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HILARANT...

Conflit Air France
Voilà que les gavés d'ambitions se prennent pour des ministres et se mettent à rêver de gouverner des citoyens en apnée. Cela ressemble à vouloir enfiler un costard au dessus de sa taille. Une image en mal d'autorité et sans épaisseur. Même avec des bretelles fleuries ils peineraient à remplir le bol des espoirs déçus. Ces histrions saturés de soies et d'or, bercés de réminiscences royales se rejouent un Versailles bis peu convaincant. Hilarant..! Les catastrophes se succèdent, la misère se fait plus incisive, la planète se détériore à grande vitesse sans que les inutiles de la chose publique s'en émeuvent outre mesure, si ce n'est par le verbe. l'Action leur semble un piège à con, une chausse-trappe pour débiles à éviter comme la peste. Seul entre en considération la pérennité du pouvoir et les avantages qui en découlent. Ces professionnels aux mains tendues vers les  biens d'autrui, se nourrissent mutuellement de leurs peurs et consolident un statu quo ante d’un autre siècle. 

Sans projets significatifs... ils mettent les problèmes entre parenthèses. Le théâtre se substitue à la politique...puisque désormais le pouvoir est entre les mains du monde de la finance. Ajoutons aux aptitudes de nos édiles, un manque flagrant de mémoire historique permettant d’appréhender les grands enjeux planétaires et les voilà vêtus définitivement des atours de l’incompétence. 


Il serait temps que ces olibrius de la chose publique cessent de se multiplier comme des cafards et de s'engraisser sur le dos de populations en déshérence. Il serait également temps de prendre conscience de la réalité catastrophiques dans laquelle se trouve notre planète. Comme il serait temps de mettre fin au pillage éhonté du bien commun qui affame un nombre croissant de citoyens, au profit d'un petit cercle de nantis. Ces prédateurs ne laissent sur leur passage que les dividendes d'une aberrante pollution, trop onéreuse pour être absorbée par les autochtones. Il serait aussi temps de mettre fin aux discours lénifiants en faveur de la paix, prononcés par ceux la même qui en sous mains, échafaudent des programmes de guerre dans le but de préserver leurs intérêts financiers. 


La politique de ces dernières décennies est hélas une politique à courte vue exercée par des incompétents sans vision. Une navigation a vue, loin de toute préoccupation des orphelins de l'avenir. Quant à l'actuel désordre mondial, c'est un aveu de faiblesse supplémentaire de la part des roitelets en charge des affaires. Tolérer ces guerres d'ego et les révoltes qui ravagent nos continents est, non seulement inadmissible et criminel, mais également stupide. La plupart des victimes de conflits ne sont que d'innocents civils sans défense.  C'est la corruption au plus haut niveau de quelques déficients assoiffés de pouvoir, qui rend possible une telle distorsions de l'histoire. Avec comme juste retour des choses, un déferlement de réfugiés qui cherchent à sauver leur peau. 

Le bras de fer ridicule entre l'Europe et la Russie concernant l'Ukraine ne plaide pas en faveur de la perspicacité de nos édiles. Cette erreur de taille met une grande partie de la paysannerie continentale en ébullition, ce qui ne semble pas trop émouvoir ceux qui nous gouvernent. Comme d'habitude ce sera au peuple de payer les bévues de nos stratèges de l'inutile. Pourquoi vouloir passer par pertes et profits les siècles d'histoire qui nous lient à la Russie ? Historiquement et politiquement ce vaste pays fait partie de l'Europe.  Nous pourrions à la rigueur nous passer du Moyen-Orient. Il est inconcevable de tourner le dos à la Russie, ne serait-ce que sur le plan géostratégique. A ce jour M. Poutine, habile joueur d’échecs, semble être seul à avoir une politique active et cohérente envers les pays du Golf. Un contraste saisissant comparé aux décisions désordonnées prises par les responsables politiques du continent. 


La mondialisation, avatar inéluctable d'une évolution annoncée n'est, pour l'heure, qu'un hydre sans tête soumis aux lois d'une financiarisation débridée. Faute de règles, il ne peut en être autrement. Nous avons là une copie conforme de l'Europe à l'échelle planétaire. Mêmes ambitions et mêmes scories en perspective. Les bonnes intentions ne précèdent que rarement les ego en mal de pouvoir. Aussi les abus progressent-ils partout. L'Europe, pour être en adéquation avec ses ambitions devrait s'appuyer sur des hommes d'état, sur des visionnaires capables de projets à long terme. Une denrée hélas en voie de disparition. Aussi est-ce avec appréhension que nous nous préparons à subir les conséquences de notre déplorable et irresponsable comportement de la  gestion politique de notre planète. 

DE DROITE

Corruption politique
ou...de gauche – s'il existe encore des politiciens vivant, leurs premières préoccupations devraient êtres la santé du pays et non la leur. Ils seraient également bien inspirés de mettre un terme à leur questionnement quant au désamour de la population à leur encontre. L'image bidon et affligeante offerte à leurs concitoyens en est seule responsable. Langue de bois, promesses non tenues, petites bagarres égocentristes entre camarades pour des parcelles de pouvoir, amateurisme en tous genres et incapables de faire preuve d'une vision salutaire pour un pays en souffrance. Ils appellent cela: « faire de la politique » Les idées fossilisées de nos ignares ne dépassent guère celles du dogme fondateur. Ils s'y accrochent comme le singe à sa branche sans réaliser que les termites ont vidés l'arbre de sa substance. Ces utopistes de la préhistoire ignorent que le temps passe, que les société bougent, que la mondialisation a fait son entrée par la grande porte et que la politique de papa est morte. La seconde guerre mondiale a profondément modifié la carte de la planète et redistribué massivement les influences géostratégiques.

Ces messieurs, véritables climatologues du verbe, nous annoncent l'été indien sous les averses de neige et profitent, par pure indulgence à notre égard, de vivre au dessus de nos moyens. Salivant devant les promesses d'une aube dorée et d'une vie où labeur et vision ne sont que des abstractions à usage interne, ces augustes glandeurs passent leur temps à touiller l'inutile dans l'attente d'une promotion. Ils ne s'intéressent qu'aux seules petites stratégies en vue de prospérer dans le landerneau de la politique...politicienne et parisienne de surcroît. Ce vaste chantier d'intérêt privé occulte les engagements pris envers le citoyen. Peu leur incombe l'état du pays.

Ces fervents zélateurs du pouvoir, richement entretenus par des contribuables à bout de souffle, se plaignent de ne pas êtres suffisamment estimés et aimés des citoyens. Constat brutal après tant d'efforts consentis à ne rien faire, ni entreprendre pour améliorer le quotidien des hurluberlus qui peuplent le pays. Ministres ou députés, sénateurs ou délégués, tout ce petit monde à l'abri des intempéries et des avatars de l'existence, semblent fiers de diriger cette grande nation exempt de problèmes. Bizarre que nombre de citoyens ne partagent pas ce point de vue.


Le pouvoir ne serait qu'une maladie infectieuse qui permettrait de soigner ses propres insuffisances en dominant les autres.

A considérer le comportement de la plupart des hommes politique, noyés dans des querelles intestines, décalés par rapport aux événements et faisant preuve d'une triste appétence pour le manque de courage face aux tragédies de l'actualité quotidienne, il n'est pas difficile de comprendre le désespoir des citoyens. Comme maintes fois répétés, il nous manque une vision globale de l'actualité, ainsi que la capacité de réaliser l'importance des enjeux. Or le politique se trouve aujourd'hui devant un choix cornélien: « Continuer à choyer son nombril ou se battre pour ses citoyens ». Pour l'instant, c'est plutôt la bourse accueillante, le verbe haut, la déficience chevillée au corps et l'inaction.  Nos godelureaux de la politique, à force de combines, de financiarisation anti humanitaires, de mensonges et d'assassinats nous mènent tout droit vers le précipice.


Car les escroqueries commises au nom des droits de l'homme, le pillage à grande échelle, la malnutrition savamment entretenue suivant les pays et le mépris des gouvernants envers les populations par promesses interposées, créent à n'en pas douter, les conditions favorables aux actions destructrices de nos adversaires. Le désordre moyen-oriental est principalement du à la volonté hégémonique de transformer en conflit religieux ce qui ne serait qu'une banale guerre de conquête. Il s'agit de rendre acceptable l’ascendance du fort sur le faible en installant l'ego du fou sur le territoire d'une population sans défense.


Des frontières taillées à la serpe par des colonisateurs ignorant les antagonismes ethniques, ne font qu'alourdir les problèmes existants. Enfermer des tribus, en déliquescence séculaire, dans des frontières artificielles en leur intimant l'ordre de s'entendre, fut une aberration et relevait d'une totale méconnaissance historique du moyen orient.  

Faire de la politique avec des idées courtes est hélas un des points communs de beaucoup d'élus. Il est dangereux d'amalgamer l'histoire avec ses petites histoires personnelles.

