TERRORISTES

Il serait peut-être temps de mettre cette expression entre parenthèses et d'arrêter de stigmatiser les bombes humaines que nous avons, par nos inconséquences répétées à travers les décennies, fabriquées de toutes pièces. Nous payons nos lâchetés passées et présentes, notre manque de vision et nos égoïsmes nationaux.

Croire que tout peut se résoudre par la force et qu'il suffit de nier les problèmes pour les faire disparaitre, est une vue de l'esprit. Le monde change, se transforme, fait surgir par endroits ce qui était caché et met fin à l'existence de certains acquis. Nous faisons corps avec la nature et nous en vivons les conséquences : S'adapter ou disparaitre. Notre survie réside dans notre capacité à nous entendre.

Nous demeurons encore dans les conséquences des rapports de forces de l'armistice de 1918. Nos intransigeances lors de la signature qui mettait fin à cette guerre meurtrière a grandement contribué a modeler la figure de proue que fût Hitler pour ses pairs et son peuple. En affamant les allemands nous avons contribué à l'émergence du nazisme.


Puis nous fîmes semblant de découvrir les camps de concentrations, leur cortège d'horreurs, leur planétaire infamie. Il n'a fallu que quelques mois, des exécutions sommaires de « collabos », des crânes de femmes rasés pour partage d'amour avec l'ennemi, pour remiser cet indescriptible évènement dans un coin de notre mémoire et de passer aux excitants plaisirs de la paix et aux rêves d'avenir.

Après un temps d'euphorie, ce fut retour au pragmatisme !

Il fallait mettre à jour nos petites lâchetés en recherchant une solution au problème juif.
D'accord pour verser quelques larmes, pour commenter la tragédie juive par des beaux discours qui n'engagèrent personne...hélas. A l'instar des « Roms » il y a quelques semaines, aucun pays ne voulut en accepterà l'intérieur de ses frontières. Souvenons-nous de l'Exodus...

Comme toujours la solution se trouvait ailleurs, chez les autres, loin de chez soi.

C'est avec l'agrément des institutions internationales que l'Europe et les États Unis décidèrent d'octroyer la Palestine aux juifs afin qu'ils puissent y construire la terre promise......par Moïse.

Une terre déjà martyrisée par les troupes anglo-américaines du récent conflit. Une sorte de « Terra incognita » ou considérée comme telle par les gouvernements occidentaux, profitant presque tous des colonies. 

Les fonctionnaires des institutions internationales, mis en place par les divers gouvernements ne demandèrent qu'à ajuster leurs votes aux exigences du moment. Ce fût la naissance d'Israël et le début des problèmes dans la région. Nous entendîmes à nouveau parler la poudre et...de terroristes.

Nous avons faiblement protesté contre les exactions commises par les « sionistes » lors de l'invasion des territoires palestiniens... Ces Palestiniens qui ne furent considérés que comme des « bougnoules » par beaucoup et aujourd'hui encore par certains, comme des sous hommes.

Beaucoup de palestiniens, soixante-dix ans après le début de l'invasion, sont encore en errance sur leur propre sol.

Ce furent de nouveau la dynamite et les cocktails Molotov qui eurent droit de cité, cette fois « grâce à » Ben Gourion et de Golda Meir. Vint la décolonisation et la souveraineté retrouvée de l'Égypte ainsi que des autres pays du moyen orient, ouvrant ainsi la porte au conflit de Suez, l'occident souhaitant garder la main haute sur le canal. Pour une fois, l'Angleterre et la France trouvèrent un point d’entente. Depuis la création de l'état d'Israël, les gouvernements successifs mettent tout en œuvre pour confisquer la parole aux Palestiniens, barrant la route à une politique pouvant conduire à la création d'un état fiable et à une frontière commune. Il n'est pas douteux d'affirmer que tant qu'un gouvernement à majorité « sioniste » gèrera le pays, le débat pour définir la frontière d'un nouvel état restera une fiction pure.

Israël semble manifestement chercher la guerre et finira par l'obtenir pour disparaître avec elle. 


