GENEROSITE


Inégalités dans le monde ...
Que nous pouvons être ridicules, grotesques et vaniteux ! Faire la guerre pour conclure la paix et pleurer des larmes de crocodiles sur les misères dans le monde. Nous créons des institutions pour lutter contre la faim et récoltons des dons – dont, au passage, nous savons pertinemment que le plus souvent, ils ne parviennent pas à leurs destinataires- le tout sous une forêt de micros et de caméras à seule fin d’étaler notre générosité... 

L’occident aura dépouillé les populations d’une grande partie de leurs biens sur cette planète, ruinant l'existence de milliards d'hommes, de femmes et d’enfants. Souvent au nom de religions ou d’idéologies ethnocentristes, nous n’avons su que piller, martyriser et tuer.


Nous avons déboisé à tout va et sans vergogne la forêt  nourricière d'une multitude de peuples, expropriant à bras raccourcis pour nous approprier des sols et sous-sols riches en minerais de toute sorte. Aujourd’hui nous organisons un service après-vente pour, en réalité, maintenir ces pays spoliés dans le giron de l’occident, en se donnant l’illusion de se racheter une (bonne) conscience. La voracité de l'occident en matière d'enrichissement et de recherche de pouvoir, s'est élaborée et se perpétue sur le dos des autochtones éparpillés sur les cinq continents de notre planète. Ces derniers sont contraints de mendier les quelques miettes indispensables à leur survie, à ceux qui les ont chassés de leurs terres. Beaucoup de peuples vivant en autarcie dans leurs environnements respectifs, que nous considérions primitifs, se révèlent l'être beaucoup moins que nous le pensions. Ils vivent en étroite harmonie avec la nature, la respectant en ne prélevant que le stricte nécessaire à leur consommation du moment et laissent le temps à la nature de se régénérer. Ils représentent dans beaucoup de domaines l’équilibre du présent.

Par contre nous, les bâtisseurs de cathédrales, hissant notre arrogance à la hauteur des flèches de clochers d’églises, nous avons mis, par notre suffisance et par notre vanité, la planète en coupe réglée.

Inégalités en Afrique du sud
Nous empruntions la parole des dieux pour exterminer sans états d’âme tous ceux qui ne voulaient pas suivre la ligne évangélique imposée par les  (potentiellement) pédérastes  ecclésiastiques du cru. Nous nous comportions comme des intégristes de la pire espèce, à l’image de ceux pratiquant le djihad Islamique d’aujourd’hui.

Notre soif de conquête et notre besoin de dominer, de s’approprier et de  posséder les biens d’autrui, nous ont amené à soumettre, à détruire, à voler et par conséquent à mettre à mal des continents entiers. Sans complexes nous aimerions pouvoir continuer à afficher notre suffisance, nos certitudes et notre supériorité loin à la ronde, mais voilà…la situation n’est plus la même. Le monde change !


Le descendant des martyrs d’autrefois relève la tête et présente aujourd’hui une addition contraignante. Nos anciens colonisés, peut-être en réponse inconsciente aux exactions du passé, nous colonisent à leur tour. Il y a là un inévitable mais pourtant prévisible retour de bâton. Et cela nous fait réagir d’une manière disproportionnée, confrontés que nous sommes à nos démons de haine et de rejet. Lorsque nos pères ou grand-pères envahissaient un territoire, ils ne se posaient pas de questions. Si la tribu, le peuple à soumettre s’opposait aux méthodes employées, ils étaient tués ou, au mieux, emprisonnés. Notre vanité, notre certitude d’être au-dessus des autres nous poussent à la condescendance, et nous incitent à croire que les autres sont à notre service. Nous avons passés par l'épée, durant des siècles, les hommes, les femmes et les enfants  que nous découvrions au hasard des expéditions organisées par les Rois, les Princes ou de riches marchands de biens.  Qui plus est, nous les avons également soumis par l'esprit en permettant à l’église de les  évangéliser à tout va. Une autre manière de les dépouiller de leurs richesses.

La conquête par les croisades ...
Nous avons massacrés au nom de Dieu et nous nous étonnons  que certaines  populations nous demandent des comptes à travers leur descendance. Depuis nous n’avons eu cesse d’entretenir massacres, tortures et viols pour le plaisir de quelque gouvernement corrompu ou dictateur d’opérette. Une multiplication d’holocaustes auxquels l’occident a volontairement tourné le dos et qui sont tous restés impunis. Et ce n’est pas fini…

En mille neuf cent quarante-cinq, larme à l’œil, nous disions : « Plus jamais cela » or nous continuons de plus belle à massacrer en rond pour des motifs imbéciles liés à nos égoïsmes, à nos désirs de puissance, par convoitise ou par esprit de lucre.


Mille sept cents quatre-vingt-neuf, c’est l’année où un peuple a décidé de prendre son destin en main. Cet événement n’est pas si loin de nous et l'aveuglement des petits potentats, cette poignée de caciques qui détiennent le 60% des richesses de notre planète, seraient bien inspirés de s’en souvenir et de rester sur leurs gardes. Le jour où les laissés pour compte, dos au mur, n'auront plus rien à perdre et se mettront en mouvement, ces indécents seront les premiers à mordre la poussière. Le politiquement correct ne sera alors plus à l’ordre du jour.



NB.
Et maintenant ? Le moment serait-il venu de nous libérer de nos entraves ?

Le moment serait-il venu de mettre nos exigences du « toujours plus » sous le boisseau ? Serions-nous capables de donner une chance au genre humain, de distribuer plus équitablement les biens offerts par notre planète. Sommes nous enfin prêts à instaurer une morale universelle ou, pour le moins, y tendre ? Il est difficile de ne pas succomber au pessimisme en constatant que l'homme d’aujourd’hui ne dispose plus du recul nécessaire pour appréhender la réalité du fonctionnement de la société dans laquelle il vit. La situation générale et par conséquent la sienne, faute de perspectives, ne suggèrent que voies sans issues. Cette situation non maîtrisée et affolante démoralise le plus grand nombre et pousse l'individu à la déresponsabilisation. L'épée de Damoclès que la société mutante brandit au dessus de nos têtes n’engendre qu'angoisses, craintes et découragements.

