rapidement un point de non retour. A l'ère des conquêtes spatiales il n'est pas possible d'en revenir au temps des diligences. Même si la route vers le futur est pavée d'inconnus, c'est le seul chemin capable d'ouvrir sur un avenir à portée humaine. Ronronner, comme la plupart des politiciens, les fesses dans le velours en attendant une retraite (imméritée) n'est plus de mise.

Les mentalités, ainsi que les frontières de la planète artificiellement établies lors des siècles de guerres  et de colonisations, se modifient.  Des ethnies, des peuples et des pays tendent, en toute logique, à se regrouper par affinités. Ces modifications politiques et territoriales ne se feront pas sans heurts, ni douleurs. Pour faire face aux désordres actuels et ceux à venir il est nécessaire que le continent Européen se libère de la tutelle américaine.

Il serait temps pour l'union de s'occuper de sa défense en créant sa propre armée dans le cadre d'une défense fédérale. Ne plus conditionner sa protection aux impératifs de l'OTAN, donc des États-Unis, rendrait à moyen terme, l'union plus crédible. Une armée pour un continent afin de gagner son indépendance. Le même problème se  pose pour l'économie, pour la diplomatie et l'industrie. Pour obtenir les moyens de ses ambitions, l'ensemble des états de l'union, doivent parler d'une voix. Éviter les cacophonies stériles et mettre fin aux démarches en ordre dispersé vers les futurs défis de la planète.

Enfin un citoyen Européen !
Qui plus est, si l'Europe veut se doter d'un poids réel en fonction de sa puissance, actuellement théorique, une certaine perte de souveraineté est inévitable. Partir les mains vides, avec le verbe comme seule arme vers la conquête du futur, est voué à l'échec. C'est  s'infliger un autogoal et revient à soumettre le continent au dépeçage. L'Europe a des choix à faire, impliquant une vision d'avenir et engageant la totale responsabilité de ses politiciens à court et à long terme. Le jeu des demi mesures a fait long feu. Il faut inventer des nouveaux outils pour aborder les challenges du vingt et unième siècle. C'est cela ou disparaître en tant que puissance. Le bon sens populaire, les réseaux sociaux aidant, progresse partout et fait preuve d'une toujours plus importante perception politique.


Les communautés comprennent vite et se forgent sans difficulté ni complexe une image précise de ce que devrait être une justice équitable. Ce sont eux qui auront le dernier mot...



NB. l'Homme, de tous temps, s'est évertué à dépouiller ses semblables. Toutes les fortunes du monde sont issus de vols. Nord, sud, est ou ouest la problématique est la même. Qu'il s'agisse des barbares déboulant sur le sol des Amériques après la découverte du continent par Christophe Colomb, tous n'ont cessés de commettre vols, meurtres et assassinats pour s'emparer des terres et mines des autochtones.

GROSSE COLERE

Politique de l'Autruche
Colères, déceptions et tristesse. Colères de voir s'envoler le temps sans qu’il y ait, ne serait-ce qu'un début de changement significatif, dans l'ordre mondial. Aucune décision majeure hors des prises de positions soutenant l'ego des fonctionnaires gouvernementaux en mal d'avenir. Ils continuent les petites manœuvres entre amis pour s'assurer des lendemains qui chantent,  confinant les populations dans l'ignorance et la crainte de l'inconnu. Déception de constater la disparition de toute inventivité politique. Il ne  reste qu'un petit tas disparate de fonctionnaires manipulateurs noyés dans l'incompétence. La cacophonie ambiante laisse peu de place à des perspectives futures. Aucune vision à long terme. Tout au plus nous colmatons les brèches du jour en espérant sans y croire  vraiment, de nous assurer quelques heures de répits. Pourtant la situation est préoccupante ! De Califat en révolte, les guerres d'ego nous explosent à la figure. Le drame millénaire Israélo-arabe  n'en finit pas de durer  et le nouveau front s'ouvrant comme une blessure entre l'Ukraine et la Russie, n'est pas fait pour nous rassurer. Le désenchantement est général et la contestation se fait de plus en plus virulente.  Le monde s'effiloche et l'individu se dilue dans le potage consumériste comme si de rien était, dans l'indifférence générale.


