L'ATTENTAT

Victimes terrasse
L'Incroyable attentat fomenté par une poignée de barbares blasphématoires, utilisant l'islam comme prétexte pour donner libre cours à la haine d'eux-mêmes, dont ils rendent le monde responsable. La bêtise au service de l'ignorance. Des pervertis revanchards essayant de gagner à leur cause des jeunes en déshérence. Faux prophètes, vrais criminels dont l'évolution mentale s'est arrêtée à l'âge de bronze. Les réactions à chaud, fatalement émotionnelles provoquent peur, dégoût, révolte et soif de vengeance. Rien de plus naturel dans un premier temps. Puis viennent les questions embarrassantes. Les pourquoi et les comment. Des interrogations à ne pas passer sous silence si nous voulons éviter la répétition des scènes de carnage qui ont fait tant de morts, de blessés et de désespérés  parmi les parisiens, victimes de ce massacre inutile. 

Il n’est plus possible, dans le monde où tout se vit en accéléré, où chaque information voyage à la vitesse du son et se partage brut sur les réseaux sociaux, de continuer à exister comme par le passé. Aujourd’hui nous vivons par procuration, que cela soit par l’image où le texte, les situations les plus diverses de sociétés perdus aux confins de notre planète. Sur informés ou sous Informés, l’avalanche de nouvelles qui se succèdent en continu, souvent partielles, parfois de sources incertaines ou non vérifiées, nous prennent de vitesse. Suivant l’éclairage et le contexte, des images volontairement manipulées, peuvent exprimer le contraire de la réalité et désinformer le chaland. Nombreux ceux qui ne disposent pas des clés permettant de décrypter objectivement le flux de nouvelles.

Le Coran assassiné  
Les politiques, habitués à ronronner sur leurs acquis, dépassés par les événements et incapables de prendre le recul nécessaire pour appréhender une situation donnée, ne tiennent souvent pas compte des effets induits à court et moyen terme, des décisions prises. Il n’est pas facile de gérer un pays en période de haute conjoncture, mais l'homme politique se révélera « homme d’état » dès l'instant où il saurât faire face à la nation en danger. C’est le moment où l’acte prend le pas sur le verbe, où le pouvoir cesse de mentir, de parader ou de s’engraisser sur le dos du citoyen. C’est le jour où il devient la conscience de son pays et cesse de considérer le citoyen comme un outil électoral, un échelon supplémentaire vers le pouvoir.

L’Histoire n’oublie pas, le temps n’efface rien et la situation actuelle n’est que la conséquence des erreurs commises par le passé. Nous pourrions remonter aux croisades où les catholiques n’ont pas été très compassionnels envers les populations d’Afrique et du Moyen-Orient. C’est le moins qu’on puisse dire. Contentons-nous de remonter à l’époque coloniale. L'Esprit « conquistador »  de l'époque n'avait cure des séquelles dues aux invasions. Une vision limitée au court terme et des perspectives d'enrichissements rapides, balayèrent toute réflexion pouvant s'opposer à la marche des événements. Envahir une population jugée comme culturellement inférieur ou considérée dans certains cas comme de simples sauvages fut, dans l'esprit d'aucuns, apprécié comme un bienfait, un apport éducatif et religieux. Le sceptre et le goupillon suivirent de près casques et fusils. 

Essayer de comprendre l'humiliation que nous faisions subir à ces communautés ne fut jamais à l'ordre du jour. Il fallait donc logiquement nous attendre à ce que les populations, soumises aux diktats occidentaux, comme ce fut le cas pour les trois quart de l'humanité, finissent par éprouver des sentiments d'agacement envers l'occupant. Le prévisible s'est réalisé naturellement et plus tôt que désiré. S'approprier les richesses d'un pays et utiliser le vaincu comme serviteur soumis à la volonté d'un maître autoproclamé, ne peut que provoquer amertume et rébellion avec à terme, une légitime soif de revanche. La situation d'aujourd'hui, pour dramatique qu'elle soit, est le prix à payer pour les exactions du passé. 

Pour ne pas avoir su rencontrer l'autre et avoir fait passer le    « gain et le pouvoir » avant toute notion de partage ou main offerte à la différence. Essayer de comprendre nos différences nous permet souvent de compléter nos connaissances, de combler des vides, d'apprendre à construire des ponts et de tracer des chemin. L'Homme, hélas, a trop l'habitude de combattre et de détruire ce qui échappe à son entendement.