Il est de plus en plus difficile de se faire une opinion, tant l’évolution de notre société est rapide et incohérente. Rapide aussi la détérioration de l’éthique politique. La corruption règne en maître a tous les échelons, renforçant le pouvoir de ceux qui l'ont au détriment des classes moyennes et des classes ouvrières. La perspective des lendemains qui chantent se met au soleil couchant et finira par disparaître complètement.

C'EST L'AUTRE ...

La mixitude
D'invective en critique, nous sommes incapables d'admettre que d'autres puissent penser différemment. Pour un pays  prônant la démocratie et la liberté d'expression nous sommes mal partis. Le refus de l'autre n'est  que la peur inconsciente  de nos différences. Noir, Chinois, Arabe, Indien ou Mongol sont des hommes comme nous. Une peau de couleur  différente, des  mœurs qui leurs sont propres avec parfois des habitudes qui ne ressemblent pas toujours aux nôtres les transforment en extraterrestres. Il serait pourtant intéressant de confronter nos  cultures. Apprendre de nos différences, essayer de comprendre ce qui nous sépare. Que chacun prenne la peine de respecter l'autre tout en restant à sa place. A chacun sa religion pour autant qu'elle n'empiète pas sur les autres. 
Or au lieu d'admettre cet autre parmi nous, de nous enrichir à son contact, nous avons la fâcheuse tendance de le rejeter.



Elections USA 2012
Cette différence le transforme en un danger synonyme de l'étranger qui viendrait réduire notre espace vital. L'homme « d'ailleurs »  dont il faudrait se méfier. Notre arrogance occidentale nous incite à le considérer comme inférieur. Attitude propice aux malentendus de toutes sortes. Par contre nous refusons d'être traités de racistes... Nous refusons également d’admettre certaines évidences et n'acceptons que rarement de faire face à nos responsabilités. Par notre attitude envers les Allemands lors de la fin de la première guerre mondiale et nos exigences extravagantes quant aux  réparations des dommages de guerre, nous avons participés, par manque de clairvoyance, à la naissance du troisième Reich et par conséquent à l'avènement de l'holocauste. De bonne conscience en mea culpa, la larme à l’0eil nous nous sommes écriés : « Plus jamais cela ».



Pourtant, à peine les plaies cicatrisée, nous récidivions avec l'intervention occidentale en Afghanistan. Un pays artificiellement enfermé dans des frontières taillées à la serpe et dont les populations, divisées en ethnies diverses, guerroient depuis des millénaires.

Un cocktail hautement  explosif que nous ont légué les Anglais.

La perfide Albion fut obligée de mettre fin à sa mainmise sur le pays et en  bouclant ses valises elle céda son échec au nouveau candidat, en l’occurrence le Soviet Suprême. Quelques années à faire parler la poudre  et le nouvel arrivant finit également par mettre fin à cette aventure en ficelant ses paquets  pour réintégrer ses foyers. Un troisième larron, se prenant pour Tarzan et se croyant invincible allongeât la ligne des échecs. Ce fut au tour des  américains d'envahir le pays à peine libéré par  le hezbola lourdement pourvu en armes par les États-Unis. 

Patrons des J.O

Les adeptes du Coca Cola  décidèrent de réussir là où les autres avaient  échoué. Nous connaissons la suite. L’Occident, avec son arrogance, ses grandes phrases et sa vision limitée à la longueur d’un bras tendu, ne fait que susciter haine, rage et esprit de vengeance. Aujourd'hui, la coalition occidentale en Afghanistan boucle ses valises et laisse derrière elle une situation chaotique proche de celle fleurissant en Irak. Beaucoup de morts et d'estropiés.

Une guerre qui, comme toujours, alimente le capital de ceux qui la financent au détriment des peuples qui en meurent et la payent. Ce qu'il y a de pire, c'est d'entendre les effacés de la réflexion qui nous gouvernent, nous parler de démocratie et de liberté tout en nous muselant, sans vergogne, chaque jour davantage. L'Occident et sa cohorte de politiciens fatigués et sans vista, s'éloigne de plus en plus de la société civile. Les contribuables ne sont qu'un prétexte à la survie des gouvernements en finançant sans trop rechigner la bulle dans laquelle progresse l'incompétence de nos édiles.



Vladimir Poutine
Afin de maintenir la population en état de service et l'astreindre à un minimum de rendement, les exécuteurs des hautes œuvres étatiques ne ménagent pas leurs peines. Restrictions en tous genres, une démocratie assassinée et la liberté d'expression en deuil. Qui est responsable de cet état de choses ? 
L’indolence publique dans une certaine mesure, principalement due à la perte de repères et alimentée par les multiples incompétences gouvernementales. Il y a aussi le désir de se défaussé de toute responsabilité en se déchargeant sur la crise, les Chinois, les Roms, Poutine les autres. 



Shoah
Pertes de réflexes, un magnum de couardise et surtout le fait de compter sur autrui pour trouver des solutions à nos interrogations. Nous sommes certainement tous des assistés mentaux...Les dangers ou les sentiments d'incompréhension ne viennent pas des autres. Nous sommes seuls et irrévocablement responsables de nos actions. L'Antisémitisme est une réalité incontournable et progressera sans doute de plus en plus. En Fait, c’est de l’antisionisme qu’il s’agit et cet antisionisme est partiellement l’œuvre des juifs eux-mêmes. Leur action envers le peuple palestinien dans un passé relativement récent, ne fait que conforter cette tendance.Quant à la Shoah, les camps de concentrations et d'extermination, ils furent principalement destinés à la solution finale. Il fallait éradiquer les juifs, considérés comme responsables du chaos. Dès fin 1942 nous connaissions l'existence de ces camps de la mort. Il serait inconcevable de prétendre le contraire. Même nos alliés étaient au courant.



