LA REPUBLIQUE

Comme tous ceux qui s'intéressent à la politique en général et à la politique française en particulier, nous avons suivi le discours prononcé par le Président de la République lors de son passage à Grenoble.

Que ce discours nous ait glacé le sang est un euphémisme.
Ce fut un discours de division qui nous a rappelé de bien mauvais souvenirs. Ceux du bruit de bottes des années de barbarie, des guerres peu glorieuses, des inhumains sacrifices aux résultats incertains, puisque les guerres et ses cortèges de martyrs, continuent à prospérer aux quatre coins de notre planète.

Que le président du pays des droits de l'homme s'autorise pareil langage en stigmatisant une certaine partie de la population,soixante cinq ans après le massacre de près de cent millions d'hommes, de femmes et d'enfants ne peut que ternir son image et celle de sa fonction. Un langage malhabile desservant ses ambitions politiques qui nuira certainement au but recherché. 



Cette gesticulation nous semble suggérer une perte de repères et témoigne à tout le moins d'un mépris pour le drapeau national, symbole d'une devise ancrée dans la constitution et admiré par la plupart des pays des cinq continents: Liberté, Égalité, Fraternité. Le verbe et la méthode utilisés en profitant de la misère de quelques centaines de romanichels pour s'offrir un spectacle de cirque en vue des prochaines élections, constitue une démarche singulièrement navrante. Cette inutile agitation, qui tient davantage de l'effet d'annonce, n'aura dupé que le président et son entourage immédiat, mais certainement pas ses électeurs.Trop c'est trop et de plus, il s'agit d'une démarche complètement inutile, puisque les Roms seront de toute façon appelés à revenir en France. Une dépense vaine pour une économie exsangue. Ces effets d'annonce ne sont que des tirs à blanc pour masquer l'effrayant laxisme qui perdure depuis plusieurs décennies. Se faire élire est une chose, gouverner en est une autre.

Le point final ...

Comment envisager la fin de notre société, la dissolution des prérogatives pour certains d'entre nous et l'abolition de la misère en général ?

Beaucoup de théories sont échafaudées. Des nouvelles lois sont suggérées. Le problème de la corruption est soulevé. De doux rêveurs proposent la destruction des armes y compris de l'arsenal nucléaire.

Des religieux de diverses confessions tentent de se prendre par la main sous prétexte d’éviter de donner du grain à moudre à tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à l'intégrisme, font de l'intégrisme.

Des fondations se créent à grand renfort de publicité, apparemment pour voler au secours des sans voix, des misérables et des bafoués de l'existence mais finalement afin qu'ils demeurent dans leur désarroi.

N’oublions pas, n’oublions jamais le plus important: l'Homme !

Dès qu'il découvre le pouvoir, il se transforme en redoutable prédateur.
La grande masse populaire, comme un mollusque informe, toujours prête à lyncher des innocents ne vaut pas mieux.

Cinq pour-cent des hommes de la planète détiennent le quatre vingt quinze pour-cent des richesses du globe et ne sont pas prêts à les lâcher.

Les lois ?

Ce sont eux qui les font, qui les appliquent souvent selon l’humeur du moment…ou du marché.
Ce sont eux, toujours, qui les rejettent ou pressent les politiques de les changer, ce à quoi ces derniers obéissent avec empressement puisque leur réélection en dépend.

La majorité de ceux qui ne disposent pas de la richesse, possèdent en revanche de mini-pouvoirs.
Les petits chefs, sous chefs, fonctionnaires, maris, femmes, et autres «tarés» de la création se servant de leur métier, de leurs pitoyables colères ou hargnes au quotidien pour nourrir leur égo et pourrir la vie de leurs subordonnés en les terrorisant.





Ainsi, le vrai, le gros problème c'est l'homme.
C'est nous, car nous sommes tous à un moment ou à un autre cet animal cynique, versatile, veule, menteur, dissimulateur, hargneux et lâche. Seul un petit nombre d'habitants de notre univers singulier, incarnent l'altruisme et font preuve de capacités visionnaire.

