DESTIN

Quel destin pour l'univers ? Quelle réponse de notre environnement aux pillages systématiques et inutiles des ressources, à notre goût du lucre et notre besoin maladif de posséder. Arracher la terre à ceux qui la cultivent depuis la nuit des temps aux seules fins spéculatives? Exproprier ceux qui vivent en osmose avec la nature, ne prélevant que le nécessaire en respectant une éthique en adéquation avec leur philosophie tribale. Nous affamons avec désinvolture.
Ne rien faire faute de ne savoir que faire.

L'or, sésame du pouvoir, obnubile les cervelles. Il fausse toute réflexion.
Beaucoup de dirigeants s'arrogent le droit de mépriser des hommes et des peuples, au nom d'idéologies de pacotille, et se décrètent propriétaires de tout ce qui n'appartient qu'à la terre.
Par notre silence nous sommes complices des vols, des tyrannies et de meurtres.

Gauche, Droite (?) quelle importance devant la souffrance.

Dans ce monde d'égoïsme où le chacun pour soi est érigé en vertu, où le cynisme et la débrouillardise reçoivent l'aval du pouvoir de l'argent, la solitude fini par remplir les cabinets médicaux et le stress devient l'ultime récompense du salaire quotidien.

Notre société de larbins au service des gnomes de la finance marche au pas et obéi aux ordres. Pour combien de temps encore?
Aujourd'hui le quotidien se vit dans la crainte. Nous baisons même la main qui nous frappe. Nous ajoutons: merci, dans l’espoir pathétique d’échapper à la prochaine charrette de licenciements.
On nous impose, sous peine de sanctions à peine voilées, de payer les erreurs commises par nos supérieurs et d'accepter de sacrifier une partie de notre temps libre aux besoins de l'entreprise. Sans contrepartie.
Les banques se chargent de nous le rappeler !

Pire encore et par voie de chantage, certaines entreprises exigent des baisses de salaire. Pour maintenir le niveau des dividendes ?
Toutes ces conditions mises à l'ordre du jour font la joie des rois de la finance.
Et les banquiers ont à nouveau des étoiles dans les yeux.

Le monde change, perd le sens du commun, se met à marcher sur la tête et casse ce qui reste de la cellule familiale, cellule qui se meurt faute d'aliments.
L'aliment de base, le temps, est hors d'atteinte et donc hors de prix.
Seule compte la performance. Quant aux pauvres..........
On leur interdit l'accès à l'indispensable, sans parler du milliard d'affamés qui n'ont que le tort de naître au mauvais endroit au mauvais moment.



Les cloportes qui nous gouvernent ont perdu la main.
Ces pan cakes de la politique, par incapacité, opportunisme, inconscience ou veulerie mettent leurs ambitions démesurées au service de sources occultes. Ils sont devenus les intermédiaires, le passage obligé entre la poule à plumer et le fermier payeur, espérant ramasser de ci, de là, des miettes éparses.

De plus en plus isolé, l'homme se désespère.
Faute de repères il est livré à une société sans visions ni perspectives.
Il est devenu « individu » un solitaire corvéable, un outil d'utilité publique. Le chemin que nous empruntons ressemble à un retour vers l'esclavage

Quel sera le destin de cet homme, notre frère, pour les décennies à venir ?




Ronald Haakman


NB. l'Homme aux langues multiples, éparpillées à travers les continents s'invente des formules, des slogans, des dictons ou sentences afin d'anesthésier sa conscience.
Des mots pour rêver, faire rêver et persuader que la promesse d'un monde meilleur suffit à apaiser la présente douleur et toutes celles à venir.
Oublier le mal du mot en n'éprouvant que le bien qu'il nous fait en le prononçant.
La victime du rêve que nous suscitons n'a pas d'importance.


P R E S S E – P A R E S S E

Corsier, le 12.08.2009

Nous nous plaignons de la presse et la presse se plaint de nous. Moins de lecteurs, moins d'annonceurs en regard de la montée en puissance d'internet, ce vilain média marchant sur les plates-bandes de la paresse du scribouillard de service.
Internet? C'est, à notre avis, ce que la sandwicherie est au restaurant, complémentaire, sans être forcément concurrent.

AFP les trois lettres qui permettent d'abreuver en fausses vraies nouvelles et statistiques, le petit monde du café croissant matinal sans lever son postérieur du tabouret. Un sigle qui représente dans bien des cas le fond de commerce du quotidien papier.

Statistiques bidon! (Moyenne des salaires mensuel en Suisse à Fr. 5'400.-) Annonces et démentis qui se succèdent au rythme d'un quatre cents mètres haies. Tapage médiatique à répétition! (Pandémie de la grippe porcine?!). Les journaux seraient-ils aux ordres de la chimie ?