Il est attristant de constater qu'en se début de siècle, les pensées dominantes se limitent à la destruction de l'autre. Nous plongeons sans scrupules les deux tiers de l'humanité dans la maladie et la famine. Nous ruinons des tribus entières en volant leurs connaissances et leur savoir faire pour une poignée de dollars, souvent avec l'appui des égoïsmes d'état, de fonctionnaires bornés et de petits chefs ineptes, dans l'indifférence la plus totale.

Incroyable de constater notre impossibilité à tourner le dos à la violence inutile, notre constant recours à la brutalité pour assouvir des bas instincts censés nous valoriser. A force de considérer l'économie comme l’unique sésame vers le bonheur, nous passons à côté de l'essentiel et scions la branche sur laquelle nous sommes assis, aveugles que nous sommes aux désastres qui se profilent.

Par exemple, L’Irak et l'Afghanistan, pour ne citer que ces deux pays souverains, sont littéralement « mis à sac » par la coalition des armées occidentales, sous des prétextes assurément fallacieux.

Il est pour le moins surprenant d'entendre des oligarques parler de démocratie. C'est le mariage de la carpe et du lapin. Traiter Saddam Hussein de criminel, d'assassin, parler d'armes de destruction massive pour avoir une bonne raison de le renverser et de lui confisquer ses puits de pétrole, s’inscrivent dans le cynisme qui semble devoir toujours prévaloir. Personne, par contre, n'a pensé aux conséquences. Aux nombre de morts, aux estropiés, à la destruction des infrastructures, à la montée des Talibans, à la corruption et l'aversion grandissante envers l'occident.

LA REPUBLIQUE

Comme tous ceux qui s'intéressent à la politique en général et à la politique française en particulier, nous avons suivi le discours prononcé par le Président de la République lors de son passage à Grenoble.

Que ce discours nous ait glacé le sang est un euphémisme.
Ce fut un discours de division qui nous a rappelé de bien mauvais souvenirs. Ceux du bruit de bottes des années de barbarie, des guerres peu glorieuses, des inhumains sacrifices aux résultats incertains, puisque les guerres et ses cortèges de martyrs, continuent à prospérer aux quatre coins de notre planète.

Que le président du pays des droits de l'homme s'autorise pareil langage en stigmatisant une certaine partie de la population,soixante cinq ans après le massacre de près de cent millions d'hommes, de femmes et d'enfants ne peut que ternir son image et celle de sa fonction. Un langage malhabile desservant ses ambitions politiques qui nuira certainement au but recherché. 



Cette gesticulation nous semble suggérer une perte de repères et témoigne à tout le moins d'un mépris pour le drapeau national, symbole d'une devise ancrée dans la constitution et admiré par la plupart des pays des cinq continents: Liberté, Égalité, Fraternité. Le verbe et la méthode utilisés en profitant de la misère de quelques centaines de romanichels pour s'offrir un spectacle de cirque en vue des prochaines élections, constitue une démarche singulièrement navrante. Cette inutile agitation, qui tient davantage de l'effet d'annonce, n'aura dupé que le président et son entourage immédiat, mais certainement pas ses électeurs.Trop c'est trop et de plus, il s'agit d'une démarche complètement inutile, puisque les Roms seront de toute façon appelés à revenir en France. Une dépense vaine pour une économie exsangue. Ces effets d'annonce ne sont que des tirs à blanc pour masquer l'effrayant laxisme qui perdure depuis plusieurs décennies. Se faire élire est une chose, gouverner en est une autre.

Le point final ...

Comment envisager la fin de notre société, la dissolution des prérogatives pour certains d'entre nous et l'abolition de la misère en général ?

Beaucoup de théories sont échafaudées. Des nouvelles lois sont suggérées. Le problème de la corruption est soulevé. De doux rêveurs proposent la destruction des armes y compris de l'arsenal nucléaire.

Des religieux de diverses confessions tentent de se prendre par la main sous prétexte d’éviter de donner du grain à moudre à tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à l'intégrisme, font de l'intégrisme.