Califat
Pire et décevant le constat de voir les caciques sensés porter le destin de notre continent, se battre comme de vulgaires chiffonniers pour assouvir des ambitions personnelles.  Déception également quant à l’incohérence de certaines prises de positions occidentales. Frustration d'accepter l'inacceptable en  favorisant le désordre par l'inaction ou l'indifférence. Le conflit biblique entre juifs et arabes, l'affrontement entre l'Ukraine et ses séparatistes, l'incroyable et prévisible désordre Irakien aux souffrances inimaginables - tout concours à favoriser le subtil jeu d'échec auquel  se confrontent divers gouvernements pour sauvegarder ou étendre leurs intérêts géostratégiques. L'industrie de l'armement y tisse sa toile en tant qu’alliée objective des puissances en présence. Elle s'en nourrit et s'y développe. 



Vladimir Poutine, seul contre tous ... 
Les instigateurs de ces conflits criminels et cyniques continuent à puiser  dans les réserves de cigares cubains, quand les populations  subissant l'enfer, se meurent  démembrées avec l'aval du service après-vente de la croix rouge. Les  dizaines de milliers d'enfants et adultes estropiés à vie ne pèsent pas lourd devant les déferlantes de la finance. Le jeu de massacre n'est pas près de se tarir. Punir Poutine est une hérésie et relève d'une incompétence  des apprentis sorciers de la politique internationale.  Cela revient à scier la branche sur laquelle nous sommes assis. Nous avons besoin de la Russie comme elle a besoin de nous. Favorisons  nos relations avec elle tout et surveillons avec pertinence celles qui nous lient aux États-Unis. Cette dernière est dans son rôle lorsqu'elle  cherche à diviser l'Europe pour y accroître son influence et nous vendre l'Otan est une manière détournée  de nous dissuader de prévoir notre  propre défense. Qui plus est les États-Unis cherchent à se désengager du Moyen-Orient et dans une certaine mesure de l'Europe, pour se concentrer davantage sur extrême orient et la Chine...le nouveau terrain de jeux des émergents.


Une Europe forte est ce continent indépendant et responsable, se situant entre l'Atlantique et l'Oural, comme l'avait si bien compris le visionnaire que fut le Général de Gaulle. Son départ vers l’Angleterre en 1940 a permis à la France de ne pas perdre l'honneur et sans cet homme providentiel nous aurions tous, aujourd'hui, un passeport allemand. Depuis sa création notre continent dispose d'une capitale...sans gouvernement.



Massacre de Gaza
Notre continent, riche en savoir-faire, aux chercheurs universellement reconnus, avec des industries renommées aux quatre coins du monde et des universités réputées ne manque pas d'atouts dans la compétition internationale. L’Europe s’accommode toutefois d’une structure géré par un ensemble de technocrates, souvent incompétents, sans  vision à long terme et dotée d'une imagination passéiste. Critiquer Bruxelles serait, malgré tout, malhonnête car nous sommes   totalement responsables de la nomination des technocrates qui y sévissent. Nommés par  nos gouvernements respectifs, nos craintes de déplaire à l’électorat nous poussent à nous affranchir de la vindicte populaire en nous défaussant cyniquement sur Bruxelles. Accepter nos responsabilités serait un devoir moral. Il semble toutefois que cela ne fasse pas partie de nos priorités...particulièrement en  France. Se défausser sur les autres n'engendre que paresse et inaction, peurs,  égoïsmes de toutes sortes et ne favorise  pas la mise en perspective de solutions à long terme. Nous sommes hélas incapables de nous entendre sur une politique commune permettant de contrer les intérêts de puissants lobbys. Ces derniers ont ainsi tout loisir de corrompre ceux qui actionnent les leviers du pouvoir.

Notre goût du théâtre et nos talents du « savoir parler » nous met à l’abri de tout sentiment de culpabilité et nous pousse à pleurer un passé révolu tout en nous extasiant sur notre sens de la rhétorique pour justifier nos échecs. Le monde en ébullition et la proximité de désastres à nos frontières, ne nous permet plus de prendre la tangente ou de différer nos prises de positions politiques. L’Europe, doit impérieusement apprendre à parler d’une voix ou se taire. Notre planète prend eau de toute part et le moment d'imposer la position que nous occupons par rapport aux autres pays est impératif. Faire savoir qui nous sommes, ce que nous voulons et apprécier le poids que nous représentons sur l'échiquier mondial. Comme l'influence hégémonique occidentale tend à se diluer partiellement dans la masse des  nouveaux compétiteurs, notre impact  géostratégique devra se  redéfinir par rapport à la nouvelle donne. Il est urgent de connaître la place que nous occuperons à moyen terme dans le concert des nations, telle qu’elle se reconfigure aujourd’hui ! Enjeux colossaux ! Il faudra des visionnaires pour faire face aux problèmes qui se profilent à l’horizon.