L’Attentat perpétré à Paris ressemble fort à une déclaration de guerre. Un retour à l'obscurantisme  de groupes djihadistes inféodés aux dogmes d'un autre temps qui, faute de connaissance et dans la plus totale ignorance des préceptes coraniques, ouvrent la voie à l'hystérie barbaresque. Un nombre restreint de meneurs fait main basse sur la naïveté d'une jeunesse en déshérence. Des adolescents fragilisés par le manque de perspectives, ignorés par l'état, représentent dès lors des proies idéales pour le recruteur des sacrifices suprêmes. L'incommensurable soif de pouvoir d’un cercle limité d'extrémistes prenant l'Islam en otage et l'aveuglement stupide des occidentaux ont permis l'émergence de cette catastrophe sans commune mesure. Laisser aller et indifférence gouvernementale.


Des politiques trop absorbés à se faire élire ou réélire ont favorisés l'apparition de ces structures et une coupable tolérance  les a laissé prospérer jusqu'à devenir incontrôlables. La recherche du consensus à tout prix en vue des élections où l'intérêt général fut négligé au profit du seul politique, coûte aujourd'hui un bras au contribuable. Samuel Huntington, l'auteur du « Choc des Civilisations », très controversé par un certain nombre d'intellectuels nous a fourni la preuve d'une juste vision prémonitoire. 

Or par le laxisme avéré et imprévoyant du politique nous nous trouvons  aujourd'hui durablement partie prenante dans cette guerre qui n'ose dire son nom. 

Une certitude toutefois, nous sommes condamnés à combattre le fléau Daech avec l'espoir de mettre un terme aux exactions de cette bande de criminels. Les mots: « coalition et diplomatie » sont peut-être les clés indispensables pour mettre fin à l'horreur. Une solidarité européenne à tous niveaux ne serait pas seulement souhaitable mais devrait être exemplaire. La catastrophe vécue par les citoyens de ce pays aura peut-être le mérite de faire comprendre, au plus grand nombre, l'importance du rôle que doit jouer l'Europe face aux dangers potentiels. Les temps de demi-mesures et des petites fantaisies égotistes sont révolues sous peine d'effondrement.

MONDE NOUVEAU

Zombies aux Smartphones
L'Homme politique, emberlificoté dans sa lutte aux suffrages, découvre l'armée de citoyens à faire voter utile. Valse de promesses électorales, poignées de mains à foison le temps de quelque diatribe à l'égard d'une opposition à l'affût. Le bateleur politique, sur le terrain le temps d'une campagne,  s'évapore dès l'élection gagnée ou...perdue, cédant alors la place à une nouvelle période de disgrâce. Faute d'hommes d'état, de meneurs visionnaires capables d'inventer les grandes lignes induites par la géopolitique imposée de facto par la mondialisation, l'Europe risque de s'effondrer. Peu de projets enthousiasmants. Mais malgré le désenchantement les temples de la connaissance essaiment partout, se libéralisent et leur fréquentation n'est plus le seul apanage de quelque privilégié fortuné. Le lointain se fait familier, les gens voyagent et la jeunesse grappille son savoir aux quatre coins du monde. 


La recherche se partage et les projets s’internationalisent. La planète, internet aidant, perd de ses mystères en livrant son histoire, sa culture et ses richesses à la compréhension du plus grand nombre. Une aubaine pour les esprits ouverts, une chance pour ceux et celles qui savent s'en enrichir. Pourtant nous sommes dans le morose et un nombre toujours croissant de citoyens refuse de s'aligner sur la courbe démissionnaire des nombrilistes aux responsabilités. Jusqu'aux contribuables qui finissent par mettre les pieds contre le mur et cessent de se soumettre à l'ambition des galapiats qui leur tondent la laine sur le dos. Le citoyen est fatigué de ses politiciens, de leur incompétence et de leurs mensonges à répétition. Il finit par n'être qu'un zombie suspendu à son smartphone. Puis la pensée utopique des champions du y a qu'à, ces artificiers du verbe et promoteurs du chapeau tricorne, ne font qu'ajouter du désespoir au désarroi. Historiens de la nostalgie et des regrets, pour eux, le vingt et unième siècle s'éclairerait à la bougie, marcherait à la vapeur et porterait le chapeau de Napoléon. Le désir d'un retour vers le passé, du temps où l'univers appartint à quelques nations d’une Europe en formation. Les quelques médaillés des grandes écoles, étoles d'arrogance autour du cou, diffusent doctement leur suffisante ignorance à leurs semblables et dignes émules. 