Il faut changer...!
Leitmotiv «gratuit» mais qui fait plaisir à celui qui s'autorise la formule sans doute sans convaincre.

A écouter les «croisés du bio» et les «vertueux de la pensée unique», ils peinent à y croire eux mêmes.
Par ailleurs demandons-nous si les écolos réalisent que c'est, comme d'habitude, le petit peuple qui fournit l'effort en triant gratuitement les poubelles et les gros qui encaissent le fruit de cette récolte après transformation.
Nous pourrions sans difficulté aucune multiplier les exemples !

Les populations de cette minuscule planète bleue, perdue dans l'univers, sont considérées par une poignée de manipulateurs de la finance, comme une matière première à l’instar d'un champ de pétrole, d'une mine de bauxite, d'une bananeraie ou d'une centrale nucléaire.

L'avantage de cette matière première sur toutes les autres ?

Elle est peu couteuse et son rendement élevé.
Les hommes qui la composent sont corvéables à merci, exploitables jour et nuit, facilement remplaçables et surtout jetables en cas d'usure prématurée.

Il s'agit simplement, de la part des manipulateurs, de disposer des formules adéquates et du savoir faire pour niveler d'éventuelles réactions du bon peuple, afin que ce dernier conserve le cap prévu et voulu...pour son bien, évidement.

Il s’agit ni plus ni moins de labourer les cervelles afin de tuer dans l'œuf toute velléité de réflexion, ce grain de sable dans les rouages du pouvoir absolu.

Il nous est difficile de comprendre, néophytes que nous sommes, pourquoi ces manipulateurs de l'extrême, possédant tout et auraient de quoi nourrir leur descendance durant plus de vingt siècles, continuent à cumuler.




Que faire pour échapper aux mensonges érigés en vertu ? Comment mettre un terme à la société pyramidale, symbole d'une œuvre d'art ancienne hébergeant aujourd'hui un pouvoir démentiel coiffant toutes les misères du monde?

Quelles solutions ?

La politique ?

Elle est inopérante et sa simple évocation conforte les mensonges évoqués ci dessus. Pour obtenir un résultat de ce côté là, il faudrait qu’émergent simultanément des carrures providentielles dans chaque pays.
Des hommes sachant faire don d'eux-mêmes au profit de la planète, ce qui est aujourd’hui difficilement concevable.

Droite, gauche, centre ou écologie relèvent du même panier de crabe, une macération d'égo putride ne servant que l'autosatisfaction.

Certains et non des moindres, puisqu'il s'agit entre autres du professeur Stephen Hawkins, physicien, cosmologiste de réputation internationale, affirment sans ambages, que notre situation est irréversible.

D'autres chercheurs de même réputation annoncent, pour la fin du vingt et unième siècle, la fin de la présence humaine sur terre.

Sans aller jusqu'à nous aligner sur la théorie de l'extinction de l'homme, nous sommes persuadés que notre société se dirige vers sa fin. C’est inéluctable et proche.

Cette fin programmée, n'en déplaise aux survoltés de l'écologie et marchands de rêves en tous genre, n'est pas le fait du réchauffement climatique.

La responsabilité de l’homme dans ce phénomène est minime. Cela représente toutefois une nouvelle source de revenus (non négligeable) et un formidable retour sur investissement par son implication dans les nouvelles structures industrielles.

Nous pensons, par contre, que le mur vers lequel nous nous dirigeons est plutôt le fait de l'abîme qui sépare la petite poignée de manipulateurs de la haute finance et des pouvoirs, de ceux qui n'ont que la misère en partage.





La fin de cette société de mots, de formules où le principe de démocratie ne sert qu’à couvrir l'injustice, la disparition des dictateurs de tous poils, des présidents tortionnaires et exploiteurs en tous genres, permettront peut-être de donner naissance à une civilisation du partage, du moins à ses débuts.

L'homme étant ce qu'il est, malgré les bonnes volontés d'une petite frange de clairvoyants, s'éloigne toujours d’avantage de ses responsabilités.