Puis il y eut les bévues américaines. Des gouvernants historiquement incultes, voir criminels, envoient leurs armées guerroyer à travers le monde. Des milliers de jeunes sacrifiés lors des interventions militaires en Irak sur la base d'allégations mensongères. L'Intervention en Libye, une farce littéraire mal fagoté et servant peu ou prou les ambitions d'un homme d'état en mal de reconnaissance.  L'intervention elle même n'est pas mise en cause. C'est le fait de ne pas avoir su terminer cette guerre en organisant une paix politiquement viable en tenant compte du maillage ethnique du territoire.


Une politique gribouille tous azimuts. Monsieur Erdogan endosse les habits de dictateur en préparant son hold-up sur la Turquie. Membre de l'OTAN, il préfère toutefois combattre les Kurdes qui lui font de l'ombre, plutôt que les barbares de DAESH. Le silence assourdissant des politiciens semble lui conférer une approbation sans limite. Une politique contre nature, exercée par des simplets sans vision, ne réalisant pas les conséquences des  décisions prises sur le long terme. l'Ukraine, autre source de conflits inutiles. Proposer de faire entrer ce pays dans l'Otan n'a fait que braquer la Russie contre l'Union. Un coup d'épée dans l'eau qui ne servira, tout compte fait, qu'à muscler le pays en l'obligeant à se diversifier. Nous pouvons nous passer du moyen-orient, pas de la Russie. L'Ineptie de ces conflits n'est plus à démontrer et tant qu'ils dureront nous ne serons ni à l'abri des attentats, ni à l'abri du flux de réfugiés. Il s'agit d’admettre une fois pour toutes notre pleine et entière responsabilité dans cet état de faits. Et ne rejetons pas la faute que sur les politiques, car c'est nous qui les élisons.

FATALITE

Hiroshima et l'atome
Fatalité humaine ? Le monde ne peut-il s'épanouir qu'au travers de désastres ? Le chaos serait donc la sève indispensable au développement de l'homme ? Alors quelle déception ! Au sortir de la seconde guerre mondiale, débarrassés des peurs, des exécutions sommaires, des déportations, la libération nous fit espérer en des lendemains meilleurs. Il y eut bien une courte période où le maquisard sorti de nul part, opportuniste, patriote de dernière minute fit preuve d'une débauche de lâchetés. Probablement en quête d'une réhabilitation morale. Faire oublier ses exactions, se racheter aux yeux du public. Triste spectacle d'un jeu cruel, sadique et révoltant consistant à tondre les femmes ayant eu le tort de coucher avec l'occupant. Puis leurs corps furent badigeonnés de goudron et couverts de plumes. La foule rassemblée ne fut toutefois pas dupe. Après cette courte période qui permit à quelques bas instincts de s'exprimer dans l'abject, tout rentra dans l'ordre. Le marché noir repris ses droits et se fit la part belle. Certains ex collaborateurs nazi se rachetèrent une conduite et se lancèrent en politique. Des députés corrompus réintégrèrent leurs bureaux respectifs et des petits malins firent fortune en rapinant les biens cachés des disparus en déportation. Un monde rêvé !

Quelques mois durant la population tourna le dos au passé et mis l'avenir entre parenthèses. Ce fut le rattrapage des manques. La société avait hâte de combler les vides occasionnés par cinq ans de conflit et de frustration. C'était maintenant et tout de suite dans un goût d'éternité. Il n'a toutefois pas fallu très longtemps pour que les besoins de pouvoir de l'homme sur ses congénères reprennent le dessus. La plupart des beaux esprits furent rapidement mis à l'écart dans l'attente de définir de nouvelles causes perdues. Puis la politique, celle qui fait son lit dans la corruption et l'injustice reprit le flambeau et ses petites luttes d'influences et de trahisons.

Désastre en Irak
Un bouquet de phrases lénifiante ne coûte pas grand-chose, n'engage personne et fait parfois plaisir à entendre. Répéter à satiété des phrases telles que : « Plus jamais ça », ce rappel à la guerre et ses camps de concentrations, nous a permis de nous mettre, à peu de frais, à jour avec notre conscience. Depuis, plusieurs visionnaires, capables d’altruisme, nous ont tracés une voie royale. Celle de l'édification de l'Europe. Hélas, leurs successeurs n'ont pas été à la hauteur, beaucoup s'en faut. Soixante-dix ans sont  passés et le « Plus jamais ça » n'a eu aucun effet sur les décennies qui nous séparent de ce cri d'espoir. Nous n'avons tirés aucune leçon de nos expériences. De commémorations en pleurnicheries, l'homme continu à se construire sur ses travers...dans une indifférence générale. Les bourreaux des années de plomb ont cédés la place aux nouveaux, plus performants. Quant aux politiques que nous aurions souhaités plus ouverts au développement de notre planète, ils ne sont hélas pas plus opérants que leurs collègues des années trente. Entartrés dans une conception politicienne du pouvoir, aveugles aux évolutions de la société, ils tournent en rond à la recherche de leur fauteuil, dans l'attente d'une retraite imméritée. Ils gouvernent en organisant l’inutile avec ferveur, soufflant sur les braises des nombreux conflits.

Qu'est ce qui mène le monde aujourd'hui, si ce n'est l'incapacité de dépasser les égoïsmes, l'orgueil, et l’ego. Il devient de plus en plus difficile de rencontrer l’intelligence capable de prendre ses distances avec le prêt à penser formaté et limité. Le recul pour appréhender la complexité de certaines situations est indispensable, or la mode est à l'urgence. Beaucoup de décisions se prennent sans tenir compte des problèmes induits. L'Urgence ouvre la porte à la précipitation et cette dernière favorise les communications erronées. Le risque de courir à la catastrophe devient alors important, si personne n'a le courage de se déjuger. Le dernier ballet des pâtissiers de la politique concernant la Grèce, en est un flagrant exemple. Pour gouverner il faut déjà savoir « se » gouverner. Un talent de surdoué aussi rare qu'un politicien honnête.


"Gue-guerre" Libyenne
Le chaos politique semble être à l'image cosmique. D'un côté l'art du sublime, mort et désolation de l'autre. Le capharnaüm planétaire, allant de révoltes en guerres ouvertes n'est pas pour rassurer le chaland. La poudrière du Moyen-Orient prenant la religion en otage pour justifier la barbarie, alors qu'il ne s'agit que de vulgaires intérêts tribales et de partage de pouvoir. Ailleurs, des multinationales pillent des pays et acculent les populations à la misère. La corruption organisée, gérant une certaine pauvreté comme un fonds de commerce. Les ingrédients pour un troisième conflit généralisé sont réunis. Avec une recherche toujours plus pointue dans la sophistication des armes de guerre, dans l'espoir de limiter la mort du combattant sur le terrain, nos accoucheurs de cadavres oublient de nous préciser que ce progrès gonflerait inévitablement le nombre de victimes parmi les populations. Serait-ce le but recherché ? Quoi qu'il en soit, la population ne relevant pas de la fonction publique, les frais induits par ce type d'intervention seraient négligeables. Entre drones, robots et satellites tueurs, le nucléaire et les armes chimiques, la puissance de destruction pour défendre notre « démocratie » est rassurante et les perspectives d'avenir sont réjouissantes. Pas de panique donc. Les réfugiés affluents, les décapitations font rouler des têtes dans le sable pour la plus grande joie d'une jeunesse à la recherche de projets.

Pendant ce temps l'occident se questionne. Faut-il ou pas accueillir une petite partie des déshérités de nos ex colonies, ravagées par notre inconscience et notre rapacité ? La question est ouverte, comme reste ouvert le problème de l'empoisonnement généralisé de notre planète. La déforestation débridée mettant en péril la survie d'un grand nombre de tribus. Tout cela pour permettre à quelques nantis de cumuler un surcroît de richesses. Sans oublier la surpêche qui vide nos océans et met à mal l'existence des pêcheurs côtiers.

Positivons et aiguisons nos illusions ! L 'Avenir n'est qu'une porte ouverte sur notre incommensurable bêtise. Triste fatalité ?

PUTAIN !

La Grèce et l'histoire ... 
Putain !  « Das Herrenvolk ist zurück »..! Quelle triste image de l'Europe. Une guerre de tranchée, une bataille perdue, celle de la solidarité. Les casques à pointes renaissent de leurs cendres et agressent les Grecs, transformant l'idéal communautaire en équation financière. Les  teutons ont décidément l'esprit lourd et l'ADN chargé de plomb. Jouer aux matamores n'apporte rien et ne facilite pas les discussions, ni n’apporte des éléments à la construction d'un possible programme de sauvetage. Cette Allemagne là nous rappelle de mauvais souvenirs. C’est toujours le peuple qui paye pour les bévues de la « propaganda staffel » de ses gouvernants.