Les sacrifiés d'Ukraine
L'urgence est de mettre sur pied une politique à large consensus pour essayer de mettre fin aux désordres actuels. Certains et non des moindres, concernent les fondamentalistes de tous ordres.  L'avenir n'est pas ce qui fut mais ce qui sera. La phrase de Steve Jobs est assez éloquente à cet égard : «Think different », penser autrement ! La situation explosive du Moyen-Orient, la guerre fratricide entre Israël et la Palestine, attisée par le jusqu'au boutisme des intégristes des deux côtés, cette terre de tous les pouvoirs, cette terre du savoir, cette terre des dieux gavés du sang des combats millénaire, cette terre dont seule la population civile paye le prix, cette terre a droit à la paix...mais hélas, nous sommes loin de voir la fin de ces conflits qui remontent à la nuit des temps. La mainmise du pouvoir Israélien sur les territoires de la Palestine n'est pas plus acceptable que le terrorisme du Hamas qui en découle. L’Orgueil, l'ego et la soif de pouvoir ne créent pas une politique. L'Europe et le monde occidental  en particulier, nous sommes responsables de cet état de faits. Notre indolence, nos égoïsmes nationaux, notre manque de courage, l'absence de toute dignité et notre cupidité nous mettent en péril et finira par détruire ce que nous avons de plus précieux...l'espoir à la vie.

INSTABILITES

En 2003* nous avions annoncé le désastre prévisible en cas d'invasion de l'Irak. Nous avions prétendu qu'une déclaration de guerre équivaudrait à mettre tout le Moyen-Orient à feu et à sang. Puis l'Oncle Sam, une fois de plus, nous prouva son incompétence en matière de géostratégie. Sous des prétextes fallacieux sentant le pétrole loin à la ronde il attaqua « le tyran et dictateur » Irakien sans en mesurer les conséquences.  A la manière des cow-boys du far-west, on tire d'abord, on discute ensuite.  Disposer du  pouvoir ne dispense pas du recours à la réflexion, surtout quand on rêve de manipuler la planète. L'Europe, hormis la France qui a sauvé l'honneur par le discours de Dominique de Villepin devant l'ONU, n'a pas été à la hauteur de ses ambitions. 


Voix discordantes, lâcheté et peur de déplaire aux États Unis, notre continent s’est plié aux exigences et aux allégations de la clique de Washington et son dévoyé en chef – Georges W. Bush. Le prétexte d'éliminer le despote Saddam Hussein, assassin de son peuple,  fut rapidement entériné pour des raisons morales par les va-t’en guerre.  

Le conflit de l'Irak fut un bon business, organisé de main de maître par une bande de truands esclavagistes, avec l'aide et le talent du baladin en chef Donald Rumsfeld dans le rôle du maître de cérémonie. 

Les affrontements entre pays musulman sont, la plupart du temps, le fait de stratèges gouvernementaux adeptes du toujours plus.  Pour répondre à leurs besoins territoriaux dans l'espoir d’établir un Califat à terme, les partisan du permis de tuer, se voient donc obligés  d'étendre leur hégémonie.  Il s'agit de  convaincre les populations concernées, d'adhérer à leur cause en acceptant de mourir pour glorifier l'Islam d'un côté ou le capital de l'autre. Tous les moyens sont bons. De la propagande à la pédagogie, de la terreur à l'élimination physique et de l'emprisonnement à la déportation. In fine ce sont toujours les dirigeants du jeu de massacre qui récoltent gloire et butin en foulant au pied les nombreuses victimes collatérales. Saddam Hussein assassin ? Efforçons nous de ne pas éclater de rire devant la tragédie du Moyen orient. Quel gouvernement n'a pas de sang sur les mains ? 

