LES « CRO-MAGNON » DE LA POLITIQUE

Les impétrants collecteurs de biens publics, mendiants modernes, défigurent leur image en la diluant dans l’insignifiance. Ces pauvres hères sont incapables de subsister sans  l’aumône des peuples, qu’ils remercient par des gesticulations quelque peu indécentes, des paroles soporifiques et des promesses de « Papa Noël ». 

Pire encore, ils persistent à nous prendre pour des demeurés en nous faisant croire qu’ils parlent et agissent dans l’intérêt des peuples. 

Ces acrobates de la politique, sensés ouvrir la voie vers la démocratie et une justice pour tous, préfèrent vivre dans l’ignorance des devoirs de leur charge.

A les voir occupés à assurer leur bien-être et celui de leurs familles, beaucoup doutent de leur capacité à gouverner.Partout, aux quatre coins de notre planète, le corps social se fissure. Les mécontentements, les inquiétudes et les angoisses croissent de manière exponentielle faute de perspectives. Les colères dues à l’inertie politique se déversent dans les cités. Mais les responsables, paniqués par la situation internationale, ne cherchent qu’à gagner du temps. On ne peut demander aux coupables du chaos, de remettre de l’ordre dans l’état du monde. Trop longtemps nourris au vinaigre de la finance, ils ont atteint leur seuil d’incompétence.

Médias, partis politiques, banques, institutions internationales, associations, voire simples citoyens, dessinent sans relâche l’image d’une tour de Babel s’imprimant au fronton de notre quotidien.

La lâcheté généralisée permet de s’affranchir de la misère et de la souffrance, de tolérer le meurtre, la tyrannie et la famine. L’esprit de lucre achève le travail en transformant ce qui reste de l’homme en bête immonde, insensible à toute détresse. Nous sommes arrivés à la croisée des chemins. Il est aujourd’hui impossible de justifier que seul  « un pourcent »  des habitants de notre planète dispose de toutes les richesses du monde au détriment des quatre-vingt-dix-neuf pourcents restant.

Grâce à internet les informations se propagent à très grande vitesse et ce qui fut possible d’occulter hier, ne l’est plus aujourd’hui. Plus aucun gouvernement n’est à l’abri de la curiosité d’enquêteurs bénévoles au service des populations. 

 

Merci aux hackers (anonymous) qui révèlent au grand jour les magouilles gouvernementales, militent pour mettre un frein à la restriction de nos libertés et faire barrage à l’appétit des gros conglomérats. Par  «Wikileaks »  nous sommes, presqu’instantanément, informés de la corruption généralisée des pouvoirs en place, au grand dam de certaines dynasties modernes. Ce n’est pas par hasard que  « Julian Paul Assange »  risque cinquante ans d’emprisonnement dans les geôles américaines. Les révélations que nous lui devons, nous permettent de comprendre à quel point nous sommes manipulés. Ces vérités sont mal acceptées par les pouvoirs, ainsi délestés de leurs secrets.


Ils veulent la tête d’Assange. Internet, en phase d’ascension fulgurante pourrait devenir un impressionnant contre-pouvoir populaire. Steve Jobs avait l’habitude de dire : « Think different » (pensez autrement). Cette nouvelle manière de penser trouve tout son sens dans la situation politique actuelle. Un monde est en train de disparaitre. Un nouveau se construit sous nos yeux et s’impose inéluctablement, sans espoir de retour. Il faut en être conscient !
Malgré les vœux de certains nostalgiques, la guerre de 14/18 est derrière nous et le retour à la bougie peu probable.


L’Union fait la force, cette notion n’a pas d’âge et nous devons nous en souvenir. Si nous voulons survivre au marasme du monde qui s’éloigne, préparons-nous  à assumer l’histoire qui s’écrit en toutes lettres sous nos yeux. Devenons européens pour faire vivre et prospérer nos contrées, garantissant ainsi, des lendemains moins tumultueux que ceux que nous vivons aujourd’hui. 

Cela est possible !