La situation actuelle de l'Europe, compliquée et injuste, n'est pas le fait de la Grèce seule. C'est l'ensemble de la communauté représentée par la « Troïka » qui serait à blâmer. Tel quel le continent se présente comme une association de banques au service de quelques milliardaires et groupements d'investisseurs en mal de dividendes. Le flagrant manque de transparence, les mensonges éhontés, les délocalisations et les faillites frauduleuses sans oublier le travail de sape des fonds spéculatifs, ainsi que la corruption endémique et les malversations au plus haut niveau sont, dans une grande mesure financés par le citoyen lambda. Fuite de capitaux, resserrement de crédits, impôts sans commune mesure avec la réalité, sont des faits que les citoyens n'acceptent plus. Il se sentent trahis et ont l'impression de servir une poignée de privilégiés sans aucune contrepartie. L’état au service des lobbys. Au lieu de mettre l'homme au centre de la communauté, c'est le poids de l'euro qui triomphe, ce que les laquais de Bruxelles ont du mal à intégrer. L'Europe est un diamant brute sorti de sa gangue par des hommes d'état d'envergure. Un diamant qui restait à polir. Mais en guise de successeurs, les populations ont succombé aux démagogies de pacotilles en accouchant hélas, de larbins egocentrés sans envergure, ni ambition. 

La naissance de l'union, orchestrée et minutieusement élaborée par des poids lourds du savoir faire, a favorisé l'adhésion volontaire d'un certain nombre de pays à un concept qui permettrait, à l'avenir, de vivre ensemble, de commercer, d'échanger, de se prêter mutuellement assistance en  cas difficiles, en évitant tout conflit majeur. Les premières vraies divergences politiques sont apparues au cours des gouvernements successifs. Allant s’amplifiant au fil des années, ils finiront par alimenter le scepticisme grandissant des populations. Au lieu de consolider et harmoniser l'existant, les états ont opté pour un élargissement accéléré en tenant aucun compte des problèmes induits.

Euro en danger ...
Bruxelles accepta de faire entrer un nombre aberrant de pays aux économies disparates dans la communauté, pays qui se trouvèrent d'emblée en porte à faux par rapport aux critères exigés. Cette façon d'agir ne pouvait que mettre à mal l'harmonisation de l'union. Une politique plutôt faite pour plaire à certains, mais gribouille dans les faits. Une population faussement consultée à qui les politiques vendaient du rêve. Une histoire d'ego dans l'espoir de passer à la postérité. Tricheries, mensonges et référendums truqués, ils ne firent pas dans la dentelle. Le résultat fut un mécontentement croissant du citoyen. Comme d'habitude les politiques, enterrant leur courage, l’œil rivé sur leur portefeuille ministériel, se défaussèrent sans états d'âme sur les perfidies de la Troïka pour calmer les colères  de la population. Ils oublièrent toutefois de mentionner que Bruxelles n'est qu'une stricte émanation de leur propre gouvernement. La Grèce, dès sa rentrée dans la communauté fut la grande malade de l'Europe. Après le joug nazi et celle des colonels, le projet d'adhésion fut vécu comme une libération et la promesse de nouveaux horizons.


Deutchland über alles ... ?
Handicap majeur pour le pays de Périclès...une infrastructure presque inexistante, une corruption endémique, un système de gouvernance peu conforme aux règles en vigueur. Le pays ne fut pas prêt à sauter le pas et prenait ainsi des risques considérables au même titre que la communauté. Cette dernière fut parfaitement au courant des libertés prises avec les bilans et accepta cette  situation sans sourciller. l'Adhésion à l'euro a compliquée les choses, tant du côté Grec, que de celui de la communauté. Il aurait fallut aider la Grèce à se restructurer afin qu'elle soit en ordre de marche pour faire face à son développement. Aujourd'hui, renflouer la Grèce pour rembourser les banques est une hérésie. Ces dernières  continuent à encaisser de substantiels bénéfices sur l'argent qu'ils prêtent au pays.

En l'occurrence il s'agit d'un vol manifeste doublé de non sens. Les banques rajoutent de la dette à la dette et étranglent cyniquement le pays. La Grèce est parfaitement capable de faire face au poids de son économie, si nous suspendons le remboursement de sa dette pour quelques années. Le temps de  de restructurer l'état. Humilier le pays est inutile, irresponsable et ne fait que renforcer les rancœurs. Tous les acteurs de la communauté sans exceptions sont comptables de la gabegie actuelle. L'Europe est une idée, un idéal et non qu'un fond de commerce. La France, l'Italie et l'Espagne, pour ne citer qu'eux ont, des décennies durant, vécus au dessus de leurs moyens.

D'endettement progressif en rémission illusoire, de grèves à répétition et de petites révoltes format 1968 - nous nous sommes livrés sans combat au pouvoir teuton. Gouverner c'est prévoir et les rabougris de la cervelle, amateurs de laxisme n'ont rien vu, ni entendu. La politique, comme la nature, ont horreur du vide, les allemands n'ont fait que prendre une place  vacante. Les bras cassés aux manettes ont beau sortir leurs mouchoirs et en appeler à l'émotion patriotique, ils récoltent ce qu'ils ont semés. Tsipras, premier ministre Grec, a douloureusement et très courageusement rempli son rôle ! Il nous fait comprendre que l'union sans mesures sociales adéquates n'est pas viable à terme. Quoiqu'en pensent les inconditionnels de l'hyper capitalisme, les hommes doivent êtres mis au centre de la construction communautaire et non êtres considérés comme des simples investissements à générer des bénéfices.

TRAGÉDIE EUROPÉENNE

Pericles
Cette fois il n'est plus question d'une tragédie grecque mais de la tragédie européenne. Une Europe en déliquescence, livrée à une financiarisation outrancière. Le pouvoir a changé de main. Les dobermans de l'investissement spéculatif tiennent les politiques en laisse. Ils ont le droit de danser la gigue des bénéfices en guise de pourboires pour services rendus. L’existence chiffonnée de l’humble au service du dividende. Aberrante situation où les plus riches raclent les poches du démuni, sans états d’âme. Les Grecques ont, environ cinq siècles avant la naissance du Christ et après quelques tentatives sumériennes, inventés la démocratie. Suffit-il d'une petite bande de cupides amortis, complexés, peu sûre d'eux et cyniques pour terroriser une population qui a connu plus de sages au kilomètre carré, que l'ensemble de notre continent ? La haute finance qui dicte la marche à suivre aux gouvernements, traite la plupart des populations par le mépris à l'image des colons lors des mémorables conquêtes territoriales du passé. 


Parthénon
Si le roi dollar a peu à peu remplacé les fusils, le résultat n'en reste pas moins sanglant. Ce conglomérat des adeptes « du toujours plus » se substituent à l'ordre public, s'associent aux malfrats de l'investissement, avec la bénédiction et la duplicité du personnel politique. Tout le monde y trouve son compte...sauf le citoyen. L’image de la classe politique européenne, à quelques exceptions près, est désastreuse. Les inaptes de la chose publique, sont autant de démagogues serviles, d'affabulateurs hypocrites, de lâches et de carriéristes. Les peuples dont ils se servent sont des tremplins   vers l’accession du pouvoir et ces inutiles de la chose politique voudraient nous  expliquer la Grèce. Ils oublient de nous préciser que c'est Bruxelles (2001) qui a fait entrer ce pays dans la zone euro en étant parfaitement au courant de sa précarité économique et de ses bilans pour le moins opaques, présentés par la banque d'investissement Goldman-Sachs. Il était trop tôt pour la
Grèce d'y entrer.


Le théâtre du pavé : Antigone
L'Opportunisme de certains dirigeants met souvent les peuples dans la peine, mais l'histoire nous démontre que ceux qui subissent le joug de l'absurde, finissent toujours par avoir le dernier mot. L'Intransigeance allemande refusant tout compromis avec la Grèce nous semble pourtant assez inappropriée. Souvenons-nous pour mémoire, que la gigantesque dette bancaire de nos voisins Allemands a été effacée en mille neuf cent cinquante-trois et ne suscita guère  de protestations. Pour les visionnaires de la future Europe, la part financière ne fut pas le problème majeur. De toute façon le sort de la Grèce ne dépend pas que de l'Europe. Il y a le contexte géostratégique du pays. Les États-Unis (OTAN) verraient d'un mauvais œil la Grèce sortir de la zone euro et jusqu’à nouvel ordre, ce que l’Amérique veut… Il est facile aujourd'hui de désigner la Grèce comme seule responsable de cette situation. Toutefois, a quelque chose malheur est bon. Les circonstances actuelles permettront peut-être une prise de conscience salutaire. 


Notre continent, l'Europe, n'a de sens qu'en jouant la carte de l'unité. Nous devons nous poser les bonnes questions et avoir les idées claires sur ce que nous voulons vraiment. Un pays continent pour faire face aux défis à venir ou un ensemble hétéroclite de pays qui se tirent la bourre au gré des convenances. Une vraie solidarité ou des ententes en fonction des intérêts nationaux ? L’égoïsme national au service du dogme est dépassé au même titre que le patriotisme frileux, vecteur du repli sur soi.  Aujourd'hui le monde est ouvert et fonctionnera, quoi qu'il arrive, avec ou sans nous.