Couvertures outrancières pour de petites rubriques sans intérêt et disparition des articles de fond pour cause d'économies. A l'inverse une saturation de comptes rendu pour un même évènement. Tous publient la même chose, le même jour en s'abreuvant aux mêmes sources.

Pas de curiosité, aucune envie d'aller chercher le sujet, de creuser des perspectives ou d'éclairer certains points de vues de l'actualité. La ligne générale tient du bricolage, du prêt à penser vite fait et pas cher. Vingt journaux, vingt contenus interchangeables......à part la couleur des titres.

Intéresser par une documentation inattendue, rendre passionnante l'histoire, éviter d'aseptiser l'article pour figurer dans la norme du «politicly correct» dont le lecteur n’a cure

Pourtant les sujets intéressants, dramatiques ne manquent pas et les journalistes capables de traiter les évènements de notre planète avec talent ne sont pas rares. Mais toujours: Pas ou peu de contenu, pas ou peu de lecteurs.

Il fut un temps où les quotidiens assumaient un rôle de contre pouvoir, disposant de journalistes enquêteurs qui vérifiaient leurs sources et publiaient au risque de déplaire à «l'establishment».

Aujourd'hui nous avons la préoccupation du marketing et subissons volontairement la dictature des annonceurs. Ne pas faire de vagues, caresser dans le sens du poil et tendre la main. L'information se dilue, cède le pas aux bilans en diminuant chaque jour l'intérêt du lecteur, qui fini par s'abrutir dans les petites annonces ou avis mortuaires.


Ronald Haakman

GUERRES de PRETEXTE

Ou comment niveler la surpopulation mondiale. Il suffit de relire l’histoire pour se rendre compte qu’en toute circonstance il n’y a qu’une catégorie de gagnants.
Les marchands d’armes et ceux qui les financent ainsi que les généraux en chambre qui se luxent les poignets à force de lustrer leurs médailles. En réalité le champ de bataille n’appartient qu’aux victimes, quelques militaires et beaucoup d’innocents, de vieillards, de femmes et d’enfants.

Comme nous le savons, la bêtise humaine est une grande pourvoyeuse de haine, de rapacité, d’intégrisme, d’égo, d’incompétence et donc de guerres.
Mettre à la disposition des talibans un armement moderne pour chasser les soviétiques de l’Afghanistan correspondait à se tirer une balle dans le pied, mais vouloir après cela prendre la place des russes pour se coltiner les mêmes taliban confine à la débilité.

Livrer la formule nucléaire aux pays émergeants par esprit de lucre ou pour s’attirer les grâces d’une collaboration ponctuelle renvoie à de l’incompétence politique au mieux, à un crime contre l’humanité au pire. Reprocher ensuite à ces pays de posséder la bombe est véritablement hallucinant.

Entendre l’état d’Israël prôner Sa paix en continuant à implanter des nouvelles colonies dans les territoires Palestinien est une escroquerie digne d’un mafieux en fin de vie. Tout ce que le gouvernement Israélien gagne par son intransigeance est un renforcement de la haine dont sa population fait les frais. Et le désir de voir disparaitre cet Etat trouve toujours plus d’adeptes.

Il nous semble que les ténèbres qui se profilent à l’horizon proviennent d’une absence de visions, des égoïsmes nationaux et du manque quasi total de leaders politiques au charisme pouvant faire l’unanimité.
Il n’est plus possible, aujourd’hui, de considérer notre avenir commun avec le regard du vingtième siècle. Tout est à repenser en fonction des défis technologiques à venir et de la bombe à retardement que représente la faim dans le monde. Il n’est pas concevable qu’une poignée d’usuriers tondent la laine sur le dos de la classe moyenne et affame les pays du tiers monde. Soit nous arrivons à une redistribution plus équilibrée des biens que nous offre notre planète soit nous finirons tous par disparaitre.

Les égoïsmes nationaux, la corruption pratiquée à l’échelle planétaire et les jeux de copinage ne sont plus d’actualité. Seul les nostalgiques du n’importe quoi, les combinards et les malfaiteurs de la politique éprouveront quelques regrets d’un passé révolu.

Ronald Haakman 08.08.2009

LOGORRHEE

Comme il est difficile, pour les profanes que nous sommes, de comprendre la démarche désordonnée des fonctionnaires aspirant au rôle de politicien.

Ils édictent des lois, se crêpent le chignon avec leurs petits camarades de jeux, ils votent des autorisations, des interdictions et des lois auxquelles ils ne sont pas soumis eux-mêmes tout en se plaignant de la désaffection de leur cher public, ce mouton à cinq pattes qu'ils ont tant envie de tondre.