Ils encadrent un petit nombre de frustrés et adeptes de la fessée électorale, laissant leurs concitoyens dans l'incertitude et sans tête. Leur connaissance du peuple ne se traduit qu'en équations et pourcentages. Depuis  l'effondrement de la confiance politique, les institutions financières se sont empressées d'investir la place laissée vacante. Ce sont eux qui désormais sont  aux manettes de l'entreprise monde. La gesticulation des partis, quels qu'ils soient, est peine perdue. L'Incompétence des petits marquis a miné le terrain. Une politique de la peur, les médias au service du capital, le web comme arme de guerre, des informations tronquées la plupart du temps, le mensonge et la corruption à tous les étages et un laisser faire généralisé, autant d'éléments pré-révolutionnaires qui nous tendent les bras. 

échanges culturels
Aujourd'hui la mondialisation est une réalité incontournable. Nous ne pouvons qu'épouser cette nouvelle donne ou disparaître, faute d'avoir le poids et les structures nécessaires pour répondre aux nouvelles géostratégies qui se mettent en place.  La bêtise ne se dilue pas dans le temps. Les lanceurs d'alerte des années trente ont eu le mérite de voir arriver la catastrophe, les ignorants celui de la vivre. Tous ceux, perdus dans les méandres d'une guerre des gaules ou réfractaires à la modernité et ses avatars, ne sont que des pédants essoufflés et inutiles à toute société. La planète s'organise, les pays commettent des alliances, pactisent et s'associent,  mettant leurs forces et leur savoir en commun pour mieux résister aux vents contraires. 

La vitesse d'accélération dans le domaine de la communication est prodigieuse grâce à internet. Enquelques secondes nous savons ce qui se passe à l'autre bout du monde. Pouvoir communiquer, traiter et travailler par  vidéo interposée raccourci le temps et ouvre des champs de collaboration inattendus. La robotique et l'automation nous obligent à reconsidérer l'activité humaine. Le changement de société qui s'opère sous nos yeux exige de nouvelles structures et des nouveaux talents capables d'organiser la transition de l'actuelle société vers la nouvelle en construction. Nous savons que les politiques ont toujours un train de retard mais ne pas réaliser l'importance de ces changements est criminel. Le temps des nations perd de son importance.


Les citoyens, particulièrement les jeunes, appréhendent le monde de plus en plus dans sa globalité et s’ouvrent à une conscience planétaire. Ils voyagent et se rendent compte qu'Il faut moins de temps pour se rendre de Paris à Tokyo que de Brest à Nice.  La nouvelle génération témoigne de son appétence pour l’ailleurs, n'en déplaise aux esprits chagrins vautrés sur leurs acquis. Certains médias, documentaires aidant, s’adressent prioritairement à l’intelligence du  public, ouvrent la voie à d’autres cultures. Un appel à la curiosité du téléspectateur, suggérant échanges et partage de connaissance.

Le chemin vers le mieux être est à portée de main.

GUERROYER EN 2015

Repos après tuerie ... 
Guerroyer à travers les continents pour éprouver plaisirs et orgasmes du pouvoir. La belle affaire. Assassiner hommes, femmes et enfants pour refus de soumission au diktat d'un dogme. La belle affaire ! Contraindre par la force et la torture des individus à penser leur existence en fonction de règles établies par des roitelets, aux conceptions politiques moyenâgeuses, serait inimaginable au vingt et unième siècle. Et pourtant...Plusieurs millénaires au service de la destruction, le nom des dieux en bandoulière pour justifier mort et misère, le temps n'a hélas réussi à infléchir la cruauté de l’individu malgré la présence des philosophes qui ont jalonné les chemins de l'histoire. Sacrifier au nom des dieux à qui nous faisons dire n'importe quoi pour justifier l'injustifiable. Élever églises et monuments en guise de pénitence tout en éliminant ce qui gêne, ce qui fait obstacle aux ambitions afin de légaliser un projet ou une volonté d’asseoir le pouvoir. Il semble que le passé ne nous ait pas permis d'assimiler grand-chose. 

Les barbares exécutent
Le stratège en col blanc, as de la financiarisation, sait comment prendre une population en otage pour servir la soupe au chef. Intense travail de lobby où mensonges et cupidité sont mamelles prévaricatrices. Une règle du savoir vivre dans le monde du business international. Le petit peuple y fait office de garantie bancaire avec la bénédiction de gouvernants à la recherche de plus-values. Aux deux bouts de la chaîne les perdants. Le contribuable et encore le contribuable. Le même passe trois fois à la caisse. Une fois à l'aller, une fois au retour et une fois pour rembourser la plus-value du député lobbyiste. Notre société cherche à incarner le sommet d'une civilisation exemplaire mais ne craint pas d'échanger la mort contre un coin de paradis éphémère. Avoir un instant l'illusion d'exister...sur le dos des autres. Cinq, dix ou vingt ans pour créer des camps de souffrance et noyer des ethnies au nom d'idéologies elles aussi éphémères. Avoir raison le temps d'un massacre. Vivre l'inutile le temps de paraître et de jouir du cercle des parasites. Et pourtant et pourtant ! 