La situation dans laquelle nous évoluons aujourd'hui, avec les pays émergents qui ne demandent qu'à suivre notre exemple dans l'espoir de découvrir le bonheur, constitue une illusion que nous pouvons difficilement leur refuser.

En réalité ils ne font que précipiter l'échéance et nos gesticulations infantiles pour contourner l'obstacle qui se dresse devant nos yeux, sont risibles et inopérantes.

Peut-être la majorité de l'humanité se croit-elle à l'abri des bouleversements et la minorité espère-t-elle pouvoir s'acheter la tranquillité.
A un prix raisonnable, bien sûr.

Il semble que la seule voie pour permettre à notre monde en déshérence de changer de structures, de comportements et de visage consiste à laisser les riches s'enrichir, les pauvres se transformer en misérables et les misérables de mourir.

Vivre les yeux ouverts, l'esprit en éveil est un privilège et s’affirme comme le seul capital digne et qui mérite qu’on s’y attache.

«La Mère des... »


La mère des imbéciles est toujours enceinte, dicton italien qui souligne avec humour l'ambiance dont est fait notre quotidien.
Ces imbéciles ne sont pas et de loin, que des esprits simples.
Il y a un bon nombre d'archi certifiés qui tapissent les murs de leurs bureaux du sol au plafond, avec des certificats, des diplômes et doctorats, plus laudateur les uns que les autres.

Les grandes écoles, universités ou autres, formatent des grosses têtes comme on calibre des fruits afin que ces dernières correspondent aux impératifs des divers marchés.
Aujourd'hui l'être humain se vend comme un produit avec date de péremption.

Seul un petit pourcentage atteindra une indépendance de réflexion suffisante pour pouvoir mener à bien la démarche vers la compréhension de l'individu au sens large du terme et saura l'intégrer dans une philosophie sociale.

La majorité restera cantonnée dans un esprit de fonction sous tutelle, gonflant égo et suffisance. Tout comprendre sur rien et rien comprendre sur tout. Dans leurs besaces, un savoir pointu qui les dépasse et une vision moléculaire centrée sur eux-mêmes et inadaptable.

Des généraux perdent les guerres, les journalistes sont aux ordres, les

banquiers payent leurs dettes avec le revenu des miséreux, les
industriels pillent sans vergogne le patrimoine de l'humanité.

Les grands noms de la chimie, cette puissante industrie au marketing adroit, oriente les futurs patients vers le médicament à la mode.
Un business facile à mettre en place et à haute valeur ajoutée, quitte à sponsoriser des évènements sportifs ou autres pour affiner leur image de marque.

Une aide aux cabinets médicaux et le soutien financier de certaines O.N.G peuvent faciliter l'installation du médecin et les prescriptions ne seront, dès lors, qu'une simple formalité.
Peu importe que les produits ne soient pas toujours innocents.
De toute façon une nouvelle potion miracle guérira des effets nocifs du premier.

Il s'agit d'encaisser toujours plus et plus vite, d'entasser, de cumuler pour posséder. On achète et on vend de la terre dont nous ne sommes que dépositaires. On déboise, on arrache, on creuse et on vole impunément le sous-sol du citoyen en place depuis des siècles, sous prétexte qu'il n'est qu'un ignorant sans voix. Nous créons la pauvreté pour mieux asservir les populations.

D'aucuns prétendront que cela a toujours existé. Que c'est le propre de l'homme et que cela ne changera jamais. Bien sûr que cela changera...dés que l'exaspération de ceux que nous opprimons atteindra son paroxysme. les démunis, dos au mur, mettront un terme à la fête. Rien n'est immuable. Tout est mouvement y compris nos sociétés.

Nous tuons, massacrons, torturons, gazons et amputons en toute bonne conscience. Le marchand d'armes rachète sa virginité en sacrifiant à la messe, le banquier s'autorise toutes les expulsions en remerciant les dieux de leurs bienfaits par un don anonyme, le chimiste parlera de fatalité lorsque des essais sur cobayes tournent mal. Il ajustera sa conscience en versant une obole au premier mendiant rencontré.