Ces camps  hébergeaient toutefois une multitude d'autres populations, également vouées à une mort certaine. Il y eut le concept de la race aryenne, idéologie instaurée par les nazis et tout  humain déviant de cette idéologie  fut traité en  sous-homme.  Le Sémite, le Tzigane ou le Romanichel étaient destinés à    terminer leurs existences dans les fours à gaz. Le pelotant d'exécution fut plutôt réservé aux homosexuels, aux résistants ou aux trafiquants de toute sorte,. La fin de la guerre ne mis pas un terme au drame des juifs encore en vie et libérés des camps. La plupart des pays d'Europe refusèrent de réintégrer les juifs issus de leurs rangs.

Exodus
Il fallait surtout aider les juifs...à s'établir ailleurs.  Il y eut l'Exodus et l'attitude infamante de l'occident par ses refus systématiques d'en accepter les passagers. Il y eut, pour en finir avec la question juive, l'entente entre pays d'Europe avec l'aval des Nations Unies, d'attribuer la Palestine comme nouvelle terre d'accueil aux juifs, afin qu'ils puissent y construire leur nation. Tout cela sur le dos du Palestinien. Par notre manque de discernement nous avons donné  naissance à une nouvelle plaie : Al Qaida !

Notre manque de vision n'a d'égal que notre hypocrisie et notre lâcheté. Par peur de ne plus être suivis par une certaine partie de l'électorat, les pisses-froid » de la gouvernance se soumettent sans sourciller au diktat des lobbys. A commencer par le lobby juif instrumentalisé par les sionistes qui gère, en grande partie, notre liberté d'expression. C'est lui qui définit ce que nous avons le droit de dire ou de faire.


Un lobby puissant disposant de moyens importants et de postes clés bien ciblés dans les domaines politiques, industriels et civils au point de ridiculiser jusqu'à nos énarques. Ces lobbys ont une ligne de conduite bien déterminée pour se faire détester par le plus grand nombre ; «soumettre ou exclure » en geignant sur les malheurs du passé, passé qu'ils utilisent trop souvent comme carte de visite pour faire passer leurs exigences. D’ailleurs et sans nier ni minimiser l’horreur de la Shoah, l’holocauste est-il le seul génocide de l’histoire ?

Nous sommes également responsables de la puissance financière juive sur le plan mondial, car jusqu'au dix-neuvième siècle il  leur était interdit d'accéder aux professions libérales. Le seul domaine qui leur était concédé fut la finance. Dès lors il n'est pas étonnant qu'ils soient devenus les spécialistes de cette discipline et qu'ils y  excellent.

Antisioniste Juif
Toutefois un pouvoir financier à cette échelle fait peur et la peur est mauvaise conseillère. L'Homme, comme l'animal, détestent ce qu'ils ne comprennent pas ou ce qui leur échappe. A force d’évoluer à travers les angoisses de la persécution et les souvenirs de la Shoah, le juif tend à favoriser le cercle communautaire. Un repli sur lui-même en s’excluant, dans la mesure où elle ne lui est pas indispensable, du reste de la société. Tout mot de travers ou plaisanterie est pris au premier degré et est considéré comme une attaque envers la communauté et appelle automatiquement une réponse. L’exemple de Dieudonné en est une preuve flagrante…

Dieudonné dénonce sévèrement des situations que la valetaille de la  petite politique n’aime pas entendre.


S’en offusquent principalement ceux et celles qui se sentent visés à travers ses sketchs. Les inutiles souteneurs de la république…

Nous avons été frappés et indignés par le lynchage médiatique de M. Dieudonné et le comportement invraisemblable du ministre de l'intérieur.  Monsieur Vals, par son discours puéril et dictatorial à courte vue, n'a fait qu'apporter de l'eau au moulin de l'humoriste. Il a également, peut-être avec les meilleures intentions du monde, creusé un peu plus le lit de l'antisémitisme. Un gamin pourrait, à la rigueur, se faire pardonner un tel dérapage. Un ministre non !

2014, LA COLERE GRONDE !

A peine franchi le seuil de cette nouvelle année que les fâcheries se pointent à l'horizon. Entre le discours du président de la république et le pataquès des révolutionnaires de Bruxelles abonnés aux actions désastreuses, l'avenir ne s'annonce pas sous les auspices du bonheur pour tous. Faire entrer la Lettonie dans la zone euro est une nouvelle porte ouverte sur de futures complications et un excellent moyen de faire plaisir à Washington au détriment d'une consolidation européenne. Pour pouvoir étendre son hégémonie sur notre continent, l’Amérique ne veut pas d'une Europe forte.Triste occident. Riche de tout mais incapable d'exploiter ses atouts par manque d'imagination et par craintes des conflits. Le discours du président, bien tourné et agréable à entendre n'est qu'une prise de position qui se régurgite depuis trente ans. 



Un discours se voulant courageux, hélas suivis de près par une atonie cérébrale rendant toute réflexion hasardeuse. Nous avons l'habitude de ne plus y croire. Le pays s'étrangle, s'étouffe et s'étiole parce que soumis au diktat des incurables assoiffés de pouvoir. Les hommes de savoir, à l'intuition globale tant sur le plan économique que politique et capables d'informer qui de droit sur les erreurs à ne pas commettre, n'ont hélas pas l'oreille des responsables gouvernementaux. Prétendre le peuple souverain n'est qu'une litanie à bercer les espoirs du citoyen et   obtenir un blanc-seing de la population pour faire n'importe quoi. La plupart du temps il s'agit d'un marketing politique pour faire voter le quidam dans le sens des exigences politiciennes. Achats de votes, promesses de rentes, bourrage d'urnes ou cadeaux multiples font souvent les gros titres des quotidiens.


La France, la France de l'Europe, la France historique au rayonnement mondial, la France conquérante, la France de la culture, de la révolution et de la connaissance, la France de la démocratie et de la liberté d'expression – cette France-là est en train de mourir à petit feu par manque d'ambition.

Les visionnaires ont cédés leurs places aux figurants. 

La magie est morte, le rideau de scène retombe sur une médiocratie prévisible. 

A défaut de visionnaires il nous reste les besogneux de la cause perdue.


Grand chambardement en vue ! 