Ils expliquent que les banques ne jouent pas leur rôle tout en faisant partie des conseils d'administration.
En fait ils nous donnent l'image de porteurs d'eau du tour des finances avec chacun sa couleur de maillot en fonction de sa banque ou industrie.

Ils sont gentils, peu efficaces et ils portent le pays vers un désert affectif en imposant le toujours plus comme emblème de réussite sociale.

Il y a les chauffés à blanc d'ambition, les traitres au parti, les capucins de la débrouille et la horde des petits suiveurs en quête d'une miette de pouvoir.

Ils ont le savoir dire, ne manque que le savoir faire.
Et c'est en fonction de leurs égos que nous découvrirons le poids des sacrifices qui nous seront imposés au fil du temps.

Ils utiliseront, comme d'habitude, les mots éculés qui font toujours recette. Patriotisme, sacrifices, démocratie et continueront à nous prendre pour des imbéciles.

A aucun moment ils ne doutent ou se rendent compte qu'ils scient la branche leur servant de perchoir et ils ne verront arriver celui qui sifflera la fin de la partie que lorsqu'il sera trop tard.

Quand les peuples se tiennent tranquille ils présentent peu d'intérêt, pourtant et nous devrions le savoir, il finissent toujours par avoir le dernier mot.


Ronald Haakman

Yoopi... enfin la grippe A !

Enfin du travail pour les chimistes.
Enfin du grain à moudre pour les industries pharmaceutiques et associés. Ne pas s'endormir et veiller à ses intérêts comme une poule veille sur ses poussins.
Le pouvoir de l'argent, mis un moment hors d'état de nuire, reprend des couleurs. La mondialisation réorganise la peur depuis que le soufflé de la crise monétaire tend à s'effondrer un peu.

Les quelques chefs de bande qui se partagent le gâteau de notre univers ont trouvé la solution pour alimenter leurs caisses à dividendes, histoire de ne pas mourir pauvre et de pouvoir continuer à taper dans la petite ba-balle blanche sur les green les plus huppés.

Organiser la peur!

Les médias de toute sorte sont mis à contribution, de l'écrit à l'oral.
Médias qui appartiennent d'ailleurs aux faiseurs d'angoisses et aux bailleurs de fonds des catastrophes, virtuelles ou réelles, ainsi qu'à tous ceux qui s'amusent à organiser les pénuries à travers le monde.

Il faut des pauvres pour que les riches puissent s'enrichir et plus les pauvres sont nombreux, plus le plaisir du riche à voir gonfler ses dividendes se retrouve dans la fascination qu'il éprouve à contempler la racaille des sous alimentés.

Organiser la peur.

Faire croire que la mort est pour demain et éprouver un orgasme salutaire en constatant que la formule marche. Soixante quinze pour cent de l'humanité court de médecin en pharmacie. Le même pourcentage de naïfs et de crédules s'entassent dans les officines en s'arrachant masques de toutes sortes et emballages de tamiflu.

La quasi totalité de la population mondiale est au garde à vous, aux ordres du capital. Se déculottant pour recevoir sa raclée s'il n'obtempère pas aux injonctions des chefs de bande.

Nous ne pouvons hélas plus compter sur la politique pour enrayer la prise de pouvoir des «maîtres» du monde qui se tiennent par la main. Il faudrait pour cela disposer de visionnaires en lieu et place des fonctionnaires baudruches qui s'essayent sans talent à un ersatz de politique. Donc ...

Consommons et prenons notre raclée quotidienne!

Ronald Haakman

L'Occident passe à la caisse

Il fut un temps où l'occident avait le pouvoir d'imposer sa dictature intellectuelle au «tiers monde», persuadé en cela que notre savoir fût synonyme de connaissance universelle.

L'Arrogance fut telle que la prise en compte de valeurs autres que celles propagées par nos vaillants conquérants était hors de question.
Nous nous sentions supérieur et avions, par conséquent, droit de vie et de mort sur ceux que nous soumettions, par la force, à notre volonté.

Nous nous arrogions le droit de pillage, étouffant dans l'oeuf toute rebellion.
Non contents de dépouiller les populations à notre merci, nous leurs imposions également notre façon de penser, de voir et de croire.
Nous décidâmes des frontières à tracer afin de délimiter nos possessions acquises par les fusils.

Peu importait alors qui nous enfermions dans ces frontières. Parfois des ethnies antagonistes opposés par des siècles de divergences,de haines et de luttes armées, mais la sophistication de nos armes vouait toute révolte à l'échec.

