«La Mère des... »


La mère des imbéciles est toujours enceinte, dicton italien qui souligne avec humour l'ambiance dont est fait notre quotidien.
Ces imbéciles ne sont pas et de loin, que des esprits simples.
Il y a un bon nombre d'archi certifiés qui tapissent les murs de leurs bureaux du sol au plafond, avec des certificats, des diplômes et doctorats, plus laudateur les uns que les autres.

Les grandes écoles, universités ou autres, formatent des grosses têtes comme on calibre des fruits afin que ces dernières correspondent aux impératifs des divers marchés.
Aujourd'hui l'être humain se vend comme un produit avec date de péremption.

Seul un petit pourcentage atteindra une indépendance de réflexion suffisante pour pouvoir mener à bien la démarche vers la compréhension de l'individu au sens large du terme et saura l'intégrer dans une philosophie sociale.

La majorité restera cantonnée dans un esprit de fonction sous tutelle, gonflant égo et suffisance. Tout comprendre sur rien et rien comprendre sur tout. Dans leurs besaces, un savoir pointu qui les dépasse et une vision moléculaire centrée sur eux-mêmes et inadaptable.

Des généraux perdent les guerres, les journalistes sont aux ordres, les

banquiers payent leurs dettes avec le revenu des miséreux, les
industriels pillent sans vergogne le patrimoine de l'humanité.

Les grands noms de la chimie, cette puissante industrie au marketing adroit, oriente les futurs patients vers le médicament à la mode.
Un business facile à mettre en place et à haute valeur ajoutée, quitte à sponsoriser des évènements sportifs ou autres pour affiner leur image de marque.

Une aide aux cabinets médicaux et le soutien financier de certaines O.N.G peuvent faciliter l'installation du médecin et les prescriptions ne seront, dès lors, qu'une simple formalité.
Peu importe que les produits ne soient pas toujours innocents.
De toute façon une nouvelle potion miracle guérira des effets nocifs du premier.

Il s'agit d'encaisser toujours plus et plus vite, d'entasser, de cumuler pour posséder. On achète et on vend de la terre dont nous ne sommes que dépositaires. On déboise, on arrache, on creuse et on vole impunément le sous-sol du citoyen en place depuis des siècles, sous prétexte qu'il n'est qu'un ignorant sans voix. Nous créons la pauvreté pour mieux asservir les populations.

D'aucuns prétendront que cela a toujours existé. Que c'est le propre de l'homme et que cela ne changera jamais. Bien sûr que cela changera...dés que l'exaspération de ceux que nous opprimons atteindra son paroxysme. les démunis, dos au mur, mettront un terme à la fête. Rien n'est immuable. Tout est mouvement y compris nos sociétés.

Nous tuons, massacrons, torturons, gazons et amputons en toute bonne conscience. Le marchand d'armes rachète sa virginité en sacrifiant à la messe, le banquier s'autorise toutes les expulsions en remerciant les dieux de leurs bienfaits par un don anonyme, le chimiste parlera de fatalité lorsque des essais sur cobayes tournent mal. Il ajustera sa conscience en versant une obole au premier mendiant rencontré.

Les églises bénissent.
Du navire de guerre au tournois de ping-pong.
Un geste facile qui ne coûte pas grand chose et gonfle le patrimoine déjà très important.
Les religions monothéistes s'affirment comme une autre plaie de l'humanité qui couvre toutes les exactions et se trouvent à une distance inter-galactique de la spiritualité.

Le pensionnaire du Vatican en Papa mobile, propage la bonne parole aux foules du tiers monde, s'entoure de gardes du corps, se vêt de soieries, de pourpre et d'or - en somme il incarne le pouvoir de «l'argent roi» contre des ventres creux.
C'est une image difficilement supportable par opposition à celles d'un Gandhi, d'un Mandela, d'un abbé Pierre ou d'une mère Thérésa, qui représentent à eux seuls la quintessence de l'humanité.

Les territoires traversés par le Pape dans son véhicule blindé ne rencontrent que la piété populaire d'une masse d'analphabètes qui ne comprennent pas ce qui se passe.
Il n'y a là que des miséreux aux ventres creux qui s'attendent à ce que nous venions les sauver de la faim.