FRANCE LAIQUE (divertissement halal)

La France, pays où la confusion et le drapeau de la laïcité, à l'image du petit personnel politique, se la joue halal. Une laïcité tendance élastique, en étroite corrélation avec le vote utile, selon les partis au pouvoir et le désir d'y rester. Entre foulard et Burqa, menus spéciaux dans les cantines scolaires, séparation hommes/femmes dans les piscines et aujourd'hui le foie gras halal nous nageons en pleine duplicité, partageant lâcheté et ignorance avec les guignols au pouvoir. L'ENA aux manettes, esprits brillants barbotant dans l'inexpérience des cuisines gouvernementales, mijotant formules verbeuses et menus indigestes à la gloire du petit peuple. Il s'agit avant tout de satisfaire leur ego croissant dans le but d'épater les copains de promotion.

Salafistes, islamistes, djihadistes ou musulmans sans autres titres de noblesse que l'observance du coran, le livre de toutes les contradictions et ouvert aux interprétations les plus hallucinantes selon le degré d'intelligence du lecteur. Chacun y trouve de quoi satisfaire ses ambitions. La brute, de quoi alimenter son ignorance et l'ignorant peut y découvrir son appétence pour la barbarie avec l'aide précieuse de certains imams autoproclamés. Les pitres aux affaires, à force de prudence et l'envie de ne pas trop déplaire à un électorat toujours utile aux ambitions personnelles, se font rouler dans la farine, non sans une naïve bienveillance. Ou seraient-ils, par un cynisme bien compris dans les coulisses de l'histoire, les complices avérés d'un système de gouvernance qui nous échappe? Une chose est certaine, ces manutentionnaires de la délinquance ont perdus toute crédibilité politique. Ils se sont atomisés dans les bacs à souvenirs, irrécupérables. Depuis l'antiquité des sages ont prétendus que gouverner c'est prévoir. En l’occurrence ils ne nous disent pas si cette prévoyance concerne uniquement leur propre devenir où si elle prévoit également celui de leurs administrés.


Un immense éclat de rire nous étreint les gencives lorsque nous entendons parler de démocratie. Constatant que ce magnifique pays est dirigé par des infirmes intellectuels, partiellement soumis aux lobbys tant sionistes, qu'islamistes d'où toute liberté d'expression est bannie. Une liberté qui n'est plus qu'un mythe. La petite gauche sans souffle, vivant dans une pénurie de l'imaginaire, accros aux interdits, lobotomisée par la trouille, met la France en stand-by des espoirs déçus. Une attente qui risquent de durer tant que nos lobotomisés resteront aux commandes et même au-delà, si les projets d'une relève droitière, déjà en déshérence, tient ses promesses. Religions, libertés (d'expression) ou démocratie, signes distinctifs religieux...voilà de vastes sujets ouvrant  portes et fenêtres à toutes les extravagances, dérives et contradictions. Kippa oui, voile non! Pourquoi ce qui est autorisé aux uns serait interdit aux autres? La Kippa ne serait-elle pas un signe distinctif religieux?


Nous pâtissons d'une politique gouvernementale sous influence qui subit le diktat de puissants lobbys sionistes. Une secte à des années-lumière des aspirations du juif orthodoxe, habité par le seul désir d'être dans le monde, loin, très loin des fureurs d'Israël et sa volonté de vouloir dominer la planète. Tous les postes clés de la finance internationale et la plupart des médias sont entre des mains sionistes, atout leur permettant de peser sur un nombre grandissant de gouvernements.


Beaucoup de politiques, accrochés à leurs prérogatives comme des sangsues sur une cuisse de poulet, se plient sans vergogne aux exigences de cette secte pernicieuse, va-t’en guerre et liberticide. Confusion également entre Islam, islamistes, salafistes, musulmans et arabes. Parmi les arabes il y a des musulmans, des catholiques, des juifs, des orthodoxes et des laïques au même titre qu'il existe des musulmans, des islamistes et salafistes occidentaux. Démocratie, un concept souvent utilisés dans les salons politico-littéraires, servant d'image cache misère aux discours politiques.


En fait, cela ressemble à un mot d'excuse pour masquer l'impuissance des montes en l'air qui nous gouvernent. Selon le dictionnaire Larousse, la démocratie est un système politique, une forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. Souveraineté espérée mais inexistante sauf lorsqu'en, en désespoir de cause, elle finit par s'exprimer dans la rue, mettant la peur à portée de cervelle des décérébrés gouvernementaux. Quant à la liberté, celle que nous prêtons à la parole exprimée, là aussi nous sommes les dindons de la farce. Notre ami Desproges serait aujourd'hui embastillé avec la plupart de ses amis humoristes des années quatre-vingt.


Il suffit aux  lobbys sionistes de froncer  les sourcils pour que les politiques se couchent, que les intellectuels étiquetés comme tels se lancent dans un verbiage abscons,   incompatible avec la logique la plus élémentaire. Au final, nous obtenons la condamnation au silence de Dieudonné. Hypocrisie et bonne conscience à peu de frais. Le rejet de l'autre devient une mode permettant d'accéder à l'autosatisfaction d'un devoir accompli. Le pays des « droits de l'homme » se configure dans l'abstraction, devient un titre, une sorte de carte de visite pour touristes. Un label qui décline à regret un vœu pieu.


L’Homme larmoyant qui nous habite, passe du « Jamais plus cela » à la pire des barbaries. Il persiste, signe et continue de barboter dans son ignorance historique. Nous nous habituons à vivre dans le paraître et le virtuel, probablement pour éviter de nous remettre en question. Pleurant des larmes de crocodiles sur le sort d'un animal torturé, nous restons incapables de nous révolter contre des gouvernements qui assassinent leurs peuples dès que la finance ou une menace de perte de pouvoir entrent en jeu.


Nous acceptons également sans trop nous formaliser l'arnaque du discours politique consistant à promouvoir la ritournelle du patriotisme enjoignant la soldatesque à mener une guerre forcément juste, dans le but de défendre, in fine, l’intérêt des gros calibres du business. Le pauvre combattant, victime du champ de bataille, aura droit aux honneurs posthumes. Une médaille avec ruban pour une vie gâchée. Les guerres, aux noms de la finance, de la religion ou du pouvoir, ont toujours la même finalité, devenir ce que l'homme est incapable d'espérer de lui-même.

Une certaine sagesse, une main tendue vers l'autre ! Nous ne faisons qu'usurper des souhaits, oubliant de nous offrir les moyens de les réaliser Un  nombre croissant d'organisations pillent d'une façon éhontée les biens de l'humanité sans bourse délié, transformant l'homme en simple « utilité », quand il ne s’agit pas de lui dérober ses connaissances environnementales, son savoir-faire ou son expérience. En brevetant les vols de ce savoir-faire, ils enrichissent la pharmacopée industrielle, dépouillant sans états d'âme l'autochtone, amazonien entre autres.


Ronald Haakman

CHEFAILLONS

C'est dément et incompréhensible. La classe politique, quel que soit son bord, se sait totalement dévalorisée dans l’esprit de la population. Par ses actions de chefaillon vindicatif, arrogant, menteur et autosuffisant, elle creuse son cimetière politique. Complètement décrédibilisée à force de trahisons, la classe au pouvoir, ainsi que celle qui trépigne d’impatience pour prendre sa place, sont pathétiques. Des décennies de coups tordus, de grandiloquence, d’abus de pouvoir et d’affaires peu reluisantes, ont fini par lasser le chaland. La plus grosse performance de nos édiles fut de se servir au lieu de servir et...surtout, de garder constamment son carnet d’adresse à jour. Leurs plus gros exploits furent de mettre sur pied des armées de petits soldats, divisés en factions pour combattre leurs adversaires politiques en vue d'améliorer l'exploitation d'une population en rupture d'illusions.

 La  politique, pour la plupart de ces braves, n'est qu'un  tremplin pour accéder au pouvoir et s'assurer des lendemains qui chantent. Ces bras cassés surpayés, chansonniers du chimérique, avec la nation comme scène, ne s'améliorent pas avec les années. De défaites programmées en rupture idéologique, les assistés de la république, tenants du dogme persistent et signent à promouvoir, avec enthousiasme, la « non politique » mise en cause. Le peuple est prié de se serrer la ceinture pour aider la tribu politicienne à vivre au-dessus de ses moyens. Dorures, luxe et services dispendieux alimentant ego et salaires pour le plaisir de pouvoir se rouler dans les privilèges de la république, comme le cochon dans la fange. Les sujets s'inclinent, râlent et payent.


L'Antienne de la lutte contre le chômage a de beaux jours devant lui. L’État, puits sans fond, monstre de prodigalité, embauche à tours de bras, augmentant d'autant les charges incombant aux contribuables. Il est manifestement plus facile de dépenser l'argent des autres. Quant au génial contribuable, il est là pour palier à toute perte de défraiement, de salaire ou de primes, de nos édiles. Un impôt est si vite revalorisé. Nous atteignons toutefois le sommet de l'absurde en constatant la pléthore de doublons dans la fonction publique. Fonctionnaires en surnombre constamment débordés. Un tel programme appliqué à l'industrie privée mènerait inévitablement à la faillite. La France, avec vingt millions d'habitants de moins que son voisin Allemand, entretien le double de fonctionnaires. La classe dirigeante n'y trouve rien à redire. C'est le simple quidam qui se sacrifie pour que députés, sénateurs et ministres n’aient pas à prendre de risques électoraux. Pour faire le job entre deux grèves, il nous faut deux fonctionnaires et demi, contre un seul en Allemagne.