Les pieds nickelés de Bruxelles aux siestes rémunérées peaufinent de nouvelles mises à jour…tordus comme fort probable. Cela concernera surtout l’arrivée du vingt-huitième état dans la zone euro. La grande disparité politique, économique et sociale du dernier venu par rapport aux autres pays de l'union, ne manquera pas de susciter des  problèmes à terme. Les exemples abondent et les contribuables en paient quotidiennement la note. 


Entre deux siestes et trois bâillements, les adeptes au farniente et contempteurs de Manneken-Pis, prennent  de plus en plus de décisions sans aucune consultation populaire. Quant aux ministres, des taiseux par nature lorsqu’il s’agit de questions importantes, ils font de leur mieux pour garder le peuple dans l’ignorance. Le peuple pourrait ne pas apprécier certaines prises de positions ? L’Europe dispersée...tirant à hue et à dia, un chemin pavé d’or pour combler l’appétit des instances financières et industrielles du reste du monde. C’est à se demander si les « Poker Boys » de Bruxelles ne trouvent pas un quelconque intérêt…à simplifier le travail des « cowboys d’outre atlantique » pour venir nous tondre la laine sur le dos. Il s’agit là, bien entendu, de la plus grande zone de libre-échange entre l’Europe et les Etats–Unis, dont nous avons tout à craindre.

Notre continent politiquement émietté se trouvera dans l’impossibilité de se mesurer à la première puissance mondiale. Il faut bien admettre que ceux qui prônent l’amitié entre les peuples lorsque des intérêts gigantesques entrent en jeux sont, pour le moins, de dangereux illusionnistes.


La France de la démocratie et de la liberté d’expression a du bleu à l’âme. La parole se confisque de plus en plus et l’autocensure se développe tous azimut. 

Particulièrement sensible tout humour ciblant Israël ou le juif en général. Ces chers sémites ont tendance à prendre les critiques au premier degré, s’en offusquent et traitent toute réprobation sans autre forme de procès, d’antisémitisme primaire. Pourtant leur façon de traiter les palestiniens considérés comme des sous hommes dont ils s’évertuent à dépecer les territoires, vaut son pesant d’amertume. Ils trouvent moyens de se mettre toujours plus de citoyens à dos. 


Nous sommes certains que si le Likoud, berceau d’un sionisme vindicatif, ne met pas un terme à son double jeu, celui de promettre la paix en organisant le conflit, l’histoire pourrait écrire une suite à la Shoah.

Il y a l’humoriste Dieudonné, dont l’existence nous a été révélée par les médias et les interventions des plus hautes sphères gouvernementales. Les bien-pensants de tout acabit, travelos de la morale, journalistes irréfléchis, les tartuffes de métier et politiciens décervelés, tous à hurler avec les loups pour effacer leur propre insignifiance.

Dieudonné se moque des juifs comme il se moque des arabes, des noirs, des gouvernements et de lui-même. Drôle, caustique et excellent comédien. Ce n’est pas du politiquement correct et tant mieux ! Le gouvernement en intervenant de manière infantile s’est complètement déconsidéré au même titre que la presse…à quelques exceptions près. 
Cette mise à mort tentée a lamentablement échouée pour ce qui est du politique mais est une réussite totale pour l’humoriste qui n’en demandait pas tant…


Les politiciens ou ce qu’il en reste, devraient faire attention à ce qu’ils disent et tenir compte de l’impact que les mots peuvent avoir sur la société civile. Ils ont également le devoir d’harmoniser leur comportement envers les exigences de leur charge. L’homme sait être fier de son pays quand il peut  respecter son chef. Souvenons-nous de la fameuse phrase : « Moi Président…je serai irréprochable ». Ne pas correspondre à l’image qu’il a voulu donner de lui joue aujourd’hui contre sa présidence.

LE COCKTAIL MOLOTOV À USAGE PUBLIC

Le laisser aller et laisser faire de nos responsables gouvernementaux est une porte ouverte au communautarisme. Par ignorance beaucoup, par manque de réflexion souvent, par utopisme mal digéré la plupart du temps, nos concitoyens oublient qu'un territoire n'est pas extensible à l'infini. Accepter contre toute logique une transhumance arabe incontrôlée et parfois incontrôlable ouvre un boulevard au retour des pogroms de sinistre mémoire. Cette insulte suprême faite à l'humanité donna naissance au nazisme, à la déportation et aux chambres à gaz. 

Le fameux leitmotiv: «Plus jamais cela » ne fut qu'une formule facile dans le but de dégager sa responsabilité. Ce ne furent que des mots à tout faire pour donner une  consistance plus morale aux distributions de petits fours et aux flûtes de Champagne offerts lors des commémorations officielles.



Les cohortes de salafistes, barbares sanguinaires sortis tout droit du moyen âge, ignorants pour beaucoup d’entre eux, prennent prétexte du coran pour assouvir leur soif de pouvoir. Ils tuent, martyrisent, pillent et brûlent ce qu'ils sont incapables d'obtenir par le droit. Ce ne sont que des assassins mentalement déficients.



Il est toutefois navrant de constater que la responsabilité de cet état de fait incombe en grande partie à l'occident. Pourquoi se voiler la face ?  Il n'est pas déraisonnable de prétendre que l'occident, des siècles durant, a pillé sans vergogne les richesses du monde, façonnant les territoires conquis par la force, à son image. Nous avons escroqué des peuples, échangeant quelque verroterie sans valeur contre  l'or sacré  de tribus avant de les soumettre à notre volonté. Notre arrogance à vouloir inculquer notre conception du monde comme étant la seule valable, n'a pas de commune mesure. Interdire de prier d'autres dieux que le nôtre en soumettant les déviants à la question et s'étonner en fin de compte de ne pas êtres aimés par ce que nous nommant pudiquement, le tiers monde, n'est pas banal.


Que deviennent les indiens d’Amérique, les tribus d’Amazonie qui n'ont que la forêt et le fleuve amazone pour subsister? Les intérêts de quelques grands groupes industriels pillent leurs territoires au nom de la finance, à la recherche de pétrole, de gaz et d'or, déboisant les forêts, polluant le fleuve, rendant ainsi la pêche impropre à la consommation.