Erreur ! Nous venons simplement offrir des bénédictions afin de calmer leurs angoisses pour qu'ils continuent avoir faim, mais dans la joie et l'espoir d'un monde meilleur.

L'islam intégriste lapide ses sujets ou envoie des gamins munis de ceintures de dynamite autour de la taille mériter les soixante dix vierges promises au paradis ou encore les protestants illuminés d'Irlande massacrant joyeusement les catholiques de Dublin. Et nous, nous chantons l'amour les yeux bandés !

L'histoire du veau d'or s'est mal terminée et a fini par mettre à mal tout une civilisation.
Malgré notre passé prestigieux et les multiples témoignages à notre disposition, la pléthore de documents qui nous décrivent l'importance et la pensée de nos philosophes grecques, indiens et chinois, nous n'avons pas été capables de retenir grand-chose du miracle que représente le vivant.
Nous sommes des indécrottables coupables de ce pouvoir qui mène le monde à la pauvreté et à la misère.

Une population mondiale de prêt de sept milliards d'âmes, dont deux milliards vivent dans la misère.
Trois milliards ont une vie difficile, pénible, sans parler de cette classe moyenne qui s'effrite et se rétrécit comme une peau de chagrin.

Nous voyons une poignées de dictateurs de la haute finance mettre le monde à sac par besoin d'habiter le pouvoir. Ils ont intégrés le capitalisme comme religion et en sont devenus des adeptes purs et durs en éprouvant un besoin irrésistible de se situer au dessus des autres.

Nous sommes certains qu'il ne s'agit pas, en l'occurrence, d'une inexorable fatalité.
Mais le changement ne pourra se réaliser qu'à partir d'une profonde mutation de la société, voire sa disparition au profit d'une nouvelle civilisation.
Cela n'ira pas sans larmes.

Le jeu de dupe que nous jouons finira par anéantir notre société de l'illusion où les mots perdent leurs sens et l'éthique sa raison d'être.


Ronald Haakman

Ne serait-il pas temps ?

Ne serait-il pas temps d'oublier la course au fric pour nous occuper davantage de l'Europe dont dépend notre survie ?

L’occasion d'essayer de faire preuve d'un peu d'altruisme ? Cela nous permettrait peut-être de ne plus fuir le regard de ceux qui sont privés de tout.

Pourrions nous tenter de mettre, enfin, un terme aux discours sans contenus qui nous assourdissent et finissent par nous endormir dès que nous prenons conscience de leur vide absolu ?
Arrêtons-nous là puisqu'il s'agit d'une utopie...
Il ne serait pourtant pas inutile de porter l'estocade finale aux « terroristes » qui désirent reverdir la planète à coups d'interdits.

Ceux-là même qui veulent priver les foules de certains plaisirs que peut offrir l'existence sous prétexte du réchauffement climatique. C’est là le fait de zombies en mal de substance, de connaissance et de reconnaissance.

Le réchauffement climatique n'a pas besoin de l'homme pour tracer son chemin. Se persuader du contraire serait d'un ridicule achevé et d'une prétention hors normes.

Tout étant mouvement, en perpétuel devenir, rien n’étant figé sauf quelques cervelles dévitalisées qui finiront poussières. Le business vert fluo n'y changera rien.
Il serait par contre de bon ton de nous occuper d'un certain nombre de politiciens qui, de rond de jambes en langue de bois, nous enfument l'esprit.

Si nous devions payer ces messieurs au seul mérite il y en a beaucoup qui ne mangeraient pas à leur faim tous les jours.
Ils sont à l'image des programmes télévisuels, d'une banalité confondante à force de vieilles redites.

Nombre de citoyens s'endorment à la seule évocation de mots tels que promesses, programmes ou avenirs radieux.
Ils ont fait le jeu de la finance dans l'espoir d'une manne céleste qui leur servirait de couverture chauffante jusqu'au cercueil.

Aujourd'hui, victimes de leur égo en forme de fourchette, ils ne sont que pions sur l'échiquier de la finance mondiale.

Ils sont définitivement aux ordres, doigt sur la couture du pantalon et servilité en viatique.

Notre société en est arrivée au point de non retour.

Le chemin du chaos d'où le rêve et l'espoir sont bannis, « sauf pour les sourds et les aveugles qui ont le triste privilège de ne rien entendre, ni voir », est largement entamé.
 