Des fondations se créent à grand renfort de publicité, apparemment pour voler au secours des sans voix, des misérables et des bafoués de l'existence mais finalement afin qu'ils demeurent dans leur désarroi.

N’oublions pas, n’oublions jamais le plus important: l'Homme !

Dès qu'il découvre le pouvoir, il se transforme en redoutable prédateur.
La grande masse populaire, comme un mollusque informe, toujours prête à lyncher des innocents ne vaut pas mieux.

Cinq pour-cent des hommes de la planète détiennent le quatre vingt quinze pour-cent des richesses du globe et ne sont pas prêts à les lâcher.

Les lois ?

Ce sont eux qui les font, qui les appliquent souvent selon l’humeur du moment…ou du marché.
Ce sont eux, toujours, qui les rejettent ou pressent les politiques de les changer, ce à quoi ces derniers obéissent avec empressement puisque leur réélection en dépend.

La majorité de ceux qui ne disposent pas de la richesse, possèdent en revanche de mini-pouvoirs.
Les petits chefs, sous chefs, fonctionnaires, maris, femmes, et autres «tarés» de la création se servant de leur métier, de leurs pitoyables colères ou hargnes au quotidien pour nourrir leur égo et pourrir la vie de leurs subordonnés en les terrorisant.





Ainsi, le vrai, le gros problème c'est l'homme.
C'est nous, car nous sommes tous à un moment ou à un autre cet animal cynique, versatile, veule, menteur, dissimulateur, hargneux et lâche. Seul un petit nombre d'habitants de notre univers singulier, incarnent l'altruisme et font preuve de capacités visionnaire.

Il faut changer...!
Leitmotiv «gratuit» mais qui fait plaisir à celui qui s'autorise la formule sans doute sans convaincre.

A écouter les «croisés du bio» et les «vertueux de la pensée unique», ils peinent à y croire eux mêmes.
Par ailleurs demandons-nous si les écolos réalisent que c'est, comme d'habitude, le petit peuple qui fournit l'effort en triant gratuitement les poubelles et les gros qui encaissent le fruit de cette récolte après transformation.
Nous pourrions sans difficulté aucune multiplier les exemples !

Les populations de cette minuscule planète bleue, perdue dans l'univers, sont considérées par une poignée de manipulateurs de la finance, comme une matière première à l’instar d'un champ de pétrole, d'une mine de bauxite, d'une bananeraie ou d'une centrale nucléaire.

L'avantage de cette matière première sur toutes les autres ?

Elle est peu couteuse et son rendement élevé.
Les hommes qui la composent sont corvéables à merci, exploitables jour et nuit, facilement remplaçables et surtout jetables en cas d'usure prématurée.

Il s'agit simplement, de la part des manipulateurs, de disposer des formules adéquates et du savoir faire pour niveler d'éventuelles réactions du bon peuple, afin que ce dernier conserve le cap prévu et voulu...pour son bien, évidement.

Il s’agit ni plus ni moins de labourer les cervelles afin de tuer dans l'œuf toute velléité de réflexion, ce grain de sable dans les rouages du pouvoir absolu.

Il nous est difficile de comprendre, néophytes que nous sommes, pourquoi ces manipulateurs de l'extrême, possédant tout et auraient de quoi nourrir leur descendance durant plus de vingt siècles, continuent à cumuler.




Que faire pour échapper aux mensonges érigés en vertu ? Comment mettre un terme à la société pyramidale, symbole d'une œuvre d'art ancienne hébergeant aujourd'hui un pouvoir démentiel coiffant toutes les misères du monde?

Quelles solutions ?

La politique ?

Elle est inopérante et sa simple évocation conforte les mensonges évoqués ci dessus. Pour obtenir un résultat de ce côté là, il faudrait qu’émergent simultanément des carrures providentielles dans chaque pays.
Des hommes sachant faire don d'eux-mêmes au profit de la planète, ce qui est aujourd’hui difficilement concevable.

Droite, gauche, centre ou écologie relèvent du même panier de crabe, une macération d'égo putride ne servant que l'autosatisfaction.