Aujourd'hui nous vivons un retour de manivelle.  Le « Tiers monde »  s’invite à notre table et présente sa facture. Depuis peu nous apprenons à nous défendre contre l'invasion des adeptes de l'illusoire désir de partager notre bien-être acheté à crédit. Nous nous endettons de plus en plus pour vivre sereinement la fin d'une époque, aidés en cela par des gouvernants avançant avec la canne blanche du non voyant.

Le laisser faire, le laisser aller, en refusant d’appliquer les lois par pur calcul électoraliste équivaut à mettre en danger l'existence de nos concitoyens. Nos dirigeants portent une lourde responsabilité quant à la dégradation du climat provoquée par leur indolence.  
Sauvegarder leurs prérogatives afin de se maintenir au pouvoir,  risquant ainsi de créer des désordres publiques n'est pas une attitude responsable.  Ne soyons pas étonnés de constater l'aversion toujours plus importante du contribuable envers le personnel politique.  


Les couards qui nous gouvernent sont, depuis belle lurette, dépourvus de tous sens éthique et moral. Leur courage politique n'est plus à l'ordre du jour.  

Les fonctionnaires européens œuvrant dans la capitale belge, font de Bruxelles leur terrain de jeu de prédilection. Pieds bots de l'information, techniciens avertis à l'éthique de clan solidement ancrés dans leurs bulles et bien loin des préoccupations de ceux qui les nourrissent à coups de milliards. Ils s'illustrent au quotidien par une farouche volonté de préserver leurs rentes. Habiles coupeurs de cheveux en quatre, à l'aise dans l'inutile, ils témoignent d'un enthousiasme délirant envers les lobbys de toutes sortes...un pourboire est toujours bon à prendre ! 

A aucun moment ces forts en thème, spécialistes du calibrage de melon ne se sentent concernés par la grandeur de l'Europe. Atteints par le syndrome du vol stationnaire, dont souffrent également les exécutants des basses œuvres des divers pays de l'union, ils refusent d'entamer le processus forçant l'Europe à se mettre en adéquation avec ses atouts et ses besoins. Ils souffrent indubitablement d'un défaut de vision à long terme et de manque d'ambitions altruistes. Bruxelles est une faillite exposée sur des montagnes de beurre et de viande. Qui plus est, les vénérables de la capitale font si forts qu'ils  génèrent les conditions idéales pour l’avènement d’un raz de marée de l'extrême droite à travers le continent. Ces lobotomisés de l’extrême à vision furtive ne faciliteront pas la tâche des claire-voyants. L'Europe n'est pas un souhait, un désir de grandeur ou un trait de crayon sur une carte. Il n'est pas question d'être pour ou contre, d'en avoir envie ou pas. L'Europe est une nécessité absolue, une question de survie. La mondialisation est un fait acquis, sans retour possible. La guerre est déclarée !  Nous en sommes navrés pour les obtus en tous genres.

Trop de chefs et chefaillons mettent leur ego au service du pouvoir, se servant avant de servir. Comment expliquer et faire comprendre que seule l'unité crée la force. Comment faire admettre que bien des fonctionnaires à hautes responsabilités ne sont pas à leur place là où ils opèrent. Comment expliquer et persuader une majorité de citoyens que seule l'unité Européenne pourra assurer son avenir à long terme.

Des doublons coûteux, des travaux inutiles, des organisations caduques, un clientélisme absurde et de la corruption à tous les étages, finissent par démobiliser citoyens et entreprises. Les instances gouvernementales s'acquittent si bien de leurs tâches que la plupart des pays de notre continent se détournent de l'union. Les visionnaires que furent Schumann et Monnet doivent se retourner dans leurs tombes

L’Europe est riche et dispose d'atouts phénoménaux ! Notre richesse, notre savoir, notre expérience et notre histoire détiennent les clés de notre mieux-être. Pour l'instant nous marchons en ordre dispersé faute de disposer de vrais politiques. Seule l'union des états avec un réel pouvoir économique et politique peut, à terme, devenir une force de combat. Le monde s'érige sous nos yeux en quatre zones d'influences à savoir : l'Asie, l'Amérique du nord et du sud, l'Afrique et l'Europe. L'Europe émiettée où chaque protagoniste se la joue perso est à peine audible. L'Afrique en construction se trouve dans la ligne de mire de la Chine, de l'Inde et dans une moindre mesure des autres pays de la zone  pacifique. L'Afrique et l'Australie représentent, par la richesse de leurs sous-sols, de véritables greniers à matières premières convoités par tous. En prenant la hauteur nécessaire pour embrasser d'un rapide coup d’œil l'ensemble de nos continents, nous remarquons à quel point notre monde se transforme, se reconstruit et se regroupe en fonction de ses affinités géostratégiques et politiques. Il ne s'agit pas de jeux mais de survie. 


L'Intérêt des États Unis ne se trouve plus en Europe ou au moyen orient. Le centre des opérations se déplace et se développe à grande vitesse en direction de l'Extrême Orient. 

L’avènement de l’indépendance prochaine de l'Amérique envers son énergie ne fait qu'accélérer le mouvement. Qui plus est, dans une décennie ou deux, notre parapluie protecteur, « l'Otan » perdra sa raison d’être et notre continent aux voix discordantes  perdra ses  quelques  pouvoirs de défense. Ils seront vingt-sept ou vingt-huit seuls face au terrorisme et au poids toujours grandissant, du commerce, de la finance et de l’industrie mondialisés. 

Le seul continent qui fut à notre portée, l'Afrique est prit d'assaut par la Chine et nous échappe. Elle rafle ainsi la mise aux léthargiques que nous sommes. L'Empire du milieu, cette très vieille civilisation sera bientôt la première puissance mondiale ! Alain Peyrefitte dans son livre paru en mille neuf-cents quatre-vingt « Quand la chine s'éveillera...le monde tremblera » nous l'annonça avant l'heure. Les obtus, les égocentristes et les aveugles par vocation, se perdent et se noient dans des querelles de cloché, entraînant les habitants de nos pays vers une déchéance inéluctable. Les nostalgiques des colonies, du Maghreb en général, du pastis et des palmiers en particulier, feraient bien de réviser leurs rêves de hamacs à l'ombre des citronniers en fleurs. L'Europe se déconstruit et s’affaiblit à toute allure. Elle se perd dans l'histoire de son passé, dans des rêves de grandeur et se noie dans des montagnes de confusions plus dogmatiques les unes par rapport aux autres.