Les églises bénissent.
Du navire de guerre au tournois de ping-pong.
Un geste facile qui ne coûte pas grand chose et gonfle le patrimoine déjà très important.
Les religions monothéistes s'affirment comme une autre plaie de l'humanité qui couvre toutes les exactions et se trouvent à une distance inter-galactique de la spiritualité.

Le pensionnaire du Vatican en Papa mobile, propage la bonne parole aux foules du tiers monde, s'entoure de gardes du corps, se vêt de soieries, de pourpre et d'or - en somme il incarne le pouvoir de «l'argent roi» contre des ventres creux.
C'est une image difficilement supportable par opposition à celles d'un Gandhi, d'un Mandela, d'un abbé Pierre ou d'une mère Thérésa, qui représentent à eux seuls la quintessence de l'humanité.

Les territoires traversés par le Pape dans son véhicule blindé ne rencontrent que la piété populaire d'une masse d'analphabètes qui ne comprennent pas ce qui se passe.
Il n'y a là que des miséreux aux ventres creux qui s'attendent à ce que nous venions les sauver de la faim.

Erreur ! Nous venons simplement offrir des bénédictions afin de calmer leurs angoisses pour qu'ils continuent avoir faim, mais dans la joie et l'espoir d'un monde meilleur.

L'islam intégriste lapide ses sujets ou envoie des gamins munis de ceintures de dynamite autour de la taille mériter les soixante dix vierges promises au paradis ou encore les protestants illuminés d'Irlande massacrant joyeusement les catholiques de Dublin. Et nous, nous chantons l'amour les yeux bandés !

L'histoire du veau d'or s'est mal terminée et a fini par mettre à mal tout une civilisation.
Malgré notre passé prestigieux et les multiples témoignages à notre disposition, la pléthore de documents qui nous décrivent l'importance et la pensée de nos philosophes grecques, indiens et chinois, nous n'avons pas été capables de retenir grand-chose du miracle que représente le vivant.
Nous sommes des indécrottables coupables de ce pouvoir qui mène le monde à la pauvreté et à la misère.

Une population mondiale de prêt de sept milliards d'âmes, dont deux milliards vivent dans la misère.
Trois milliards ont une vie difficile, pénible, sans parler de cette classe moyenne qui s'effrite et se rétrécit comme une peau de chagrin.

Nous voyons une poignées de dictateurs de la haute finance mettre le monde à sac par besoin d'habiter le pouvoir. Ils ont intégrés le capitalisme comme religion et en sont devenus des adeptes purs et durs en éprouvant un besoin irrésistible de se situer au dessus des autres.

Nous sommes certains qu'il ne s'agit pas, en l'occurrence, d'une inexorable fatalité.
Mais le changement ne pourra se réaliser qu'à partir d'une profonde mutation de la société, voire sa disparition au profit d'une nouvelle civilisation.
Cela n'ira pas sans larmes.

Le jeu de dupe que nous jouons finira par anéantir notre société de l'illusion où les mots perdent leurs sens et l'éthique sa raison d'être.


Ronald Haakman

Ne serait-il pas temps ?

Ne serait-il pas temps d'oublier la course au fric pour nous occuper davantage de l'Europe dont dépend notre survie ?

L’occasion d'essayer de faire preuve d'un peu d'altruisme ? Cela nous permettrait peut-être de ne plus fuir le regard de ceux qui sont privés de tout.

Pourrions nous tenter de mettre, enfin, un terme aux discours sans contenus qui nous assourdissent et finissent par nous endormir dès que nous prenons conscience de leur vide absolu ?
Arrêtons-nous là puisqu'il s'agit d'une utopie...
Il ne serait pourtant pas inutile de porter l'estocade finale aux « terroristes » qui désirent reverdir la planète à coups d'interdits.

Ceux-là même qui veulent priver les foules de certains plaisirs que peut offrir l'existence sous prétexte du réchauffement climatique. C’est là le fait de zombies en mal de substance, de connaissance et de reconnaissance.

Le réchauffement climatique n'a pas besoin de l'homme pour tracer son chemin. Se persuader du contraire serait d'un ridicule achevé et d'une prétention hors normes.