LES « PINOCCHIO » DE LA POLITIQUE

Le monde de la gouvernance semble vivre à la manière de « Pinocchio ». Devenu  un monde bouffi de suffisance, un monde de sommités obnubilées par la certitude de savoir gérer notre univers. Ces artistes du verbe, pathétiques découvreurs de voies sans issues, habiles à transformer un poisson rouge en requin ou l’inverse, sont incapables d’assumer une quelconque responsabilité. Ils ne parviennent qu’à gérer leur vanité, s’accrochant au pouvoir comme des teignes dans le pelage d’un chien. La démocratie est morte et les gouvernements sont, de plus en plus, au service des oligarchies. « Faire » de la politique, qu’on ne s’y méprenne, est un noble exercice. Il exige du talent et une certaine dose d’altruisme. Trop rares sont ceux disposant d’une assez grande ouverture d’esprit pour comprendre les enjeux actuels de la situation internationale. 


Nous sommes en train de changer de monde et nos gouvernants, hélas, fuient les diktats liés à cette nouvelle donne. Soit l’Europe se fédère, soit nous continuons d’espérer un hypothétique miracle. L’éclatement de l’Europe pourrait être un point de départ de grandes instabilités,  de désordres et  de disettes.  Or, persister à ne rien faire reviendrait à sauter dans le vide. Gouverner impose un sens de la prospective, une vision globale, de la lucidité, de la clairvoyance, du recul, et du courage. Dans ce dessein, un véritable « chef » serait indispensable !

Le choix est simple ! Et pourtant, nous poursuivons nos misérables guéguerres d’égos en nous acharnant à formuler des sentences, des idées, des programmes irréalistes pour le triste plaisir de s’écouter pérorer. 

Parler pour ne rien dire demeure l’habitude des brasseurs d’air actuellement en place.Voulons-nous ou non de l’Europe, c’est la seule question cruciale. Dans l’affirmative il s’agit alors de fournir à celle-ci les armes indispensables pour qu’elle puisse se défendre et prendre place dans le concert des nations. 

Ces dernières, d’ici quelques décennies, ne représenteront plus que trois puissances : l’Afrique, l’Asie avec le Brésil, l’Occident dont … l’Europe. Dispersés nous ne pesons plus rien. A nous de faire tout ce que nous pouvons pour que « l’Europe » fasse partie de cet occident.

La misère des populations actuelles et celles qui apparaissent à l’horizon, ne sont considérés que comme des inévitables dommages collatéraux. La misère des uns, fait la richesse des autres. 


Une majorité écrasante des habitants de notre planète espère des hommes forts et intègres. Des hommes de talent,  habités par l’ambition de réunir les aptitudes nécessaires afin d’œuvrer pour le bien de ceux dont ils ont la charge.  Nous nous doutons tous que de tels hommes n’existent pas ou se font très rares, puisqu’une parcelle de pouvoir décuple l’égo et ouvre grande la porte aux prébendes et à la corruption. En arriverons-nous à un suicide collectif ou nous reste-t-il suffisamment d’énergie pour inventer les moyens qui nous permettront de vivre dans un monde supportable ?

Pourquoi l’Europe - à bien des égards semblable à puits sans fond de richesses, de savoir-faire, d’histoire et de connaissances - éprouve-t-elle le besoin de se mettre sous tutorat américain ? Pourquoi attendre le salut des bourses américaines, cette machine à enrichir l’oligarchie ? Pourquoi toujours calquer nos actions sur celles de l’Amérique et pourquoi accepter l’hémorragie de nos brillants esprits et de nos savants qui trouvent de meilleures opportunités là-bas que chez nous ? 
 Ce n’est pas la France* seule qu’il s’agit de construire mais la France dans l’Europe, car la future puissance doit être européenne et non plus une addition de pays ethnocentristes.

 

Ecoutons la voix de notre continent et non celle de l’Amérique ! Il y va de notre avenir à tous. Les temps changent et notre devoir est de suivre cette transformation en marche ou…de disparaître en tant que puissance, diluant nos rêves, notre  histoire, nos capacités et notre savoir-faire dans le livre des pouvoirs en devenir.

*(ou quelque pays de la zone Euro que ce soit)

L'AMERIQUE QUI NOUS VEUT DU BIEN



L’Amérique, continent conquis et façonné par la vieille Europe, pourchassant l'autochtone, décimant les tribus d'indiens en répondant par le canon aux flèches. Une histoire sans grand passé dont le présent d'alors a écrit le présent d'aujourd'hui en lettre de sang. Prendre de force ce qui n'était pas offert, tuant femmes et enfants pour un lopin de terre, une mine d'or ou un troupeau de bisons en suscitant haine et vengeance par l'exemple donné.