Vint la seconde guerre mondiale avec son cortège de morts, d'éclopés et d'affamés. Ses camps de la mort et ses usines à torture. Cinq ans de misère et de peurs. Cinq ans pour enterrer soixante millions de morts et renvoyer des centaines de milliers de combattants dans leurs foyers respectifs, cuver le vin de l'amertume.

Une vie en lambeaux pour avoir défendu un drapeau. Le drapeau du capital, symbole à unifier le peuple autour d'une histoire afin qu'il serve de bouclier aux possèdants.

La paix ratifiée après la reddition japonaise, les combats pouvaient reprendre.
Ce fût le feu d'artifice à coups de cocktails molotofs en palestine. La chasse au palestinien était ouverte avec l'affectueuse collaboration de Ben Gourion, de Golda Meir, de l'aval de l'O.N.U et de la vieille europe. Cette dernière n'était que trop heureuse de se débarrasser du problème juif.

Ce fût la guerre du canal de Suez afin de sauvegarder les intérêts du grand capital au détriment d'un revenu équitable pour l'Egypte.
L'Arrogance était de retour et le pillage des ex-colonies pouvait reprendre.

Nous n'avons toujours pas compris.
Obnubilés par la soif de dominer et de posséder nous sommes devenus aveugles à l'autre. Nous ne comprenons toujours pas qu'une main tendue vaut plus que dix mille fusils.
La main tendue est un geste créateur. Elle est un pas possible vers la lumière à l'encontre du fusil qui est une négation de l'existence.
Les fusils!
C'est le drame du moyen orient.
l'Occident manque singulièrement de vision et de courage pour faciliter la mise en place d'une solution équitable quant à une juste redistribution des richesses du sous-sol de cette contrée.. En cause, entre autres, la rapacité de certains grands groupes.

Toujours cette arrogance!

Vouloir imposer nos critères de vie à des contrées peuplées d'ethnies culturellement dissemblables et incompatibles avec les modes de fonctionnement occidentales, ressemble à une guerre de croisés de sinistre mémoire et sont voués à l'échec.

Qu'avons nous apporté à l'Iraq? Nous avons tué Saddam Hussein en semant plus d'un million de cadavres sur le chemin du lucre et de la rédemption. Et alors?
Dans quel état se trouve le pays aujourd'hui? Combien de morts et d'estropiés aura-t-il fallu pour valider cet échec.

Bis repetita avec l'Afghanistan. Des milliers de morts pour perdre ce qui ne nous appartient pas et que nous avons pourtant aidé à mettre en place.
Qui plus est, des milliards de dollars partis en fumée sans avoir soulagés la moindre misère.
Puis il y a le problème Israëlien!
Un obstacle de taille pour la paix dans cette partie du monde et berceau de notre civilisation.

Le gouvernement sioniste n'a pas fini de prendre sa population en otage pour assouvir son rêve du grand israël au détriment du peuple autochtone.
Continuer à chasser les palestiniens de chez eux en leur déniant le droit au sol que les israëlien s'arrogent de facto pour y installer des nouvelles colonies est complètement irresponsable et finira par transformer le rêve israëlien en cauchemar.

Le gouvernement sioniste, par son intransigeance à l'égard de l'Iran, de la Syrie et de la Lybie, est en train de «suicider» sa population et risque, dans un sursaut d'orgueil, de vitrifier le moyen orient avant de disparaitre.

Quoiqu'il advienne il s'agit de se souvenir qu'Israël s'est annexé les territoires palestiniens par la force en mille neuf cent quarante huit, comme l'Allemagne s'est annexée la Pologne en mille neuf cent trente neuf, que cela plaise ou non.

Il s'agit également de cesser les pleurnicheries concernant la shoa. Ce fut une parenthèse douloureuse dans l'histoire de l'humanité qui, hélas, n'en fini pas de se répéter, sous des glacis divers, pour un grand nombre de populations disséminées à travers les cinq continents.

Qu'on nous fasse également la grâce de cesser de nous brandir l'antisémitisme comme un chiffon rouge devant les yeux d'un taureau chaque fois que nous nous permettons une critique à l'égard du sionisme et de ses excès.
C'est en grande partie le sionisme lui-même, par son comportement envers ses voisins, ses jérémiades, ses intransigeances et son arrogance, qui a ouvert la porte à l'antisémitisme. Tu récolteras ce que tu-as semé est une maxime qui sied également au gouvernement Israélien.
Il y a lieu maintenant d'obliger Israël à restituer les territoires occupés et de délimiter des frontières sûres pour permettre aux Palestiniens de s'installer dans leur propre pays et d'y vivre en paix. Il y a urgence.


Ronald Haakman

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...