 Où est le problème ?

Puis c'est l'exercice de la fonction. Les chefaillons, toques blanches partisans de la langue de bois nappée d'idées creuses, plats politiquement corrects, tolérés par le plus grand nombre, partent entamer la guerre du verbe. Ils houspillent insultent, éructent, font semblant de s'énerver et finissent par s'éteindre à l'appel de la sieste, rêvant de comptes bancaires et de prises d'intérêts.  Au réveil, l'estomac  gonflé au méthane, les sacrifiés du temps, passent aux votes, empilent les projets de lois inutiles, prennent des décisions qui ne servent à rien (la plupart du temps) et se congratulent dans un élan de solidarité politique.

Viennent les discours, soulignés parfois par une exclamation empruntée au Général en mai soixante-huit : « Je vous ai compris » air martial en moins et sans signification autre que celle de placer un bon mot. Ces flibustiers du pouvoir, passés maîtres en dé-tricotage de la nation, font feu de tout bois pour donner le change et faire croire qu'ils savent. Pas d'idées, pas de visions, ils sont accrochés à leurs prérogatives comme des moules à leur bout de rocher. Lâches, poltrons par essence, la crainte de perdre des voix en poussent certain aux compromis les plus sordides.

Certains fonctionnaires, caste aux privilèges parfois démesurés, continueront à dormir sur leurs deux oreilles et de faire à deux ou à trois, ce qui ailleurs ne nécessite qu'une personne.



Ces chefaillons auto-clonés en disponibilités permanente...belle brochette d'éléphants qui n'ont cessés de nous souffler dans les bronches durant plus de quatre décennies. Il suffit de changer le titre de la chanson en gardant les paroles, de faire de l'éboueur un technicien de surface pour donner l'illusion du neuf, du renouveau. Sourire Colgate, haleine fraîche – nos caciques du verbe remettent le couvert. Liftés au bonheur du pouvoir ils nous assurent des lendemains qui chantent, sans préciser s'il s'agit de leurs lendemains ou des nôtres. Le partis change de nom et devient ce qu'il fut. De peu crédibles, le parti innove dans l'illusoire continuité. Stratèges ou simples conseillers aux ordres ? Le doigt sur la couture du pantalon, ils pensent, disent proposent, écrivent et soumettent les appréciations portées par les vents de l'ambition. Chefaillon une fois, chefaillon toujours..! Courageux mais pas téméraires. Une voix est si vite perdue. Ils éviteront donc, comme la peste, d’ajouter des lois audacieuses à toutes celles déjà existantes et non appliquées...  ou de se lancer dans de grands projets susceptibles de mettre leur carrière en danger.


Une ligne de conduite sommairement calquée sur celle de l'Europe, partant de rien pour mener nulle part. L'Ukraine fleuri dans l'amnésie, la Russie n'est pas à l'ordre du jour, l'Italie priée de se débrouiller seule avec le problème des réfugiés, dont les nombreux ex- colonisateurs coresponsables se détournent avec courage. De réunions en colloques le verbe triomphe, les décisions fusent dans un délire de propositions dont les réalisations se perdent dans la poignée de mains finale...coûteuse pour le contribuable. Le désastre Libyen, la guerre civile en Syrie, Malte, Lampedusa, les immigrés et réfugiés fuyant la mort programmée.

Les naufragés de la peur, de la misère et l’attitude scandaleuse de l’Europe dont la posture favorise également la montée de l'extrême droite. l'Europe a une large responsabilité dans ce drame sans équivalence. Les victimes, au delà de la mort, finiront par nous adresser la parole et...nous reprocher notre surdité. Quant aux gouvernementaux en place  de réunions en palabres ces politiciens de tous bords s’évertuent à nous démontrer leur degré de couardise institutionnalisée, ainsi que la nôtre par conséquent. Se taire s'est être complice de la barbarie et cet aveuglement n'est guère propice à l'Europe.

Les envoûtés de la politique sont, en fait, des amateurs dangereux et nuisibles. Le monde change, évolue, se transforme. Des alliances se créent, des pays fusionnent et le nombre de révolutions explosent. La barbarie s'installe et ne suscite qu'un verbiage limité et peu en rapport avec l'énorme enjeu. Les demeurés s'exerçant à la politique de confinement telle qu'elle s'exerça durant une partie du vingtième siècle, seraient bien inspirés de  reconsidérer leurs points de vues et de prendre acte de l’irréversibilité de notre situation actuelle.

Avant que l'Europe ne vole en éclats par l’incompétence d'une bande d’intrigants et de  sous-doués, essayons de lui suggérer un gouvernement. Pour avoir une chance de réussite optons pour la pédagogie. Pour communiquer et expliquer l’importance de l’Europe face aux multiples enjeux qui se profilent à l'horizon, évitons le fait accompli. Un seul pays au centre de l'Europe peut se targuer d'être une véritable démocratie, à savoir la Suisse, dont les dirigeants ont su dépasser leurs ambitions personnelles au profit de l'intérêt général. Un îlot d'intelligence et de savoir faire, jalousé et critiqué par les artificiers de l'incompétence. Peut-être un bel exemple...à suivre !

L'Europe, bouilli d'incohérence, ne peut fonctionner sans un gouvernement central, une diplomatie commune, une armée continentale et une indépendance totale vis à vis des États-Unis.  Compter  sur l'ex gendarme du monde pour assurer notre protection n'est qu'un leurre. Il n’est qu'à observer le nombre d'échecs retentissants subis lors des expédition organisées par nos amis américains. La plupart de leurs interventions se terminent en bérézina. Ils sèment cadavres et désolation puis s'en vont. Piètre stratèges, avec une connaissance géostratégique pour le moins lacunaire, doublée d'une méconnaissance historique de notre planète qui frise l'ignorance. C'est une démocratie approximative, guidée par la finance où le dieu dollar tient lieu d'église.


Se sachant en perte d’influence ils essayent de nous lier les mains avec des contrats à sens unique dans le but de sauvegarder leurs intérêts politiques et commerciaux. Les accords proposés   sont loin de nous êtres toujours favorables. 

De plus, ce qui est de bonne guerre, ils tentent, souvent avec succès, de diviser l'Europe. Ils ont  parfaitement compris que diviser était le meilleur moyen pour arriver à leur fin. Le dernier conflit Ukrainien en est le meilleur exemple. En laissant croire à une imminente intervention de l'OTAN  les États-Unis ont pratiquement élevés un mur virtuel entre l'Europe et la Russie. l'Europe de la  pensée hirsute et de dernier de classe, n'y a vu que du feu. Nous nous sommes mis à dos le seul pays du continent capable d'intervenir efficacement, à nos côtés, dans la lutte contre Daech et Al Qaida. Bravo ! Les divers cacochymes aux responsabilités seraient bien inspirés de suivre des cours intensifs de prospective.

Le temps où nous acceptions des « petits bras » pour assurer notre prospérité est révolu. Pour consolider l'unité européenne il nous faut des hommes de poigne, des responsables clairvoyants, des joueurs d'échec, dotés d'une vaste connaissance géostratégique et disposant d'un sens historique éclairé. Faire face aux défis que la planète nous imposera dans un avenir proche, ne sera pas une sinécure.

GOUVERNER

Gouverner suppose de l'intelligence et une aptitude aux savoir-faire pédagogique, indispensable talent permettant de dialoguer et d’expliquer les actions gouvernementales.  Une certaine hauteur de vue, une bonne connaissance du terrain ainsi qu’un esprit altruiste, sont les outils à minima, incontournables, pour assurer une bonne gouvernance. La politique « du fait accompli » brise la confiance et ne fait que renforcer les mécontentements. Une population peut accepter beaucoup de sacrifices pour autant  qu’on lui en explique les raisons et que l’état montre le chemin à suivre en donnant l’exemple. Il est également important d’apprécier les implications suscitées par toute décision de politique internationale. Qu’il s’agisse du commerce, de l’atome, de l’environnement, des pays en guerre ou de la lutte contre le terrorisme, les implications sont de première importance. 


Elles permettent de déterminer un choix d’options pour mettre fin aux différents ou conflits en cours. Ne pas négliger une bonne perception de la géopolitique. 

Hélas, nos pieds nickelés de la chose publique, braillards impénitents de l'auto promotion, sont bien loin du compte. Effets d'annonce et promesses électorales ne sont que  leurres pour justifier des ambitions très personnelles.  Lois votées  jamais appliquées,  prises de positions abandonnées dans la foulée. C’est l’image d’une classe politique corrompue et corruptible, tant sur le plan actif que passif, des députés s’insultant de façon ordurière, des élus souvent absent,  critiquant ouvertement des lois qu’ils ont eux-mêmes votés, autant de faits entamant sérieusement la crédibilité de la classe politique. Son savoir-faire est de plus en plus contesté et mis en doute. Il y a les affaires où le sordide côtoie l'ignoble..!