Pendant ce temps, une importante partie de responsables politiques de notre planète montent aux barricades, entament leurs mues et préparent la prochaine guerre économique et industrielle. Il s'agit bien d'une guerre, d'une place à prendre et à défendre.

LE MENSONGE D'ETAT PERMANENT

Le débarquement en Normandie en 1944
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale le trois quart des habitants de  l’Europe occidentale prétendaient tomber des nues, lorsque les journaux faisaient les gros titres sur les chambres à gaz. Qui plus est, la majorité des habitants de notre continent fut également de farouches résistants… de la dernière heure. La couardise est une merveilleuse carte de visite, imprimée à grand frais et distribuée gratuitement au plus grand nombre, à la grande satisfaction de la plupart des dirigeants qui furent, pour beaucoup, partie prenante de toutes les lâchetés. Quelques grandes figures émergentes du chaos de l’immédiat après-guerre (ne citons que De Gaulle et Adenauer), furent rapidement évincées par des prédateurs sans scrupules, chargés d’ambitions peu compatibles avec une démocratie. 
 
Les visionnaires, créateurs de l'Europe
Une démocratie verbeuse, constamment prise en défaut par manque de réflexion et un besoin congénital de céder à la facilité et à l’illusoire. La situation de désordre planétaire actuelle est de notre fait. Nos exigences ataviques de conquêtes, notre volonté de disposer d’autrui et notre manière de façonner l’histoire à notre convenance, engage notre responsabilité pleine et entière.

Souvenons-nous des dénonciations calomnieuses de la part des résistants de fraîche date et leur propension à raser gratuitement la tête des femmes ayant eu des rapports sexuels avec des soldats allemands. Ce fut le courage des couards, l’héroïsme de bazar et le pain quotidien de l’imbécile dont la lâcheté rôdait à chaque coin de rue. 


Souvenons-nous de notre refus d’accepter le retour des juifs - survivants des camps de concentration - dans leurs pays respectifs. Aucun pays se targuant d’honorer la démocratie ne les accueillit.

Exodus, le navire de la honte qui fit plusieurs fois le tour du monde, avec sa cargaison de juifs rescapés des camps, chassé de port en port, sans jamais trouver de terre d’accueil.


L'Exodus ou le refus de réintégrer les juifs
Nous avons préféré nous appuyer sur l’organisation des Nations Unies, cette association de planqués aux d’ambitions diverses, mais toujours au service du plus puissant. C’est à elle, l’institution tant décriée par le  « Général De Gaulle » et avec la complicité des pays à peine libérés, qu’incomba la tache d’organiser une terre d’accueil ou mieux, un pays destiné aux juifs. Pourquoi pas en Palestine, territoire où juifs et palestiniens ont toujours vécu en plus ou moins bonne harmonie durant des millénaires. Ce fut la naissance d’Israël…naissance obtenue dans le sang par les terroristes de l’époque, bandes armées par les démocraties occidentales. Ces bandes avec l’aval bienveillant des institutions internationales, disposaient d’un armement en suffisance pour chasser, assassiner, torturer et dépouiller les autochtones.  



Les terroristes d’alors se frayèrent un chemin à travers les dites populations à coups de cocktails Molotov et de grenades.  Les protagonistes de ces massacres furent Ben Gourion, Golda Meir et autres Moshe Dayan (Voir les journaux de 1947/48 facilement consultables sur le web.).

Il n’a jamais été question de traiter avec les palestiniens. Ils ont été chassés de chez eux, assassinés ou torturés, puis parqués dans des camps dont certains subsistent encore en 2013.  Ils subissent toujours la loi de l’occupation et il est parfaitement légitime que ce peuple cherche à s’en émanciper. Par les armes s’il le faut…
Aujourd’hui encore ils sont régulièrement dépouillés de leurs biens et emprisonnés sous prétexte de représenter une menace pour l’état d’Israël, l’envahisseur.                                                                             

Conflit Israélo-palestinien
Depuis soixante cinq ans les Palestiniens sont prisonniers de leur  territoire dont les frontières sont définies avec condescendance par Israël. Un territoire constamment remis en cause par de nouvelles implantations de colonies, sous l’œil indifférent de la plupart des instances juridiques internationales. L’étonnement occidental envers la révolte permanente des arabes dans cette partie du monde est tout de même surprenant. A croire que nous n’y sommes pour rien.
                        
Israël, tenu à bout de bras par les Etats Unis en tant que leur fer de lance au moyen orient, se trouve de plus en plus en porte à faux par rapport à la situation de cette région. Israël ne fait qu’attiser une haine tenace et son devenir risque de poser problème le jour où le pays cessera de servir de levier d’influence aux uns et aux autres. La situation au Moyen-Orient, grâce à la subtile politique hégémonique de certains pays occidentaux est explosive. En fait nous récoltons ce que nous avons semés. Le grand chambardement partiellement idéologique dont nous sommes pour beaucoup, entre salafistes, djihadistes, frères musulmans et musulmans laïques,  bat son plein et ne demande qu’à s’étendre vers l’extrême orient.

Barack Obama & le Gaz de Schiste
L’Amérique d’Obama se réveille et constate qu’elle n’est plus le gendarme du monde, qu’elle n’a plus les moyens de faire plier des adversaires à sa guise.  Depuis l’avènement « Obama » la politique est au désengagement à marche forcée, d’autant plus que grâce aux gaz de schiste elle pourra bientôt se passer du moyen orient pour son approvisionnement énergétique. L’importance des pays du Golf va en diminuant pour les Etats-Unis et par conséquent renforce le rôle qui incombe à l’Europe. Le support logistique des Etats Unis envers l’Europe n’est plus un acquis à long terme et l’Europe n’est pas en mesure d’assurer son autonomie.