La brutalité appelle la brutalité et fini par s'infiltrer dans les gènes pour survivre au temps. L'excuse fut Dieu et l'argent, une religion de raison. Dérober, amonceler pour avoir et obtenir le pouvoir, la formule idéale pour donner naissance à... l'Amérique. Dans ce fatras de démences, de naïvetés, de contradictions, de misères, de lâchetés, de révoltes et d'héroïsmes, certaines règles de vie se sont affirmées.

Principalement une volonté d'action, de faire, d'innover, de prise de risque et du savoir assumer.



Souvent cynique, c'est l'opportunisme qui crée l'ami et c'est le besoin de conquête qui guide les pas vers des contrées qui promettent la richesse. Petit à petit, à force de théoriser intrigues et acquis, le continent américain est devenu la première puissance mondiale s'arrogeant, derechef, le droit...de dicter sa loi. Misère et grandes tromperies, chantages, coups bas, meurtres et catastrophes provoquées ont permis à cette nation de soumettre des populations entières à sa seule volonté.Puis il y a le bombardement de  « Pearl Harbour » - le jour où l’histoire des Etats Unis bascule. L’évènement pousse la nation à s’incarner en sauveur de l’occident, donnant naissance à un formidable « Jackpot » qui permit à cet état d’engranger les dividendes de son intervention sur tous les fronts, dont les morts ne sont que le terreau de la nouvelle prospérité qui se dessine vers la fin des hostilités.
 

Suivent, à l’échelon mondial, les années de décolonisation plus ou moins heureuses avec son cortège de malhonnêtetés et de fausses promesses afin de ne pas perdre le monopole et la mainmise sur les richesses des colonisés. Pour certains, la passation des pouvoirs se révèle douloureuse et s’effectue à travers des révoltes et dans le sang.  Il n’est pas facile de tourner le dos au pouvoir et à la richesse quand on y a goûté.

Les Etats Unis, pour une question géostratégique décident de prendre la relève au Vietnam. Des centaines de millier de morts plus tard et comme toujours sur le dos des naïfs qui croyaient combattre pour la paix, un armistice est signé.

La plupart des gouvernements s’intéressent à leurs pauvres et à leurs miséreux lorsqu’ils y trouvent un quelconque intérêt, lors de votations par exemple. Pas d’intérêts, les laissés pour compte n’ont plus qu’à disparaitre. Une sorte d’Holocauste sans coupables, puisque la responsabilité n’est due qu’à la fatalité.Les années passent, permettant aux ossements de blanchir et aux victimes des raids au défoliant, de continuer à souffrir dans leur chair. Sans compensation, sans aide, dans la misère la plus totale.



L’Histoire se répète et le malheur s’installe partout où passent les chars américains. Le cynisme, le mensonge, la haine, la soif de pouvoir et d’argent, ouvrent une voie royale aux hordes barbares. Les gouvernements successifs peaufinent des discours anesthésiants aux relents patriotiques, destinés à préparer le petit peuple au sacrifice suprême, pour le bien des caciques se cachant derrière la notion de nation.


Rien de neuf sous le soleil, la danse des cadavres se perpétue avec l’ouverture de nouveaux fronts, l’Afghanistan, puis l’Iraq, notamment. Des guerres inutiles, brutales et génocidaires…financés par la population dont on cherche à faire des martyrs et qu’on envoie cyniquement à l’abattoir.

Il est à croire que le Far-West soit une composante de la nature américaine. La bible dans une main, le révolver dans l’autre.
Nation étrange aux mœurs particulières. A peine nobélisé par l’Unesco, le Président Obama s’oppose à la demande de reconnaissance de Mahmoud Abbas en faveur d’un état palestinien. Une illusion qui part en flamme.En vertu de quel principe un gouvernement, fut-il américain, peut-il s’arroger le droit d’interdire aux palestiniens de participer au concert des nations ?


L’Occident, par ses égoïsmes et son incapacité à faire naitre une vision, une prospective d’avenir capable d’entrainer la jeunesse vers un idéal collectif, n’est que le fossoyeur de son propre futur.

Colonisés par Israël avec le consentement aveugle de l’occident, l’oppression sioniste n’est possible que portée à bout de bras par le très influent lobby juif New-Yorkais et ses promesses de voix pour les prochaines élections présidentielles. Le bulletin de vote de six millions de juifs peut faire basculer le résultat d’une élection.

La politique, qu’elle soit nationale ou internationale, n’a aucune compassion pour l’être humain, facilement abandonné à son sort dès lors qu’il s’agit de garder ou récupérer une parcelle de pouvoir. Le cynisme,  la lâcheté et la compromission sont, à jamais, la nourriture favorite des décideurs américains.