De parjures en dissimulation, les injures et la couardise font bon ménage. Qui plus est, ils ont un don naturel à l'inefficacité. Certains élus dont la probité n'est pas à mettre en doute, paient et paieront pour l'ensemble de ces guignols corrompus. Ce sont, comme il en faut toujours, les malheureuses victimes des dommages collatéraux d'une guerre d'ego.  Ce combat de sous doués et d’égoïsmes stratifiés n'est pas prêt de prendre fin. Il nous semble pourtant que la France, avec son passé historique, son rayonnement, ses hommes illustres et sa culture quasi planétaire, mériterait mieux. Elle mériterait des responsables politique moins férus aux jeux des alliances et de stratégies au profit de leurs carrières personnelles…à l'image de l'époque des « combinazioni » à l'italienne des années quatre-vingt. Aimer pouvoir et sacre ne sont pas gages de bonne gouvernance. Le pouvoir oui, mais pourquoi faire ? S'il s'agit d'un alibi compensatoire de certaines frustrations vécues dans la petite enfance, la route sera courte pour le candidat et longue pour les sujets.


Que cherchent ces affabulateurs ? La politique du « moi d’abord » n'est qu'une vision à court terme et intellectuellement limité. Ces harengs de piscine, chloré  à l'ego, prétendant agir pour la communauté en se remplissant les poches, ne sont que de petits voyous en mal de potence. Ils auront la certitude de finir lynchés  par une population vengeresse, en colère et à bout de patience? Dans le déni mais jamais coupables ils sont aussi pernicieux que le phalanstère des va-t’en grève. 

Ces monuments de l'inutile précipitent leur pays dans le chaos avec une mauvaise joie, cynisme en sus. Tout se désagrège ! L’Éthique est devenue un mot réservé aux discours sans autre affectation que celle de marchand de sable. Gouverner, nous dit-on, c'est prévoir!  Mais nos très chers mutualistes de la politique ne connaissent que l'action tardive, désordonnée,  mal préparée et souvent effectuée dans l'urgence. 

Le monde change autour d'une Europe en déshérence, une Europe qui s'étiole, s’effrite et s'éparpille dans toutes les directions. Personne à la barre du navire malgré le gros temps.

Droite, gauche, extrême droite les politiques exercées sortent, à peu de choses près, du même moule égotiste. Les promesses sont les mêmes, irréalistes, Les mensonges érigés en happening et un courage aux abonnés absents. Il est vrai que le constat ne fait toutefois pas avancer de solution. Il est également clair qu'il nous manque l'homme providentiel capable d'entrevoir et d'anticiper la marche des événements. Un homme suffisamment charismatique pour convaincre le plus grand nombre. Les années trente nous ont gratifiés d'un sauveur nommé « Churchill » la seconde guerre mondiale nous a fait découvrir l'homme qui a sauvé l'honneur de la France en la personne du général « De Gaule ». Où  trouverions nous aujourd'hui un homme capable de nous hisser au dessus de la tambouille politicienne à l'air irrespirable ? Où se trouve l'homme providentiel capable d'insuffler une éthique dans l'esprit de nos sociétés dans laquelle une partie vit et cultive de faux besoins et un nombre croissant d'hommes crèvent dans le dénuement le plus total. La terre, ce cadeau des cieux que l'homme s'est indûment approprié ne l'empêche pas depuis des millénaires, d'assassiner, d'affamer et de torturer ses semblables pour garder mainmise sur ce  qui ne lui appartient pas. 


Il est dommage que nous ne puissions nous approprier ce bout de passé manquant à notre vécu d'aujourd'hui, pour accéder à une connaissance complémentaire afin d'étayer nos jugements, souvent sans recul nécessaire à une saine compréhension de la situation.

DECEPTION

Manifestation Anti-Charlie Hebdo
Quelle déception ..! A peine s'estompe le bruit de l'attentat que déjà le gros  des inutiles de la politique reprennent du service actif. Les maîtres ès nullité au courage ne dépassant guère le trait de stylo, nantis d'une vision atrophiée et dopés par l'ambition, reprennent leurs droits. Sans une once de pudeur, de grandes phrases en petites actions, le danger immédiat étant sorti de scène, ils relancent leurs carrières. L’addiction au pouvoir et l'inextinguible besoin d'accéder aux prérogatives morales et matérielles que peut offrir la politique, le plaisir d'être courtisé par le humble en lui confisquant la lumière tout en goûtant aux multiples avantages et assurances de toutes sortes, sont autant d'obstacles freinant une sincère compassion envers la population.

 A moins qu'une éventuelle compassion ne serve un dessein bien défini garantissant une plus-value politique. Le self service à portée de mains permettant de séparer l'incidence de l'ego  politique, de l'impuissance des sans voix. Le peuple a le temps de voir venir à l'encontre du politique pressé d’asseoir solidement les éléments constituants de son avenir. 

Les populations prises en otages ne sont qu'une main-d’œuvre docile au service d'ambitions politiques. C'est un moyen peu contraignant pour donner corps aux desseins gouvernementaux sous des prétextes divers. Ils ne sont que  pions sur un échiquier géant, manipulés de main de maître par les tenants de la haute finance qui, à leur tour, manipulent les gouvernements en quête d'oboles. La corruption, les égoïsmes nationaux et le manque d’altruisme rendent cette situation pratiquement obligatoire.  Souvent l'homme en manque d'assurance s'invente des besoins pour conforter son sentiment d'exister et le rend, par conséquent, corruptible. Quand il s'agit de politiques, la déchéance est assuré à terme.

Corruption Bancaire
Cet état de choses ne peut qu'engendrer pessimisme, peur et angoisses. Le monde n'est plus qu'un gros village dont l'étendu désoriente. Des ethnies se prennent pour des pays et des pays se divisent en quartiers avec des velléités d'indépendance. Des guerres larvées qui ne disent leurs noms et des révoltes aux goûts de guerre, la confusion règne un peu partout. L'Histoire bégaye dans toutes les langues et se dilue dans un monde globalisé où chacun cherche à se démarquer de son voisin. Une géopolitique en effervescence redessine les contours post coloniaux, créant de facto  des nouvelles contrées. l'Avenir dira s'il s'agit de nouvelles frontières ou d'une occupation temporaire. 


Toujours est-il que l'image politique que le monde nous projette actuellement n'est guère rassurante. Des dirigeants gouvernementaux en désaccord, des foyers insurrectionnels un peu partout, guerres de religion, chômage de masse, corruption généralisée, pays en quasi cessation de paiement, misère grandissante, pollution de plus en plus étendue et aucune vision à terme pour tenter de remédier au chaos annoncé. Une totale apathie, une impression d'impuissance des instances dirigeantes ou une totale méconnaissance des enjeux en cours. Faut-il, comme d'habitude, l'avènement d'une catastrophe majeure pour qu'une prise de conscience ait lieu ?


IMPERMANENCE

Tout a été dit, tout a été écrit ou presque...sur les vertus du politique. Tout a été dit sur ses erreurs, passées, actuelles ou celles en préparation. l’Homme politique tarde à faire de la politique. Cruellement absent des réalités, il ne voit, ni n'anticipe les changements. Ancré dans ses certitudes, il ne voit pas bouger le curseur, restant étrangement absent et sourd aux appels de la société dont il a la charge, persuadé qu’il est, de ne pas être impliqué personnellement.  Accroché au pouvoir comme des  sangsues sur une peau de chevrette, il vit hors sol, loin des évidences. Pourtant certains gouvernants annoncent l’avènement de grands changements...avec l'espoir  de ne pas en être la proie. Nos pays et leurs habitants sont des corps vivants et par conséquent évolutifs.  Rien n’est immuable. Tout est en formation, en construction et en devenir. Difficile d'échanger des points de vue avec des politiciens à l'imagination bancale dont la  fêlure interdit toute projection vers l'avenir. Difficile de faire comprendre que l'union est une réponse adéquate à la nouvelle donne planétaire. Beaucoup de pays tissent des liens par nécessité ... parfois par affinité. 


Qu'ils soient d'ordre politiques, philosophiques  ou par opportunités industrielles, peu importe. A quoi ressemblerait un match de football avec onze joueurs d'un côté et un seul dans le camp adverse. Un peu à l'image d'une nation voulant sortir de l'Europe et devant faire face, seule, au  reste du monde. Ce serait une hérésie! La politique de papa est devenue une maladie honteuse infectant les bonnes volontés.

Un des chemins possible vers un mieux-être réside dans la formation. Apprendre aux jeunes que les frontières sont devenues obsolètes avec la mondialisation et ne sont qu'obstacles à l’épanouissement individuel. Partager le besoin de solidarité et se considérer citoyens du monde. La planète se modifie à vue d’œil, change de dimension et ressemble de plus en plus à un gros bourg où tout semble à portée de main.