Victimes des guerres de Religions
L'Homme dispose d'un privilège incommensurable, celui de la réflexion. Une conformation d'esprit le portant naturellement à découvrir sa réalité et se porter à la hauteur de ses semblables. Le chaos, « concernant l'homme », n'est pas inscrit dans le marbre. La guerre n'est pas une option. L'Homme n'est pas l’ennemi de l’homme. Il le devient quand agressé il subit l'humiliation et la maltraitance de l'autre. Dès lors c'est la porte ouverte à la révolte vengeresse. Les exemples en remplissent les livres histoires. Le sang qui imbibe la terre des continents découverts, puis convoités et exploités pour satisfaire la cupidité et la soif de certains pouvoirs est inimaginable. En témoigne la presque extinction des autochtones du premier continent émergé de notre planète, l'actuelle Australie. 

Puis ceux des Amériques, en grande partie décimés sous prétexte d'y apporter la bonne parole, inquisition oblige. Des siècles de tueries, de mensonges et de rapines pour déboucher sur le chaos et le mépris de la vie humaine. Il est toujours interdit de penser faux, ce qui permet aux guerres de religions de prospérer, aux politiques de se déchirer et aux imbéciles d'exister. Discourir sur la démocratie sans jamais l'appliquer. Leitmotiv de la modernité. 

Efficacité de l'OTAN
L'Homme, par le passé, n'a pensé qu'à détruire et s'enrichir. Aujourd'hui, rompu à cet exercice il met les bouchées doubles. Le constat est évident en considérant la fumisterie du Moyen-Orient. Chaque jour qui passe augmente notre responsabilité face à la misère des réfugiés et le danger que représentent les émissaires de Daech, utilisant cette filière pour mieux infiltrer l'Europe. L'anarchie meurtrière qui sévit dans cette partie du monde est le résultat de nos incohérences politiques. Vouloir soumettre une société à la volonté d'un tyran, voire d'un envahisseur, quel qu'il soit, est à terme voué à l'échec. Tracer des frontières artificielles à sa convenance en y incluant des ethnies en dissidence séculaire est un autre échec garanti. Notre arrogance naturelle et le sentiment chevillé au corps de notre supériorité en toutes choses ont façonné les galères auxquelles nous sommes confrontées aujourd'hui. L'Ironie ne nous empêche pas de répéter à satiété : « Plus jamais cela ».

Nous sommes loin d'avoir su tirer profit des leçons de l'histoire et continuons à vivre l'holocauste au quotidien comme si de rien était. 

CHERS MEDIAS

Il semble que nos journalistes-présentateurs, hommes sandwiches de l'audiovisuel, médaillés du prime time, utilisent avec bonheur les événements pour se mettre en lumière. La starification de la fonction permet de faire comprendre aux touristes du petit écran que se sont eux les meilleurs. Arrogants, la science infuse souvent et le  choix du bon mot, des petites phrases assassines pour gonfler l'audimat et s'assurer les lendemains qui chantent. Ces hommes-troncs bien mis, aseptisés, accordés au mobilier, le visage courtois, la mèche indolore, le verbe assuré, nous communiquent avec politesse les catastrophes en cours et celles à venir. Information parfois, manipulation selon convenance ou désinformation suivant les impératifs de la ligne rédactionnelle. Il faut savoir plaire aux tenants du pouvoir en place...si l'on est carriériste. 


L'interview tendancieux est le plus détestable. Un certain nombre de chaînes ou de radios ne se gênent pas pour afficher leurs préférences politiques. En résulte une orientation partisane de l'entretien et une perte de crédibilité quant à l'impartialité du journaliste. La plupart des Auditeurs cherchent à comprendre, non à êtres convaincus d'une idéologie. Hélas, l’embauche de journalistes est souvent en étroite corrélation avec l'étiquette politique.

Tout le monde s'exprime en même temps !
Certaines émissions, pourtant intéressantes, perdent souvent de leur intérêt à cause de l'incessante cacophonie. Parfois mal maîtrisés par le maître de céans, les invités du plateau finissent par tous parler en même temps, par s'interrompre ou s’invectiver à tours de bras.  Le sujet de discussion devient alors incompréhensible à cause du manque d'éducation de quelques participants.  Conduire un entretien n'est pas à portée du tout venant. C'est un travail de doigté et de savoir vivre où l'intuition joue un rôle prépondérant et repose autant sur la réflexion que sur le talent. Il n'y a pas que l'aspect technique à prendre en compte. Ne pas succomber aux travers de la langue de bois et savoir s'effacer devant le sujet sont des impératifs non négligeables. Ne pas interrompre l'interviewé à tout instant afin de prouver ses connaissances ou son érudition, en est un autre.