Quel gouvernement n'a pas son côté obscur, son tiroir à combines et ses placards à cadavres ?

Le cynisme des états est à son comble quand les marchands d'armes se substituent aux politiciens. Régnant à leur place à travers l'arme de la corruption, mettant la prévarication au tableau d'honneur en tablant sur le principe que tout homme a son prix. Si cela ne suffit pas on élimine !

Le Moyen-Orient, hier berceau d'une culture millénaire dont témoignent les nombreux vestiges qui parsèment les routes du savoir, est aujourd'hui en proie aux plus grands désordres. Luttes ethniques, luttes intestines, lutte de pouvoirs entremêlées de prétextes religieux. L'Occident, pétrole oblige, abat également ses cartes, ravivant les flammes de l'enfer.  Notre histoire a bien du mal à survivre dans cette situation désespérée. Le manque de discernement des uns, le fanatisme des autres, transforment petit à petit cette contrée en cimetière. Par manque de clairvoyance, par aveuglement et par la rapacité de pouvoirs dévoyés, ces pays  finiront par mettre genou à terre...  l'Intégrisme, une réponse imbécile, obscurantiste aux attentes des désespérés cherchant leurs voies dans l'existence. L'intégrisme n'est qu'un élément de pouvoir entre les mains d'un ignorant assoiffé de domination. Soumettre, écraser et terroriser sont les armes de destruction massive de l'ignare.

Les responsables politique des guerres de religions, Djihadistes et Al Qaida en tête, officient principalement dans des contrées tels que l'Afghanistan, le Moyen-Orient et l'Afrique. – Ces conflits idéologiques et géostratégiques où l'hypocrisie et le mensonge  le disputent à une démagogie de pacotille, ne sont que des combats d'arrière-garde. Gagner des zones d'influences pour les chiites comme pour les sunnites avec l'Amérique au centre faisant le jeu des deux avec l'assentiment bienveillant de l'occident. Livrer des armes, fermer les yeux et détourner la tête est une façon de gouverner convenant parfaitement aux industries. Les populations sont là pour essuyer les plâtres et faciliter l'accès au trône du grand capital. En armant les djihadistes pour combattre les russes en Afghanistan, nous avons ouvert les portes à nos adversaires de demain et favorisé la naissance d'une puissante armée intégriste. 


L'Europe mesure-t-elle seulement l'immense danger du fanatisme dans les pays musulman ? Fanatisme exportable vers nos contrées.

Notre statut d'anciens colonisateurs - dont nous ne nous sommes pas encore entièrement affranchis - nous confronte aujourd’hui au passé. Et à sa rançon. L’Histoire nous a montré et continue à nous enseigner que nous ne pouvons impunément exiger la soumission de peuples sans pâtir, tôt ou tard, de revers de médailles. Nos prétentions hégémoniques ont la peau dure.

Comme beaucoup semblent l'oublier, il n'y a pas de peuples inférieurs ou supérieurs. Il n'y a que des peuples différents et dignes de respect. Le bon sauvage n'est qu'une vue de l'esprit, entretenue par le sauvage qui est en nous. Une image qui nous rassure sur nous-mêmes. 

Alors quel avenir pour nos sociétés ? Le petit nombre de cumulards détenant la majorité des biens de notre planète, frustrant ainsi le plus grand nombre du minimum vital fera, à n'en pas douter, tout ce qui est nécessaire pour augmenter sa mainmise sur les richesses de nos continents. Ils sont dans leur rôle, du moins en sont-ils convaincus. De plus nous leur facilitons la tâche en leur tendons la verge pour nous faire molester. Incapables de cohésion dans nos démarches, nous attendons que cela se passe ! En écoutant un tribun talentueux raconter n'importe quoi, nous succombons facilement au charme du verbe, avec pour conséquence la division. La plupart d'entre nous acceptent, dans une  molle indifférence, de se plier au divers diktat, de se livrer pieds et poings liés aux exigences des modes de toutes sortes, de s'abrutir aux jeux informatiques et de payer pour les erreurs commises par ceux censés nous gouverner.


Le changement n'est pas encore pour demain !  Il n'interviendra pas avant que nous remettions la main sur notre dignité et que nous réapprenions à dire non. 



* Voir article "L'énorme éclat de rire de Saddam" (Archives HNS de 2006) 



  




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Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...