Un des  obstacles à l'essor d'une société vers le mieux-être: le poids de la corruption, du pouvoir corrosif de la finance et d'une incompétence généralisée de nos édiles. Le savoir à portée de tous est l’arme absolue et  incontestable contre la bêtise humaine. Les écoles, les universités et les centres de recherche le mettent en évidence à chaque instant. Au lieu de surpayer des dividendes, il serait de loin plus approprié et certainement plus rentable à terme, d'investir dans la connaissance. Seul le savoir et une redistribution plus équitable des biens pourront donner naissance à un nouvel ordre mondial.


Quant au chômage, tant que nous n'aurons pas compris que les quelques outils dont nous disposons aujourd'hui ne correspondent plus aux exigences de demain, ce secteur sinistré aura encore de beaux jours devant lui. Avec l'introduction de la numérisation et l'avènement des chaînes de montage automatisées dans la plupart des industries, les suppressions d’emplois non qualifiés, deviendront monnaie courante. Les exemples sont légions. L'Ordinateur ouvre la porte au travail à distance et la mobilité deviendra une des clés de voûte de la recherche d'emplois.  A l'ère du voyage cosmique, de la robotisation et du changement permanent, les sociétés connaîtront nombre de bouleversements qui  à leur tour engendreront des situations douloureuses. Qu'il s'agisse de la naissance de nouvelles technologies ou de morts industrielles, tout s'accomplira dans une certaine «anarchie» ordonnée. Toute structure poussée à sa limite, finit par éclater et à engendrer autre chose. Il suffit pour s'en convaincre d'observer la nature. L'Impéritie des uns, hélas doublée de l'égoïsme des autres, mettent l'humanité en déliquescence.


Les gestionnaires politiques de tout bord, du haut de leur tour d'ivoire, ne comprennent et ne respectent que le pouvoir et le bulletin de vote. Ils sont les merveilleux instruments de l'inutile, des adeptes de la langue de bois sans aucune imagination créative si nécessaire à toute vision du futur.

Pour ouvrir une voie vers l'espoir il faudrait mettre fin au marasme politique, aux scandales à répétitions, à l'inefficacité des cloportes de la gouvernance. C’est une question de salubrité publique. Éliminer le pique assiette diplômé ainsi que l'inutile doublon d’un fonctionnariat pléthorique. Mettre fin au tintamarre des partis, des batailles de petits chefs, de sous chefs, d'aspirants révolutionnaires et autres fomentateurs de troubles, devient impératif.

Un gouvernement doit être à l’écoute de sa population et gouverner dans l'intérêt du pays sans puiser dans la caisse. Les désastres ou problèmes ne sont jamais les fruits du hasard, peu s'en faut. La responsabilité du politique est toujours engagée. Se défausser sur les autres, sur Bruxelles, sur les banques ou sur la crise, n’est qu'émanations d'incompétences et couardises. Pour gouverner il faut savoir assumer ses choix, savoir faire preuve de vision tout en prenant ses distances envers les pythies du « y a qu'à ».

Il n’est pas inutile, en passant, de reconnaître honnêtement que la réussite de Marine Le Pen est exclusivement due à l’abyssale incompétence des partis traditionnels.

Nos caciques, virtuoses ès destruction, insensibles aux souffrances des plus démunis sont également dépourvus de tout sens pédagogique. Valoriser de façon substantielle leurs salaires en demandant des sacrifices à la population c'est, non seulement se tirer une balle dans le pied, mais dénote un parfait mépris envers la population. Tout cela témoigne d'un grand désarroi politique. Ils ne savent plus, mais se cramponnent désespérément à leur mandat avec l'espoir de durer...à n'importe quel prix. L’Europe mériterait un coup de torchon pour mettre fin au règne des adeptes du prêt à penser et autre révolté de salon. Mettre un terme à la politique des magouilles, aux prises de positions des vertueux de fin de semaine et en finir avec l'empire des parasites. l'Europe mériterait un visionnaire capable de sentir le poids du continent à travers le prisme d'un esprit aiguisé. Ne pas seulement attester du présent mais également attribuer un visage à la notion d'un devenir.


Projeter l'image d'une réhabilitation politique en oubliant la cacophonie ambiante et pleurnicharde. Le peuple de France n’a hélas pas les politiques qu’il mérite.

GROSSE COLERE

Politique de l'Autruche
Colères, déceptions et tristesse. Colères de voir s'envoler le temps sans qu’il y ait, ne serait-ce qu'un début de changement significatif, dans l'ordre mondial. Aucune décision majeure hors des prises de positions soutenant l'ego des fonctionnaires gouvernementaux en mal d'avenir. Ils continuent les petites manœuvres entre amis pour s'assurer des lendemains qui chantent,  confinant les populations dans l'ignorance et la crainte de l'inconnu. Déception de constater la disparition de toute inventivité politique. Il ne  reste qu'un petit tas disparate de fonctionnaires manipulateurs noyés dans l'incompétence. La cacophonie ambiante laisse peu de place à des perspectives futures. Aucune vision à long terme. Tout au plus nous colmatons les brèches du jour en espérant sans y croire  vraiment, de nous assurer quelques heures de répits. Pourtant la situation est préoccupante ! De Califat en révolte, les guerres d'ego nous explosent à la figure. Le drame millénaire Israélo-arabe  n'en finit pas de durer  et le nouveau front s'ouvrant comme une blessure entre l'Ukraine et la Russie, n'est pas fait pour nous rassurer. Le désenchantement est général et la contestation se fait de plus en plus virulente.  Le monde s'effiloche et l'individu se dilue dans le potage consumériste comme si de rien était, dans l'indifférence générale.


Califat
Pire et décevant le constat de voir les caciques sensés porter le destin de notre continent, se battre comme de vulgaires chiffonniers pour assouvir des ambitions personnelles.  Déception également quant à l’incohérence de certaines prises de positions occidentales. Frustration d'accepter l'inacceptable en  favorisant le désordre par l'inaction ou l'indifférence. Le conflit biblique entre juifs et arabes, l'affrontement entre l'Ukraine et ses séparatistes, l'incroyable et prévisible désordre Irakien aux souffrances inimaginables - tout concours à favoriser le subtil jeu d'échec auquel  se confrontent divers gouvernements pour sauvegarder ou étendre leurs intérêts géostratégiques. L'industrie de l'armement y tisse sa toile en tant qu’alliée objective des puissances en présence. Elle s'en nourrit et s'y développe. 



Vladimir Poutine, seul contre tous ... 
Les instigateurs de ces conflits criminels et cyniques continuent à puiser  dans les réserves de cigares cubains, quand les populations  subissant l'enfer, se meurent  démembrées avec l'aval du service après-vente de la croix rouge. Les  dizaines de milliers d'enfants et adultes estropiés à vie ne pèsent pas lourd devant les déferlantes de la finance. Le jeu de massacre n'est pas près de se tarir. Punir Poutine est une hérésie et relève d'une incompétence  des apprentis sorciers de la politique internationale.  Cela revient à scier la branche sur laquelle nous sommes assis. Nous avons besoin de la Russie comme elle a besoin de nous. Favorisons  nos relations avec elle tout et surveillons avec pertinence celles qui nous lient aux États-Unis. Cette dernière est dans son rôle lorsqu'elle  cherche à diviser l'Europe pour y accroître son influence et nous vendre l'Otan est une manière détournée  de nous dissuader de prévoir notre  propre défense. Qui plus est les États-Unis cherchent à se désengager du Moyen-Orient et dans une certaine mesure de l'Europe, pour se concentrer davantage sur extrême orient et la Chine...le nouveau terrain de jeux des émergents.


Une Europe forte est ce continent indépendant et responsable, se situant entre l'Atlantique et l'Oural, comme l'avait si bien compris le visionnaire que fut le Général de Gaulle. Son départ vers l’Angleterre en 1940 a permis à la France de ne pas perdre l'honneur et sans cet homme providentiel nous aurions tous, aujourd'hui, un passeport allemand. Depuis sa création notre continent dispose d'une capitale...sans gouvernement.



Massacre de Gaza
Notre continent, riche en savoir-faire, aux chercheurs universellement reconnus, avec des industries renommées aux quatre coins du monde et des universités réputées ne manque pas d'atouts dans la compétition internationale. L’Europe s’accommode toutefois d’une structure géré par un ensemble de technocrates, souvent incompétents, sans  vision à long terme et dotée d'une imagination passéiste. Critiquer Bruxelles serait, malgré tout, malhonnête car nous sommes   totalement responsables de la nomination des technocrates qui y sévissent. Nommés par  nos gouvernements respectifs, nos craintes de déplaire à l’électorat nous poussent à nous affranchir de la vindicte populaire en nous défaussant cyniquement sur Bruxelles. Accepter nos responsabilités serait un devoir moral. Il semble toutefois que cela ne fasse pas partie de nos priorités...particulièrement en  France. Se défausser sur les autres n'engendre que paresse et inaction, peurs,  égoïsmes de toutes sortes et ne favorise  pas la mise en perspective de solutions à long terme. Nous sommes hélas incapables de nous entendre sur une politique commune permettant de contrer les intérêts de puissants lobbys. Ces derniers ont ainsi tout loisir de corrompre ceux qui actionnent les leviers du pouvoir.