Vietnam - Conséquences de l'Agent Orange.
Gouverner c’est prévoir, mais depuis plus de cinquante ans les erreurs se sont multipliées, s’enchaînant les unes aux autres, telles les perles d’un collier. Toutes les politiques menées par l’occident le furent pour satisfaire le court terme et pour engraisser démesurément les gros complexes industriels et leurs financiers. Guerre de Corée, de Panama, le putsch d’argentine pour favoriser l’accession de Pinochet au pouvoir, le Vietnam, l’Erythrée, la guerre du Golf, l’Iraq, l’Afghanistan et toutes les petites révolutions ne faisant pas les gros titres. Des millions de morts et d’estropiés qui n’ont servis à rien, si ce n’est d’ajouter du deuil aux ruines. Le fauteuil club pour les mandataires et les cercueils pour la population.

Arroser le Vietnam de défoliant n’est pas la meilleure méthode pour favoriser l’amitié entre les peuples. 


Accepter sans broncher le gazage des Kurdes en Iraq par Saddam Hussein et monter sur ses grands chevaux lorsqu’il s’agit des méfaits du gouvernement Syrien de Bachar, n’est pas un signe d’humanisme, mais simplement une question d’intérêt géopolitique à sauvegarder. Ô oui, le cynisme est un couteau tranchant au service du puissant qui voit le peuple comme le tigre voit l’agneau, un simple moyen de se sustenter.

Le désir des populations concorde rarement aux intérêts des dictatures de la finance. Qu’il s’agisse de gouvernements, de gros propriétaires terriens façon Brésil, de complexes industriels et agro-alimentaires ou de banques, le peuple ne jouera, comme de bien entendu, que les utilités. Son rôle consiste à être soumis et à obéir aux injonctions du chef. Il y excelle la plupart du temps. Et quand les décideurs se trompent, les peuples payent, cela fait partie des règles du jeu.

A commencer par l’erreur des Etats Unis en Afghanistan. Armer le hezbollah pour en chasser les Russes fut une fausse bonne idée. A terme ce fut l’accession au grand jour d’Al-Qaïda. Vouloir abattre Saddam Hussein fut un autre projet malsain née d’une cervelle délabrée en mal de sensations fortes. Y vouloir instaurer une démocratie qui plus est, fut une flagrante méconnaissance de l’histoire. Gérer un pays artificiellement crée par d’anciens colonisateurs dans un esprit de convenance et peuplés d’ethnies antagonistes depuis plus de trente siècles, était une action voué à l’échec et un moyen de mettre la région à feu et à sang. Une démocratie ne peut s’imposer, ni par le chantage, ni par la force. La démocratie ne s’exporte pas.

Nous avons fait ce qu’il fallait pour mériter nos ennemis. Entre les intégristes de tous genres, des religions à la finance, ces derniers cherchant à ramasser les dernières miettes de l’ultime festin, nous avons atteints un point de non retour.


Dictature financière
Quant à la création de l’Europe, voulue par quelques visionnaires éclairés, ce fut un projet grandiose devant permettre à notre continent d’émerger de ses ruines pour devenir une réelle puissance autonome internationale. Une perspective considérée comme déplaisante par les Etats-Unis, y voyant à terme, une atteinte à leur hégémonie. L’Amérique a donc observé avec bienveillance la mise en pièces de cette œuvre par des branquignoles de la politique à l’esprit déchiré par de dévorantes ambitions personnelles. Nous connaissons la suite : une Europe exsangue, inexistante, dispersée, sans direction de politique étrangère, économique, militaire et industrielle. Pas de grands projets et à la tête de ce conglomérat hétéroclite censé représenter une certaine unité, la même armée d’inutiles à la recherche de pouvoirs personnels, qu’il y a soixante cinq ans.
Que faire ? Quelle sera la suite des événements ? Inverser le mouvement semble aujourd’hui hors de portée. 


Le besoin de garder le pouvoir et de faire fructifier ses biens pour paraître et gagner l’estime de ses pairs, est devenu une logique vitale ancrée dans les mœurs de celui qui n’a que cela, pour justifier son existence.

Ce n’est pas la poignée de faucons s’attribuant les trois quarts des biens de cette planète qui changera la donne. Ils ne lâcheront rien, préférant mourir écrasés sous le poids de leurs biens.

Une bonne partie de l’humanité, déroutée par des discours se voulant rassurants, ne sait à quoi s’en tenir, succombant, pour beaucoup d’entre eux, aux slogans annonçant des lendemains qui chantent…sans y croire vraiment. D’autres se battent pour leur survie sans avoir l’assurance d’atteindre les faubourgs d’une vie apaisée. La convergence de vision ou de point de vue n’est plus à l’ordre du jour. Il est à croire que la ruche mondiale se divise en cellules agrippées à leurs prérogatives pour défendre leur pré carré à n’importe quel prix. Une tour de Babel à l’échelon du monde où la langue commune a cédé la place à un dialecte incompréhensible.

Que faire ? Il serait peut-être opportun de laisser filer l’onde jusqu’au choc final. Le chaos en résultant déterminera, peut-être, les nouveaux chemins à parcourir.
C’est sur des terres agonisantes que de grands changements trouveront les terreaux nécessaires aux visions du futur.

 

N.B :

L’Europe, à l’instar de la colonne Vendôme de Paris, n’est pas un édifice incrusté de hiéroglyphes, mais une  construction hérissée d’égoïsmes nationaux, formés de vingt-sept pleutres vivant la main tendue dans l’attente de recevoir la manne de Bruxelles. Les divers lobbies, fonctionnaires agrées par les services gouvernementaux, n’ont aucune envie d’embrasser le drapeau bleu aux étoiles d’or. Ils ne pensent qu’à se goinfrer des avantages dus à leur charge, exigeant tout et son contraire sans véritable contrepartie. Chacun pour soi et Dieu pour tous, les pauvres seront bien gardés.