Certains et non des moindres, puisqu'il s'agit entre autres du professeur Stephen Hawkins, physicien, cosmologiste de réputation internationale, affirment sans ambages, que notre situation est irréversible.

D'autres chercheurs de même réputation annoncent, pour la fin du vingt et unième siècle, la fin de la présence humaine sur terre.

Sans aller jusqu'à nous aligner sur la théorie de l'extinction de l'homme, nous sommes persuadés que notre société se dirige vers sa fin. C’est inéluctable et proche.

Cette fin programmée, n'en déplaise aux survoltés de l'écologie et marchands de rêves en tous genre, n'est pas le fait du réchauffement climatique.

La responsabilité de l’homme dans ce phénomène est minime. Cela représente toutefois une nouvelle source de revenus (non négligeable) et un formidable retour sur investissement par son implication dans les nouvelles structures industrielles.

Nous pensons, par contre, que le mur vers lequel nous nous dirigeons est plutôt le fait de l'abîme qui sépare la petite poignée de manipulateurs de la haute finance et des pouvoirs, de ceux qui n'ont que la misère en partage.





La fin de cette société de mots, de formules où le principe de démocratie ne sert qu’à couvrir l'injustice, la disparition des dictateurs de tous poils, des présidents tortionnaires et exploiteurs en tous genres, permettront peut-être de donner naissance à une civilisation du partage, du moins à ses débuts.

L'homme étant ce qu'il est, malgré les bonnes volontés d'une petite frange de clairvoyants, s'éloigne toujours d’avantage de ses responsabilités.

La situation dans laquelle nous évoluons aujourd'hui, avec les pays émergents qui ne demandent qu'à suivre notre exemple dans l'espoir de découvrir le bonheur, constitue une illusion que nous pouvons difficilement leur refuser.

En réalité ils ne font que précipiter l'échéance et nos gesticulations infantiles pour contourner l'obstacle qui se dresse devant nos yeux, sont risibles et inopérantes.

Peut-être la majorité de l'humanité se croit-elle à l'abri des bouleversements et la minorité espère-t-elle pouvoir s'acheter la tranquillité.
A un prix raisonnable, bien sûr.

Il semble que la seule voie pour permettre à notre monde en déshérence de changer de structures, de comportements et de visage consiste à laisser les riches s'enrichir, les pauvres se transformer en misérables et les misérables de mourir.

Vivre les yeux ouverts, l'esprit en éveil est un privilège et s’affirme comme le seul capital digne et qui mérite qu’on s’y attache.

«La Mère des... »


La mère des imbéciles est toujours enceinte, dicton italien qui souligne avec humour l'ambiance dont est fait notre quotidien.
Ces imbéciles ne sont pas et de loin, que des esprits simples.
Il y a un bon nombre d'archi certifiés qui tapissent les murs de leurs bureaux du sol au plafond, avec des certificats, des diplômes et doctorats, plus laudateur les uns que les autres.

Les grandes écoles, universités ou autres, formatent des grosses têtes comme on calibre des fruits afin que ces dernières correspondent aux impératifs des divers marchés.
Aujourd'hui l'être humain se vend comme un produit avec date de péremption.

Seul un petit pourcentage atteindra une indépendance de réflexion suffisante pour pouvoir mener à bien la démarche vers la compréhension de l'individu au sens large du terme et saura l'intégrer dans une philosophie sociale.

La majorité restera cantonnée dans un esprit de fonction sous tutelle, gonflant égo et suffisance. Tout comprendre sur rien et rien comprendre sur tout. Dans leurs besaces, un savoir pointu qui les dépasse et une vision moléculaire centrée sur eux-mêmes et inadaptable.

Des généraux perdent les guerres, les journalistes sont aux ordres, les

banquiers payent leurs dettes avec le revenu des miséreux, les
industriels pillent sans vergogne le patrimoine de l'humanité.