L'entretien n'a qu'un but, celui de mettre la personne interrogée au centre de l’événement pour lequel il a été sollicité, afin que le contenu de la discussion puisse éclairer le téléspectateur. La recherche d'audience ne devrait pas se faire au détriment d'une certaine élégance d'esprit.

L'animateur ne peut plus faire avancer le débat, les 2 invités ne l'écoutent plus.
L'animateur de spectacle, visage tartiné à la truelle selon l'aptitude et le goût d'une maquilleuse habitée par le désir de promouvoir les bienfaits d'une santé paillettes. Des décors et une mise en scène au service du commentateur, véritable hymne à l'autocélébration. Ajoutons les blagues bien grasses, mâtinés de vulgarité, pour plaire aux adeptes du graveleux et nous avons là une relevante image des jeux du cirque versus vingt et unième siècle. Il en faut pour tous les goûts mais est-ce vraiment le rôle des médias de chercher de l'audimat à travers les armes de la vulgarité ? Il serait peut-être plus approprié de s’adresser à l'intelligence du public. C'est moins avilissant,  moins facile aussi et demande d’avantages d'efforts à des prestataires plus qualifiés.

HILARANT...

Conflit Air France
Voilà que les gavés d'ambitions se prennent pour des ministres et se mettent à rêver de gouverner des citoyens en apnée. Cela ressemble à vouloir enfiler un costard au dessus de sa taille. Une image en mal d'autorité et sans épaisseur. Même avec des bretelles fleuries ils peineraient à remplir le bol des espoirs déçus. Ces histrions saturés de soies et d'or, bercés de réminiscences royales se rejouent un Versailles bis peu convaincant. Hilarant..! Les catastrophes se succèdent, la misère se fait plus incisive, la planète se détériore à grande vitesse sans que les inutiles de la chose publique s'en émeuvent outre mesure, si ce n'est par le verbe. l'Action leur semble un piège à con, une chausse-trappe pour débiles à éviter comme la peste. Seul entre en considération la pérennité du pouvoir et les avantages qui en découlent. Ces professionnels aux mains tendues vers les  biens d'autrui, se nourrissent mutuellement de leurs peurs et consolident un statu quo ante d’un autre siècle. 

Sans projets significatifs... ils mettent les problèmes entre parenthèses. Le théâtre se substitue à la politique...puisque désormais le pouvoir est entre les mains du monde de la finance. Ajoutons aux aptitudes de nos édiles, un manque flagrant de mémoire historique permettant d’appréhender les grands enjeux planétaires et les voilà vêtus définitivement des atours de l’incompétence. 


Il serait temps que ces olibrius de la chose publique cessent de se multiplier comme des cafards et de s'engraisser sur le dos de populations en déshérence. Il serait également temps de prendre conscience de la réalité catastrophiques dans laquelle se trouve notre planète. Comme il serait temps de mettre fin au pillage éhonté du bien commun qui affame un nombre croissant de citoyens, au profit d'un petit cercle de nantis. Ces prédateurs ne laissent sur leur passage que les dividendes d'une aberrante pollution, trop onéreuse pour être absorbée par les autochtones. Il serait aussi temps de mettre fin aux discours lénifiants en faveur de la paix, prononcés par ceux la même qui en sous mains, échafaudent des programmes de guerre dans le but de préserver leurs intérêts financiers. 


La politique de ces dernières décennies est hélas une politique à courte vue exercée par des incompétents sans vision. Une navigation a vue, loin de toute préoccupation des orphelins de l'avenir. Quant à l'actuel désordre mondial, c'est un aveu de faiblesse supplémentaire de la part des roitelets en charge des affaires. Tolérer ces guerres d'ego et les révoltes qui ravagent nos continents est, non seulement inadmissible et criminel, mais également stupide. La plupart des victimes de conflits ne sont que d'innocents civils sans défense.  C'est la corruption au plus haut niveau de quelques déficients assoiffés de pouvoir, qui rend possible une telle distorsions de l'histoire. Avec comme juste retour des choses, un déferlement de réfugiés qui cherchent à sauver leur peau. 