PERTE DE CREDIBILITE


Israël ! Quel curieux gouvernement et quelle tristesse de constater que ce petit Etat se marginalise toujours d’avantage. Par l’intransigeance de son gouvernement il se met à l’index et terni l’image de son passé. Souvenons-nous du peuple martyr et de ce qu’il a subit lors de la dernière guerre mondiale, sans parler du refus catégorique de la plupart des pays occidentaux d’accueillir les juifs revenus des enfers. Sombres souvenirs qui ne plaident pas en faveur de nos concitoyens.

Contritions, mea-culpa, remords tardifs, cas de conscience et mauvaise volonté. Ce fut le bal des faux-cul. En réparant l’injustice faite aux juifs nous en avons commis une nouvelle envers le peuple palestinien, le dépouillant de son territoire afin que les juifs puissent créer leur nation. Dans l’esprit du Likoud ce fut le retour triomphal du peuple élu vers les sables biblique et celui du palestinien vers la soumission et la misère.

L’implantation de l’Etat d’Israël sur le territoire palestinien fut menée tambour battant avec la brutalité que nous connaissons. Pire l’agrément de l’O.N.U se révéla indispensable pour couvrir les exactions. Les journaux de l’époque parlaient déjà de « terroristes » Les portraits d’alors étaient ceux de Ben Gourion et de Golda Meir. Le silence du monde occidental fut assourdissant.

Avec le cynisme habituel de nos amis politique, il est naturel de considérer qu’un bon palestinien est un palestinien mort. Mais le terrorisme palestinien ne s’affirma-t-il comme un juste retour des choses et une réponse abrasive aux actes commis lors de la création d’Israël.

Comment feindre ne pas avoir été au courant des camps érigés par les juifs pour héberger les palestiniens chassés de chez eux à coups de cocktail Molotov. L’Histoire ne laissera certainement pas impuni les geôliers responsables des dizaines de millier d’hommes, de femmes et d’enfants qui auront vécus ou vivent encore depuis près de cinquante ans, sous tente dans les camps spécialement aménagés à leur égard. Les juifs du Likoud se sont appropriés avec maestria le mot tant décrié de « Lebensraum » mot cher aux national socialistes des années trente en Allemagne. Ils continuent d’ailleurs à en tirer profit lorsqu’ils autorisent, sans discontinuer, l’implantation de millier de nouveaux logements sur les territoires … « occupés ». 
 
Comment ne pas ressentir au plus profond de soi une révolte et un grand malaise devant les réponses politiques du Likoud face au dépouillement systématique du peuple palestinien ? Il y a lieu de s’insurger, résolument, contre la violence, toute violence, souvent induite par le double langage et des promesses non tenues.

Tendre la main aux palestiniens en proposant une paix durable et finir par les poignarder dans le dos en autorisant plus de mille constructions de logements, est loin d’être une solution. C’est action totalement contre productive ne fait qu’exacerber les rancœurs et finira par se retourner contre ses « promoteurs ». Le peuple Israélien mérite mieux que cet incroyable salmigondis que leur gouvernement jette à la face des démocraties occidentales.


La démarche du président palestinien auprès de l’O.N.U. nous a fait croire, un court instant, à un possible changement de l’état d’esprit du gouvernement israélien : Une vision plus globale et à long terme, favorisant une ouverture vers une paix obligatoire…pour éviter le chaos. Hélas le véto d’Obama afin de ménager le lobby juif  dont les voix lui sont indispensables pour son éventuelle future réélection, nous a fait perdre toute illusion.

Le temps qui passe ne fait que détériorer la situation au Moyen-Orient et jouera contre Israël. Le boomerang retourne toujours à l’expéditeur et ce pays qui a cruellement besoin d’alliés est loin de cultiver cette nécessaire amitié en autorisant la répression et les mille et quelques constructions de logements.

Que cherche Israël ? Pourquoi le gouvernement Israélien inflige-t-il au palestiniens, en faisant preuve d’une diabolique mauvaise foi et d’une perte de mémoire assez criminelle, le drame de sa propre histoire.

Nous regrettons amèrement l’intransigeance Sioniste qui, par son attitude inflexible, renforce l’intégrisme et porte une certaine responsabilité dans l’avènement d’Al Qaeda. 