L'errance politique ...

Incroyable errance politique du gouvernement israélien. Le peuple martyr se transforme en bourreau. La souffrance du camp d'extermination n'a eu, semble-t-il, que peu ou prou d'impact sur la façon d'appréhender l'existence.

C'est avec cynisme que ce gouvernement reproduit et fait subir aux palestiniens les barbaries dont ils ont eux mêmes souffert sous le joug hitlérien.

A force de faire son lit de la Shoa, de se complaire dans le souvenir d'un passé révolu qui ne cesse de se répéter aux quatre coins de la planète pour beaucoup de populations en déshérence, piégés par des pouvoirs en place, tel les palestiniens par le  gouvernement israélien.

Qu'ont-ils compris et quelle image donnent-ils d'eux-mêmes ?

Israël qui, pour exister, a besoin de toutes les sympathies du monde, joue son avenir à la roulette russe en amplifiant l'antisémitisme la où il existe et le construit (sciemment ?) là où il est encore ignoré.

A s'attirer haine et colère en infligeant mort et désolation au peuple palestinien ils s'éloignent toujours plus d'une paix négociée, seule solution valable pour mettre la vie à disposition de son peuple et de ses voisins, qui ne demandent qu'à êtres délivrés de la peur et....de la collision des égos de ceux qui les gouvernent.

Nous pourrions également ne pas oublier que traiter les palestiniens de terroristes n'est peut-être pas le terme qui convient le mieux historiquement.

Rappelons nous les gros titres des journaux dans les années quarante sept à quarante huit, les terroristes d'alors avaient nom de «Ben Gourion et Golda Meir» deux personnages devenus légendaires mais qui à cette époque  se frayèrent un chemin à travers le pays à coups de cocktails molotovs. Il fallait vider les demeures  palestiniennes, sans pitié pour les femmes, ni les enfants.

Les politiques en guerre ne sont que des gages de faiblesse...
Peu importe d'ailleurs les politique. Ils ont toujours un train de retard. La force d'un pays sera, à terme, toujours sa population.


Un Bordel ...

Le bordel avec son bruit de fond qui rappelle la vieille aiguille usée sur un trente trois tours des années quatre-vingts. Des politiques qui jouent en mode décontraction, col de chemise ouvert et dégaine sportive pour masquer l'impuissance, l'ignorance et l'aveuglement quant à la situation préoccupante de notre société.

Sourds aux clameurs des populations en détresse mais habités par un seul intérêt, celui du pouvoir. Durer, faire partie de ceux qui ont, de ceux qui sont et qui en veulent plus.

Gesticulations inhérentes aux grandes théories et projets. Des lois se votent mais leur application reste hors d’atteinte. Pendant ce temps les multinationales continuent à piller, à massacrer et à affamer. (Redite)

C’est le règne des «golden boys» - dépeceurs de cadavres, charognards obnubilés par les plus-values. C'est à force d'aligner des kilomètres de coke qu'ils se mettent en appétit. Une race qui sent l'encre d'imprimerie, le parfum des billets de banque fraîchement imprimés. Un vocabulaire restreint mais suffisant pour souligner leur voracité. Ils sont spectateurs d'eux-mêmes et en jouissent.

Ces intoxiqués de la finance émettent des signaux inaudibles au commun des mortels. Un langage oscillant sur le vide, éloigné de toute écoute. Chacun est accroché à sa théorie, certain de détenir la vérité universelle et tourne, d'office, le dos à toute argumentation contraire. Le pouvoir donne l’argent et l’argent appelle le pouvoir, c’est le noyau dur du cercle des privilégiés où il n’y a ni coupables, ni responsables.

Puis il y a le deuxième cercle, les affamés de la notoriété, capables des pires bassesses pour rester en grâce et s'entendre appeler par leurs noms avec état civil et mérites. Ils se déplacent avec le pas feutré du veule en épousant toutes les tendances, prêts à courber l’échine et baiser la main criminelle pour rester en place. Sans colonne vertébrale, sans muscles, sans neurones. Ils ont besoin d'une hiérarchie pour tenir debout. 
 