Le bras de fer ridicule entre l'Europe et la Russie concernant l'Ukraine ne plaide pas en faveur de la perspicacité de nos édiles. Cette erreur de taille met une grande partie de la paysannerie continentale en ébullition, ce qui ne semble pas trop émouvoir ceux qui nous gouvernent. Comme d'habitude ce sera au peuple de payer les bévues de nos stratèges de l'inutile. Pourquoi vouloir passer par pertes et profits les siècles d'histoire qui nous lient à la Russie ? Historiquement et politiquement ce vaste pays fait partie de l'Europe.  Nous pourrions à la rigueur nous passer du Moyen-Orient. Il est inconcevable de tourner le dos à la Russie, ne serait-ce que sur le plan géostratégique. A ce jour M. Poutine, habile joueur d’échecs, semble être seul à avoir une politique active et cohérente envers les pays du Golf. Un contraste saisissant comparé aux décisions désordonnées prises par les responsables politiques du continent. 


La mondialisation, avatar inéluctable d'une évolution annoncée n'est, pour l'heure, qu'un hydre sans tête soumis aux lois d'une financiarisation débridée. Faute de règles, il ne peut en être autrement. Nous avons là une copie conforme de l'Europe à l'échelle planétaire. Mêmes ambitions et mêmes scories en perspective. Les bonnes intentions ne précèdent que rarement les ego en mal de pouvoir. Aussi les abus progressent-ils partout. L'Europe, pour être en adéquation avec ses ambitions devrait s'appuyer sur des hommes d'état, sur des visionnaires capables de projets à long terme. Une denrée hélas en voie de disparition. Aussi est-ce avec appréhension que nous nous préparons à subir les conséquences de notre déplorable et irresponsable comportement de la  gestion politique de notre planète. 

DE DROITE

Corruption politique
ou...de gauche – s'il existe encore des politiciens vivant, leurs premières préoccupations devraient êtres la santé du pays et non la leur. Ils seraient également bien inspirés de mettre un terme à leur questionnement quant au désamour de la population à leur encontre. L'image bidon et affligeante offerte à leurs concitoyens en est seule responsable. Langue de bois, promesses non tenues, petites bagarres égocentristes entre camarades pour des parcelles de pouvoir, amateurisme en tous genres et incapables de faire preuve d'une vision salutaire pour un pays en souffrance. Ils appellent cela: « faire de la politique » Les idées fossilisées de nos ignares ne dépassent guère celles du dogme fondateur. Ils s'y accrochent comme le singe à sa branche sans réaliser que les termites ont vidés l'arbre de sa substance. Ces utopistes de la préhistoire ignorent que le temps passe, que les société bougent, que la mondialisation a fait son entrée par la grande porte et que la politique de papa est morte. La seconde guerre mondiale a profondément modifié la carte de la planète et redistribué massivement les influences géostratégiques.

Ces messieurs, véritables climatologues du verbe, nous annoncent l'été indien sous les averses de neige et profitent, par pure indulgence à notre égard, de vivre au dessus de nos moyens. Salivant devant les promesses d'une aube dorée et d'une vie où labeur et vision ne sont que des abstractions à usage interne, ces augustes glandeurs passent leur temps à touiller l'inutile dans l'attente d'une promotion. Ils ne s'intéressent qu'aux seules petites stratégies en vue de prospérer dans le landerneau de la politique...politicienne et parisienne de surcroît. Ce vaste chantier d'intérêt privé occulte les engagements pris envers le citoyen. Peu leur incombe l'état du pays.

Ces fervents zélateurs du pouvoir, richement entretenus par des contribuables à bout de souffle, se plaignent de ne pas êtres suffisamment estimés et aimés des citoyens. Constat brutal après tant d'efforts consentis à ne rien faire, ni entreprendre pour améliorer le quotidien des hurluberlus qui peuplent le pays. Ministres ou députés, sénateurs ou délégués, tout ce petit monde à l'abri des intempéries et des avatars de l'existence, semblent fiers de diriger cette grande nation exempt de problèmes. Bizarre que nombre de citoyens ne partagent pas ce point de vue.


Le pouvoir ne serait qu'une maladie infectieuse qui permettrait de soigner ses propres insuffisances en dominant les autres.

A considérer le comportement de la plupart des hommes politique, noyés dans des querelles intestines, décalés par rapport aux événements et faisant preuve d'une triste appétence pour le manque de courage face aux tragédies de l'actualité quotidienne, il n'est pas difficile de comprendre le désespoir des citoyens. Comme maintes fois répétés, il nous manque une vision globale de l'actualité, ainsi que la capacité de réaliser l'importance des enjeux. Or le politique se trouve aujourd'hui devant un choix cornélien: « Continuer à choyer son nombril ou se battre pour ses citoyens ». Pour l'instant, c'est plutôt la bourse accueillante, le verbe haut, la déficience chevillée au corps et l'inaction.  Nos godelureaux de la politique, à force de combines, de financiarisation anti humanitaires, de mensonges et d'assassinats nous mènent tout droit vers le précipice.