Tout étant mouvement, en perpétuel devenir, rien n’étant figé sauf quelques cervelles dévitalisées qui finiront poussières. Le business vert fluo n'y changera rien.
Il serait par contre de bon ton de nous occuper d'un certain nombre de politiciens qui, de rond de jambes en langue de bois, nous enfument l'esprit.

Si nous devions payer ces messieurs au seul mérite il y en a beaucoup qui ne mangeraient pas à leur faim tous les jours.
Ils sont à l'image des programmes télévisuels, d'une banalité confondante à force de vieilles redites.

Nombre de citoyens s'endorment à la seule évocation de mots tels que promesses, programmes ou avenirs radieux.
Ils ont fait le jeu de la finance dans l'espoir d'une manne céleste qui leur servirait de couverture chauffante jusqu'au cercueil.

Aujourd'hui, victimes de leur égo en forme de fourchette, ils ne sont que pions sur l'échiquier de la finance mondiale.

Ils sont définitivement aux ordres, doigt sur la couture du pantalon et servilité en viatique.

Notre société en est arrivée au point de non retour.

Le chemin du chaos d'où le rêve et l'espoir sont bannis, « sauf pour les sourds et les aveugles qui ont le triste privilège de ne rien entendre, ni voir », est largement entamé.
 

L'errance politique ...

Incroyable errance politique du gouvernement israélien. Le peuple martyr se transforme en bourreau. La souffrance du camp d'extermination n'a eu, semble-t-il, que peu ou prou d'impact sur la façon d'appréhender l'existence.

C'est avec cynisme que ce gouvernement reproduit et fait subir aux palestiniens les barbaries dont ils ont eux mêmes souffert sous le joug hitlérien.

A force de faire son lit de la Shoa, de se complaire dans le souvenir d'un passé révolu qui ne cesse de se répéter aux quatre coins de la planète pour beaucoup de populations en déshérence, piégés par des pouvoirs en place, tel les palestiniens par le  gouvernement israélien.

Qu'ont-ils compris et quelle image donnent-ils d'eux-mêmes ?

Israël qui, pour exister, a besoin de toutes les sympathies du monde, joue son avenir à la roulette russe en amplifiant l'antisémitisme la où il existe et le construit (sciemment ?) là où il est encore ignoré.

A s'attirer haine et colère en infligeant mort et désolation au peuple palestinien ils s'éloignent toujours plus d'une paix négociée, seule solution valable pour mettre la vie à disposition de son peuple et de ses voisins, qui ne demandent qu'à êtres délivrés de la peur et....de la collision des égos de ceux qui les gouvernent.

Nous pourrions également ne pas oublier que traiter les palestiniens de terroristes n'est peut-être pas le terme qui convient le mieux historiquement.

Rappelons nous les gros titres des journaux dans les années quarante sept à quarante huit, les terroristes d'alors avaient nom de «Ben Gourion et Golda Meir» deux personnages devenus légendaires mais qui à cette époque  se frayèrent un chemin à travers le pays à coups de cocktails molotovs. Il fallait vider les demeures  palestiniennes, sans pitié pour les femmes, ni les enfants.

Les politiques en guerre ne sont que des gages de faiblesse...
Peu importe d'ailleurs les politique. Ils ont toujours un train de retard. La force d'un pays sera, à terme, toujours sa population.


Un Bordel ...

Le bordel avec son bruit de fond qui rappelle la vieille aiguille usée sur un trente trois tours des années quatre-vingts. Des politiques qui jouent en mode décontraction, col de chemise ouvert et dégaine sportive pour masquer l'impuissance, l'ignorance et l'aveuglement quant à la situation préoccupante de notre société.

Sourds aux clameurs des populations en détresse mais habités par un seul intérêt, celui du pouvoir. Durer, faire partie de ceux qui ont, de ceux qui sont et qui en veulent plus.