L’histoire nous prouve qu’une occupation territoriale usurpée n’a qu’une durée limitée dans le temps, même si cette occupation semble interminable à celui qui la subi. L’Autisme gouvernemental est d’autre part largement désapprouvé par le gros de la  population qui ne demande qu’à vivre en paix avec ses voisins.

Le mépris voué aux autres finira par écraser ce pays qui a pourtant tout en main pour être ou devenir un phare du Moyen-Orient.

                                                                                      

LA PEUR DE FIN DE REGNE

Les vertèbres de notre société semblent se calcifier. Nous nous interrogeons quant au bien-fondé de la diarrhée verbale de nos chères élites.  Une cacophonie générale !  Selon les primates qui nous gouvernent  les solutions sont à portée de main, il faut donc surtout ne pas y toucher. Cela pourrait fonctionner !

Comme toujours le sérail politique s’exprime en moulinant sa suffisance, éructant phrases et analyses pour mieux camoufler son incompétence et dompter sa peur. Nous sommes arrivés au sommet du jeu de dupes. Nous continuons pourtant à subir les mensonges éhontés de nos élites, servis avec l’aplomb de gugusses qui ne doutent de rien. Le riche compte ses sous, le démuni ceux qu’il n’a pas.

Le possédant parle des sacrifices à faire, le démuni les subit de plein fouet. Le démuni se serre la ceinture, le possédant s’achète des bretelles pour retirer la sienne. Engranger des plus-values donne faim.
Il nous semble que les gouvernements de l’union européenne devraient tout mettre en œuvre pour en finir avec les valse-hésitation et contradictions des plans économiques sans cesse annoncés. Nous pensons également qu’une vision d’avenir à plus long terme ne serait pas un luxe et serait susceptible de combler le gouffre des égos, préjudiciables à la construction économique de notre continent.

Il s’agit de sauver ce qui peut l’être encore. Nous savons tous que le pouvoir pour le pouvoir, surtout lorsqu’il il s’agit d’une quête personnelle, n’est pas une panacée.  Attelons nous à rechercher les solutions qui mettront fin au chaos qui se dessine à l’horizon.


Pour une fois, prenons conscience que notre vieux continent vaut de l’or ! Historiquement, philosophiquement, littérairement et économiquement, nous avons tout ce qu’il nous faut pour garantir notre indépendance. Nous n’avons aucun besoin de nous aligner sur les Etats Unis comme d’aucuns le croient, pour autant que nos politiciens suivent la voie de l’Europe et ne se laissent obnubiler par de fausses puissances hégémoniques.

Le temps où un seul pays pouvait prétendre exercer son hégémonie sur les trois quarts de l’humanité est révolu. Depuis la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide, les influences s’exercent à l’échelle des continents. L’Europe, avec son passé,  son expérience, son savoir-faire en est une carte maitresse.

 
Nous sommes certains que si nos politiciens, les quelques rares clairvoyants, se donnaient la peine d’argumenter et d’expliquer les enjeux auxquels les citoyens de notre continent sont appelés à faire face, une confortable majorité se dégagerait en faveur d’une fédération européenne. Si, par contre, les égoïsmes nationaux persistaient à prendre le dessus, nous ne donnerions que très peu de chances de réussite au projet des visionnaires tels que MM. Monet, Schuman, Adenauer et de Gasperi. Que la crainte de nous lancer dans une aventure aux conséquences incontrôlables  nous permette de transcender nos égos. Il est impératif de fédérer l’union européenne  afin d’y puiser les forces nécessaire pour répondre aux défis de notre siècle.

LES PLANTEURS DE REVES


Il y a les planteurs de rêves, ces gentils qui traversent l’existence crucifiés à leur bulle de gaz cherchant du bonheur à offrir au monde. A force de contempler la voûte céleste pour consommer des étoiles ils perdent toute rationalité. Écouter le nanti expliquer comment trouver du travail, le ventre creux est devenu, au fil du temps, une spécialité politique qui frise la malhonnêteté. C’est un discours creux pour décervelés auquel, même le chat du voisin, ne croit. Nous sommes acquis à l’idée de l’irréversibilité du monde économique. La promesse d’éradiquer le chômage confine, nous semble-t-il, à une promesse démagogique pour gagner du temps et faire patienter les affamés qui s’accrochent à cet espoir comme une araignée à sa toile. 