Car les escroqueries commises au nom des droits de l'homme, le pillage à grande échelle, la malnutrition savamment entretenue suivant les pays et le mépris des gouvernants envers les populations par promesses interposées, créent à n'en pas douter, les conditions favorables aux actions destructrices de nos adversaires. Le désordre moyen-oriental est principalement du à la volonté hégémonique de transformer en conflit religieux ce qui ne serait qu'une banale guerre de conquête. Il s'agit de rendre acceptable l’ascendance du fort sur le faible en installant l'ego du fou sur le territoire d'une population sans défense.


Des frontières taillées à la serpe par des colonisateurs ignorant les antagonismes ethniques, ne font qu'alourdir les problèmes existants. Enfermer des tribus, en déliquescence séculaire, dans des frontières artificielles en leur intimant l'ordre de s'entendre, fut une aberration et relevait d'une totale méconnaissance historique du moyen orient.  

Faire de la politique avec des idées courtes est hélas un des points communs de beaucoup d'élus. Il est dangereux d'amalgamer l'histoire avec ses petites histoires personnelles.

Puis il y eut les bévues américaines. Des gouvernants historiquement incultes, voir criminels, envoient leurs armées guerroyer à travers le monde. Des milliers de jeunes sacrifiés lors des interventions militaires en Irak sur la base d'allégations mensongères. L'Intervention en Libye, une farce littéraire mal fagoté et servant peu ou prou les ambitions d'un homme d'état en mal de reconnaissance.  L'intervention elle même n'est pas mise en cause. C'est le fait de ne pas avoir su terminer cette guerre en organisant une paix politiquement viable en tenant compte du maillage ethnique du territoire.


Une politique gribouille tous azimuts. Monsieur Erdogan endosse les habits de dictateur en préparant son hold-up sur la Turquie. Membre de l'OTAN, il préfère toutefois combattre les Kurdes qui lui font de l'ombre, plutôt que les barbares de DAESH. Le silence assourdissant des politiciens semble lui conférer une approbation sans limite. Une politique contre nature, exercée par des simplets sans vision, ne réalisant pas les conséquences des  décisions prises sur le long terme. l'Ukraine, autre source de conflits inutiles. Proposer de faire entrer ce pays dans l'Otan n'a fait que braquer la Russie contre l'Union. Un coup d'épée dans l'eau qui ne servira, tout compte fait, qu'à muscler le pays en l'obligeant à se diversifier. Nous pouvons nous passer du moyen-orient, pas de la Russie. L'Ineptie de ces conflits n'est plus à démontrer et tant qu'ils dureront nous ne serons ni à l'abri des attentats, ni à l'abri du flux de réfugiés. Il s'agit d’admettre une fois pour toutes notre pleine et entière responsabilité dans cet état de faits. Et ne rejetons pas la faute que sur les politiques, car c'est nous qui les élisons.

FATALITE

Hiroshima et l'atome
Fatalité humaine ? Le monde ne peut-il s'épanouir qu'au travers de désastres ? Le chaos serait donc la sève indispensable au développement de l'homme ? Alors quelle déception ! Au sortir de la seconde guerre mondiale, débarrassés des peurs, des exécutions sommaires, des déportations, la libération nous fit espérer en des lendemains meilleurs. Il y eut bien une courte période où le maquisard sorti de nul part, opportuniste, patriote de dernière minute fit preuve d'une débauche de lâchetés. Probablement en quête d'une réhabilitation morale. Faire oublier ses exactions, se racheter aux yeux du public. Triste spectacle d'un jeu cruel, sadique et révoltant consistant à tondre les femmes ayant eu le tort de coucher avec l'occupant. Puis leurs corps furent badigeonnés de goudron et couverts de plumes. La foule rassemblée ne fut toutefois pas dupe. Après cette courte période qui permit à quelques bas instincts de s'exprimer dans l'abject, tout rentra dans l'ordre. Le marché noir repris ses droits et se fit la part belle. Certains ex collaborateurs nazi se rachetèrent une conduite et se lancèrent en politique. Des députés corrompus réintégrèrent leurs bureaux respectifs et des petits malins firent fortune en rapinant les biens cachés des disparus en déportation. Un monde rêvé !

Quelques mois durant la population tourna le dos au passé et mis l'avenir entre parenthèses. Ce fut le rattrapage des manques. La société avait hâte de combler les vides occasionnés par cinq ans de conflit et de frustration. C'était maintenant et tout de suite dans un goût d'éternité. Il n'a toutefois pas fallu très longtemps pour que les besoins de pouvoir de l'homme sur ses congénères reprennent le dessus. La plupart des beaux esprits furent rapidement mis à l'écart dans l'attente de définir de nouvelles causes perdues. Puis la politique, celle qui fait son lit dans la corruption et l'injustice reprit le flambeau et ses petites luttes d'influences et de trahisons.