Gesticulations inhérentes aux grandes théories et projets. Des lois se votent mais leur application reste hors d’atteinte. Pendant ce temps les multinationales continuent à piller, à massacrer et à affamer. (Redite)

C’est le règne des «golden boys» - dépeceurs de cadavres, charognards obnubilés par les plus-values. C'est à force d'aligner des kilomètres de coke qu'ils se mettent en appétit. Une race qui sent l'encre d'imprimerie, le parfum des billets de banque fraîchement imprimés. Un vocabulaire restreint mais suffisant pour souligner leur voracité. Ils sont spectateurs d'eux-mêmes et en jouissent.

Ces intoxiqués de la finance émettent des signaux inaudibles au commun des mortels. Un langage oscillant sur le vide, éloigné de toute écoute. Chacun est accroché à sa théorie, certain de détenir la vérité universelle et tourne, d'office, le dos à toute argumentation contraire. Le pouvoir donne l’argent et l’argent appelle le pouvoir, c’est le noyau dur du cercle des privilégiés où il n’y a ni coupables, ni responsables.

Puis il y a le deuxième cercle, les affamés de la notoriété, capables des pires bassesses pour rester en grâce et s'entendre appeler par leurs noms avec état civil et mérites. Ils se déplacent avec le pas feutré du veule en épousant toutes les tendances, prêts à courber l’échine et baiser la main criminelle pour rester en place. Sans colonne vertébrale, sans muscles, sans neurones. Ils ont besoin d'une hiérarchie pour tenir debout. 
 
Les exemples sont nombreux. Tel patron de presse obéissant aux ordres, tel chef de la police les doigts sur la couture, sans parler de nos chers banquiers qui nous coutent la peau des fesses et participent, nolens volens, à la misère de populations orphelines. Orphelines parce que privées de poids lourds capables de parler en leur nom, de les défendre contre la corruption, les injustices et la peur. 
 
De faire barrage contre la lâcheté, les phrases vides de sens, les promesses sans lendemain et l’égoïsme érigé en vertu.

Ces besogneux perdus pour le bonheur et qui n’ont que l’espoir pour vêtement, méritent de rencontrer l’homme providentiel capable de prendre leur misère à bras le corps.

Ronald Haakman 

POUVOIR ...

Une situation planétaire explosive. Mille langues se confondent pour justifier la dissémination des germes intégristes de toute obédience.

L'intégrisme du capital, celui des religions, de la politique, de l'amour, de la sauvegarde de la nature, des historiens, du sol au sous sol, des agriculteurs, des philosophes, de la médecine et de tous les esprits épris de vérité ... la leur.

Nous nous battons contre les terroristes d'aujourd'hui, ceux là même que nous acclamerons demain. 
 
Nous tuons aujourd'hui ceux qu'on nous apprend à haïr au seul profit d'une petite bande de castrés qui se tartinent des lambeaux d'intégrisme comme d'autres étalent de la confiture sur une biscotte ... pour combler une faim, celle de la possession, donc du pouvoir.

Cette possession tient lieu de miroir dans lequel nous cherchons vainement l'image flamboyante de celui ou celle que nous aimerions être, mais au lieu de cela, nous nous heurtons invariablement à une forme pensée qui finit par se diluer dans l'insignifiance.

Nous sommes les grands perdants de notre jeu de l'oie. Nous en avons oublié les règles en nous distançant de nous mêmes.

Défendre une idée ou ses idées, bien sûr, mais s'arque bouter sur une réflexion ou une théorie en les considérant comme seules valables, ouvre un boulevard à cet intégriste qui sommeille en chacun de nous.

Nous existons par le monde de l'autre, par notre ancrage dans l'environnement.
La connaissance reflétée par le miroir dans lequel nous cherchons notre image n'est que la somme de ceux qui nous font face, ces hommes, ces femmes, ces adolescents, riches en réflexion et inventivité, dont nous pourrions nous nourrir.

Il faudrait terminer les guerres «contre» afin de commencer à se battre «pour».

Se battre pour découvrir son potentiel, pour s'enrichir des perles contenues dans l'échange.

Un esprit ouvert et universel, est le remède par excellence pour lutter contre les dictatures ou les manquements à la dignité humaine.
C'est une torpille adressée au terrorisme intellectuel qui ne sert qu'à s'extraire d'une misérable condition en s'achetant, à bon compte, une colonne vertébrale vérolée.