Nous sommes certains que nos responsables n’ignorent pas la vanité de cet espoir dans la présente société…que nous avons appelée de nos vœux. Il fut un temps où faucher les blés nécessitait une importante main-d’œuvre. Aujourd’hui avec un homme et une machine, le travail se fait mieux et plus vite. Et cet exemple se multiplie à l’infini.  Aujourd’hui, à l’aide de pelles hydrauliques, de compresseurs, de bétonnières industrielles et d’asphalteuses le nombre d’ouvriers se réduit à une portion congrue. Souvent, si ce n’est dans  la plupart des cas, les nouvelles technologies induisent un chômage de masse. Il est probable que les activités à pourvoir dans un proche avenir, seront celles dévolues aux spécialisations. L’automatisation génère des gains de qualités et de rendements très supérieurs à ceux fournis par l’homme, ainsi que des coûts réduits, tout en sauvegardant un bénéfice raisonnable.

La concurrence mondiale exacerbée exige des coûts de production bas sous peine de mettre la clé sous le paillasson. Cette règle est incontournable depuis que nous nous sommes installés, corps et âmes, dans une consommation effrénée et à terme intenable. Nous savons, par l’exemple de notre parcours historique et l’enseignement des philosophes qui ont jalonnés le chemin de notre évolution, que la société, à l’instar du corps humain est une entité vivante dont naissance et mort sont inéluctablement programmées. Remédier au péril qui nous guette n’est pas chose aisée lorsque nous réfléchissons à tout ce que le moindre changement pourrait induire comme effets après application et ce ne sont pas les «Y a qu’à » qui seront d’une grande utilité aux citoyens de notre planète.

Nous pensons que seule la concertation à l’échelle d’un continent pourrait avoir un impact sur les décisions à prendre et à réaliser. Pourtant l’histoire nous a maintes fois démontré que l’égoïsme des décisionnaires donne souvent la priorité à la politique de la terre brûlée. Quel meilleur exemple que la situation Libyenne et le comportement irresponsable du gouvernement Syrien. Foin d’illusions, nous croyons que le moment est venu de construire un patriotisme à l’échelle de l’Europe, mettant une sourdine aux nationalismes qui ne servent qu’à valoriser nos égos par le souvenir de passés glorieux. Voulons nous sortir de l’impasse dans laquelle nous nous sommes mis, ou voulons-nous sombrer corps et biens… avec panache ?

Une Europe forte serait une Europe de l’éducation et de la recherche, ce serait une Europe industrielle et créatrice de places de travail. Ce serait une Europe qui investirait chez elle dans des domaines assurant un retour sur investissements. Ce serait une Europe proposant des nouvelles règles pour lutter contre les spéculations abusives et leurs gains faramineux par simple effet d’écriture. Ce serait une Europe capable d’imposer une justice en luttant contre la corruption à tous les échelons. Hélas une telle Europe n’est qu’une chimère car pour réaliser un tel fantasme il faut des hommes altruistes, avec l’envie de servir les autres…tous les autres. Pour l’heure nous ne disposons que de branquignols servants…le carnet d’adresse leur assurant une heureuse et bedonnante retraite sous les palmiers.

Rêver, faire rêver et endormir le chaland par des gesticulations débridées, debout devant un pupitre face aux foules qui ont perdu l’habitude d’avaler des couleuvres, ne sert à rien. Les citoyens sont aujourd’hui à la recherche d’hommes capables d’assumer leurs responsabilités sociétales en apprenant à œuvrer pour le bien commun. Nous sommes certains que les populations, au vu de la situation dans laquelle se débattent les rares esprits avisés, sont à mêmes de comprendre les dangers dus à l’absence de gouvernements. Ils ne demandent qu’à entendre les arguments quant à la voie à suivre, pour autant que ces arguments soient exprimés par des hommes intègres, porteurs d’une vision éclairée de ce que doit être l’Europe et prêts à imposer l’exemple au plus haut niveau.

RECHAUFFEMENT



Le réchauffement climatique n’est pas une vue de l’esprit, c’est indéniable. Nous pensons toutefois que ce phénomène est dû, pour l’essentiel, aux causes naturelles, liées à l’histoire de notre univers.
Réchauffements et glaciations se sont succédés au cours des millénaires sans que l’on puisse raisonnablement imputer ces changements qu’à  l’homme seul. Nous croyons que l’influence de la population mondiale sur les mesures relevées ces dernières années, n’excèdera probablement pas plus de cinq pour cent de l’ensemble des causes incriminées.