Les exemples sont nombreux. Tel patron de presse obéissant aux ordres, tel chef de la police les doigts sur la couture, sans parler de nos chers banquiers qui nous coutent la peau des fesses et participent, nolens volens, à la misère de populations orphelines. Orphelines parce que privées de poids lourds capables de parler en leur nom, de les défendre contre la corruption, les injustices et la peur. 
 
De faire barrage contre la lâcheté, les phrases vides de sens, les promesses sans lendemain et l’égoïsme érigé en vertu.

Ces besogneux perdus pour le bonheur et qui n’ont que l’espoir pour vêtement, méritent de rencontrer l’homme providentiel capable de prendre leur misère à bras le corps.

Ronald Haakman 

POUVOIR ...

Une situation planétaire explosive. Mille langues se confondent pour justifier la dissémination des germes intégristes de toute obédience.

L'intégrisme du capital, celui des religions, de la politique, de l'amour, de la sauvegarde de la nature, des historiens, du sol au sous sol, des agriculteurs, des philosophes, de la médecine et de tous les esprits épris de vérité ... la leur.

Nous nous battons contre les terroristes d'aujourd'hui, ceux là même que nous acclamerons demain. 
 
Nous tuons aujourd'hui ceux qu'on nous apprend à haïr au seul profit d'une petite bande de castrés qui se tartinent des lambeaux d'intégrisme comme d'autres étalent de la confiture sur une biscotte ... pour combler une faim, celle de la possession, donc du pouvoir.

Cette possession tient lieu de miroir dans lequel nous cherchons vainement l'image flamboyante de celui ou celle que nous aimerions être, mais au lieu de cela, nous nous heurtons invariablement à une forme pensée qui finit par se diluer dans l'insignifiance.

Nous sommes les grands perdants de notre jeu de l'oie. Nous en avons oublié les règles en nous distançant de nous mêmes.

Défendre une idée ou ses idées, bien sûr, mais s'arque bouter sur une réflexion ou une théorie en les considérant comme seules valables, ouvre un boulevard à cet intégriste qui sommeille en chacun de nous.

Nous existons par le monde de l'autre, par notre ancrage dans l'environnement.
La connaissance reflétée par le miroir dans lequel nous cherchons notre image n'est que la somme de ceux qui nous font face, ces hommes, ces femmes, ces adolescents, riches en réflexion et inventivité, dont nous pourrions nous nourrir.

Il faudrait terminer les guerres «contre» afin de commencer à se battre «pour».

Se battre pour découvrir son potentiel, pour s'enrichir des perles contenues dans l'échange.

Un esprit ouvert et universel, est le remède par excellence pour lutter contre les dictatures ou les manquements à la dignité humaine.
C'est une torpille adressée au terrorisme intellectuel qui ne sert qu'à s'extraire d'une misérable condition en s'achetant, à bon compte, une colonne vertébrale vérolée.

Nous le voyons avec les critiques de toutes sortes. Qu'il s'agisse de critiques littéraires, philosophiques, politiques, financières ou autres.
Il y a celui qui démoli par vocation en utilisant la critique comme cache misère, étant dans l'incapacité d'y découvrir la moindre création ou de ressentir une éventuelle émotion ou compréhension pour la chose et il y a celui, constructif, positif. Il est capable de mettre en exergue ce qui lui semble positif en dispensant des arguments valables pour justifier ce qu'il pense ne pas convenir au sujet traité.

Atteindre les sommets en utilisant l'échec de l'autre comme marche pied vers l'ascension, ne peut que laisser un goût amer.
Cela revient à utiliser des armes sophistiquées contre celui qui se défend à mains nues. C'est une faiblesse déshonorante.
Tout comme la suffisance ou le dédain pratiqué envers autrui n'a que valeur de papier cul. Elle n’est n'est qu'un signe de supériorité désiré mais jamais atteint.

Nous marchons, fonctionnons, réfléchissons et agissons à travers une promotion de mensonges à grande échelle en détournant notre regard de nous-mêmes pour éviter de nous confronter à l'artifice et aux faux semblants.
Nous fuyons la réalité du quotidien afin de nous abstraire de nos responsabilités en acceptant de nous plier, sans combat, aux exigences des quelques tartuffes qui se prennent pour les maitres du monde.