Les grands noms de la chimie, cette puissante industrie au marketing adroit, oriente les futurs patients vers le médicament à la mode.
Un business facile à mettre en place et à haute valeur ajoutée, quitte à sponsoriser des évènements sportifs ou autres pour affiner leur image de marque.

Une aide aux cabinets médicaux et le soutien financier de certaines O.N.G peuvent faciliter l'installation du médecin et les prescriptions ne seront, dès lors, qu'une simple formalité.
Peu importe que les produits ne soient pas toujours innocents.
De toute façon une nouvelle potion miracle guérira des effets nocifs du premier.

Il s'agit d'encaisser toujours plus et plus vite, d'entasser, de cumuler pour posséder. On achète et on vend de la terre dont nous ne sommes que dépositaires. On déboise, on arrache, on creuse et on vole impunément le sous-sol du citoyen en place depuis des siècles, sous prétexte qu'il n'est qu'un ignorant sans voix. Nous créons la pauvreté pour mieux asservir les populations.

D'aucuns prétendront que cela a toujours existé. Que c'est le propre de l'homme et que cela ne changera jamais. Bien sûr que cela changera...dés que l'exaspération de ceux que nous opprimons atteindra son paroxysme. les démunis, dos au mur, mettront un terme à la fête. Rien n'est immuable. Tout est mouvement y compris nos sociétés.

Nous tuons, massacrons, torturons, gazons et amputons en toute bonne conscience. Le marchand d'armes rachète sa virginité en sacrifiant à la messe, le banquier s'autorise toutes les expulsions en remerciant les dieux de leurs bienfaits par un don anonyme, le chimiste parlera de fatalité lorsque des essais sur cobayes tournent mal. Il ajustera sa conscience en versant une obole au premier mendiant rencontré.

Les églises bénissent.
Du navire de guerre au tournois de ping-pong.
Un geste facile qui ne coûte pas grand chose et gonfle le patrimoine déjà très important.
Les religions monothéistes s'affirment comme une autre plaie de l'humanité qui couvre toutes les exactions et se trouvent à une distance inter-galactique de la spiritualité.

Le pensionnaire du Vatican en Papa mobile, propage la bonne parole aux foules du tiers monde, s'entoure de gardes du corps, se vêt de soieries, de pourpre et d'or - en somme il incarne le pouvoir de «l'argent roi» contre des ventres creux.
C'est une image difficilement supportable par opposition à celles d'un Gandhi, d'un Mandela, d'un abbé Pierre ou d'une mère Thérésa, qui représentent à eux seuls la quintessence de l'humanité.

Les territoires traversés par le Pape dans son véhicule blindé ne rencontrent que la piété populaire d'une masse d'analphabètes qui ne comprennent pas ce qui se passe.
Il n'y a là que des miséreux aux ventres creux qui s'attendent à ce que nous venions les sauver de la faim.

Erreur ! Nous venons simplement offrir des bénédictions afin de calmer leurs angoisses pour qu'ils continuent avoir faim, mais dans la joie et l'espoir d'un monde meilleur.

L'islam intégriste lapide ses sujets ou envoie des gamins munis de ceintures de dynamite autour de la taille mériter les soixante dix vierges promises au paradis ou encore les protestants illuminés d'Irlande massacrant joyeusement les catholiques de Dublin. Et nous, nous chantons l'amour les yeux bandés !

L'histoire du veau d'or s'est mal terminée et a fini par mettre à mal tout une civilisation.
Malgré notre passé prestigieux et les multiples témoignages à notre disposition, la pléthore de documents qui nous décrivent l'importance et la pensée de nos philosophes grecques, indiens et chinois, nous n'avons pas été capables de retenir grand-chose du miracle que représente le vivant.
Nous sommes des indécrottables coupables de ce pouvoir qui mène le monde à la pauvreté et à la misère.

Une population mondiale de prêt de sept milliards d'âmes, dont deux milliards vivent dans la misère.
Trois milliards ont une vie difficile, pénible, sans parler de cette classe moyenne qui s'effrite et se rétrécit comme une peau de chagrin.