L’Europe souffre d’un désintérêt flagrant de la part de sa population, faute d’avoir su l’intéresser à l’histoire de notre continent. Faute aussi de ne pas avoir su lui insuffler un réel idéal européen, un rêve où l’avenir côtoie la grandeur.  Ce ne sont pas les technocrates, maîtres ès arrogance, avides de promulguer des  lois, d’instaurer des règles et de fixer des interdits qui auront le pouvoir d’enthousiasmer les foules.

La vision de nos sémillants fonctionnaires se limite, sans états d’âme, à structurer, à formuler, à programmer en oubliant de donner vie à une nouvelle confiance, largement perdue mais absolument indispensable au bon fonctionnement de l’Europe. L’Être humain a besoin de se sentir attiré vers un futur pour pouvoir fonctionner sans trop de casse au quotidien. Avec le temps, la politique de ces forts en thèmes a réussi à assécher l’attente des peuples. Or sans adhésion massive des populations, le manque complet de communication aidant et l’absence totale de pédagogie risque, demain, de faire éclater l’idée de la construction européenne. Sans union populaire notre continent entamera sa lente  marche vers le déclin.

LA CHASSE AUX FAUX CULS

 
A considérer la culture des armes, l’attrait immodéré pour la finance et l’engouement voué au pouvoir, l’histoire nous incite à chercher un quelconque lien correspondant à une période similaire dans le passé de l’humanité. La présente situation de l’homme dans son environnement international est unique. De son état primitif à celui de sauvage, de marchand d’esclave au chef de guerre et de criminel à bourreau, sous des prétextes fallacieux, l’homme, pour se dédouaner de toute responsabilité réussit à détruire les civilisations qu’il a fait naitre.


 
Le 21nième siècle lui offre l’occasion de mettre fin à toute vie sur la planète. Une façon comme une autre d’avoir le dernier mot.


Cette fin de cycle, résultat de notre aveuglement et de notre déraison mettra, espérons-le, un terme à la famine organisée par nos insuffisances. Cette fin de cycle mettra, peut-être, la misère des populations, aujourd’hui géré à rebours du bon sens pour des raisons idéologiques, à l’ordre du jour. 

Tout est organisé autour du noyau dur de la finance internationale… avec le consentement tacite du petit personnel politique qui y retrouve ses billes. Pour convenances, supposées étatiques ou géostratégiques, nos institutions finissent par éclabousser les démocraties, ou supposées telles, dans la plus grande indifférence.  




Nous sommes en échec durable ! Les fonctionnaires politiques, ou devrait-on dire, les politiques se la jouant à la manière du fonctionnaire ayant comme seule ambition dans la durée, de s’asseoir sur le coussin de la retraite en pantouflant entre havane et cognac, serrant les fesses pour ne pas commettre d’impairs trop visibles.

Un chemin peuplé de combines, ou le sort de la population dépend du degré de pollution intellectuel de tel ou tel député ou ministre en charge. De discours en fausses promesses, c’est le bal des faux-culs en habits du dimanche. Ils vivent pour se faire élire ou réélire en organisant des votations coûtant la peau des fesses. 

Pour ces amateurs de mini pouvoirs, l’importance c’est de rester en place, de durer et d’engranger avec, en guise de récompense consenti par les princes du pouvoir financier, de faire main basse sur le fruit du labeur populaire. Les quelques responsables qui sortiraient du lot sont incapables d’agir faute de soutien.


Nous savons que le monde est gouverné par une poignée d’individus aux pouvoirs exorbitants. Les clés de leurs succès reposent principalement, sur la dolence des chefaillons gouvernementaux, tenus en laisse par la promesse de lendemains qui chantent et la docilité des populations à bout d’espoirs. Il faut du carburant pour faire fonctionner la machine et quel meilleur carburant que l’énergie d’un peuple. Un système financier n’est pas un idéal en soi mais devrait permettre, au moins, de créer les structures nécessaires pour favoriser l’avènement d’une véritable démocratie.
Depuis l’ancrage de la finance dans une mondialisation sans régulations, avec ses excès spéculatifs pervers, la porte aux explosions populaires s’ouvre toute grande. 


Si la présente situation devait perdurer ce ne serait qu’une question de temps, de quelques années tout au plus, avant le début de soulèvements de masses. Les siècles écoulés ne servent plus de repères. Aujourd’hui, un pouvoir régional, national ou continental, ne peut plus se contenter de gouverner par la corruption.  Une population, quelle  qu’elle soit, a le droit de pouvoir réclamer et obtenir la  justice, l’équité et le respect. La couardise de nos dirigeants ne pourra engendrer que mépris et colères, rendant le ou les pays totalement ingouvernables. 


Toujours par convenance géostratégique nous fomentons des guerres de religions  ou alimentons celles qui naissent spontanément avec comme résultat de réinventer, des siècles plus tard, l’inquisition de sinistre mémoire. 

Toujours pour le bien de celui que nous combattons, mais en réalité il s’agit d’un prétexte à assujettir des populations pour mieux les piller.

La sophistication de ces guerres, déclarées au nom d’une hypothétique démocratie à instaurer n’ont, semble-t-il, peu d’équivalence dans notre histoire. Il est vrai que certaines conquêtes du passé, si brutales qu’elles furent, n’ont pas toutes été le fait d’exterminateurs, de fous ou d’imbéciles en mal de gloire. 


Grecques, Romains, Mongols et Arabes ont aussi essaimés du savoir sur leur chemin. Entre l’écriture, la connaissance et les œuvres d’art, les populations vaincues ont souvent bénéficiés d’une précieuse semence qui leur permit d’y trouver, à travers les siècles, une certaine matière à épanouissement.



NB. Déjà de violents soulèvements éclatent aux quatre coins de notre planète. Ce ne sont là que les prémices d’une situation en développement et le résultat d’une oppression, sans commune mesure, de quatre-vingt-dix pourcents de l’humanité au profit des dix pourcents restant. Quand il n’y a plus d’espoir, quand il n’y a plus de rêve, mais que la peur pour faire face au quotidien, il ne faut pas s’étonner que les peuples se retournent contre les initiateurs de cette société, qui ont fait leur beurre en vendant du bonheur virtuel.

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