Pourquoi ne pas exploser la montagne des faux semblants et hypocrisies qui s'entassent comme des ordures de banlieue et permettent aux organisateurs des orgies financières, de saigner à blanc les trois quarts de l'humanité.
Puisque l'inefficacité des nains de jardin se réclamant de la politique est manifeste, il serait peut-être temps que le citoyen se mobilise et cesse de se plier au dictat de ceux qui sont censés gouverner autre chose que leurs propres intérêts.

La cacophonie du politique, englué dans ses contradictions de cours de récréation ne suscite que déceptions, colères ou éclats de rires. Jaunes.
La troupe de petits soldats au soit disant service du citoyen n'a plus de visions. Elle est maladroite et son courage pour le moins hésitant.
Elle se comporte comme un malvoyant décati se déplaçant à l'aide de sa canne blanche à travers l'enchevêtrement des désastres dont elle accouche.

Elle est sourde aux injonctions, se riant du besoin de ses administrés. Elle est aveugle aux changements de société, aux nouvelles règles, à la mondialisation.
Le monde change d'univers, la classe politique d'appartement. 
 
Il n'y a qu'une guerre à laquelle participent nos croisés de l'inutile, celle du profit, de préférence personnel. Une longue carrière couplée à une longue retraite bien méritée.

La contrainte pour les affamés et les damnés de la terre, aux serviteurs de l'état les hauts revenus et avantages fiscaux, le confort et le bien être, un vrai miracle biblique. .. à sens unique. Le regard vrillé sur leurs prérogatives ils sont à des années lumières des dangers qui guettent l'avenir. Et s'ils s'en rendent compte, ils préfèrent léguer le chaos aux viennent ensuite.

Tout semble se mettre en place pour la grande transplantation. Arracher le cœur du monde à l'Europe et l'offrir à la Chine, à l'Inde, au Brésil, à l'Afrique et aux États-Unis. Ce sera la nouvelle table ronde décisionnaire du monde de demain. 
 
Des pays au sous-sol bien garni, indispensable à la naissance des prochains géants.
Pour l'Europe, cette chose inexistante et sans ambitions, il ne restera qu'un champ de mine et ... l'album souvenir de quelques visionnaires !

Notre chute d'influence et les gesticulations politiques du XX siècle n’auront pas permis d’entrer dans le XXI siècle. Le rêve de père de famille a vécu.

Nous revendiquons et la Chine rachète nos industries. Deux clics et la finance malade se rétablit sans changer ses fondamentaux. Deux clics et nos cerveaux fuient vers un nouvel accueil sous des cieux plus cléments.


Ronald Haakman

Ces chers politiques


Ces assistés qui nous gouvernent, nous taxent pour s'offrir la quiétude et un confortable matelas pour leurs vieux jours.

Ces assistés au verbe haut, aux phrases creuses, aux vaines promesses et projets sans visions, si ce n'est celui de s'enraciner toujours plus profondément dans le fauteuil du pouvoir.

Ces assistés qui volent d'une inauguration avec champagne et petits fours aux réunions d'état major avec champagne et petits fours en passant par les conférences internationales avec champagne et petits fours sans oublier les voyages en jets première classe et les hôtels cinq étoiles, parfois meublés de soubrettes à tout faire.

Ces assistés qui nous pompent l'air en nous assurant des lendemains qui chantent mais sont incapables de la moindre prospective.

Ses assistés qui nous gouvernent, enchaînés au passé, regardent passer le train des changements en trébuchant sur les prises de risques pour ne pas compromettre la prochaine élection, nous éloignant ainsi de toute prise de décision.

Ces assistés nombrilistes à l'égo démesuré ne pensant qu'à durer, accumuler pouvoir et prébendes, plaisirs et trahisons à leur seul profit, fermant les yeux sur ce que nous ne saurions voir... pour mieux brider la populace.

Ces assistés qui nous gouvernent tirent, avec habileté, les ficelles mises à leur disposition pour étayer mensonges d'état, dissimulation et disparitions inexpliquées, aidés en cela par les lobbys de l'industrie et de la haute finance.

Ces assistés qui nous gouvernent, irresponsables dans leurs actes, omettent la plupart du temps de s'excuser pour les erreurs commises.
Pourquoi d'ailleurs, puisque ce sont les autres qui payeront, ceux qui se trouvent au bas de l'échelle et ne peuvent se défendre sans subir le chantage d'état.