Désastre en Irak
Un bouquet de phrases lénifiante ne coûte pas grand-chose, n'engage personne et fait parfois plaisir à entendre. Répéter à satiété des phrases telles que : « Plus jamais ça », ce rappel à la guerre et ses camps de concentrations, nous a permis de nous mettre, à peu de frais, à jour avec notre conscience. Depuis, plusieurs visionnaires, capables d’altruisme, nous ont tracés une voie royale. Celle de l'édification de l'Europe. Hélas, leurs successeurs n'ont pas été à la hauteur, beaucoup s'en faut. Soixante-dix ans sont  passés et le « Plus jamais ça » n'a eu aucun effet sur les décennies qui nous séparent de ce cri d'espoir. Nous n'avons tirés aucune leçon de nos expériences. De commémorations en pleurnicheries, l'homme continu à se construire sur ses travers...dans une indifférence générale. Les bourreaux des années de plomb ont cédés la place aux nouveaux, plus performants. Quant aux politiques que nous aurions souhaités plus ouverts au développement de notre planète, ils ne sont hélas pas plus opérants que leurs collègues des années trente. Entartrés dans une conception politicienne du pouvoir, aveugles aux évolutions de la société, ils tournent en rond à la recherche de leur fauteuil, dans l'attente d'une retraite imméritée. Ils gouvernent en organisant l’inutile avec ferveur, soufflant sur les braises des nombreux conflits.

Qu'est ce qui mène le monde aujourd'hui, si ce n'est l'incapacité de dépasser les égoïsmes, l'orgueil, et l’ego. Il devient de plus en plus difficile de rencontrer l’intelligence capable de prendre ses distances avec le prêt à penser formaté et limité. Le recul pour appréhender la complexité de certaines situations est indispensable, or la mode est à l'urgence. Beaucoup de décisions se prennent sans tenir compte des problèmes induits. L'Urgence ouvre la porte à la précipitation et cette dernière favorise les communications erronées. Le risque de courir à la catastrophe devient alors important, si personne n'a le courage de se déjuger. Le dernier ballet des pâtissiers de la politique concernant la Grèce, en est un flagrant exemple. Pour gouverner il faut déjà savoir « se » gouverner. Un talent de surdoué aussi rare qu'un politicien honnête.


"Gue-guerre" Libyenne
Le chaos politique semble être à l'image cosmique. D'un côté l'art du sublime, mort et désolation de l'autre. Le capharnaüm planétaire, allant de révoltes en guerres ouvertes n'est pas pour rassurer le chaland. La poudrière du Moyen-Orient prenant la religion en otage pour justifier la barbarie, alors qu'il ne s'agit que de vulgaires intérêts tribales et de partage de pouvoir. Ailleurs, des multinationales pillent des pays et acculent les populations à la misère. La corruption organisée, gérant une certaine pauvreté comme un fonds de commerce. Les ingrédients pour un troisième conflit généralisé sont réunis. Avec une recherche toujours plus pointue dans la sophistication des armes de guerre, dans l'espoir de limiter la mort du combattant sur le terrain, nos accoucheurs de cadavres oublient de nous préciser que ce progrès gonflerait inévitablement le nombre de victimes parmi les populations. Serait-ce le but recherché ? Quoi qu'il en soit, la population ne relevant pas de la fonction publique, les frais induits par ce type d'intervention seraient négligeables. Entre drones, robots et satellites tueurs, le nucléaire et les armes chimiques, la puissance de destruction pour défendre notre « démocratie » est rassurante et les perspectives d'avenir sont réjouissantes. Pas de panique donc. Les réfugiés affluents, les décapitations font rouler des têtes dans le sable pour la plus grande joie d'une jeunesse à la recherche de projets.

Pendant ce temps l'occident se questionne. Faut-il ou pas accueillir une petite partie des déshérités de nos ex colonies, ravagées par notre inconscience et notre rapacité ? La question est ouverte, comme reste ouvert le problème de l'empoisonnement généralisé de notre planète. La déforestation débridée mettant en péril la survie d'un grand nombre de tribus. Tout cela pour permettre à quelques nantis de cumuler un surcroît de richesses. Sans oublier la surpêche qui vide nos océans et met à mal l'existence des pêcheurs côtiers.

Positivons et aiguisons nos illusions ! L 'Avenir n'est qu'une porte ouverte sur notre incommensurable bêtise. Triste fatalité ?

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RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...