Nous voyons une poignées de dictateurs de la haute finance mettre le monde à sac par besoin d'habiter le pouvoir. Ils ont intégrés le capitalisme comme religion et en sont devenus des adeptes purs et durs en éprouvant un besoin irrésistible de se situer au dessus des autres.

Nous sommes certains qu'il ne s'agit pas, en l'occurrence, d'une inexorable fatalité.
Mais le changement ne pourra se réaliser qu'à partir d'une profonde mutation de la société, voire sa disparition au profit d'une nouvelle civilisation.
Cela n'ira pas sans larmes.

Le jeu de dupe que nous jouons finira par anéantir notre société de l'illusion où les mots perdent leurs sens et l'éthique sa raison d'être.


Ronald Haakman

Ne serait-il pas temps ?

Ne serait-il pas temps d'oublier la course au fric pour nous occuper davantage de l'Europe dont dépend notre survie ?

L’occasion d'essayer de faire preuve d'un peu d'altruisme ? Cela nous permettrait peut-être de ne plus fuir le regard de ceux qui sont privés de tout.

Pourrions nous tenter de mettre, enfin, un terme aux discours sans contenus qui nous assourdissent et finissent par nous endormir dès que nous prenons conscience de leur vide absolu ?
Arrêtons-nous là puisqu'il s'agit d'une utopie...
Il ne serait pourtant pas inutile de porter l'estocade finale aux « terroristes » qui désirent reverdir la planète à coups d'interdits.

Ceux-là même qui veulent priver les foules de certains plaisirs que peut offrir l'existence sous prétexte du réchauffement climatique. C’est là le fait de zombies en mal de substance, de connaissance et de reconnaissance.

Le réchauffement climatique n'a pas besoin de l'homme pour tracer son chemin. Se persuader du contraire serait d'un ridicule achevé et d'une prétention hors normes.

Tout étant mouvement, en perpétuel devenir, rien n’étant figé sauf quelques cervelles dévitalisées qui finiront poussières. Le business vert fluo n'y changera rien.
Il serait par contre de bon ton de nous occuper d'un certain nombre de politiciens qui, de rond de jambes en langue de bois, nous enfument l'esprit.

Si nous devions payer ces messieurs au seul mérite il y en a beaucoup qui ne mangeraient pas à leur faim tous les jours.
Ils sont à l'image des programmes télévisuels, d'une banalité confondante à force de vieilles redites.

Nombre de citoyens s'endorment à la seule évocation de mots tels que promesses, programmes ou avenirs radieux.
Ils ont fait le jeu de la finance dans l'espoir d'une manne céleste qui leur servirait de couverture chauffante jusqu'au cercueil.

Aujourd'hui, victimes de leur égo en forme de fourchette, ils ne sont que pions sur l'échiquier de la finance mondiale.

Ils sont définitivement aux ordres, doigt sur la couture du pantalon et servilité en viatique.

Notre société en est arrivée au point de non retour.

Le chemin du chaos d'où le rêve et l'espoir sont bannis, « sauf pour les sourds et les aveugles qui ont le triste privilège de ne rien entendre, ni voir », est largement entamé.
 

L'errance politique ...

Incroyable errance politique du gouvernement israélien. Le peuple martyr se transforme en bourreau. La souffrance du camp d'extermination n'a eu, semble-t-il, que peu ou prou d'impact sur la façon d'appréhender l'existence.

C'est avec cynisme que ce gouvernement reproduit et fait subir aux palestiniens les barbaries dont ils ont eux mêmes souffert sous le joug hitlérien.

A force de faire son lit de la Shoa, de se complaire dans le souvenir d'un passé révolu qui ne cesse de se répéter aux quatre coins de la planète pour beaucoup de populations en déshérence, piégés par des pouvoirs en place, tel les palestiniens par le  gouvernement israélien.

Qu'ont-ils compris et quelle image donnent-ils d'eux-mêmes ?

Israël qui, pour exister, a besoin de toutes les sympathies du monde, joue son avenir à la roulette russe en amplifiant l'antisémitisme la où il existe et le construit (sciemment ?) là où il est encore ignoré.