Le fort décide, raquette, «embastille» et condamne tous ceux et celles osant se mêler
aux réjouissances de cette poignée de régisseurs qui mettent notre planète à sac.

Un jour viendra où cette « populace », dos au mur, abandonnera la peur de perdre et sauvera son honneur afin de garantir une existence équitable à ceux qui viendront ensuite, après le séisme mondial et humain que les assistés qui nous gouvernent, faute de vision, n'auront pas vu venir.

Ronald Haakman


DESTIN

Quel destin pour l'univers ? Quelle réponse de notre environnement aux pillages systématiques et inutiles des ressources, à notre goût du lucre et notre besoin maladif de posséder. Arracher la terre à ceux qui la cultivent depuis la nuit des temps aux seules fins spéculatives? Exproprier ceux qui vivent en osmose avec la nature, ne prélevant que le nécessaire en respectant une éthique en adéquation avec leur philosophie tribale. Nous affamons avec désinvolture.
Ne rien faire faute de ne savoir que faire.

L'or, sésame du pouvoir, obnubile les cervelles. Il fausse toute réflexion.
Beaucoup de dirigeants s'arrogent le droit de mépriser des hommes et des peuples, au nom d'idéologies de pacotille, et se décrètent propriétaires de tout ce qui n'appartient qu'à la terre.
Par notre silence nous sommes complices des vols, des tyrannies et de meurtres.

Gauche, Droite (?) quelle importance devant la souffrance.

Dans ce monde d'égoïsme où le chacun pour soi est érigé en vertu, où le cynisme et la débrouillardise reçoivent l'aval du pouvoir de l'argent, la solitude fini par remplir les cabinets médicaux et le stress devient l'ultime récompense du salaire quotidien.

Notre société de larbins au service des gnomes de la finance marche au pas et obéi aux ordres. Pour combien de temps encore?
Aujourd'hui le quotidien se vit dans la crainte. Nous baisons même la main qui nous frappe. Nous ajoutons: merci, dans l’espoir pathétique d’échapper à la prochaine charrette de licenciements.
On nous impose, sous peine de sanctions à peine voilées, de payer les erreurs commises par nos supérieurs et d'accepter de sacrifier une partie de notre temps libre aux besoins de l'entreprise. Sans contrepartie.
Les banques se chargent de nous le rappeler !

Pire encore et par voie de chantage, certaines entreprises exigent des baisses de salaire. Pour maintenir le niveau des dividendes ?
Toutes ces conditions mises à l'ordre du jour font la joie des rois de la finance.
Et les banquiers ont à nouveau des étoiles dans les yeux.

Le monde change, perd le sens du commun, se met à marcher sur la tête et casse ce qui reste de la cellule familiale, cellule qui se meurt faute d'aliments.
L'aliment de base, le temps, est hors d'atteinte et donc hors de prix.
Seule compte la performance. Quant aux pauvres..........
On leur interdit l'accès à l'indispensable, sans parler du milliard d'affamés qui n'ont que le tort de naître au mauvais endroit au mauvais moment.



Les cloportes qui nous gouvernent ont perdu la main.
Ces pan cakes de la politique, par incapacité, opportunisme, inconscience ou veulerie mettent leurs ambitions démesurées au service de sources occultes. Ils sont devenus les intermédiaires, le passage obligé entre la poule à plumer et le fermier payeur, espérant ramasser de ci, de là, des miettes éparses.

De plus en plus isolé, l'homme se désespère.
Faute de repères il est livré à une société sans visions ni perspectives.
Il est devenu « individu » un solitaire corvéable, un outil d'utilité publique. Le chemin que nous empruntons ressemble à un retour vers l'esclavage

Quel sera le destin de cet homme, notre frère, pour les décennies à venir ?




Ronald Haakman


NB. l'Homme aux langues multiples, éparpillées à travers les continents s'invente des formules, des slogans, des dictons ou sentences afin d'anesthésier sa conscience.
Des mots pour rêver, faire rêver et persuader que la promesse d'un monde meilleur suffit à apaiser la présente douleur et toutes celles à venir.
Oublier le mal du mot en n'éprouvant que le bien qu'il nous fait en le prononçant.
La victime du rêve que nous suscitons n'a pas d'importance.


A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...