Notre goût du théâtre et nos talents du « savoir parler » nous met à l’abri de tout sentiment de culpabilité et nous pousse à pleurer un passé révolu tout en nous extasiant sur notre sens de la rhétorique pour justifier nos échecs. Le monde en ébullition et la proximité de désastres à nos frontières, ne nous permet plus de prendre la tangente ou de différer nos prises de positions politiques. L’Europe, doit impérieusement apprendre à parler d’une voix ou se taire. Notre planète prend eau de toute part et le moment d'imposer la position que nous occupons par rapport aux autres pays est impératif. Faire savoir qui nous sommes, ce que nous voulons et apprécier le poids que nous représentons sur l'échiquier mondial. Comme l'influence hégémonique occidentale tend à se diluer partiellement dans la masse des  nouveaux compétiteurs, notre impact  géostratégique devra se  redéfinir par rapport à la nouvelle donne. Il est urgent de connaître la place que nous occuperons à moyen terme dans le concert des nations, telle qu’elle se reconfigure aujourd’hui ! Enjeux colossaux ! Il faudra des visionnaires pour faire face aux problèmes qui se profilent à l’horizon.

Les sacrifiés d'Ukraine
L'urgence est de mettre sur pied une politique à large consensus pour essayer de mettre fin aux désordres actuels. Certains et non des moindres, concernent les fondamentalistes de tous ordres.  L'avenir n'est pas ce qui fut mais ce qui sera. La phrase de Steve Jobs est assez éloquente à cet égard : «Think different », penser autrement ! La situation explosive du Moyen-Orient, la guerre fratricide entre Israël et la Palestine, attisée par le jusqu'au boutisme des intégristes des deux côtés, cette terre de tous les pouvoirs, cette terre du savoir, cette terre des dieux gavés du sang des combats millénaire, cette terre dont seule la population civile paye le prix, cette terre a droit à la paix...mais hélas, nous sommes loin de voir la fin de ces conflits qui remontent à la nuit des temps. La mainmise du pouvoir Israélien sur les territoires de la Palestine n'est pas plus acceptable que le terrorisme du Hamas qui en découle. L’Orgueil, l'ego et la soif de pouvoir ne créent pas une politique. L'Europe et le monde occidental  en particulier, nous sommes responsables de cet état de faits. Notre indolence, nos égoïsmes nationaux, notre manque de courage, l'absence de toute dignité et notre cupidité nous mettent en péril et finira par détruire ce que nous avons de plus précieux...l'espoir à la vie.

INSTABILITES

En 2003* nous avions annoncé le désastre prévisible en cas d'invasion de l'Irak. Nous avions prétendu qu'une déclaration de guerre équivaudrait à mettre tout le Moyen-Orient à feu et à sang. Puis l'Oncle Sam, une fois de plus, nous prouva son incompétence en matière de géostratégie. Sous des prétextes fallacieux sentant le pétrole loin à la ronde il attaqua « le tyran et dictateur » Irakien sans en mesurer les conséquences.  A la manière des cow-boys du far-west, on tire d'abord, on discute ensuite.  Disposer du  pouvoir ne dispense pas du recours à la réflexion, surtout quand on rêve de manipuler la planète. L'Europe, hormis la France qui a sauvé l'honneur par le discours de Dominique de Villepin devant l'ONU, n'a pas été à la hauteur de ses ambitions. 


Voix discordantes, lâcheté et peur de déplaire aux États Unis, notre continent s’est plié aux exigences et aux allégations de la clique de Washington et son dévoyé en chef – Georges W. Bush. Le prétexte d'éliminer le despote Saddam Hussein, assassin de son peuple,  fut rapidement entériné pour des raisons morales par les va-t’en guerre.  

Le conflit de l'Irak fut un bon business, organisé de main de maître par une bande de truands esclavagistes, avec l'aide et le talent du baladin en chef Donald Rumsfeld dans le rôle du maître de cérémonie. 

Les affrontements entre pays musulman sont, la plupart du temps, le fait de stratèges gouvernementaux adeptes du toujours plus.  Pour répondre à leurs besoins territoriaux dans l'espoir d’établir un Califat à terme, les partisan du permis de tuer, se voient donc obligés  d'étendre leur hégémonie.  Il s'agit de  convaincre les populations concernées, d'adhérer à leur cause en acceptant de mourir pour glorifier l'Islam d'un côté ou le capital de l'autre. Tous les moyens sont bons. De la propagande à la pédagogie, de la terreur à l'élimination physique et de l'emprisonnement à la déportation. In fine ce sont toujours les dirigeants du jeu de massacre qui récoltent gloire et butin en foulant au pied les nombreuses victimes collatérales. Saddam Hussein assassin ? Efforçons nous de ne pas éclater de rire devant la tragédie du Moyen orient. Quel gouvernement n'a pas de sang sur les mains ? 

Quel gouvernement n'a pas son côté obscur, son tiroir à combines et ses placards à cadavres ?

Le cynisme des états est à son comble quand les marchands d'armes se substituent aux politiciens. Régnant à leur place à travers l'arme de la corruption, mettant la prévarication au tableau d'honneur en tablant sur le principe que tout homme a son prix. Si cela ne suffit pas on élimine !

Le Moyen-Orient, hier berceau d'une culture millénaire dont témoignent les nombreux vestiges qui parsèment les routes du savoir, est aujourd'hui en proie aux plus grands désordres. Luttes ethniques, luttes intestines, lutte de pouvoirs entremêlées de prétextes religieux. L'Occident, pétrole oblige, abat également ses cartes, ravivant les flammes de l'enfer.  Notre histoire a bien du mal à survivre dans cette situation désespérée. Le manque de discernement des uns, le fanatisme des autres, transforment petit à petit cette contrée en cimetière. Par manque de clairvoyance, par aveuglement et par la rapacité de pouvoirs dévoyés, ces pays  finiront par mettre genou à terre...  l'Intégrisme, une réponse imbécile, obscurantiste aux attentes des désespérés cherchant leurs voies dans l'existence. L'intégrisme n'est qu'un élément de pouvoir entre les mains d'un ignorant assoiffé de domination. Soumettre, écraser et terroriser sont les armes de destruction massive de l'ignare.

Les responsables politique des guerres de religions, Djihadistes et Al Qaida en tête, officient principalement dans des contrées tels que l'Afghanistan, le Moyen-Orient et l'Afrique. – Ces conflits idéologiques et géostratégiques où l'hypocrisie et le mensonge  le disputent à une démagogie de pacotille, ne sont que des combats d'arrière-garde. Gagner des zones d'influences pour les chiites comme pour les sunnites avec l'Amérique au centre faisant le jeu des deux avec l'assentiment bienveillant de l'occident. Livrer des armes, fermer les yeux et détourner la tête est une façon de gouverner convenant parfaitement aux industries. Les populations sont là pour essuyer les plâtres et faciliter l'accès au trône du grand capital. En armant les djihadistes pour combattre les russes en Afghanistan, nous avons ouvert les portes à nos adversaires de demain et favorisé la naissance d'une puissante armée intégriste. 


L'Europe mesure-t-elle seulement l'immense danger du fanatisme dans les pays musulman ? Fanatisme exportable vers nos contrées.

Notre statut d'anciens colonisateurs - dont nous ne nous sommes pas encore entièrement affranchis - nous confronte aujourd’hui au passé. Et à sa rançon. L’Histoire nous a montré et continue à nous enseigner que nous ne pouvons impunément exiger la soumission de peuples sans pâtir, tôt ou tard, de revers de médailles. Nos prétentions hégémoniques ont la peau dure.

Comme beaucoup semblent l'oublier, il n'y a pas de peuples inférieurs ou supérieurs. Il n'y a que des peuples différents et dignes de respect. Le bon sauvage n'est qu'une vue de l'esprit, entretenue par le sauvage qui est en nous. Une image qui nous rassure sur nous-mêmes. 

Alors quel avenir pour nos sociétés ? Le petit nombre de cumulards détenant la majorité des biens de notre planète, frustrant ainsi le plus grand nombre du minimum vital fera, à n'en pas douter, tout ce qui est nécessaire pour augmenter sa mainmise sur les richesses de nos continents. Ils sont dans leur rôle, du moins en sont-ils convaincus. De plus nous leur facilitons la tâche en leur tendons la verge pour nous faire molester. Incapables de cohésion dans nos démarches, nous attendons que cela se passe ! En écoutant un tribun talentueux raconter n'importe quoi, nous succombons facilement au charme du verbe, avec pour conséquence la division. La plupart d'entre nous acceptent, dans une  molle indifférence, de se plier au divers diktat, de se livrer pieds et poings liés aux exigences des modes de toutes sortes, de s'abrutir aux jeux informatiques et de payer pour les erreurs commises par ceux censés nous gouverner.


Le changement n'est pas encore pour demain !  Il n'interviendra pas avant que nous remettions la main sur notre dignité et que nous réapprenions à dire non. 



* Voir article "L'énorme éclat de rire de Saddam" (Archives HNS de 2006) 



  




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