A s'attirer haine et colère en infligeant mort et désolation au peuple palestinien ils s'éloignent toujours plus d'une paix négociée, seule solution valable pour mettre la vie à disposition de son peuple et de ses voisins, qui ne demandent qu'à êtres délivrés de la peur et....de la collision des égos de ceux qui les gouvernent.

Nous pourrions également ne pas oublier que traiter les palestiniens de terroristes n'est peut-être pas le terme qui convient le mieux historiquement.

Rappelons nous les gros titres des journaux dans les années quarante sept à quarante huit, les terroristes d'alors avaient nom de «Ben Gourion et Golda Meir» deux personnages devenus légendaires mais qui à cette époque  se frayèrent un chemin à travers le pays à coups de cocktails molotovs. Il fallait vider les demeures  palestiniennes, sans pitié pour les femmes, ni les enfants.

Les politiques en guerre ne sont que des gages de faiblesse...
Peu importe d'ailleurs les politique. Ils ont toujours un train de retard. La force d'un pays sera, à terme, toujours sa population.


Un Bordel ...

Le bordel avec son bruit de fond qui rappelle la vieille aiguille usée sur un trente trois tours des années quatre-vingts. Des politiques qui jouent en mode décontraction, col de chemise ouvert et dégaine sportive pour masquer l'impuissance, l'ignorance et l'aveuglement quant à la situation préoccupante de notre société.

Sourds aux clameurs des populations en détresse mais habités par un seul intérêt, celui du pouvoir. Durer, faire partie de ceux qui ont, de ceux qui sont et qui en veulent plus.

Gesticulations inhérentes aux grandes théories et projets. Des lois se votent mais leur application reste hors d’atteinte. Pendant ce temps les multinationales continuent à piller, à massacrer et à affamer. (Redite)

C’est le règne des «golden boys» - dépeceurs de cadavres, charognards obnubilés par les plus-values. C'est à force d'aligner des kilomètres de coke qu'ils se mettent en appétit. Une race qui sent l'encre d'imprimerie, le parfum des billets de banque fraîchement imprimés. Un vocabulaire restreint mais suffisant pour souligner leur voracité. Ils sont spectateurs d'eux-mêmes et en jouissent.

Ces intoxiqués de la finance émettent des signaux inaudibles au commun des mortels. Un langage oscillant sur le vide, éloigné de toute écoute. Chacun est accroché à sa théorie, certain de détenir la vérité universelle et tourne, d'office, le dos à toute argumentation contraire. Le pouvoir donne l’argent et l’argent appelle le pouvoir, c’est le noyau dur du cercle des privilégiés où il n’y a ni coupables, ni responsables.

Puis il y a le deuxième cercle, les affamés de la notoriété, capables des pires bassesses pour rester en grâce et s'entendre appeler par leurs noms avec état civil et mérites. Ils se déplacent avec le pas feutré du veule en épousant toutes les tendances, prêts à courber l’échine et baiser la main criminelle pour rester en place. Sans colonne vertébrale, sans muscles, sans neurones. Ils ont besoin d'une hiérarchie pour tenir debout. 
 
Les exemples sont nombreux. Tel patron de presse obéissant aux ordres, tel chef de la police les doigts sur la couture, sans parler de nos chers banquiers qui nous coutent la peau des fesses et participent, nolens volens, à la misère de populations orphelines. Orphelines parce que privées de poids lourds capables de parler en leur nom, de les défendre contre la corruption, les injustices et la peur. 
 
De faire barrage contre la lâcheté, les phrases vides de sens, les promesses sans lendemain et l’égoïsme érigé en vertu.

Ces besogneux perdus pour le bonheur et qui n’ont que l’espoir pour vêtement, méritent de rencontrer l’homme providentiel capable de prendre leur misère à bras le corps.

Ronald Haakman 

A LA UNE !

RACISME COUTUMIER

Le racisme ordinaire est une notion à laquelle beaucoup prétendent échapper. L'homme est persuadé d’aimer, d’admettre et de comprend...