Nous le voyons avec les critiques de toutes sortes. Qu'il s'agisse de critiques littéraires, philosophiques, politiques, financières ou autres.
Il y a celui qui démoli par vocation en utilisant la critique comme cache misère, étant dans l'incapacité d'y découvrir la moindre création ou de ressentir une éventuelle émotion ou compréhension pour la chose et il y a celui, constructif, positif. Il est capable de mettre en exergue ce qui lui semble positif en dispensant des arguments valables pour justifier ce qu'il pense ne pas convenir au sujet traité.

Atteindre les sommets en utilisant l'échec de l'autre comme marche pied vers l'ascension, ne peut que laisser un goût amer.
Cela revient à utiliser des armes sophistiquées contre celui qui se défend à mains nues. C'est une faiblesse déshonorante.
Tout comme la suffisance ou le dédain pratiqué envers autrui n'a que valeur de papier cul. Elle n’est n'est qu'un signe de supériorité désiré mais jamais atteint.

Nous marchons, fonctionnons, réfléchissons et agissons à travers une promotion de mensonges à grande échelle en détournant notre regard de nous-mêmes pour éviter de nous confronter à l'artifice et aux faux semblants.
Nous fuyons la réalité du quotidien afin de nous abstraire de nos responsabilités en acceptant de nous plier, sans combat, aux exigences des quelques tartuffes qui se prennent pour les maitres du monde.

Pourquoi ne pas exploser la montagne des faux semblants et hypocrisies qui s'entassent comme des ordures de banlieue et permettent aux organisateurs des orgies financières, de saigner à blanc les trois quarts de l'humanité.
Puisque l'inefficacité des nains de jardin se réclamant de la politique est manifeste, il serait peut-être temps que le citoyen se mobilise et cesse de se plier au dictat de ceux qui sont censés gouverner autre chose que leurs propres intérêts.

La cacophonie du politique, englué dans ses contradictions de cours de récréation ne suscite que déceptions, colères ou éclats de rires. Jaunes.
La troupe de petits soldats au soit disant service du citoyen n'a plus de visions. Elle est maladroite et son courage pour le moins hésitant.
Elle se comporte comme un malvoyant décati se déplaçant à l'aide de sa canne blanche à travers l'enchevêtrement des désastres dont elle accouche.

Elle est sourde aux injonctions, se riant du besoin de ses administrés. Elle est aveugle aux changements de société, aux nouvelles règles, à la mondialisation.
Le monde change d'univers, la classe politique d'appartement. 
 
Il n'y a qu'une guerre à laquelle participent nos croisés de l'inutile, celle du profit, de préférence personnel. Une longue carrière couplée à une longue retraite bien méritée.

La contrainte pour les affamés et les damnés de la terre, aux serviteurs de l'état les hauts revenus et avantages fiscaux, le confort et le bien être, un vrai miracle biblique. .. à sens unique. Le regard vrillé sur leurs prérogatives ils sont à des années lumières des dangers qui guettent l'avenir. Et s'ils s'en rendent compte, ils préfèrent léguer le chaos aux viennent ensuite.

Tout semble se mettre en place pour la grande transplantation. Arracher le cœur du monde à l'Europe et l'offrir à la Chine, à l'Inde, au Brésil, à l'Afrique et aux États-Unis. Ce sera la nouvelle table ronde décisionnaire du monde de demain. 
 
Des pays au sous-sol bien garni, indispensable à la naissance des prochains géants.
Pour l'Europe, cette chose inexistante et sans ambitions, il ne restera qu'un champ de mine et ... l'album souvenir de quelques visionnaires !

Notre chute d'influence et les gesticulations politiques du XX siècle n’auront pas permis d’entrer dans le XXI siècle. Le rêve de père de famille a vécu.

Nous revendiquons et la Chine rachète nos industries. Deux clics et la finance malade se rétablit sans changer ses fondamentaux. Deux clics et nos cerveaux fuient vers un nouvel accueil sous des cieux plus cléments.


Ronald Haakman

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...