Croire que nous pouvons changer le cours des évènements en luttant contre le changement climatique, serait prétendre soumettre la nature à notre seule volonté. Cela nous semble absurde et d’une prétention démesurée. Il suffit de constater notre impuissance devant la répétition des dégâts causés par les ouragans, les inondations ou les éruptions volcaniques pour s’en convaincre.

Que l’homme souscrive à une plus grande compréhension écologique ne se discute pas. Chacun d’entre nous peut y contribuer en faisant preuve de bonne volonté et les occasions de bien faire ne manquent pas. Le tri sélectif, par exemple, même s’il fournit un travail gratuit aux transformateurs de déchets qui se remplissent les poches à peu de frais, reste une bonne chose.

Enseigner les rudiments de l’écologie aux enfants, leur inculquer le respect environnemental en éveillant curiosité et désir de connaissance serait également un grand pas en avant. La terre étant un bien commun dont il faut prendre soin.

Instituer l’écologie en dogme est une démarche condamnable que l’on doit combattre avec force. Il est aussi inutile qu’illusoire de vouloir renforcer le programme environnemental tel que l’espace dévolu aux éoliennes ou aux cellules photovoltaïques par des mensonges. Annoncer à grand renfort publicitaire la fin du pétrole quand nous savons disposer d’immenses réserves un peu partout dans le monde est, pour le moins, un mensonge en plus.

Refuser la transparence ouvre la porte aux illusions et aux affirmations éronées, biaisant la vérité et dévaluant d’autant la philosophie écologique.

Cela a permis aux banques de percevoir très vite les opportunités à saisir dans cette démarche vers le mieux être et à la finance spéculative d’y intervenir, d’y faire son nid en créant un puissant lobby au service d’un nouveau business international, dont le but recherché est de faire très vite beaucoup d’argent.

Depuis peu il est admis que le « fourre-tout écologique » devenu un eldorado pour les industriels et les politiques de la planète, avec comme conséquence d’encourager la finance spéculative et y trouver une place favorisant le démarrage d’un nouveau capitalisme fleurant bon la lavande, nous nous exposons à tous les abus possibles.

L’enthousiasme généré par un savant « marketing » pour  une écologie à la portée de tous et une nutrition « bio » accessible aux plus humbles, nous font oublier que rien n’est parfait sur cette terre et derechef, nous sommes dans la tendance à passer par pertes et profits, les effets pervers de cette nouvelle mode. Comme d’habitude nos politiciens opposent un silence aux choses qui fâchent.

La grande marotte des génies du marketing et des médias qui en sont tributaires n’a eu cesse de vanter les bienfaits des énergies non polluantes et renouvelables. Un domaine qui rapporte gros aux commanditaires en flouant le consommateur. Parler bio est devenu le sésame du tiroir caisse et la bonne conscience du pollueur.

Le bio ? Une vue de l’esprit pour bras cassés enveloppés dans une histoire de gros sous. Il suffit de considérer la saga du yoghourt qui, avant qu’il n’atterrisse sur la table du consommateur, s’offre des citernes de kérosène en effectuant trois fois le tour du continent. Ici pour la récolte du lait, ailleurs pour le brassage et là pour l’emballage et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

Le système de la grande distribution n’est qu’une suite de commerces dont le but  est de faire de l’argent et c’est, sans états d’âme, qu’ils nous proposent des fraises bio du Brésil pour les fêtes de fin d’année.

Il y a deux sortes de pollueurs. Les gros, ceux qui détiennent le pouvoir et savent comment corrompre, comment caresser le politique dans le sens du poil, comment financer, par exemple, le ou les partis sans laisser de traces. Puis il y a nous, les sans grades. 

Les premiers sont hors d’atteinte, trop puissants pour être poursuivis, les seconds n’ont aucun pouvoir. Ce sont les sans défense, les payeurs par obligation civique, en quelque sorte des manipulés…par vocation.

Un projet écologique ? Bien sûr, pour autant que nous ne pipions pas les dés, car l’absurdité de ce qui est devenu une religion écologique avec ses adeptes du dogme vert est consternante.

Les intégristes de la bougie et de la petite graine ne vivent-ils pas le quotidien comme couchés sur les brancards d’une invalidité psychique. Affolés par la couleur de la sève supposée verte en toutes circonstances, nos chers Al Qaïdistes du bienêtre semblent ignorer la formidable manipulation dont ils sont l’objet.

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...